Les suggestions hypnotiques: une lacune dans la loi

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Chevalier-Marescq, 1887 - 47 pagine
 

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Pagina 17 - Je vous ai, vous le savez, prêté cinq cents francs; vous allez me signer un billet qui constatera ma créance. « Mais, Monsieur, je ne vous dois rien ; vous ne m'avez rien prêté. — Votre mémoire vous sert mal, Mademoiselle; je vais préciser les circonstances du fait. Vous m'avez demandé cette somme et j'ai consenti volontiers à vous la prêter; je vous l'ai remise hier, ici même, en un rouleau de pièces de vingt francs.
Pagina 13 - Joséphine lui fit part aussi de son malheur, en ajoutant que dans son désespoir elle avait voulu se noyer. Le 3 avril, Castellan, suivi de cette jeune fille, s'arrêta chez le sieur Condroyer, cultivateur.
Pagina 31 - ... le coupable sera puni d'un emprisonnement de six jours à deux ans, et d'une amende de seize francs à deux cents francs, ou de l'une de ces deux peines seulement. — S'il ya eu préméditation' ou guet-apens, l'emprisonnement sera de deux ans à cinq ans, et l'amende de cinquante francs à cinq cents francs.
Pagina 11 - Il avait vingt-cinq ans environ; il était estropié des deux jambes ; il demanda l'hospitalité au nommé H. . . qui habitait ce hameau avec sa fille. Celle-ci était âgée de vingt-six ans, et sa moralité était parfaite. Le mendiant, nommé Castellan, simulant la surdi-mutité, fit comprendre par des signes qu'il avait faim. On l'invita à souper. Pendant le repas, il se livra à des actes étranges, qui frappèrent l'attention de ses hôtes, il affecta de ne faire remplir son verre qu'après...
Pagina 3 - Le premier, il prouva que l'action produite sur le patient est purement subjective; qu'il n'ya nul besoin d'admettre aucune transmission de fluide vital, de force nerveuse ou de tout autre agent, de la part de l'opérateur; que la fixation prolongée du regard sur un objet brillant...
Pagina 15 - une telle puissance, à l'aide de ses gestes et de ses » passes, que je suis tombée plusieurs fois comme « morte. Il a pu alors faire de moi ce qu'il a voulu. Je « comprenais ce dont j'étais victime; mais je ne pouvais « ni parler, ni agir, et j'endurais le plus cruel des sup
Pagina 12 - ... chose dans la cuiller de Joséphine. Aussitôt la jeune fille s'évanouit. Castellan la prit, la porta sur son lit et se livra sur elle aux derniers outrages. Joséphine avait conscience de ce qui se passait : mais retenue par une force...
Pagina 12 - ... par une influence à laquelle elle cherchait en vain à résister, abandonnait la maison paternelle, et suivait éperdue ce mendiant, pour lequel elle n'éprouvait que de la peur et du dégoût. Ils passèrent la nuit dans un grenier à foin, et le lendemain ils se dirigèrent vers Collobrières. Le sieur Sauteron les rencontra dans un bois et les amena chez lui. Castellan lui raconta qu'il avait enlevé cette jeune fille après avoir surpris ses faveurs.
Pagina 12 - H... en fut surtout émue; elle se coucha tout habillée, par crainte du mendiant. Ce dernier passa la nuit au grenier à foin, et le lendemain, après avoir déjeuné, il s'éloigna du hameau. Il y revint bientôt, après s'être assuré que Joséphine resterait seule pendant toute la journée. Il la trouva occupée des soins du ménage, et s'entretint pendant quelque temps avec elle à l'aide de signes. La matinée fut employée par Castellan à exercer sur cette Slle toute sa fascination.
Pagina 13 - Émus de la douleur de cette malheureuse jeune fille, indignés de l'audace avec laquelle son séducteur abusait de son pouvoir sur elle, les habitants de la maison chassèrent le mendiant malgré sa résistance. A peine avait-il franchi la porte, que Joséphine tomba comme morte. On rappela Castellan ; celuici fit sur elle divers signes, et lui rendit l'usage de ses sens. La nuit venue, elle alla reposer vers lui.

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