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D'une manière générale, nous pouvons donc considérer la partie de la cornée qui joue un rôle pour l'optique de l'œil comme sphérique, et l'angle z, pris dans le sens qu'on admet en général, perd son importance. C'est pourquoi j'ai défini l'angle a comme étant l'angle entre la ligne visuelle et l'axe optique de l'oeil, définition qu'on en a aussi donnée. Remarquons encore que la cornée normale est légèrement astigmate; nous réservons à cette anomalie de réfraction un chapitre spécial.

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Le rayon de la cornée normale ne descend pas au-dessous de m mais dans les cas de kératocòne on peut rencontrer des rayons de 6mm. de 5mm, ou même des rayons encore plus petits, au point que l'arc de l'ophtalmomètre devienne trop court on ne peut pas écarter les mires assez pour obtenir le contact. Les images des mires prennent dans ce cas, comme aussi lorsqu'il y a des taies, des formes irrégulières.

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Examen avec le disque kératoscopique. La mensuration des parties périphériques de la cornée exige trop de temps pour qu'on puisse l'employer dans les cliniques, mais on peut obtenir des renseignements sur

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Fig. 44.

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Images kératoscopiques d'une cornée présentant un astigmatisme considérable à la partie centrale (anneau central de la figure C), tandis que le reste de la cornée en est presque exempt. D'après Java!. C, regard direct; H, regard en haut; B, en bas; D, à droite; G, à gauche.

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les parties périphériques de la cornée au moyen du disque kératoscopique, un disque circulaire sur lequel sont peints des cercles concentriques de différentes couleurs. On peut le placer sur la lunette de l'ophtalmomètre, en enlevant le prisme biréfringent, ou simplement le tenir à la main en regardant à travers une ouverture centrale (Placido).

En général, le malade regarde vers le milieu du disque; les images des cercles sont alors circulaires dans un œil normal, allongées suivant le

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Figures kératoscopiques d'un cas analogue à celui de la figure 44. D'après Javal.

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méridien le moins réfringent dans l'œil astigmate; en faisant regarder le malade vers le bord du disque, il est facile de constater l'aplatissement périphérique de la cornée.

Les

Dans les cas d'astigmatisme irrégulier les cercles prennent des formes irrégulières, et on peut parfois, en étudiant ces formes, obtenir des renseignements importants sur l'anomalie en question. figures 44 et 45 montrent ainsi l'aspect du disque dans des cas dans lesquels la partie centrale de la cornée était affectée d'un astigmatisme prononcé, tandis que les zones moyennes n'en avaient guère; on voit en effet que l'anneau central de la figure C, qui correspond au milieu de la cornée, est fortement allongé, tandis que les anneaux plus périphériques sont presque circulaires. Dans les cas de kératocône, l'image du disque est très petite lorsqu'elle se forme au sommet de la cornée, mais la moindre déviation du regard la fait changer de forme en l'allongeant dans la direction radiaire (fig. 46).

31. Mensuration de l'angle a. Pour les mensurations suivantes j'emploie l'ophtalmophakomètre (fig. 47, v. p. 42). Je désigne par A le

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curseur qui ne porte qu'une lampe, par B celui qui en porte deux placées sur une même verticale, et par C le troisième curseur qui porte une tige sur laquelle glisse une petite boule brillante qui sert de point de fixation.

Je place l'arc horizontalement et le curseur B au zéro de la division

de l'arc (1), de sorte que ses deux lampes se trouvent dans le même plan vertical que le milieu de l'objectif de la lunette, et je prie l'observé de regarder vers ce dernier endroit. Il est clair que, si les surfaces de l'œil étaient centrées autour de la ligne visuelle, on devrait, dans ces circons

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Fig. 48. Les images de Purkinje observées avec l'ophtalmophakomètre. Les deux lampes B, figure 47, se trouvent dans le même plan vertical que l'axe de la lunette et l'observé regarde à 5°,7 du côté nasal, de manière à aligner les images. L'axe optique de l'œil coïncide dans ces circonstances avec l'axe de la lunette.

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Fig. 49. Position des images lorsque l'observé regarde dans la lunette. La position des lampes est la même que dans la figure 48. Au milieu les images cornéennes, à droite celles de la cristalloïde antérieure, à gauche celles de la cristalloïde postérieure. Les images de la surface postérieure de la cornée ne sont pas visibles.

tances, voir les six images de réflexion sur une même verticale (fig. 48) (celles de la surface postérieure de la cornée ne sont pas visibles dans ces conditions). Mais cela n'a jamais lieu.

On voit toujours, comme dans la figure 49, les images de la cristalloïde

(1) La lampe du curseur A ne sert pas dans cette expérience.

antérieure d'un côté, celles de la cristalloïde postérieure de l'autre, et les images cornéennes au milieu. Je prie alors l'observé de fixer la boule brillante du curseur C, et je déplace ce curseur jusqu'à ce que je voie

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Les deux lampes se trouvent dans le même plan horizontal que l'axe de la lunette.
Regard dans la lunette.

les images placées comme sur la figure 48. L'axe optique de l'œil se trouve alors dans le plan vertical passant par l'axe de la lunette, et la distance angulaire du curseur C à la lunette indique combien la ligne visuelle dévie de l'axe optique dans le plan horizontal. On trouve qu'il faut placer le curseur C du côté nasal, à une distance de la lunette variant entre 4 et 7° (angle z). On peut déterminer cet angle avec une

exactitude très grande.

Fig. 51.

Défaut de centrage; il est impossible d'aligner les six images.

Je place ensuite l'arc verticalement, de façon que les deux lampes se trouvent dans un plan horizontal: en général, les six images ne se trouvent pas sur une ligne horizontale (fig. 50); en déplaçant le curseur C,

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