Économie politique, ou, Principes de la science des richesses

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J. Renouard, 1829 - 391 pagine

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Pagina 152 - ... de marché; j'en ai vu attacher au carcan, avec le nom du fabricant, et menacer celui-ci de l'y attacher lui-même, en cas de récidive. J'ai vu tout cela à Rouen ; et tout cela était voulu par les réglemens , ou ordonné ministériellement ; et pourquoi...
Pagina 152 - Rouen ; et tout cela était voulu par les réglemens , ou ordonné ministériellement ; et pourquoi ? Uniquement pour une matière inégale , ou pour un tissage irrégulier, ou pour le défaut de quelque fil en chaîne, ou pour celui de l'application d'un nom, quoique cela provînt d'inattention, ou enfin pour une couleur de faux teint, quoique donnée pour telle...
Pagina 84 - S'il existait une propriété qu'on dût respecter plus encore que les autres , ce serait celle des hommes qui ne possèdent que leurs bras et leur industrie : gêner leur travail, c'est leur ôter les moyens de vivre; un tel vol est un assassinat.
Pagina 89 - Lorsqu'on demande comment il est avantageux que les propriétés soient divisées , l'attention doit donc se porter sur celles que la nature des choses permet de morceler ou d'agglomérer, selon les goûts et les besoins des habitans. Observons encore que bien des gens tombent dans une erreur grave en croyant identiques l'idée de grande propriété et l'idée de grande culture.
Pagina 153 - J'en ai vu user ainsi pour avoir fait des camelots en largeurs très-usitées en Angleterre, en Allemagne, d'une abondante consommation en Espagne, en Portugal et ailleurs, demandés en France par nombre de lettres vues et connues ; et cela parce que les règlements prescrivaient d'autres largeurs pour les camelots.
Pagina 165 - Un commerce est d'autant plus utile qu'il met en activité plus de travail, puisque c'est le travail qui multiplie les objets de consommation et les moyens de les acquérir. Le commerce qui donne ces résultats , au plus haut degré , est incontestablement celui qui se fait entre les habitans d'un vaste pays, dont les uns produisent des denrées , des matières premières , et dont les autres fabriquent ces matières. C'est là le négoce qui fait vivre le plus grand nombre d'hommes. Les capitaux...
Pagina 3 - ... funestes théories. Formé d'une intelligence et d'un corps , l'homme a des besoins moraux et des besoins physiques; la morale est la première des sciences, l'économie politique est la seconde.
Pagina 9 - ... besoin réveille l'industrie : on commence à labourer le sol dans les ravins et sur les pentes des montagnes voisines , partout où le roc est couvert de terreau ; des fermes s'établissent dans le voisinage de la mine; la cherté des vivres, le prix considérable auquel la concurrence des acheteurs maintient tous les produits de l'agriculture, dédommagent le cultivateur des privations auxquelles l'expose la vie pénible des montagnes.
Pagina 346 - Ce que h gouvernement lève en impôts sur le public, il le restitue au public. Pour le restituer, il faudrait le rendre , sans demander rien en échange. Le gouvernement ne restitue pas les produits qu'il reçoit, il les échange contre d'autres. Qu'un ouvrier paie quarante sous au fisc, en consommant des objets imposés, tabac, sel, vin, etc., s'il fait ensuite, pour le gouvernement, une journée de travail, et qu'elle soit payée quarante sous, son argent lui est-il remboursé? Non: il a donné...

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