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16. Jean Guerra, mort en 1369.

17. Pierre, cardinal-évêque de Placentia, mort en 1401.

18. Vincent Arias, archidiacre de Tolède, mort en 1412. 19. Gonsalve de Zunica, transféré à Jaën.

20. Diègue Vadan, transféré à Carthagène.

21. Gunsalve de Sainte-Marie, chanoine de Burgos, évêque d'Astorga et de Placentia, fut transféré à Siguenza.

22. Jean Carvajal, auditeur de Rote, cardinal-évêque de Placentia,

23. Rodrigue d'Avila, mort en 1465.

24. Guttières Alvarez, de Tolède, de la maison d'Alva, mort en 1 1506.

25. Gomez de Tolède, mort en 1521.

26. Bernardin de Carvajal, d'abord évêque de Siguenza, puis de Placentia, et cardinal.

27. Guttières Bargas, assista au concile de Trente, et mourut en 1559.

28. Pierre Ponce de Léon, de la maison de Priego, passa de l'évêché de Ciudad-Rodrigo à celui de Placentia, où il mourut en 1573.

29. Martin de Cordoue, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, évêque de Tortosa, puis de Placentia, fut transféré à Cordoue.

30. François Tellio, chanoine de Séville, inquisiteur de Tolède, d'abord évêque d'Osma, et puis de Placentia, mourut en 1580.

31. André de Noronia, docteur et recteur de l'université de Conimbre, grand inquisiteur de Portugal, mort en 1586.

32. Jean de Salazar, professeur en philosophie et en Théologie dans l'université de Valladolid, et recteur de la même université, mourut évêque de Placentia en 1594.

33. Pierre Gonzalez d'Acevedo, chanoine de Placentia, en devint évêque après Jean de Salazar, et mourut en 1609.

34. Henri Manrique, de l'Ordre de Saint-Augustin, mort en 1622.

35. Sanche d'Avila et Tolède, recteur et professeur de l'université de Salamanque, fut d'abord évêque de Murcie et ensuite de Placentia, où il mourut en 1625.

36. François de Mendoza, de la maison d'Orgas, chanoine de Tolède et inquisiteur, fut transféré de l'église de Salamanque à celle de Placentia, où il mourut en 1634.

37. Christophe de Lovera, posséda successivement les évêchés de Badajoz, d'Osma, de Pampelune, de Cordoue et de Placentia, où il mourut en 1632.

38. Placide Pacheco, de l'Ordre de Saint-Benoît, passa de l'évêché de Cadix à celui de Placentia, où il mourut en 1639.

39. Diègue d'Arce et Reinoço, professeur en droit dans l'université de Salamanque, auditeur de Grenade, président de Séville, conseiller du grand-conseil du roi, grand inquisiteur

d'Espagne, évêque de Tui, et puis de Placentia.

Conciles de Placentia.

Le premier se tint l'an 1129. On y donna Mérida à l'église de Compostelle.

Le second, l'an 1132, contre l'antipape Anaclet. (Lab. 9. Ap.) PLACET (François), religieux Prémontré et prieur d'Arthous. On a de lui un ouvrage intitulé, la Superstition du temps reconnue aux talismans, etc., in-12, et un traité de la corruption des cieux par le péché. (Journal des Savans, 1672. Supplém., p. 84 et 1696.)

PLACETTE (Jean de la), célèbre ministre protestant, né à Pontac en Bearn, le 19 janvier 1639, gouverna d'abord l'église d'Orthes et ensuite celle de Nai. Après la révocation de l'édit de Nantes, il se retira en Danemarck, puis à la Haye, et ensuite à Utrecht, où il mourut, le 25 avril 1718, à quatre-vingt-un ans. On a de lui un grand nombre d'ouvrages, tous estimés des protestans. Les principaux sont, 1o. Nouveaux essais de morale, six volumes in-12. depuis 1692 jusqu'en 1714. 2o. Traité de l'orgueil, en 1693 et 1699, augmenté. 3o. Traité de la conscience, en 1695. 4o. Traité de la restitution, en 1696. 5o. La communion dévote, en 1695, et plusieurs fois réimprimée avec des augmentations; l'édition de 1699 est la meilleure. 6°. Traité des bounes œuvres en général, en 1700. 7o. Traité du serment,

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en 1701. 8°. Divers traités sur des matières de conscience, en 1698. 9o. La Mort des justes ou la manière de bien mourir, en 1695. 10°. Traité de l'aumône. 11o. Traité des jeux de hasard, défendus contre les objections de M. de Joncourt et quelques autres, en 1714. 120. La Morale chrétienne abrégée, etc., en 1695, et 1701, augmentée. 13o. Réflexions chrétiennes sur divers sujet de morale, etc., en 1707, 14°. Traité de la foi divine, en 1697, et 1716, augmenté. 15o. Dissertations sur divers sujets de Théologie et de morale, en 1704. 16°. Réponse à deux objections qu'on oppose, de la part de la raison, à ce que la foi nous apprend sur l'origine du mal, et le mystère de la Sainte-Trinité, etc., en 1707. Cet ouvrage est contre M. Bayle, de même que le suivant, intitulé: Eclaircissement sur quelques difficultés qui naissent de la considération de la liberté nécessaire pour agir moralement, etc., en 1709. Réponse à une objection qui tend à faire voir que si Dieu a résolu les événemens, on peut négliger les soins nécessaires, etc. Nouvelles réflexions sur la prémotion physique et sur les jeux de hasard, en 1714, Lettre à M, Rou contre son sentiment sur les soixante-dix semaines de Daniel, insérée dans la république des lettres, mois de février 1709. Avis sur la manière de prêcher, eu 1733, in-8°. Traité de la justification en 1733. (Voy. l'Abrégé de la vie de Jean de la Placet

te, par Cortier de S.-Philippe,qui se trouve dans l'Avis sur la manière de prêcher. Voyez aussi l'Europe savante, tom. 18, et les Mémoires du père Nicéron, t. 2.) PLACIDE (saint), disciple de saint Benoît et fils de Tertulle, sénateur romain, fut mis dès sa première enfance dans le monastère de Sublac, vers l'an 522 ou 525. Il sut si bien profiter des instructions de son saint abbé, qu'il se rendit accompli dans la pratique des vertus chrétiennes et religieuses, et surtout dans celle de l'obéissance. On dit qu'ayant été envoyé en Sicile pour y bâtir un monastère, il y fut massacré par des barbares et des voleurs, avec la plus grande partie de ses religieux jusqu'au nombre de trente-trois, deux dé ses frères nommés Eutyque et Victorin, et sa sœur Flavie, venus de Rome pour le voir. On les honore comme martyrs, le 5 d'octobre. On entrevoit dans les anciens martyrologes du nom de saint Jérôme et dans ceux d'Adon et d'Usuard, ce qui paraît avoir donné lieu à cette his toire. Saint Placide y est marqué avec saint Eutyque et trente autres martyrs de Sicile, au 5 d'octobre. Mais il n'y est point dit que saint Placide fût le disciple de saint Benoît, ni que saint Eutyque fût son frère, ni que les trente autres fussent des moines ou des personnes de communauté avec Placide. (Saint-Grégoire-le-Grand, au second livre de ses Dialogues. Baillet, t. 3, 5 octobre. Dom

Thierry Ruinart dans son livre de la Mission de Saint-Maur.)

PLAGIAIRE, est celui qui s'empare d'un homme libre, ou d'un esclave qui appartient à un autre. Les lois divines et humaines ont établi des peines contre les plagiaires. La loi de Moïse (au ch. 21 de l'Exode, v. 16) rend sujet à la même peine, que l'homicide, celui qui sera convaincu d'avoir dérobé un homme et de l'avoir vendu. Les Romains condamnaient les plagiaires aux mines et quelquefois à la mort. Parmi nous, le crime du plagiat était ordinairement puni des galères, et quelquefois aussi de la mort, selon les circonstances, et aujourd'hui à une réclusion plus ou moins longue et quelquefois à l'exposition. (De Ferrière, dans sa Traduction des Institutes, sur le paragraphe 10 du dernier titre du quatrième livre, et dans son Dictionnaire de Droit et de Pratique, au mot Plagiaire.)

On a étendu le mot de plagiaires à ceux qui s'approprient les ouvrages d'autrui, et les donnent pour leurs propres ouvrages. On peut voir le Catalogue des plagiaires par M. Almeloveen, imprimé à Amsterdam en 1694, et la dissertation de M. Crenius sur les plagiaires.

PLAIDEUR, signifie un homme qui est en procès, et qui trop souvent, séduit par l'amour propre, l'ambition, l'avarice ou quelque autre passion, est incapable d'écouter la raison. (Voy. l'auteur des Causes célèbres, t. 7,

et les réflexions morales pour les personnes engagées dans les affaires, etc., à Paris, chez Michel Guérot, 1690, in-12. L'auteur décrit les désirs des plaideurs, leurs craintes, leur dépendances, leur misère et l'occasion prochaine où ils sont de commettre une infinité de péchés contre la justice et la charité.

PLAIN CHANT, le chant ordinaire de l'Église. (Voyez le livre qui a pour titre : le Maître des novices dans l'art de chanter, ou règles générales, courtes, faciles et certaines pour apprendre parfaitement le plainchant, par le frère Remy Carré, prêtre religieux profès de l'abbaye de Saint-Amand de Boixe, ancien chantre titulaire de l'abbaye de Saint-Liguaire, même ordre, et ancienne observance de saint Benoît, à Paris, chez le Breton, 1744, in-4°.)

du

PLAISANCE, Placentia, ville épiscopale d'Italie, sous la métropole de Bologne, est située à cinq lieues ou six cents pas bord méridional du Pô, vers le confluent de la Trébia avec ce fleuve, à environ quinze lieues au couchant de Parme et autant de Pavie, qu'elle a au nord-est. Elle tire son nom, tant de sa si

tuation dans un pays très-agréable, que de la magnificence de ses palais. C'est une des plus considérables villes d'Italie. On y compte vingt-huit mille habitans. Elle est bien bâtie, ornée d'un grand nombre de fontaines, de très-belles églises, etc.

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Le dôme, ou la cathédrale de l'Assomption, est accompagnée d'une fort belle tour. L'église de Saint-Sixte, qui est de l'abbaye régulière de la congrégation de Mont-Cassin, est la plus belle de la ville; on y voit encore la collégiale de Saint-Antoine, douze paroisses, quatre abbayes, six communautés de religieux mendians, dix maisons religieuses de filles, et en tout trente-huit églises. Les jésuites y ont eu un collége, et les somasques un autre; l'église des premiers est magnifique. Il y a une université. Le diocèse ne contient que quarante-six. paroisses; on y compte quatre abbayes, outre celles qui sont dans la ville, dont la principale est Colombo, de l'Ordre de Cîteaux, située près de Plaisance. (Voyez la Chronique de la ville de Plaisance, depuis l'an 222 jusqu'en 1402, par Jean de Mussis.)

Évéques de Plaisance.

1. Saint Victor, premier évêde Plaisance, dont on ait connaissance. On croit qu'il fut ordonné par saint Sylvestre, en 322. Il siégea long-temps, et fit bâtir plusieurs églises.

2. Saint Sabin, présidait à l'église de Plaisance du temps des empereurs Gratien et Théodose. Il assista au concile d'Aquilée en 381. Saint Ambroise, archevêque de Milan, faisait tant de cas de l'érudition de Sabin, qu'il le fit censeur de ses ouvrages. Ce digne évêque gou

verna l'église de Plaisance avec une sollicitude vraiment pastorale, et mourut en odeur de sainteté le 11 décembre en 420. 3. Saint Maur, succéda à saint Sabin en 420. Il fit transférer dans l'église des SaintsApôtres les reliques des saints Gelaise Victor et Sabin, 443. Il mourut saintement en 443.

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4. Saint Florien, de Plaisance, fut évêque de sa patrie en 449, et mourut en 451.

20. Hildoardus ou Andoar-dus, en 716.

21. Thomas, religieux bénédictin, évêque de Plaisance en 737, répéta les droits qui avaient été usurpés, et fit confirmer par le roi Rachisius toutes les donations que les autres rois ses prédécesseurs avaient faites à l'église de Plaisance. Thomas mourut en 756.

22. Didier, de Plaisance, fut fait évêque de sa patrie en 756. Il gouverna saintement son église,

5. Majoran, succéda à saint et mourut en 775. Florien en 451.

6. Aricius ou Avitus, Romain, monta sur le même siége en 456. Il mourut l'année d'après.

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7. Placide en 457, siégea pendant vingt-cinq ans.

8. Silvin, en 483, mourut en 503.

23. Maur, en 775, siégea cinq

ans.

24. Julien, en 780, obtint des priviléges de l'empereur Charlemagne en 808.

25. Podus, de Plaisance, fut nommé à l'évêché de sa patrie en 809. C'était un prélat pieux, 9. Jean 1er, en 503, mourut savant et zélé. Il obtint de l'emen 523. pereur Louis-le-Pieux plusieurs

10. Sufred, Allemand, en priviléges, et gouverna son église 523, siégea seize ans. avec beaucoup d'édification pen

11. Syrus, en 540, mourut dant trente ans.

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26. Sifroi ou Geofroi, fut fait évêque de Plaisance en 840. Il obtint la même année un diplôme de l'empereur Lothaire, pour l'affermissement de son siége et des droits de son église. Il mourut en 870.

27. Paul, Milanais, fut placé sur le même siége en 870. Il exécuta le dessein que son prédécesseur avait formé de faire une nouvelle cathédrale à l'honneur de saint Justin, et fit confirmer par l'empereur Charlesle-Gros tous les priviléges que l'église de Plaisance avait obtenus

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