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une raison droite, ferme et éclairée, tantôt s'éclipsèrent au point de faire place à la cruauté la plus odieuse, tantôt dégénérèrent en imbécillité. Né pour être gouverné par les femmes, il est l'exemple le plus mémorable de l'aveuglement, de la servitude et des désastres qu'entraînent après soi les folles passions. En un mot, il a mérité que le genre humain applaudit à sa défaite, et l'on a eu raison de dire qu'il était de l'intérêt de l'univers qu'Antoine fût vaincu par Octavien. »

Psyllos admovit, qui venenum ac virus exsugerent. Les Psylles étaient un peuple d'Afrique fort célèbre dans l'antiquité, parce que leurs corps renfermaient, disait-on, quelque chose qui faisait périr les serpents, et que leur seule odeur les engourdissait. Quand les Psylles, à la naissance d'un enfant, voulaient s'assurer que leurs femmes n'avaient pas cu de commerce avec un étranger, on présentait le nouveau-né à un serpent; et si le serpent ne s'enfuyait pas, l'enfant était illégitime. Plutarquc prétend que Caton, dans ses expéditions d'Afrique, se faisait accompagner de Psylles qui devaient sucer le venin des soldats mordus par des serpents, et conjurer ces reptiles. Dion ajoute sur les Psylles des détails qui contredisent en partie ceux-là il prétend qu'ils étaient tous måles; qu'ils naissaient les uns des autres; que les choses même qu'ils avaient touchées avaient la vertu d'endormir les serpents, etc. Voyez Pline (H. N. vn, 2); Celse (v, 28); Lucain (1x, 925); Aulu Gelle (x1, 12). — Quant à la morsure de l'aspic, c'est la cause le plus généralement reconnue de la mort de Cléopâtre; mais quelques auteurs disent que cette reine se frap. pa le bras d'un fer empoisonné. Voyez Plutarque (Anton. 86); Dion (LI, 14); Vell. Paterculus (n, 87); Horace (Carm. 1, 37, 25).

Simulacro D. Julii..... abreptum interemit. On ne sait comment le savant Fabricius (ad Dion. 41, 15) a cru qu'il s'agit ici de l'autel élevé à César, à Rome; autel dont les Romains avaient fait un asile pour les accusés et pour les fugitifs (XLVII, 18, 19), et qui fut orné par Auguste (41, 19 et 22). Il ne peut être question que du monument élevé dans Alexandrie par Cléopâtre à César (dont parle Dion 1. c.), et qui était aussi regardé comme un asile. En effet, le jeune Antoine ne s'enfuit pas à Rome; il fut tué à Alexandrie, où il espérait régner.

Cæsarionem... supplicio affecit. Ce fut son précep teur Théodore, chargé par Cléopâtre de le conduire dans l'Inde, qui le livra à Octave. Ce Théodore, quand on eut tué son maître, lui vola une grosse pierre précieuse qu'il portait: il fut découvert et pendu.

Reliquos.... liberos. Antoine avait eu de Cléopâtre trois enfants (Dion, XLIX, 32) : une fille nommée Cléopâtre, et deux fils, que Tite-Live (Epit. CXXXII) se contente de nommer Philadelphe et Alexandre.

XVIII. Corpus magni Alexandri. On avait rapporté, en grande pompe, le corps d'Alexandre de Babylone en Égypte (Diod., XVIII, 26 et suiv.), où Ptolémée s'en empara. Voy. Strab., XVII, 1, 8, et Quinte-Curce.

Urbem Nicopolin. Strab., vii, 7, 6; Cellar., Geog. ant. 11, 13, pag. 1089 et suiv.

Locum castrorum... Neptuno ac Marti consecravit. Dion dit qu'Auguste fonda Nicopolis sur l'emplacement même de ce camp, et qu'un temple fut construit à l'endroit où était sa tente. Strabon et lui ajoutent, contrairement à Suétone, que ce temple fut dédié à Apollon.

XIX. Conjurationes.... alias alio tempore. Senec., De clem. 1, 9.

Lepidi juvenis. C'était le fils du triumvir et le neveu de Brutus. I forma le projet de tuer Auguste à son re

tour d'Alexandrie (en 725). Mécène, qui commandait alors à Rome, sut pénétrer ses desseins (Vell., 11, 88; Senec. 1. c.; de Brev. vit. 5; App., Iv, 50; Dion, LIV, 15).

Varronis Murenæ et Fannii Cæpionis. Ils furent mis tous deux à mort pour la même cause en 732. (Vell., u, 91; Dion, LIV, 3; Suet., Aug. 56, Tib. 8; Macrob., Sat. I, 11).

M. Egnatii. La conjuration d'Egnatius eut lien trois ans après celle de Muréna et de Cépion. Il fut, dit-on, plongé dans un cachot, où on le fit mourir avec ses compli ces (Vell., 11, 91-93).

Plautii Rufi. Il est question, dans Dion (LV, 27), d'un Publius Rufus qui excita des troubles dans Rome, et que Fabricius croit être le même que celui-ci.

Luciique Pauli, progeneri sui. Ce L. Paulus avait épousé Julie, fille d'Agrippa et de Julie: il fut consul en

754.

Epicadi, ex gente Parthina, hybridæ. Les Parthè nes étaient un peuple d'Illyrie (Cellar., Geog. ant. u, 13, p. 1027). Asinius Pollion les vainquit en 715 (Dion, XLVIII, 41). Entre autres captifs, il conserva Épicade, qu'il affranchit ensuite, en lui donnant son nom. L'Asinius Épicadus dont il est question ici était né de celui-là et d'une Italienne.

XX. Dalmaticum adolescens adhuc. Auguste avait alors 28 ans (en 719). Pour cette guerre de Dalmatie, voyez Flor., iv, 12; T.-Liv., cxxxп; App., Illyr. 16 sqq.

Cantabricum. En 729. Voyez le ch. 81, et Flor., IV, 12, 46 sqq.; Vell., 11, 90; Oros., vi, 21; Dion, L, 25; Horat., Carm. I, 14; IV, 5.

Dalmatico... vulnera excepit. Dion, XLIX, 35 et 38; App. (Illyr. 20); Flor., iv, 12, 7; Pline, H. N. vn, 45. Pannonicis. En 719. Dion, XLIX, 36.

Pannonicis atque Germanicis... interveniret. Tacite (Ann. 1, 46) et Dion (LIV, 20) disent que, sur la fin de sa vie, Auguste alla souvent en Germanie.

XXI. Partim ductu, partim auspiciis suis. Pline (H. N. m, 20) cite l'inscription d'un trophée des Alpes : Quod ejus ductu auspiciisque gentes Alpinæ omnes... sub imperium P. R. sunt redactæ. >>

"

Cantabriam. Son lieutenant Statilius Taurus défit les Cantabres en 725 (Dion, LI, 20); il marcha lui-même contre eux en 729; ils se soulevèrent après son départ, et furent soumis, l'année suivante, par L. Emilius (Dion, LIII, 29). Deux ans après (732), ils recommencèrent la guerre, et furent encore vaincus par T. Carisius et C. Furnius (Dion, LIV, 5); enfin, en 735, Agrippa parvint à les réduire complétement (Dion, LIV, 11).

Aquitaniam. Tibulle (El. i, 8, 3; 11, 1, 33; iv, 1) a célébré le triomphe de M. Valérius Messala sur les Aquitains.

Pannoniam. Auguste avait fait lui-même la guerre aux Pannoniens en 719; ils se révoltèrent de nouveau, et Géminus les vainquit en 720 (Dion, XLIX, 38). De 735 à 754, on eut à soutenir contre eux des guerres presque continuelles (Dion, LIV, 20, 24). Ce fut Tibère qui, après la mort d'Agrippa, les combattit (Dion, LIV, 31, 34; Suet., Tib. 9); et après des chances diverses (de 759 à 761) il parvint à les soumettre (Vell., II, 110, 114; Dion, LV, 29, 34).

Dalmatiam cum Illyrico omni. Tibère soumit aussi la Dalmatie et l'Illyrie (Flor., IV, 12, 8; Vell., 11, 39,90; T.-Liv., CXXX; Dion, LIV, 34, 36).

Rætiam et Vindelicos. En 739 (Dion, LIV, 22; Horat., Carm. iv, 4, 17; IV, 14, 14). Voy. aussi Tib. 9.

Salassos. Messala les avait domptés en 720 (Dion, xlix, 38; Tit. Liv., CXXXV). Ils furent vaincus de nouveau en 729, par Térentius Varron (Dion, LIII, 25). Voy. Strab., IV,

6,7.

Coercuit et Dacorum incursiones. Selon Florus (Iv, 12, 18), ces peuples passaient le Danube quand il était gelé, et ravageaient toute la rive droite de ce fleuve (Dion, LI, 22; Eutrop., VII, 5). La Dacie fut réduite en province romaine par Trajau.

Germanosque ultra Albim fluvium summovit: ex qui bus Ubios et Sygambros... traduxit in Galliam. Flor. iv, 12, 23; Dion, LV, 1; Suet., Claud, 1.- Eutrope dit qu'après les victoires de Drusus, 400,000 Germains furent emme. nés sur la rive gauche du Rhin. Agrippa reçut les Ubiens en 717 (Tacit., Ann. xii, 27). En 746, Tibère établit les Sicambres dans la Gaule (Suet., Tib. 9; Tacit., Ann. 11, 26; Dion., LV, 6).

Nec ulli genti sine justis... causis bellum intulit. Ce n'est pas là l'opinion de Dion, qui dit qu'Auguste attaqua les Pannoniens sans avoir contre eux le moindre grief. Tantumque abfuit a cupiditate imperium augendi. Tacit., Ann. I, 11.-« Les sept premiers siècles de Rome n'avaient présenté qu'une succession rapide de triomphes; mais il était réservé à l'empereur Auguste d'abandonner le projet ambitieux de subjuguer l'univers. Ce fut lui qui introduisit l'esprit de modération dans les conseils pu blics. Porté à la paix autant par sa situation que par son caractère, il s'aperçut aisément que Rome, parvenue au faite de la grandeur, avait plus à craindre qu'à espérer en ambitionnant de nouvelles conquêtes... A la mort de ce prince, son testament fut lu publiquement dans le sénat. Auguste laissait à ses successeurs, comme la portion la plus utile de son héritage, l'avis important de resserrer l'empire dans les bornes que la nature semblait avoir elle-même tracées: à l'occident, l'océan Atlantique; le Rhin et le Danube au nord; l'Euphrate à l'orient, et, vers le midi, les sables brûlants de l'Arabie et l'Afrique. » (Gibbon, Décadence de l'empire romain, ch. 1). In de Martis Ultoris. C'était un temple qu'Auguste lui-même avait fait construire (Dion, LIV, 8).

Novum genus obsidum, feminas, exigere tentaverit. Ce genre d'otage n'était nouveau que pour les Romains, car les autres nations le connaissaient (Tacit., Germ. 8). Indos etiam ac Scythas. Orose (v1, 21) et Eusèbe disent que les ambassadeurs de ces peuples trouvèrent Auguste auprès de Tarragone, dans l'Espagne citérieure. Dion, au contraire (1. LIV, 9), prétend que ce fut à Samos en 734. Casaubon en conclut, peut-être avec raison, qu'il y eut deux ambassades. (Eutrop., VII, 5; Flor., iv, 12, 61; Horat., Carm. iv, 14, 41).

Parthi quoque... signa militaria reddiderunt. (Flor., IV, 12, 63; Eutrop. 1. c.; T. Liv., cxxxix ; Vell., μ, 91; Just., XLII, 5; Oros., VI, 21; Dion, LIII, 33; LIV, 8.) Obsidesque insuper obtulerunt. (Vell., 11, 94; Tacit., Ann. I, 1.)

Pluribus quondam de regno certantibus. Il s'agit de la rivalité de Phraate et de Tiridate, qui choisirent Auguste pour arbitre (Dion, LIII, 33).

XXII. Janum Quirinum, semel atque iterum a condita Urbe... clausum... ter clusit. T. Liv., 1, 19; Plut, Num. 20; Flor., iv, 12, 64; T. Liv., CXXXIX; Vell., 11, 38; Orose (vi, 22) et Dion (LI, 20), disent, comme Suétone, qu'Auguste ferma trois fois le temple de Janus: la première en 725, après la défaite d'Autoine (Dion, LIII, 26); la seconde en 729, après la défaite des Cantabres (Dion, LIV, 36), et la dernière en 744, ou, suivant Orose, en 752.

Bis ovans ingressus est Urbem. Dion (LIV, 8) parle d'une troisième ovation qui aurait eu lieu après le traité conclu avec Phraate. Quant aux triomphes curules, ils furent célébrés en 725 (Dion, LI, 21).

XXIII. Lollianam. La défaite de Lollius eut lieu en 738. Velléius (1, 97) a fait de lui un portrait fort défavorable (Dion, LIV, 20; Tacit., Ann. 1, 10).

Varianam. En 763. I périt dans cette défaite trois légions, trois escadrons, six cohortes. Voy. Flor., IV, 12, 30 sqq.; Vell. 11, 117 sqq.; Dion, LVI, 18 sqq., Tacit., Ann. 1, 55; Germ. 37.

Vovit et magnos ludos Jovi. Camille avait fait aussi le vœu de célébrer de grands jeux dans le cas où il prendrait Véies; et il y en a une foule d'autres exemples (TiteLive, 1, 35; v, 19; iv, 27; xxII, 9; XXXVI, 2). Dion (LV, 31) rapporte à une autre année (en 760) et attribue à une autre cause les grands jeux, voués par Auguste à Jupiter. Mais il a pu en vouer aussi après la défaite de Varus.

Adeo denique consternatum ferunt. Dion, LV1, 23; Aur. Vict., Epit. c. 1; Oros., VI, 21.

XXIV. Equitem romanum, quod... filiis pollices amputassel. Ce genre de lâcheté avait déjà été puni par le sénat pendant la guerre Italique; C. Vettiénus, s'étant coupé les doigts de la main gauche, fut condamné aux fers perpétuels, et ses biens furent confisqués (Val. Max., v1, 3, 3). L'exil fut ensuite la peine de cette infamie. L'étymologie de notre mot pollron vient, dit-on, de ce que l'on écrivait en abrégé poll. trunc, en tête de la loi qui concernait ces lâches (de pollice truncato.)

Imminere emptioni publicanos videbat. Les fermiers publics étant, comme le coupable, de l'ordre des chevaliers, se seraient sans doute empressés de l'affranchir : or, Auguste voulait le réduire en esclavage et l'éloigner de Rome, sans pourtant l'appliquer à des travaux serviles.

Decimatas hordeo pavit. Le latin a une grande force: il signifie on leur donnait de l'orge pour pâture. - Dans la seconde guerre punique, Marcellus avait infligé la même punition à des cohortes qui avaient perdu leurs enseignes. Voyez dans Polybe (v1, 38) comment on décimait les manipules qui avaient lâché pied devant l'ennemi. Végèce (de Re mil. 1, 13) dit qu'on donnait, chez les premiers Romains, de l'orge à ceux qui faisaient peu de progrès dans le maniement des armes.

Interdum tunicatos discinctosque. C'est-à-dire sans le sagum, qui était le vêtement militaire. - Dans la guerre que le consul L. Calpurnius Pison fit en Sicile contre les esclaves fugitifs, C. Titius, commandant de cavalerie, s'étant laissé investir et désarmer par un gros d'ennemis, il l'obligea de se tenir couvert d'une toge dégarnie de franges, d'une tunique sans ceinture, pieds nus, du matin au soir, à la tête du camp, pendant toute la durée de la cam. pagne; il lui interdit même tout commerce avec ses compagnons d'armes, ainsi que l'usage des bains (Val. Max., 11, 7, 9).

XXV. Libertino milite.... incendiorum causa... bis usus est. Dion, LV, 26; et plus bas, ch. 30.

Semel ad præsidium coloniarum. Eu 760. Dion, LV, 31; Vell., II, 111.

Ad tutelam ripa Rheni. En 763, après la défaite de Varus. Dion, LVI,

23.

M. Agrippam in Sicilia.... cæruleo vexillo donavit. Dion (LI, 21) dit que ce drapeau fut donné par Auguste à Agrippa, après la bataille d'Actium. Celui-ci avait reçu une couronne navale (Dion, XLIX, 14), après l'expédition de Sicile, et Velléius (n, 81), ajoutent que nul Romain n'avait reçu avant lui une pareille récompense. Voyez

aussi T. Liv., CXXIX; Senec., de Benef. 1, 32; Plin., H. N. xvi, 4, et Servius, ad Virgil. Æn. vin, 682.

Quod ipsi quoque jus habuissent tribuendi ea quibus vellent. Suet., Tib. 32; Tacit., Ann. III, 21.

Ασφαλὴς γὰρ εστ ̓ ἀμείνων. Suivant Appien (v, 84), ΑΠ· guste répondit par ce vers à ceux qui lui conseillaient d'attaquer la flotte de Pompée. Voyez aussi Polyæn., vin, 24, 14; Aul.-Gell., x, 11.

XXVI. Admotis... missisque qui sibi.... deposcerent. App., 1, 86-94; Dion, XLVI, 42 sqq.

Princeps legationis. Dion (XLVI, 42, 43) dit qu'Auguste avait envoyé en ambassade quatre cents soldats. App.,ш, 88.

Secundum consulatum... tertium, etc. On a remarqué qu'à lui seul Auguste égala le nombre des consulats de Valé. rius Corvus et de Marius, le premier ayant été six fois consul, et l'autre sept. Tacit., Ann. 1, 9; Stat., Silv. iv, 1, 31.

XXVII. Triumviratum reipublicæ constituendæ. L'épitome de Tite-Live (cxx) appelle, en effet, les triumvirs tresviros reipubl. constituendæ. C. Népos (Attic. 12) dit aussi, en parlant d'Antoine: triumvir constituendæ rei publicæ. On sait comment ils constituèrent la république.

In quo restitit... collegis, ne qua fieret proscriptio. Voyez Florus, IV, 6, 6; Dion, XLVII, 7; Appien, Iv, 1 -51; Vel. Paterculus, 11, 66, 67.

Junius Saturninus. Cet écrivain était le contemporain de Suétone.

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Illam plurium arbitrio temere committi. Voy. Cæs. 86; Senec., de Benef. 1, 20.

XXIX. Forum cum æde Martis Ultoris. Il y eut dès lors trois forum: l'ancien ou le forum romain, celui de Jules César, et celui d'Auguste, que Pline (XXXVI, 15) range parmi les merveilles de Rome.

Edem Martis. Ovid. Fast., V, 545 sqq.

Bello Philippensi....... suscepto. Ovide, ibid. v, 569, 577.

Decuriasque judicum recognovit. Il y avait trois dé curies de juges avant Auguste, qui en ajouta une quatrième. Voyez c. 32. Cette revue était autrefois dans les attributions du préteur. Ernesti a remarqué qu'Auguste usurpa ce droit, et qu'il fut imité en cela par ses succes.

seurs.

Tonanti Jovi ædem consecravit. Dion (LIV, 4) rapporte la dédicace de ce temple à l'année 732.

Porticum basilicamque Caii et Lucii. Il y eut un autre portique élevé en l'honneur de Caïus et de Lucius

T. Vinium Philopamenem.... equestri dignitate après leur mort, en 765 (Dion, LVI, 27). honoravit. Dion, XLVII, 7.

Prius oculis ejus sua manu effossis. Sylla avait donné l'exemple d'une semblable atrocité. Val. Max. Ix, 2, 1. Quem tamen scribit. Il s'agit sans doute des Mémoi res d'Auguste, dans lesquels a puisé Appien (n1, 95), qui rapporte ce fait au premier consulat d'Octave, en 711.

Tribunitiam potestatem perpetuam recepit. La puissance tribunitienne lui fut décernée par le sénat en 724, après la défaite d'Antoine (Dion, LI, 19); mais il n'en prit possession qu'en 731 (Dion, LI, 32; Tacit., Ann., 1, 9), et il la conserva trente-six ans et quelques mois, c'est-àdire jusqu'à sa mort, arrivée en 767. Tacite explique ce que c'était que cette puissance entre les mains des empereurs (Ann. 111,56). Auguste se fit donner le titre de tribun perpétuel, pour ne prendre ni celui de roi, ni celui de dictateur, et pour dominer cependant les autres pouvoirs. Voyez aussi Dion, LIII, 17.

Recepit et morum legumque regimen æque perpetuum. On lui décerna d'abord ces fonctions pour cinq ans, en 735 (Dion, LIV, 4); puis, en 742, pour cinq autres anrées (ibid. 30). Suétone les appelle peut-être perpétuelles, parce qu'elles furent toujours renouvelées. Voyez Cæs. c. 76.

Censum populi ter egit. Le monument d'Ancyre nous donne des détails précieux sur ces trois recensements : « In consulatu sexto (en 726) censum populi conlega M. Agrippa egi, lustrum post annum alterum et quadragesimum feci, quo lustro civium romanorum censa sunt capita quadragiens centum millia et sexaginta tria millia. Alterum consulari cum imperio lustrum censumque solus feci, Censorino et Asinio cos. (en 746), quo lustro censa sunt civium romanorum capita quadragiens centum millia et ducenta triginta tria millia. Tertium consulari cum imperio lustrum conlega Tib. Cæsare feci, Sex. Pompeio et Sex. Appuleio cos. (en 767), quo lustro etiam censa sunt Romanorum capitum quadragiens centum millia triginta et septem millia. - Dion parle aussi de trois recensements; mais il les rapporte à d'autres époques. Selon lui,

Porticus Liviæ et Octaviæ. Le portique de Livie fut élevé à l'endroit où était auparavant la maison de Pollion, qui avait fait Auguste son héritier (Dion, LIV, 23; Ovid., Fast. vi, 639 sqq; Plin., H. N. xiv, 1). Celui d'Octavie fut élevé en 721 (Dion, XLIX, 43; Plin., XXXVI, 5). Ces édifices, ainsi que la bibliothèque, furent brûlés sous Titus en 833 (Voy. Dion, xvi, 24).

Theatrumque Marcelli. Dion, LIII, 30; liv, 26.
Sed et ceteros principes viros sæpe hortatus est, ut.,
Urbem adornarent. Tacit., Ann. III,

72.

A Marcio Philippo ædes Herculis Musarum, etc. Le temple de l'Hercule des Muses, dont parle Ovide (Fast. VI, 779), est celui que les Grecs appelaient Mougnyétyg. On ne sait pas précisément si ce Marcius Philippe est le beau-père d'Auguste, ou l'époux de sa tante maternelle. On croit que ce Cornificius est celui qui conserva, en Sicile, les troupes d'Auguste interceptées. Le temple de la Liberté, restauré par Asinius Pollion, était sur le mont Aventin. Il y ajouta une bibliothèque, dont parle Pline (H. N. VII, 30; xxxv, 2). Munatius Plancus, consul en 712 avec Lépide, est aussi le fondateur d'Augusta Rauracorum, à deux lieues de Bâle. - Cornélius Balbus, immen. sément riche, fut le premier étranger qui parvint au consulat son monument était l'accomplissement d'un vou pour l'heureux retour d'Auguste, qui était allé en Gaule (Plin., H. N. vn, 43; Dion, XLVIII, 32; LIV, 25). - Statilius Taurus fut l'un des meilleurs généraux d'Auguste. — Quant aux ouvrages d'Agrippa, on cite surtout des aqueducs, le portique de Neptune, des bains de vapeur, et le Panthéon. « Ce que Pline l'ancien raconte des édifices construits par cet Agrippa, dit la Harpe, nous donne de la magnificence romaine une idée qui nous accable, en nous faisant voir le peu que nous pouvons. Il conduisit à Rome deux rivières; il rétablit trois aqueducs tombés en ruine; il bâtit 500 fontaines et 160 bains publics et gratuits, un temple à Jupiter Vengeur, 130 châteaux d'eau, et décora tous ces monuments de 400 colonnes et de 300 statues de marbre ou d'airain. »

XXX. Magistri e plebe. Les fonctions de ces inspecteurs étaient toutes spéciales : c'étaient des espèces de commis. saires de police. On les appelait vicomagistri, et il y en avait quatre par quartiers, per vicos. Panvin. Descript. Urb. Rom. (Thes., tom. 1, p. 280 el s.) Voyez d'ailleurs, pour tous ces règlements d'Auguste, Dion, LV, 8.

Alveum Tiberis... ædificiorum prolapsionibus coar. tatum. Des éditions donnent ici prolationibus; ce qui signifierait que les maisons de quelques riverains obstruaient le cours du fleuve.

Edes sacras... refecit. Ovid. Fast., 11, 59 sqq. TiteLive appelle Auguste (IV, 20): « templorum omnium conditorem aut restitutorem. >> Voyez aussi les inscriptions du monument d'Ancyre.

XXXI. Pontificatum maximum, quem nunquam vivo Lepido auferre sustinuerat. Senec., de Clem. 1, 10. Le Souverain pontificat était perpétuel, et l'exil même de Lépide (ch. 16) n'avait pu l'en priver.

Solos retinuit Sibyllinos, hos quoque dilectu habito. Dion, LIV, 17; Tacit., Ann. vi, 12. Tibère, en 772, fit faire un nouveau choix dans les livres Sibyllins. (Dion, LVII, 18). Annum ad D. Julio ordinatum.... redegit. Macrobe (Şaturn. 1, 14) nous apprend l'origine de cette nouvelle confusion; les pontifes, au lieu de faire l'intercalation d'un jour à chaque quatrième année expirée, la faisaient à chaque quatrième année commencée; d'où il résulta, au bout de trente-six ans, douze jours complémentaires, au lieu de neuf. L'année se trouvait donc reculée de trois jours. Auguste, pour y remédier, ordonna de laisser passer douze ans sans intercalation; et, afin qu'il n'y eût plus d'aberration de ce genre, il fit graver sur l'airain la méthode à suivre pour l'avenir.

Sextilem... e suo cognomine nuncupavit. Ce fut en 746 que le mois sextilis ( ou le sixième, l'ancienne année romaine commençant en mars) prit le nom d'Auguste, d'après un sénatus-consulte et un plébiscite. C'est de ce mois d'Auguste que vient, par corruption, le nom de notre mois d'août, qui s'est écrit aoust. Voyez Dion, LV, 6; Macrobe, 1, 12.

Quumque in demortuæ (Vestalis virginis) locum aliam capi oporteret. L'expression aliam capi était consa crée dans cette occasion. C'était une sorte de conscription exercée sur les filles de six à dix ans. La sœur qui était entrée dans ce sacerdoce dispensait ses sœurs; il y avait aussi dispense pour les filles des quindécemvirs, des flamines, des Saliens. Aulu-Gelle (1, 12) rapporte encore plusieurs dispenses et plusieurs exclusions. Une jeune fille, dès qu'elle était vestale, échappait à la puissance paternelle, et pouvait faire un testament. D'après la loi Papia, le souverain pontife désignait vingt vierges; le sort décidait entre elles, en assemblée publique. On se servait du mot capio, parce que le grand pontife saisissait de la main la jeune fille, pour l'enlever à son père. Voyez Tacite, Ann. 11, 86.

Ludos seculares. Auguste les célébra en 737, sous le consulat de C. Furnius et de C. Silanus. Voyez le poëme séculaire d'Horace; Dion, LIV, 18, et Zosime, II,

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5.

Compitalicios. Macrob., Sat. 1, 7; Gell., Marmoreo Jano. On appelait du nom de Janus toute porte cintrée et non fermée. Il était le gardien de tous les passages.

XXXII. Pleraque... correxit. Dion, LIII, 2. Tabulas veterum ærarii debitorum..... exussit. Dion, LIII, 2.

XXXIII. Jus dixit assidue. Dion, LI, 21.

Ne culeo insueretur. La loi Pompéia portait que celui qui avait commis ou tenté un parricide serait, s'il en faisait l'aveu, frappé de verges ensanglantées, puis cousu dans un sac avec un chien, un coq, une vipère et un singe; enfin jeté dans la mer.

Appellationes.... præfecto delegavit Urbis. Il retint toutefois la connaissance des appels dans les affaires les plus graves, se réservant de prononcer en dernier ressort. XXXIV. Ut sumptuariam. V. Cæs. 43. Il retoucha la loi somptuaire de J. César. (A. Gell. 11, 24).

De adulteriis et de pudicitia. Horat., Carm. IV, 5, 21; IV, 15, 9. Nous avons déjà eu occasion de faire remarquer (Cæs. 49) que les mots pudicitia et impudicitia regardaient plus spécialement le vice contre nature, que le commerce d'un sexe avec l'autre.

De maritandis ordinibus. Horat. Carm. Sec. 17. C'est en 736 qu'Auguste porta cette loi, qui fut mal observée, et remplacée par la loi Papia Poppéa (en 762). Le délai de trois ans, dont il s'agit plus bas, était accordé pour obéir à la loi; mais on prenait des fiancées parmi de très-jeunes filles, pour échapper au mariage.

Auctisque præmiis. Un des plus grands encouragements donnés alors au mariage fut le jus trium et quatuor liberorum; privilége accordé ensuite à des célibataires.

Immaturitate sponsarum. Il paraît qu'Auguste avait permis ces fiançailles prématurées (Dion, LVI, 7); mais il en reconnut l'abus, et fit, en 736, la loi dont il est question. (Dion, LIV, 16).

XXXV. Quos Orcinos vulgus vocabat. On appelait Orcini, ou affranchis de l'Orcus, de Pluton, ceux qui l'etaient par le testament de leurs maîtres; parce que ceux-ci semblaient leur donner la liberté du fond des enfers. C'est par le même motif que les sénateurs dont il s'agit sont qualifiés d'orcini (Plut, Ant. 15). César, à ce que disait Antoine, les avait désignés dans ses Mémoires, qu'il fallait respecter.

Duabus lectionibus. Suétone ne parle que de deux élections. Le monument d'Ancyre en mentionne trois (senatum ter legi), et, en effet, Dion cite plusieurs autres opérations de ce genre les deux premières sont de 725 (Dion, LII, 42) et 736 (id., LIV, 13); la troisième de 741 (id. LIV, 26); la quatrième de 743 (id., LIV, 35); enfin la cinquième de 757 (id., LV, 13). Il paraît que Suétone n'a tenn compte que des épurations, et non des simples promotions.

Sibique instituit consilia sortiri semestria. Auguste choisit ce conseil parmi les sénateurs et les magistrats (les consuls exceptés). Il y entrait quinze sénateurs, désignés par le sort. Dans sa vieillesse, il demanda vingt conseillers annuels ; et l'on décréta que ce qu'il déciderait avec eux, avec les consuls et les consuls désignés, aurait force de loi, comme les actes du sénat.

Cum quibus de negotiis..... ante tractaret. Sous la république, c'étaient là les fonctions du sénat; on présentait ensuite la loi à la ratification du peuple. Auguste s'attribua donc les pouvoirs du sénat, et attribua au sénat ceux du peuple. Aussi n'y eut-il sous les empereurs que fort peu de plébiscites.

XXXVI. Ne acta senatus publicarentur. C'était dé. faire ce qu'avait fait César (Cæs. 20), ou bien ne s'agit pas des mêmes actes.

Ut cura ærarii a quæstoribus urbanis... transiret. Claude rendit au collège des questeurs la garde du trésor de Saturne (Claud. 24).

XXXVII. Curam operum publicorum. Ces magistrats étaient chargés d'examiner l'état des temples et des édi

fices publics, et de veiller à ce qu'ils fussent réparés. On sait que Vitellius (Suet., Vilell. 5) remplit d'abord ces fonctions, détachées de celles des censeurs et des édiles. Les surveillants du cours du Tibre (alvei Tiberis) fixaient les limites que les maisons ne pouvaient dépasser près de ce fleuve.

Præfecturam Urbis. La juridiction de ces magistrats tait fort étendue (Voyez Dion, LII, 21): elle embrassait les attributions judiciaires et celles de police: ils connaissaient, par exemple, des griefs entre les maîtres et les esclaves, des fautes des tuteurs, des fraudes des banquiers; ils réprimaient les associations illicites, surveillaient les spectacles, etc. Cette juridiction s'étendait jusqu'au centième milliaire.

XXXVIII. Triumphalia ornamenta. Ces ornements étaient une couronne de laurier, la robe triomphale, un sceptre, une statue, des actions de grâces aux dieux, le titre d'imperator; tout enfin, hormis la marche solennelle et le char du triomphateur (Dion, LIV, 24).

Non tribunatum modo legionum, sed et præfecturas alarum dedit. On appelait ces tribuns tribuni laticlavii (Voy. Domit. 10).

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XL. Fabianis et Scaptiensibus... singula millia nummúm a se dividebat. La maison Octavia appartenait à la tribu Scaptia, et l'adoption l'avait fait passer dans la tribu Fabia, qui était celle des Jules. « Il est assez étrange, dit la Harpe, de donner de l'argent au peuple pour le corriger de la corruption; c'est l'y accoutumer davantage. Manumittendi modum terminavit. Les mesures coercitives à cet égard étaient contenues dans les lois Fusia Caninia et Ælia Sentia, dont la dernière fut rendue en 757, sous le consulat de Sext. Ælius Caton et de C. Sentius Saturninus. Heineccius (Antiq. rom. 1, tit. 6 et 7) a examiné avec soin les dispositions de ces lois, qui déterminaient combien on pouvait affranchir d'esclaves, sur un nombre donné; dans aucun cas, ce nombre ne pouvait dépasser cent, cût-on eu jusqu'à vingt mille esclaves; ce qui n'était pas sans exemple à Rome. Le but de ces affranchissements était d'augmenter la pompe des convois funèbres aussi ces dispositions ne s'appliquaient elles qu'aux affranchissements testamentaires.

Servos... a libertate....justa removisse. L'affranchissement donnait le droit de cité, mais on l'exerçait dans les quatre tribus urbaines, qui étaient les moins considérées. La loi Ælia Sentia y apporta une restriction : c'est celle que signale ici Suétone. Il y eut encore une autre restriction applicable à ceux qui avaient été affranchis d'une manière moins solennelle; ils n'acquéraient que le droit des Latins.

Visa... pullatorum turba, indignabundus. Pullata turba était généralement une expression de mépris, qui désignait le peuple mal vêtu. Voy. Pline (Epist. vu, 17) et Quintilien (n, 12; vi, 4).

XLI. Invecta Urbi... regia gaza, tantam copiam.... effecit. Voy. Dion, LI, 21. Orose (vi 19) va jusqu'à dire que le prix des immeubles en fut doublé.

Congiaria populo frequenter dedit. Dion parle de plusieurs de ces congiaires (LI, 21, en 725; LI, 28, en 730; LV, 10, en 752).

Frumentum quoque... admensus est. Le monument d'Ancyre dit : « Duodecim frumentationes frumento privatim coempto emensus sum. »

XLII. Salis provisum a genero suo Agrippa. Pescen. nius Niger (Spartian. c. 7) répondit de même à ses soldats, qui demandaient du vin en Égypte : « Vous avez le Nil, et vous demandez du vin? »

Quum, proposito congiario, multos manumissos in

sertosque civium numero comperisset. Il fallait se faire inscrire dans les tribus pour participer au congiaire et aux autres distributions; et les patrons spéculaient quelquefois sur ces fraudes de leurs affranchis.

Magna vero quondam sterilitate. Dion, LV, 26; Orose, vII, 3.

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XLIII. Fecisse ludos se, ait, suo nomine quater. Ludos feci meo nomine quater, aliorum autem magistra tuum absentium ter et viciens. » (Monum. Ancyr.)

Circa Tiberim cavato solo. Dion (LV, 10) donne à cet endroit dix-huit cents pieds de long, douze cents de large; on y vit combattre trente trirèmes ou quadrirèmes, et un bien plus grand nombre de petits vaisseaux on y représenta les combats des Athéniens contre les Perses. Vell. Paterc. 11, 100; Ovid., de Art. am. 1, 171 sqq.; Tacit., Ann. XII, 56; XIV, 15. — -(( Navalis prælii spectaculum populo dedi trans Tiberim, in quo loco nunc nemus est Cæsarum, cavato solo, in longitudinem mille et octingentos pedes, in latitudine mille erant et ducenti, in quo triginta rostratæ naves, triremes et quadriremes, plures autem minores inter se conflixerunt, Atticis et Persicis classibus pugnaverunt, præter remiges, millia hominum triginta circiter.» (Monum. Ancyr.).

Troja lusum. Voy. Cæs. 39. Dion cite plusieurs de ces jeux donnés par Auguste (XLVIII, 23; XLIX, 43; LI, 22; LIII, 1; LIV, 26).

Ad scenicas.... et gladiatorias operas etiam equitibus romanis.... usus est. Dion, XLIII, 23; Suét., Cæs. 39. Le sénatus-consulte qui interdit cet abus paraît être de l'année 716 (Dion, XLVII, 43); il fut confirmé par Auguste en 732 (id., LIV, 2). Toutefois le même abus reparut plus tard (id., LVI, 25), et les chevaliers continuèrent à user, sous les empereurs suivants, de la liberté qui leur fut laissée à cet égard.

Rhinocerotem. Dion, LI, 22. VIII, 17.

- Tigrim. Plin. H., N.

XLIV. Feminis ne gladiatores quidem... spectare concessit solis. Voyez Valère Maxime, v1, 3, 12.

XLV. Interdum e pulvinari. Les honneurs du pulvinar avaient déjà été accordés à J. César (Cæs. 76). Auguste et ses successeurs eurent pour siége un pareil lit.

Patrem Cæsarem vulgo reprehensum commemorabat, quod inter spectaculum epistolis rescribendis vacaret. Capitolin nous apprend, dans la vie de MarcAurèle (ch. 15) que la même habitude fit encourir à cet empereur les mêmes reproches de la part du peuple.

Seu studio spectandi. Tacit., Ann. 1, 54.

XLVI. Italiam duodetriginta coloniarum numero....... frequentavit. «Colonias in Africa, Sicilia, Macedonia, utra que Hispania, in Gallia Comata et Gallia Narbonensi præter præsidia militum deduxi. Italia autem colonias, quæ vivo me celeberrimæ et frequentissimæ fuerunt, xxvIII de ductas habet. »> (Monum. Ancyr.)

XLVII. Provincias validiores.... ipse suscepit. Dion, LIII, 12. Urbium quasdam.... libertate privavit. Dion, LIV, 7. Voy. Tiber. 37.

Nec est.. provincia... quam non adierit. Dion dit aussi qu'Auguste visita presque toutes les provinces de l'empire (LIII, 22; LIV, 6, 19). Tacit., Ann. шu, 34.

XLIX. Legiones... distribuit. Dion (LV, 23) a donné la situation de chacune des légions, ainsi que les désignations qui les distinguaient entre elles; chapitre précieux pour les antiquaires.

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