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Mortem sibi propria manu conscivit. Le même manuscrit donne voluntate, au lieu de manu.

Byzacium. On lit dans ce même manuscrit Byzan

tum.

V. Decius Junius Silanus. Tite-Live (xxvI, 59) ap. pelle Marcus Silanus le lieutenant de Scipion en Espagne.

Postea ad Hispanos... subacti sunt. Ce passage est écrit ainsi dans le manuscrit de Leyde: post ad Hispanos Celtiberos, qui quoniam in Hispania sæpe rebellabant, misso juniore Scipione cum excidio Numantiæ subacti sunt.

Botica el Lusitania consulares. Pline le jeune nous apprend (111, 9) que la Bétique était avant cette époque une province consulaire.

VI. Galli enim etiam illam partem Italiæ. Le manuscrit de Leyde porte simplement : Galli enim eam partem Italiæ.

In tantum viribus freti, ut Romam ipsam bello peterent. Le mot viribus manque dans le manuscrit de Leyde, qui, en outre, donne premerent, au lieu de peterent.

Sexcenti nobiles et senatores. D'autres éditions portent DC nobilissimi senatores; nombre évidemment exagéré.

Marius Gallos de Italia expulit. Les Gaulois étaient alors unis aux Cimbres et aux Teutons, que Marius écrasa.

Quaterna millia militum. Ce nombre est celui dont se composait originairement la légion (Tite-Liv., vu, 25); il fut porté ensuite à cinq mille hommes (Id., XLII, 31), | et enfin à six mille, si l'on s'en rapporte à une supputation faite par Eutrope (11, 6).

Decimo anno Gallias... tributarias fecit. Le manus. erit de Leyde porte decem annis.

Sunt in Gallia... decem et octo provinciæ. On lit dans le même manuscrit : sunt Galliæ.... decem, etc.

Novempopulana. C'était une partie de l'ancienne Aquitaine. Voy. Ammien Marcellin, xv, 17.

VII. Lævinus.... mare primus ingressus. Polybe (11, 8), Eutrope (11, 1), Florus (1, 5) et Paul Orose (IV, 13), disent que la première guerre d'Illyrie fut faite par les consuls Posthumius Albinus et Fulvius Centumanus, entre la première et la seconde guerre punique; et ils ne font aucune mention de Lævinus ou Lévinius.

Capta Corintho. Le manuscrit de Leyde porte Corin. thus.

Alpinis omnibus. Il faut excepter les douze peuples des Alpes Cottiennes, qui, suivant Pline l'Ancien (111, 20), ne s'étaient pas montrés hostiles aux Romains, et dont le pays ne fut réduit en province romaine que sous Néron. (Suét., Ner. 18.)

Noricorum provinciæ. Les Noriques formaient deux provinces, le Noricum ripense et le Noricum mediterra

neum.

Batone Pannoniorum rege. Ce Baton (on Boton, ou Baston, ou Bacon, ou Bathon, ou Baucon, ou Banchon), fut vaincu par Tibère, sous Auguste. Dion Cassius l'appelle roi de la Dalmatie; mais Suétone (Tib. 20) le nomme, comme notre auteur, roi ou chef des Pannoniens (Pannonium ducem).

Prostratis. On lit pulsis dans le manuscrit de Leyde. Secundorum Pannoniorum. La seconde Pannonie était proche de la Mésie; on l'appelait aussi la Pannonie inférieure, ou la seconde consulaire. Voy. Ammien Marcellin,

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Ac Dardaniæ. Ces mots, qui manquent dans quelques manuscrits, sont généralement regardés comme une glose. Ni Eutrope (1x, 9), ni Vopisque ( Aurelian. 39), ne font mention de la Dardanie, dans le récit des mêmes faits.

In diocesi Macedoniæ. « Chaque préfet du prétoire, dit Adam (Antiq. rom., 1, 236) avait sous ses ordres plusieurs lieutenants ou substituts (vicarii), qui étaient chargés de l'administration de certains districts appelés diocèses (diæceses). La principale ville de cet arrondissement, dans laquelle ils tenaient leurs tribunaux, portait le titre de metropolis. Chaque diocèse pouvait renfermer plusieurs métropoles, et une métropole avoir sous elle plusieurs villes. Mais Cicéron emploie le terme diœcesis pour désigner une partie de province (Ad Att. v, 21; Fam. III, 8; XIII, 53, 67); en qualité de gouverneur ou d'inspecteur de la côte de Campanie, il s'appelle lui-même episcopus, comme s'il s'agissait d'un diocèse (Ad Att. vn, 2). » Epiri duce. L'Épire ancienne et la nouvelle. Prævalis. Cette province faisait partie de l'Illyrie ancienne.

IX. Scordisci habitaverunt, pariter crudeles, etc. Ce que Rufus dit ici des Thraces et des Scordisques est emprunté à Florus (1, 5). Voyez aussi Ammien Marcellin, (XXVII, 8) et Pomponius Méla.

Crudeles et callidi; de quorum sævitia multa, etc. On lit dans le manuscrit de Leyde: crudele genus et callidum. Multa de vitiis prædictorum, etc.

Phthinopolin. Le manuscrit de Leyde porte Parthenopolin, et, une ligne plus bas, in Scythis, au lieu de Scythis.

In qua nunc secundæ arces Romani orbis. Ce passage offre, suivant les manuscrits, plusieurs leçons différentes on lit dans l'un: in qua nunc sede arces Rom. urbis; dans l'autre... secundæ arces Rom. urbis; dans un troisième, où le mot Constantinopolis manque : secundas arces Rom. orbis.

X. Habes... possidemus... deditione... Auxiliatoribus. On lit dans le manuscrit de Leyde, au lieu du premier mot, habeas; au lieu du second, possedimus; du troisième, ditione, et enfin du quatrième, auxiliato

rum.

Clementer provocatæ. Telle est la leçon la plus généralement suivie ; quelques éditions portent provocantibus, et suppriment parendi.

XI. Ut nomen resonat. On lit dans quelques éditions: ut et nomen sonat.

XII. Trecenta millia armatorum habuit. Ce nombre est certainement exagéré. Appien et Tite-Live ne portent l'armée d'Antiochus qu'à soixante-dix mille hommes d'infanterie, à un peu plus de douze mille de cavalerie, et à cinquante-quatre éléphants.

Fratre Scipionis Africani. Ces mots manquent dans le manuscrit de Leyde, ainsi que montem, à la fin de cette même phrase, et Syriæ dans la phrase suivante.

Apud Magnesiam. Il s'agit (car il y avait deux villes de ce nom) de celle qui était située au pied du mont Sipyle.

Quibus defunctis, Syriarum provinciis potiti sumus. Rufus a commis ici une erreur. Il s'écoula un intervalle de temps assez long entre la mort des fils d'Antio chus le Grand et le règne du dernier roi de Syrie, fils d'Antiochus le Pieux, et auquel Pompée prit son royaume, pour en faire une province romaine.

XIII. Rex fœderatus Ptolemæus. Ce Ptolémée n'était pas lui-même l'allié du peuple romain, mais le frère d'un allié de Rome, de l'Égyptien Ptolémée. Voyez Cicéron, pro Sextio, ch. 26.

Avarius magis quam justius. La plupart des écrivains

latins ont reconnu, comme Rufus, que la cupidité seule poussa les Romains à la conquête de Chypre. Voyez Am. mien Marcellin (XIV, 27), Cicéron (pro Dom. ch. 8) et surtout Florus (1, 10), que notre auteur a évidemment imité.

Romanus judex. Ces mots ne se trouvent pas dans tous les manuscrits, et ont été enfermés entre crochets par Sylburg.

XIV. Nisibis capta est. C'est d'après Plutarque ( Vie de Lucullus) que l'on a nommé ici cette ville; car les ma nuscrits portent seulement : urbs capla est.

Syriæ, Phonice.... receptæ. On lit dans le manuscrit de Leyde, au lieu de cette leçon: Syrii Phænices..... recepti sunt.

Cum summa pudicitiæ custodia reservatis. Rufus a répété textuellement ces mots au chapitre 25.

Constantii. Quelques textes portent Constantini (Cel. larius), et d'autres Constantis (manuscrit de Leyde). Mais Constantii est la véritable leçon. C'est, en effet, sous le règne de Constance que les Perses ou Parthes s'emparèrent des provinces dont il est question. Julien fut tué en tâ chant de les reconquérir, et Jovien les abandonna. Voy. Ammien Marcellin, xxv, 7.

XV. Babyloniæ. Ce mot est employé ici pour le royaume des Parthes, comme dans ce vers de Lucain ( I, 10):

Quumque superba foret Babylon spolianda tropæis. Quibus viribus. Nous avons préféré à cette leçon celle du manuscrit de Leyde et de quelques éditions: quibus vicibus.

Furto. Le manuscrit de Leyde porte furore, leçon évidemment mauvaise.

Arsaces... missa legatione, etc. Sylla était près de l'Euphrate quand Orobaze, ambassadeur du roi Arsace, vint lui demander l'amitié du peuple romain. Voy. Plutarque (dans Sylla).

Cum [decem] septem millibus quingentis clibanariis. On lit dans quelques éditions: cum septem millibus. Mais Plutarque (dans Lucullus) porte ce nombre à dixsept mille. Voici la leçon du manuscrit de Leyde: cum vu millibus clib. et centum viginti sagittariorum.

Per Melitenem. Ce même manuscrit porte Melotem; mais il faut lire Melitenem, du nom de Melite, capitale de ce pays. Voy. Procop., Bell. Pers., 1, 17.

XVI. Nocte adgressus. Plutarque (dans Pompée), Dion Cassius (1. xxxvi) et Florus (1, 5, 23) ont décrit ce combat nocturne.

Mithridates enim cum uxore, etc. Le manuscrit de Leyde supprime la conjonction enim, dont la phrase peut, en effet, se passer.

Bosporanis et Colchis Aristarchum regem imposuit. Pompée ne donna pas Aristarque pour roi aux peuples du Bosphore, mais à ceux de la Colchide (Voy. Eutrop., vt, 14). Aussi un commentateur a-t-il proposé de lire : Bosporanis Pharnacem et Colchis, etc.

Oroesi. D'autres appellent ce roi Orodes.

Daphnensem lucum... addito nemore consecravit. Pompée consacra ce bois au culte d'Apollon, à cause, dit Cellarius, de la grande quantité de lauriers qu'il y vit.

XVII. Parthos rebellantes. Ceci est faux; les Parthes étaient alors les alliés de Rome, et ils avaient fait avec Lucullus un traité, renouvelé avec Pompée. Le véritable motif de cette guerre fut la cupidité de Crassus. Voyez Florus (III, 12).

Apud Ctesiphontem. Plutarque (dans Crassus) et Florus (1, 12) nomment Séleucie, autre ville du pays des Parthes, au lieu de Ctésiphon.

Abgaro. Dion Cassius appelle ce traitre Augare, et Florus, Mazara: Plutarque lui donne le nom d'Ariamnès. On lit dans le manuscrit de Leyde: Magoron.

Evaserat. Plutarque (dans Crassus) et Dion Cassius (1. XL) offrent une autre version, et il n'est pas étonnant que la mort de Crassus soit racontée diversement; car ceux qui étaient présents furent ou massacrés ou réduits à fuir vers la colline où était l'armée romaine, et ne purent voir ce qui arrivait à Crassus, tombé au pouvoir des Parthes. Quant à Rufus, il a copié presque littéralement Florus (m, 12, § 2 ).

Ter cum summa admiratione conflixit. Rufus est encore ici dans l'erreur. Aucun historien ne dit que Cassius en vint aux mains avec les Parthes, et encore moins à trois reprises différentes. Peut-être Rufus a-t-il confondu les noms, et attribué à Cassius le rôle de Ventidius, qui en effet combattit trois fois contre les Parthes, comme le rapporte Eutrope ( vin, 5). Ce n'est pas une raison pour suivre une leçon évidemment fautive: tergum suum admiratione conflixit. Mais on pourrait adopter cette correction assez ingénieuse : iter cum summa admiratione confecit.

XVIII. Titus Labiénus avait été envoyé chez les Parthes par Brutus et Cassius avant la bataille de Philippes, pour leur demander du secours contre les triumvirs. Mais, retenu longtemps par des réponses évasives, il apprit chez eux la défaite de son parti, et, désespérant d'obtenir son pardon du vainqueur, il se fit leur chef contre les Romains (Voy. Dion Cassius, I. XLVII).

In Tauro monte. Cette leçon n'est pas celle de tous les textes, qui varient, au contraire, beaucoup à cet endroit. Ainsi on lit Capro, Campano, Capono, Caparo, Capto, Casio.

Regis filium. Il s'agit de Pacore, fils du roi Orode.

XIX. Caius Cæsar. Quelques manuscrits portent Clau dius, au lieu de Caïus; mais c'est Caïus qu'il faut lire, comme le prouvent les textes de Suétone, de Velléins Paterculus, de Florus, de Zonare, et un cénotaphe retrouvé à Pise. Le jeune prince dont il est question s'appelait Caïus Agrippa César : fils de M. Vipsanius Agrippa et de Julie, il avait été adopté par Auguste.

Qui tunc temporis validiores erant Parthis. Nous croyons meilleure que celle-ci la leçon suivante, donnée par quelques éditions: validiores erant, cum Parthis dedissent.

Domnes quidam. Velléius appelle ce traître Adduus; Zonare, Addon; Strabon, Ador; d'autres, Dones ou Donnes; Florus, Domnes, ainsi que Sextus Rufus, qui n'a fait en quelque sorte que copier cet abréviateur. Voyez Florus, IV, 12, § 14.

Quem rex Artageris præposuerat. L'auteur veut par. ler du roi Ariobarzane, donné par Caïus à l'Arménie (Tacit., Ann., 11, 4). Il faut rejeter cette leçon d'un manuscrit : quem Parthis Arsaces præposuerat.

Intentius. On lit dans le manuscrit de Leyde, attentius. Ultro [Domnes] adgressus cum vulneravit. Ce même manuscrit porte: Ultro Dones adgressus Claudium gladio vulneravit. Au lieu de ultro, on lit dans quelques éditions cultro, qui offre un meilleur sens; d'autres conservent ultro, et donnent gladio à la place de eum : enfir un commentateur a proposé de lire retro ou a tergo.

Reversus in Syriam. On lit regressus dans le manuscrit de Leyde. Rufus a suivi ici Florus. Mais Suétone (Aug. 65), Velléius Paterculus et Zonare disent que Caïus mou. rut dans la Lycie.

Obsides tunc primum... dederunt (Parthi). Si l'on en croit Dion Cassius, les Parthes donnèrent des otages et rendirent les enseignes romaines longtemps avant la mort de Caïus. Peut-être, dit un commentateur, donnèrent-ils alors de nouveaux otages. Du reste, Suétone (Aug. 21) dit la même chose que notre auteur.

XX. Amisit Armenias duas. Orose (1. vii, 7) a men

tionné le même fait en ces termes: Magnæ Armeniæ provinciis amissis.

Legiones subjugum missæ. Suétone (Ner., 39) et Orose (VII, 7) ont dit la même chose. Mais Tacite (xv, 15) la rapportée comme un bruit.

Movit lacertos. Notre auteur a emprunté cette image à Florus (Voyez la préface de son abrégé, §.7). Mais la comparaison des deux passages montre que l'imitation n'est pas heureuse.

Osroenorum loca. Sylburg dit ici Saracenorum. Mais Eutrope, que Rufus a suivi pour tous ces faits, nomme les Osroènes. Au lieu de Saracenorum (ou Osroenorum) loca, et Arabum occupavit, on lit dans le manuscrit de Leyde: Oserones (pour Osroenos) vicit. Occupavit Cardienos, etc.

Antemusium, opimam Persidis regionem. Anthémusium, ou Anthémusia, était une contrée de la Mésopotamie, et non de la Perse. Voyez Strabon (xvi), Ptolémée (v, 18) et Ammien Marcellin (XIV, 9). Mais il faut dire aussi que Rufus a peut-être entendu par la Perse, non le pays proprement 'appelé de ce nom, mais tout l'empire des Perses, qui comprenait originairement la Mésopotamie.

Sponte propria. Cette locution de la basse latinité, employée aussi par Cassiodore (m, 13), est ici pour sponte sua. Jornandès a dit, en parlant du même fait : nulla faciente necessitate. Des manuscrits donnent sorte .propria, leçon qui n'offre pas de sens.

XXI. Multaque et ingentia adversus Persas feliciter gessit. Vérus n'obtint pas ces avantages par lui-même, mais par ses lieutenants. Voyez Capitolin (Antonin le Philosophe, ch. 8).

Adiabenos. Voyez, sur ce peuple, Ammien Marcellin (xx, 4 et 20), Pline (v1, 9) et Dion Cassius (dans Trajan).

Propria morte obiit. Telle est la leçon de la plupart des manuscrits; un seul donne propera morte, et c'est d'après celui-là que nous avons traduit. Propria morte (très mauvaise locution d'ailleurs, comme synonyme de propria manu) signifierait que Caracalla se donna la mort; et Xiphilin, Herodien, Spartien, Zonare, disent, au contraire, qu'il fut tué par un officier de ses gardes, nommé Martial. Zosime parle aussi d'un assassin de Caracalla, que l'on ne put, dit-il, jamais connaître. Eutrope et Jornandès disent simplement defunctus est.

Ibidem sepultus est. Voyez Hérodien, IV, 13.

XXII. In exitium Persicæ gentis natus. L'armée ro maine, si l'on en croit Hérodien (v1, 5), se retira vaincue du pays des Parthes. Mais Rufus a suivi, entre autres his toriens, Lampride, qui a réfuté nominativement Hérodien dans la Vie d'Alexandre, ch. 56. J. Capitolin (dans les deux Maximins, 13) dit, il est vrai, qu'Hérodien haïssait Alexandre.

Xerxen. Hérodien donne à ce roi le nom d'Artaxerxes, et Agathias celui d'Artaxate.

Contusi sunt. On lit dans le manuscrit de Leyde concessi sunt, leçon évidemment fautive.

Circesso castro. Telle est aussi la leçon d'Eutrope (1x, 2). Mais Sylburg a lu Cercusio, d'après Ammien Marcellin (xm, 11). D'un autre côté, Procope (11, Pers. 5) appelle ce fort Circesium.

XXIII. In dedecore servitutis consenuit. Le manuscrit de Leyde donne vitæ suæ, au lieu de servitutis.

Mesopotamia invasa, etiam Syriam, etc. Telle est la leçon donnée par Sylburg et par Gruter. On lit dans le manuscrit de Leyde invaserant.

Collecla Syrorum agrestium manu. Le manuscrit de Leyde supprime le mot Syrorum.

Quod mirum est dictu, penetrasset. La'leçon du manuscrit de Leyde est : quod magis est dictu, penetravit.

SEXTUS RUFUS.

XXIV. Feminea ditione, etc. On peut lire aussi, avec le manuscrit de Leyde, femina.

Multis clibanariorum.... millibus. Le mot multis manque dans ce même manuscrit.

Apud Immas. Un commentateur préfère à notre leçon Emesam, à cause des passages où Zosime (1, 52) et Vopisque (Aurélien, 25) disent qu'Aurélien vainquit Zénobie près d'Émèse. Mais on lit, dans la plupart des manuscrits, Himmas, Imas, etc.; et Jornandès (ch. 84) dit comme Rufus, et sans doute d'après lui, apud Hymmas, vicum Antiochiæ. Ptolémée et George Syncelle parlent aussi d'Immæ.

Ad invidiam cælestis indignationis. On a conclu de ces mots, qui font la Divinité jalouse des succès des hommes, que Rufus était païen, ou au moins un de ces demichrétiens, comme il y en avait beaucoup à cette époque-là. Nullo obsistente. On lit dans le manuscrit de Leyde: eidem obsistente..

Cochen. Voyez Ammien Marcellin (xxiv, 18, 21), Jornandès (ch. 86), et Trébellius Pollion, les trente Tyrans, ch. 29.

Fulminis ictu interiit. Carus mourut de maladie, au milieu d'un orage, s'il faut en croire Vopisque (Vie de Carus, ch. 8).

XXV. Prima congressione. Ce premier combat fut livré entre Callinique et Carres, villes de la Mésopotamie. (Voyez Eutrope, ix, 21.)

Acriter dimicasset. On lit agiliter dans le manuscrit de Leyde.

Cum viginti quinque millibus. Le manuscrit de Leyde réduit ce nombre à vingt mille, en ne donnant pas quin. que.

Castris hostilibus, Ce même manuscrit porte hostium. XXVI. Sub cujus adventum. Ce ne fut pas Constantin qui alla en Orient à la tête d'une armée, mais son fils Constance. Constantin se disposait à le rejoindre, lorsqu'il mourut en Bithynie. Voici la leçon du manuscrit de Leyde Sub cujus adventu Babyloniæ in tantum regna interim trepidarunt.

Supplex ad eum legatio adcurreret. Eusèbe (dans la Vie de Constantin, iv, 57) a parlé aussi de cette ambassade, qui, suivant lui, réussit, et fit renouveler l'amitié entre les Perses et les Romains.

Sub Constantio Cæsare. On lit dans plusieurs manuscrits sub Constantino, et Pomponius a dit aussi : Constantinum (filium) copias Antiochiæ contra Parthos coegit. Constantin avait, en effet, un fils du même nom que lui, et revêtu, comme ses frères, du titre de César. Mais il s'agit ici de Constance, que son père Constantin rappela des Gaules pour l'envoyer en Orient.

XXVII. Verum Singarena, præsente Constantio ; et iterum Singarena, Constantiniensi quoque, et cum Amida capta est. Ce passage, évidemment corrompu, a servi de texte à une foule de commentaires, qui ne l'ont pas éclairci. Il est assez difficile en effet de concilier cette phrase, qui paraît signifier que Constance livra lui-même quatre batailles, avec la phrase précédente, où Rufus dit que ce prince combattit seulement deux fois en personne. Pour comble d'embarras, on lit au lieu de verum, dans certains textes, Berna; au lieu de Singarena, les uns donnent Sisavena, et les autres Segarena. Ceux-ci portent Constantiniensium, et ceux-là (comme le manuscrit de Leyde) Constantiniensi quoque et Amida.

Mais une conjecture assez ingénieuse de Cellarius nous semble avoir porté la lumière au milieu de ces ténèbres, et nous l'avons adoptée avec le savant Havercamp. Ce passage est, suivant lui, une objection écrite par un lecteur sur un exemplaire de Rufus ( verum est bien la mar. que d'une objection), et transportée ensuite par un copiste 57

dans le texte même. Rufus ayant dit que Constance combattit deux fois en personne, ce lecteur, sans doute mieux instruit des faits que notre auteur, a aussitôt relevé par écrit cette erreur, et cité quatre batailles auxquelles assista Constance : la bataille appelée ici Singarena, du nom de Singara, ville nommée quelques lignes plus bas par Rufus; une autre bataille livrée, à ce qu'il paraît, au même endroit (et iterum Singarena); une troisième, appelée Constantiniensis (Constantiniensi quoque) du nom de la ville de Constantin, laquelle ville s'appelle, suivant les commentateurs, ou Constantia, ou Constantine ou Constantéia on Nicéphore; et enfin une quatrième, qui fut suivie de la prise d'Amida (et cum Amida capta est); ville située dans la Mésopotamie sur le Tigre, et qui, suivant Ammien Marcellin (xix, 20), fut prise après un siége de soixante-treize jours.

Ter a Persis obsessa Nisibis. Saint Jérôme a parlé de ces différents siéges dans la Chronique. Le premier eut lieu dans la première année de Constance; le second, dans la dixième année de ce même règne (rursus Sapor tribus mensibus obsedit Nisibin); le troisième, l'année suivante.

Marensi... bello, ubi Narseus occidit. Marensi est la leçon des anciennes éditions; mais nous avons lu, avec les plus savants commentateurs, Narsensi, à cause de la défaite de Narsée, vaincu dans celte guerre. Toutefois nous pensons que ce nom, probablement altéré, désignait la ville ou le fleuve qui fut témoin de cette défaite, et qui donna son nom au combat dont il s'agit; c'est ainsi qu'on lit plus haut: Constantiniensis pugna, Singarena pugna.

In agro Eleiensi. D'autres éditions donnent Eliensi et Elliensi. Voici ce que dit Ammien Marcellin de ce combat (xvm, 10): « Post bellorum assiduos casus et maxime apud Hileiam et Singaram, ubi acerrima illa nocturna concertatione pugnatum est, etc. »

Ubi præsens Constantius adfuit. Le mot præsens manque dans le manuscrit de Leyde, dans lequel on lit, deux lignes plus bas, Percitus ferotina, au lieu de percitos ferocia.

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Ipse adloquendo revocare potuisset. Quelques éditions donnent ipse eos adloquendo, et d'autres, ipse adloquendum. Sylburg a lu ad alloquendum.

XXVIII. Externos hostes. L'auteur veut parler des Allemands, vaincus par Julien près de Strasbourg. Voyez Eutrope, x, 14.

Multa Persarum oppida. Ces villes étaient situées dans la Mésopotamie, près de l'Euphrate. Voyez Ammien Marcellin, XXIV, et Zosime, liv. m.

Jam mixti. D'autres textes portent mixtim ; mais notre leçon est préférable à celle-là.

Apertas Ctesiphonlis portas. On lit dans quelques éditions apertis portis

A militibus admoneretur. Quelques éditions donnent comitibus, leçon qui nous paraît meilleure que la nôtre. Exustis navibus. Julien brûla tous ses vaisseaux, à l'exception de vingt-deux. Voyez Zosime, ŋ, 26.

Eumandeviam. Telle est la leçon de la plus ancienne édition de Rufus; mais ce nom est probablement altéré. Quelques textes portent Madenam, contrée de l'Arménie, trop éloignée du lieu où se trouvait alors Julien, pour que notre auteur l'ait nommée ici.

Conto per ilia. Rufus, quoique sobre de détails, nous en apprend toutefois sur la mort de Julien un peu plus qu'Eutrope, qui servait alors dans son armée. Les chrétiens et les païens ont fait sur cet événement des récits contradictoires, au milieu desquels il est bien difficile de démêler la vérité.

Cunctantem animam. Plusieurs éditions portent tum tandem, au lieu de cunctantem. Mais c'est remplacer un mot qui peint par des mots qui ne disent rien. — Quant au dernier discours de Julien, on en peut voir quelques passages dans Ammien Marcellin (xv, 10).

XXIX. Consumtis aliquot diebus. On peut aussi entendre, par ces mots, les jours employés à traiter de la paix. Voyez Ammien, xxv, 23, 25.

Ut Nisibis et pars Mesopotamia traderetur. Dans la Mésopotamie, outre Nisibe, on rendit aux Perses Singare et le château des Maures (castra Maurorum); aux environs du Tigre, cinq provinces ou régions, avec quinze châteaux forts (Ammien Marcellin, xxv, 13).

Imperio rudis. Cellarius voudrait qu'on lût : in imperio rudis, parce que Cicéron a toujours employé in avec le mot rudis (pro Marcello, 7; de Oratore, 1, 10). Properce a écrit aussi : in amore rudis (11, eleg. 34, v. 82). Mais on peut passer à notre auteur cette ellipse, autorisée par l'exemple d'Ovide, qui a dit arte rudis ( Trist., 11, 424).

Ad hanc ingentem. On lit dans quelques éditions post hanc.

De Gothis, etiam Babylonicæ tibi palma pacis accedat. On lit, dans le manuscrit de Leyde, sicut de Gothis. Cette dernière phrase prouve évidemment que l'abrégé de Sextus Rufus est dédié à Valens et non à Valentinien, comme le portent quelques manuscrits et plusieurs éditions. C'est, en effet, Valens qui fit la guerre aux Goths, et à qui ses succès valurent le surnom de Gothique. C'est aussi à Valens, empereur d'Orient, et non à son frère Valentinien, empereur d'Occident, que pouvait être promise et réservée la gloire de triompher des Perses.

Accedat. Toutes les éditions ne finissent pas à ce mot. Le manuscrit de Leyde ajoute: Gloriosissime principum Valentiniane Auguste.

DES PROVINCES ROMAINES,

COMPOSÉ, SUIVANT TOUTE APPArence, du temPS DE THÉODOSE,

ET COMPRENANT ONZE RÉGIONS, QUI RENFERMENT CENT TREIZE PROVINCES.

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La

Sicile. La Sardaigne. La Corse. Les
Alpes Grecques.

LES DIX-SEPT PROVINCES DE LA GAULE.
La Viennoise.- La Narbonnaise Première.
La Narbonnaise Deuxième. - L'Aquitaine Pre-
(1) L'Orient comprenait la Cilicie, la Syrie, la Mésopotamie, etc.
- (2) Le Pont comprenait la Bithynie, la Cappadoce et l'Arménie.
— (3) L'Emilie tirait son nom de la voie Émilienne, qui la traversait
dans toute sa longueur. « Elle est, dit Paul Diacre, située entre la
Ligurie, les Alpes Pennines et le Pô, et s'étend vers Ravenne. » —
(4) Cette province, « située, dit le mènie auteur, entre les Apen-
nins et la mer Adriatique, » avait pris son nom de la voie Flami-
nienne.

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--

LES SIX PROVINCES DE L'AFRIQUE.

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La Proconsulaire, où est Carthage. - La Numidie. La Byzacène. - Tripoli. La Maurétanie Sitifensis (1). — La Maurétanie Césarienne. LES SEPT PROVINCES DE L'ESPAGNE.

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GALLIE PROVINCIÆ XVII.

Viennensis. - Narbonensis Prima. Narbonensis Secunda. Aquitania Prima. Aquitania Secunda.

Novempopulana. Alpes Maritimæ. - Belgica Prima, -
Belgica Secunda, in qua est tran-

in qua est Treveris.
situs in Britanniam.
in qua est Magontia.

Germania Prima super Rhenum,
Germania Secunda, in qua est

Agrippina. Maxima Sequanorum, in qua est Vesontia.
censis. Alpes Graiæ et Penninæ, in qua est Tarantasia.
Lugdunensis Prima. Lugdunensis Secunda. — Lug-
dunensis Tertia. — Lugdunensis Quarta.

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Numidia. Byzacium. Tripolis. Mauretania Sitifensis. Mauretania Cæsariensis.

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