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BUREAU GÉNÉRAL

DE LA SOCIÉTÉ LANGUEDOCIENNE DE GÉOGRAPHIE.

Président.....

ANNÉE 1886.

M. J.-E. PLANCHON, professeur à la Faculté de
Médecine, directeur du Jardin des Plantes.

Président honor.. M. GERMAIN O., doyen hon. de la Faculté des Lettres, membre de l'Institut.

Vice-Président... M. CASTETS, Doyen de la Faculté des Lettres.

Secrétaire général. M. CONVERT, professeur à l'École d'Agriculture. Secrétaire adjoint. M. MALAVIALE, professeur au Lycée.

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Président..... M. le Général BRUNON, C. .

Vice-Président. M. Valéry MAYET, professeur à l'École d'Agriculture. Secrétaire..... M.FRANÇOIS GAY, prof. agrégé à l'École de Pharmacie. DEUXIÈME SECTION.

(Géographie historique.)

Président...... M. DEVIC, Marcel, Chargé de Cours à la Faculté des

Lettres.

Vice-Président. M. CROISET, professeur à la Faculté des Lettres.
Secrétaire..... M. BEDOT, professeur au Lycée de Montpellier.
TROISIÈME SECTION.

(Géographie économique et statistique.)

Président...... M. Ch. GIDE, professeur à la Faculté de Droit. Vice-Président. M. COCHET, directeur des Postes et Télégraphes. Secrétaire..... M. N...

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DESCRIPTION PHYSIQUE, GÉOGRA

PHIE AGRICOLE, INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE DES VINGT-
TROIS DIOCÈSES OU « MUNICIPALITÉS DIOCESAINES ».

En 1789, il n'y avait point de ministre de l'intérieur en titre pour l'ensemble du royaume. La correspondance avec les provinces était répartie entre les divers ministres secrétaires d'État. Toutefois, le contrôleur général des finances, qui était alors Necker, tenait en réalité la place et faisait les fonctions d'un ministre de l'intérieur; c'était à ses bureaux qu'étaient adressées toutes les lettres d'affaires. Car l'ancienne royauté regardait le territoire français tout entier comme son domaine, et depuis Sully, surtout depuis Colbert, l'homme qui était chargé d'en tirer les revenus au profit du roi devait en même temps l'amender, l'aménager; en un mot, le rendre plus productif. Laurent de Villedeuil, dans le département duquel était placé le Languedoc, n'envoyait donc guère dans la province que des lettres de convocation ou de compliments. Il en recevait une gratification annuellement votée par les États, suivant un usage traditionnel avec lequel Necker avait seul eu la dignité de rompre1.

Cf. Compte rendu des impositions..... de la province de Languedoc (Mont

IX.

1

Les autorités communes à toute la province étaient, dans l'ordre militaire, le gouverneur général (duc de Biron) et le com mandant (comte de Talleyrand Périgord); dans l'ordre adminis tratif, l'intendant (baron de Ballainvilliers) et les États, sur lesquels le président-né, l'archevêque de Narbonne (ArthurRichard Dillon), exerçait une influence prépondérante; dans l'ordre judiciaire, le Parlement de Toulouse; dans l'ordre de la juridiction financière, la Cour des Comptes, Aides et Finances. de Montpellier.

Le Languedoc comprenait deux généralités financières, celle de Montpellier et celle de Toulouse'; les trésoriers de France en fonctions en 1789 étaient Lapierre de Sillac, pour la généralité de Montpellier, et de Viguier pour celle de Toulouse. Mais le maniement de ces deux bureaux était fort peu de chose en comparaison de celui du Trésorier de la Bourse, officier provincial et non royal, fondé de pouvoirs et banquier des États pour la plupart des recettes et des dépenses, intermédiaire principal entre eux et le Trésor du roi, ou les fermiers, adjudicataires et agents de la province. Cette fonction était remplie en 1789 par Joubert.

Les États étaient encore représentés par trois syndics, qui rappelaient l'ancienne division de la province en trois sénéchaussées; ils étaient rapporteurs aux assemblées des sénéchaussées, grandes commissions des États qui ne s'occupaient que des travaux publics de viabilité.

La vraie division du Languedoc, celle qui servait essentiellement à la perception des impôts et à la statistique administrative, consistait dans les vingt-trois diocèses, dont le dernier en date, celui d'Alais, avait été établi en 1694 par démembre

pellier, Martel, 1789), pag. 162. « Cette somme (20,000 fr.) est destinée à payer les gratifications que la province fait distribuer par les députations à la cour, notamment dans les bureaux des ministres, etc. Nota: Le Compte rendu est une apologie des États.

1 Édit de décembre 1542.

Édit de juillet 1577, unissant les charges de général

et de trésorier de France et créant les bureaux de finances.

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