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91. Anonyme:

Petit dictionnaire historique et géographique de la châtellenie de Lille. Lille, in-12, Liévin-Danel, 1733;

92. MARISSAL (L.-E.), juge de paix :

Recherches pour servir à l'histoire de la ville de Roubaix, de 1400 à nos jours, Roubaix, Béghin, 1844, 1 volume in-8° de 309 pages, avec planches (Th. Leuridan vient de commencer la publication d'une nouvelle histoire de Roubaix);

93. MANNIER (E.), ancien notaire;

Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs. Paris, Carion père, 1854, in-8° de 218 pages, avec planches;

94. DERVAUX (Louis):

Bondues, histoire de cette commune depuis son origine jusqu'à nos jours. Lille, L. Lefort, 1854, in-8o de 224 pages, avec lithographies; Cette commune, porte d'or au franc-quartier de sable.

95. LEJOSNE DE L'ESPIERRE (Théophile) :

Recherches historiques sur la commune de Santes, Lille, 1855, 1 vol. in-8°;

96. FRETIN (Charles), né le 15 juillet 1803 à Quesnoy-sur-Deule, où il exerce les fonctions de maire depuis le 6 août 1839. Charles Fretin est chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur :

Notes historiques touchant Quesnoy-sur-Deule. Lille, LefebvreDucrocq, 1 volume in-8° de 168 pages, 1855;

97. ROUSSEL-DEFONTAINE :

Histoire de Tourcoing. Tourcoing, Mathon, 1855, 1 volume in-8° de 452 pages, avec lithographies:

98. DERVEAUX (L'abbé C.-H.):

Annales religieuses de la ville de Comines, Lille, Lefebvre-Ducrocq, 1856, 1 volume in-8° de 183 pages, avec armes coloriées;

Si ces notes ont été goûtées, comme nous pouvons le croire sur quelques témoignages recueillis pendant le cours de leur publication, nous n'avons qu'un seul mot à ajouter en terminant: c'est de voir entreprendre pour d'autres villes un travail analogue. Nos villes du Nord surtout sont riches en documents historiques, souvent bien peu connus des bibliophiles. Qu'on mette en lumière ces nombreux travaux enfouis dans les bibliothèques publiques ou particulières, ce sera un véritable service rendu à la Bibliographie et à l'Histoire du pays, à laquelle nous sommes heureux d'apporter aujourd'hui notre faible Henri PAJOT (de Lille).

tribut.

Lille, ce 30 juillet 1859.

TABLE DES NOMS

CONTENUS DANS LES HISTORIENS DE LILLE.

(Les No indiqués sont ceux des articles.)

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CORRESPONDANCE

A M. Aubry, directeur du Bulletin du Bouquiniste.

Monsieur,

Permettez-moi de vous faire connaître l'existence d'un petit livre de la plus grande rareté (rareté qui est son seul mérite), et que te possèdent ni la Bibliothèque impériale, ni la bibliothèque de Tours, ni celle de l'Archevêché de cette ville. Il porte pour titre : L'ordre et les prières de la très-noble et très-ancienne Confrairie du Saint-Sacrement, sous le nom des Apôtres, érigée en la chapelle dite vulgairement le petit Sainct-Martin de Tours, avec un Calendrier pour sçavoir les festes sans livre, par Ollivier Cherreau, Tourangeau. A Tours, chez Jacques Poinsot, imprimeur ordinaire du Roy, 1856; petit in-12 de 219 pages.

Dans sa dédicace : A messieurs les venerables doyen, thrésorier, prevost, chanoines et chapitre de la noble et insigne église. Monsieur Sainct-Martin dé Tours, à l'église de Rome, sujette sans moyen, le naïf auteur, après avoir exposé de la plus originale manière, les titres que possède saint Martin à notre vénération, et après avoir supplié humblement leurs illustres Révérences d'accepter, entendre et voir de bon œil le gazouillement qu'il fait des louanges et excellences de ce grand sainct, etc., termine de la sorte:

cher

Quoy qu'il en soit, Dieu est admirable en ses saincts et particulièrement en ce bien aymé prélat, sainct Martin, nostre commun père, c'est de ce migrion du ciel que je souhaitte d'estre et de vous,

Messieurs,

Le très humble et affectionné serviteur en croix cy-après.

On dit qu'il faut du bois bien seC
Pour L'ouvrage d'un bon rebe Hc,
Mais La ravissanTe musique
Veut avoir la liqueur bachique
Pour mieux ses conceRts entonner
Nos âmes qui ne sont mortelles
SouhAittent les joiEs éternelles

Veillez grand Dieu les leur donneR.

Suit une notice sur les origines et les vicissitudes de la noble, ancienne et dévote Confrairie, dont l'auteur était membre, notice

curieuse à plus d'un titre et dans laquelle le digne Cherreau, qui se fait Laudator temporis acti, expose que vers 1492, le peuple était si bon que Dieu bénissait la terre qui apportait si abondamment des fruits que les vivres étaient à vil prix, et que notamment, le choisne et miche mollette d'une livre pesant, toute cuitte, valait deux deniers.

Dans une liste des membres de cette confrérie, figure le nom d'un bibliophile distingué, qui appartient à une des plus anciennes familles de Tours: le confrère qui portait alors ce nom, était échevin de cette ville.

Ce curieux petit volume contient diverses autres particularités bizarres, et, entre autres, un calendrier qui, sous prétexte de simplification, est d'une incroyable complication.

Notre digne Ollivier Cherreau, auquel on doit aussi une histoire en vers des archevêques de Tours, recherchée des amateurs, était un maître sergetier, né à Tours, vers le commencement du dix-septième siècle. Il aimait à écrire en vers, et ce, pour la plus grande gloire de Dieu et de ses saints; mais si les intentions étaient bonnes, il n'en était pas de même des vers, ainsi qu'on a pu le voir tout à l'heure. Si, comme il paraît, son talent était d'être sergetier, il faut dire aussi qu'il n'était pas venu encore de Despréaux pour l'avertir sur ce point. Le sergetier chômait-il, le quasi-poëte se mettait à l'œuvre, et si la poésie ne gagnait guère à ses généreux efforts, du moins le bonhomme employait-il saintement son temps, et satisfaisait-il sa bien sincère dévotion. Peut-être même avait-il le don de mener de front poésie et étoffe, aussi grossières l'une que l'autre : les vers naissaient au bruit du métier et les deux pièces s'allongeaient à l'unisson.

On n'a, je crois, que fort peu de renseignements biographiques sur Ollivier Cherreau; Chalmet, historien de la Touraine, ne paraît en avoir lui-même que bien peu sur son compte. J'aime à croire que mon compatriote était modeste, et qu'en vrai sage, il cachait sa vie et répandait son esprit. Bien certainement, la gloire des autres ne l'empêchait pas de dormir, et il me semble fort improbable, bien qu'on l'ait malignement insinué, que le vilebrequin du menuisier de Nevers lui ait fait passer bien des nuits blanches.

Recevez, etc.

Tours, 8 mars 1860.

Un de vos Abonnés.

A Monsieur le Directeur du Bulletin du Bouquiniste.

Monsieur,

Les indications nouvelles, fournies sur les notices concernant les << Mércaux de plomb », dans les lignes insérées aux pages 173-174, du Bulletin du 15 de ce mois, seront appréciées par tous les collectionneurs de ces petits monuments du moyen âge, constatant l'art, l'industrie ou les usages de nos aïeux, sous la forme la moins coûteuse, partant la plus populaire. Mais voulez-vous me permettre une explication, au sujet de la vignette qui se trouve en tête de la page 72 de l'ouvrage de M. Forgeais. Sans doute il doit être fort difficile d'expliquer l'alliance de la face avec le revers une croix et un phallus ailé. Comment ces images ont pu être associées sur des plombs trouvés dans la Seine semble, au premier abord, une question insoluble; pourtant, je hasarderai une réponse.

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Le phallus ailé est de haute antiquité: Herculanum, Pompéi, la frise de la maison Carrée de Nimes, etc., etc., en fournissent des preuves nombreuses. Charles VIII entreprit la conquête de Naples en 1494, et l'année suivante son armée rentra en France, avec de nombreux stigmates nommés longtemps le mal de Naples, pendant que les Napolitains se servaient des mots : mal français, pour désigner le même désordre. Ces prémisses données, ne pourrait-on admettre que dans le but de distinguer les malades admis à l'Hôtel-Dieu, de les classer, autant que faire se pouvait, par catégories, le mal étant reconnu contagieux, le plomb en question était un signe particulier aux infectės; et comme alors les ecclésiastiques avaient caractères d'adininistrateurs de l'hôpital, la croix trouvait, quasi de droit, place sur la médaille pour indiquer l'établissement auquel appartenait le malade. Je trouve une semi-preuve de ce que j'avance, en comparant cette croix pallée à celle que nous trouvons sur les monnaies du même temps (Ducange, édit. Didot, vol. 4, pl. xm).

Agréez, etc.

L. A. R.

TRAITÉ DE VÉNERIE, par M. D'YAUVILLE, premier grand veneur et ancien commandant de la vénerie du roi. (Gr. in-8o jésus sur vél. Prix: 25 fr.)

L'administration du Journal des Chasseurs, qui compte déjà vingtquatre années d'existence, ne se contente pas seulement de mettre ses lecteurs au courant de tous les faits cynégétiques; elle a pris encore à

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