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PASTORET. HISTOIRE de la législation, par M. le comte de Pastoret. Paris (de l'imp. royale), chez P. Didot l'aîné, 1817, 4 vol. in-8°; prix, 20 francs.

On doit encore à l'anteur de ce bon ouvrage, Moyse, considéré comme législateur et comme moraliste. Paris, Buisson, 1788, in-8°; prix, 5 francs; Zoroastre, Confucius et Mahomet, comparés comme sectaires. Paris, 1787, in-8°; prix, 5 francs; — et un Traité des Lois pénales. Paris, Buisson, 1790, 2 vol. in-8.o, qui, le 25 août 1790, a remporté le prix fondé par l'Académie pour l'ouvrage qui seroit d'une utilité réelle.

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HUBNER. ESSAI sur l'histoire du Droit naturel (par Hubner). Londres, 1757-1758, 2 vol. in-8°; prix, 8 à 10 francs.

C'est une bonne introduction à l'étude du Droit naturel.

BURLAMAQUI. ÉLÉMENS du Droit naturel, par J. J. Burlamaqui; ouvrage posthume, Lausanne, 1774, 1 v. in-8°; prix, 4 à 5 francs,

On trouve dans cet ouvrage les développemens des principes du Droit naturel, dont les fondemens étoient énoncés dans les Elementa juris naturalis, du même auteur, Geneve, 1754, in-8°. On en a donné à Paris une nouvelle édition augmentée, dont le titre suit:

ÉLÉMENS du Droit naturel, par Burlamaqui, et Devoirs de l'homme et du citoyen, tels qu'ils lui sont prescrits par la loi naturelle, trad. du latin de Puffendorf, par Barbeyrac, avec des notes du traducteur et le jugement de Leibnitz. Paris, Janet et Cotelle, 1820, 1 vol. in-8°; prix, 6 francs.

PRINCIPES du Droit de la nature et des gens, par J. J. Burlamaqui, avec la suite du Droit de la nature, qui n'avoit pas encore paru; le tout augmenté par de Felice. Yverdun, 1766 - 68, 8 vol. in-8°.

Edition assez rare, surtout en France. Mais M. Dupin en a

donné une nouvelle édition en 1820, Paris, B. Warée, 5 vol. in-8°; prix, 25 à 30 francs. On a encore publié le Droit des Gens, ou Principes de la loi naturelle appliquée à la conduite des Nations et des Souverains, par de Vattel; nouvelle édition. Paris, Rey et Gravier, 1820, 2 vol. in-8°; prix, 10 fr.

MONTESQUIEU. DE L'ESPRIT DES Lors, ou du rapport que les lois doivent avoir avec la constitution de chaque Gouvernement (par de Montesquieu); nouvelle édition, avec les dernières corrections et illustrations de l'auteur. Edimbourg, Hamilton et Balfour, 1750, 2 v. in-8°.

Nous citons cette édition de l'Esprit des Lois imprimé séparément, parce qu'elle est la seule que nous ayons trouvée du format in-8.o; toutes les autres, excepté la première, donnée par Jacob Vernet, pasteur, Genéve, 1748, 2 vol. in-4.o et 3 vol. in-12, ont été du format in-12, en 4 vol., avec une table des matières rédigée par Richer, avocat à Paris. Mais toutes les éditions antérieures à 1758, quoi qu'en aient dit les éditeurs sur les frontispices, ne renferment aucune des corrections avouées par l'auteur. C'est dans l'édition des OEuvres complètes, Amsterdam (c'est-à-dire Paris), Pissot, 1758, 3 vol. in-4.o, que se trouvent pour la première fois ces corrections.

DE BONALD. LÉGISLATION PRIMITIVE Considérée dans les derniers temps par les seules lumières de la raison, suivie de plusieurs traités et discours politiques, par M. de Bonald; seconde édition. Paris, Ad. Leclere, 3 บ. in-8°; prix, 15 fr.

Ouvrage très profond et très estimé.

ESSAI ANALYTIQUE sur les lois naturelles de l'ordre social, ou du pouvoir du ministre et du sujet dans la société, par M. de Bonald. Paris, Ad. Leclere, 1817, 1 v. in-8°; prix, 4 fr.

Ouvrage également recommandable sous tous les rapports.

GRAVINA. L'ESPRIT des Lois romaines, de Gravina,

traduit par Requier. Nouvelle édition, revue et corrigée. Paris, Videcoq, 1821, 1 vol. in-8°.

Le titre de cette traduction d'un excellent ouvrage ne répond point au titre du texte latin de Gravina, qui porte: Joan. Vincent. Gravina origines juris civilis, seu de ortu et progressu juris civilis; et la raison qu'en donne le traducteur est que ce titré latin n'appartient qu'à la première partie de l'ouvrage. Le second titre est: De jure Gentium, et x11 tabularum ; le troisième : Leges et Senatus-Consulta; et le quatrième : De imperio romano. « J'ai cru, dit le traducteur, devoir présenter cet ouvrage dans un nouvel ordre et sous un seul et même titre. Cet ordre et ce titre m'ont paru les plus naturels sous lesquels l'auteur eût pu ranger lui-même son livre, s'il en eût conçu le plan tout à la fois. »

De toutes les éditions du texte latin, dont la première est de Naples, 1701, et les suivantes de Leipsic, Naples, Venise, etc., in-8.° et in-4.o, l'édition de 1737, in-4.o, est la meilleure, soit par l'exactitude du texte, soit par les observations qu'on y a jointes; elle vaut 9 à 10 francs.

Quant à la traduction française, il en existe trois éditions, l'une de Paris, Desaint, 1766, 3 vol. in-12; la seconde, de Paris, Bastien, 1775, 3 vol. également in-12; prix, 6 à 8 fr.; et celle de 1821, in-8.o, rapportée en tête de cet article.

L'ouvrage de Gravina, très substantiel, est le fruit de longues recherches. Le style du traducteur pourroit être plus précis et plus châtié.

La quantité des ouvrages sur l'histoire du Droit romain est immense; nous nous contenterons de citer : De origine et progressu juris civilis romani, etc., auctore et collectore Leewio. Lugd. Batav., 1671, in-8.o; très bon ouvrage et fort belle édition. l'Histoire de la Jurisprudence romaine, par Terrasson. Paris, 1750, in-folio; livre un peu long, mais curieux et instructif. Jo. Gottlieb Heineccii Historia juris civilis romani ac germanici cum observationibus J. D. Ritteri et Jo. Mart. Silberrardii

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notis. Argentorati, 1765, 2 vol. in-8°. Car. Sigonii de antiquo jure civium romanorum, libri duo, cum præfat. Thomasii. Halæ, 1713, 2 vol. in-8°. Histoire du Droit romain, suivie de l'Histoire de Cujas, par M. Berriat-Saint-Prix. Paris, Neve, 1821, 1 vol. in-8°; prix, 7 fr. 50 c., etc., etc.

Nous croyons devoir placer ici une petite notice chronologique de tout ce qui est connu en fait de jurisprudence et de lois, chez les Romains, depuis leur origine, l'an 753 avant Jésus-Christ, jusqu'à Justinien inclusivement. Nous indiquerons donc :

1.o SOUS LES ROIS : les lois de Numa, recueillies par Ancus Marcius, vers l'an 130 de Rome, et le code Papyrien, sous Tarquin le Superbe, vers 237 de Rome; 2.° SOUS LA RÉPUBLIQUE: les lois des XII tables, composées, l'an 304, des débris des lois royales qui pouvoient encore être d'usage, et de ce que la Grèce avoit pu fournir de meilleur (V. les Comment. de Bouchaud, 1803, 2 vol. in-4.°); le code Flavien, que Cnæus Flavius déroba à Appius Claudius, vers 473 de Rome, et auquel on ajouta, peu de temps après, le code Alien, supplément au code Flavien, et rédigé par Sextus Ælius, l'un et l'autre composés de certaines formules pour régler les actes et tontes les procédures; 3.o Sous LES EMPEREURS: on trouve, dès Jules César, une compilation des édits des préteurs, faite par le jurisconsulte Ofilius. Ensuite vient l'édit perpétuel de tous les édits des préteurs, rédigé de 130 à 134, sous Adrien, par Julianus; puis les codes Grégorien et Hermogénien, rédigés sous Constantin le Grand, par Grégoire et Hermogène. Le Grégorien contient les constitutions impériales depuis Adrien jusqu'à Valérien et Galien; et l'Hermogénien, les constitutions de Valérien et Galien, et celles de leurs successeurs jusqu'à Constantin. Enfin, cent vingt ans après, Théodose le Jeune fit compiler les constitutions des empereurs chrétiens depuis Constantin jusqu'à lui, et les publia, en 438, sous le titre de code Théodosien.

Nota. On assure que dernièrement M. Clossius, bibliothécaire à Tubingue, a découvert dans la bibliothèque ambrosienne de Milan, un manuscrit précieux du Breviarium alaricanum, contenant cnviron quatre-vingts constitutions du premier livre du Codex Theodosianus qui avoient été perdues, ainsi qu'un protocole du sénat romain, de l'année 443, sur l'introduction de ce code dans l'occident. (Journal de litt. étr., n.o 1v, avril 1821 ). Et le même journal, n.o 10, oct. 1821, dit que « le professeur Peyron, à Turin, a découvert dans la bibliothèque de l'université de cette ville, un manuscrit du v11.e siècle, dans lequel se trouvent des feuilles qui complètent une partie du droit romain. » On n'entre dans aucun détail.

C'est des différens ouvrages de jurisprudence romaine dont nous venons de parler, que Justinien a tiré son Codex, ses Pandectes, ses Institutes et ses Novelles, c'est-à-dire, son corps de droit, dont voici le détail.

1.o Le CODEX, en x livres, ordonné à Tribonien en 528, et publié en 529; mais en 534 Justinien fit travailler de nouveau à ce recueil des ordonnances impériales, et lui donna le titre de Codex repetita lectionis. Cette seconde édition a conservé l'ordre des titres adopté dans la première de 529.

2.o Le DIGESTE ou Pandectes, en L livres, ordonnées à Tribonien en 530, et terminées le 16 décembre 533. Justinien a encore fait distribuer le Digeste en sept parties, dont la première renferme les quatre premiers livres; la seconde, les 5.-12.e; la troisième, les 13.-20.; la quatrième, les 21. - 27.; la cinquième, les 28.-36.; la sixième, les 37.e - 44., et la septième, les 45.e-50°. Depuis Justinien on a fait une troisième division du Digeste, en trois parties 1.o le Digeste ancien, qui va jusqu'au 3.o titre du 24.e livre; 2.o le Digeste infortiat, qui fiuit au 39.e livre, et 3.o lẹ Digeste nouveau, qui comprend les douze derniers livres.

Nota. Dans les siècles de barbarie, les Pandectes avoient disparu; le hasard en a fait découvrir le manuscrit à la prise d'Amalfi, eu 1127. Les Pisans l'ont conservé pendant 300 ans; ensuite il leur fut enlevé par les Florentins. Comme c'est de Florence que les premières copies s'en sont répandues, on a donné le nom de Pandectes florentines à ce célèbre manuscrit. On en a un fac simile tans la dernière édition de Paris, 1818 et suiv.; 3 vol. in-fol. Le feuillet gravé est à deux colounes.

3.o Les INSTITUTES, divisées en iv livres, ordonnées à Tribo. nien, Théophile et Dorothée, et publiées le 16 décembre 533. Ce sont les premiers élémens de la jurisprudence, et les premiers principes du Droit romain; elles passent, ainsi que le Digeste, pour un chef-d'œuvre.

4.o Les NOVELLES, sur le nombre desquelles on n'est pas d'accord; les uns en attribuent à Justinien cent soixante-dix; Cujas en compte cent soixante-huit. La première version latine (car la plupart des Novelles étoient en grec), n'en contient que quatrevingt-dix-huit, qu'Haloander et Scrimger ont portées, d'après le livre grec des Novelles, jusqu'à cent soixante-cinq. Enfin, l'épitome de Justinien n'en renferme que cent vingt-huit,

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