Immagini della pagina
PDF
ePub

Trissino (edizione rived. per l'abbate Antonini.) Parigi, 1729, 3 vol. in-8°; prix, 10 à 12 fr.

Quelques exemplaires ont été tirés sur vÉLIN, mais ils ne sont pas beaux. Quoique le poëme de l'Italie délivrée des Goths par Bélisaire, en xXVII chants, soit très foible, nous croyons devoir le mentiouner, parce qu'il est le premier qui ait paru à l'aurore de la renaissance des lettres, dans une forme régulière et d'après les modèles anciens. Le plan en est sage et bien dessiné; il y a du génie et de l'invention; le style est pur et délicat, la narration simple; élégante; mais les détails sont trop longs et souvent bas et insipides; la poésie languit aussi quelquefois.

La medesima. Londra (Livorno), 1779, 3 v. in-12.

[ocr errors]

, por

LE CAMOENS. Os Lusiadas, poema epico de Luis Camoens nova ediçao correcta, e dada à luz Dom Joze Maria de Souza-Botelho. Paris, na officina typographica de F. Didot, 1817, gr. in-4o pap. v. avec 10 gr.

Magnifique édition, tirée à 200 exemplaires, et qui n'a point été mise dans le commerce. Une fort bonne édition, conforme à la précédente, a été imprimée en 1819 par M. Firmin Didot, in-8°; prix, 10 fr.

La Lusiade, poëme héroïque, traduit du portugais de Louis Camoens (par d'Hermilly, et retouché par La Harpe). Paris, Nyon, 1776, 2 vol. in-8°; 12 d 15 fr.

La même traduction. Paris, Laurent Beaupré, 1813, 2 vol. in-12; 5 à 6 fr.

La même traduction. Paris, Verdière, 1820, 1 vol. in-8°, beau portrait; prix, 5 à 6 fr.

Ce volume fait partie des œuvres complètes de La Harpe, chez le même libraire. On en a tiré à part des exemplaires.

LE TASSE. Gerusalemme liberata di T. Tasso. Parma, nel regal palazzo ( Bodoni), 1794, 3 vol. gr. in-fol. pap. vélin ; 170 fr.

Cette édition très belle est à deux octaves par pages.

La medesima. Parma, etc. (Bodoni), 1794, 2 vol. in-fol. ; prix, 200 fr.

Imprimée à trois octaves par pages, et à 130 exemp. seulement. La medesima. Parma, etc., ( Bodoni), 1794, 2 v. gr. in-40; prix, 60 fr.

La medesima. Parigi, Fr. Amb. Didot, 1784, 2 v. gr. in-40, avec 41 fig. de Cochin; prix, 80 à 100 fr.

Tirée à 200 exemplaires. Il en existoit un sur vÉLIN, dans la bibliothèque de M. Mac-Carthy; il a été retiré de sa vente à 900 f.; on l'a ensuite offert à 1800 fr.

La medesima. Parigi, Delalain, 1771, 2 vol. gr. in-8°, fig. de Gravelot; prix, 15 à 18 fr.; papier de Hollande, 20 à 25 fr. ; et in-4o, 30 fr.

· Jérusalem délivrée, poëme du Tasse (trad. par M. Le Brun). Paris, Musier, 1774, 2 vol. gr. in-8o, fig. ; prix, 15 à 18 fr. (Traduction la plus estimée. )

La même traduction, avec la vie du Tasse (par M. Suard). Paris, Bossange, 1803, 2 vol. in-8°, fig. de Le Barbier; 18 à 20 fr.; en pap. vélin, 50 à 60 fr.

Un exemplaire papier vélin, avec les dessins originaux, a été vendu 750 fr. chez M. Scherer, en 1812.

La même traduction. Paris, Bossange, 1813, 2 vol. in-8°, fig. ; 15 à 18 fr. ; le double en gr. papier.

La même traduction. Paris, Bossange, 1811, 2 vol. in-12; prix, 5 à 6 fr.

Quelques exemplaires de cette édition ont été tirés in-folio à deux colonnes, avec les titres en or. On y a placé les fig. de Cochin, et deux exemplaires sont tirés sur VÉLIN.

La même traduction. Paris, Bossange, 1810, 2 vol. in-18, fig. très médiocres.

La Jérusalem délivrée, avec la traduction française (par Panckoucke et Framery). Paris, 1785, 5 vol. in18; prix, 12 à 15 fr.

La Jérusalem délivrée, traduction en vers français, par P. L. M. Baour-Lormian. Paris, imprim. de Didot Jeune, chez Delaunay, 1819, 3 vol. in-8°, fig. ; prix, 15 fr.; pap. vél., 30 fr., et gr. pap. vél., 90 à 100 fr. Cette nouvelle traduction est préférable à celle que l'auteur avoit publiée en 1796, 2 vol. in-8°.

La même, deuxième édition (retouchée), revue et corrigée. Paris (imprim. de Firm. Didot), Ambroise Tardieu, 1821, 2 vol. in-8°; prix, 12 fr.

La même, troisième édition. Paris (imprimerie de F. Didot), Amb. Tardieu, 1822, 3 v. in-18, et 10 pl. Nous n'avons point parlé de la traduction en prose de M. Mira baud, Paris, 1724, 2 vol. in-12, et souvent réimprimée, parce qu'elle a été éclipsée par celle de M. Lebrun.

ERCILLA. La Araucana por Alonzo de Ercilla y Zuniga. Madrid, Sancha, 1776, 2 vol. in-8°, fig. ; 18 f.

Ce poëme, qui passe pour le meilleur que les Espagnols possè dent, n'a point encore été traduit en français, quoique plusieurs littérateurs en aient essayé des fragmens. La raison en est que, s'il y a des passages sublimes, et un, entre autres, que Voltaire met au-dessus d'Homère, tout le reste du poëme est au-dessous du médiocre. « Il y a sans doute, dit le même Voltaire en parlant de l'auteur, beaucoup de feu dans ses batailles, mais nulle invention, nul plan, point de variété dans les descriptions, point d'unité dans le dessin. Ce poëme est plus sauvage que les nations qui en sont le sujet.... Ce n'est pas d'ailleurs un défaut médiocre de ce poëme, d'être composé de xxxvi chants très longs, etc. »

MILTON. John Milton's Paradise lost and regain'd. Birmingham, Baskerville, 1760, 2 vol, gr. in-8°; prix, 20 d 30 fr,

Paradise lost. London, Whittingham, 1799, 2 tom. en 1 vol. gr. in-8o pap. vél., fig. ; 30 à 40 fr.

Jo, Miltonis Paradisus amissus, latinè redditus à Guil.

d'Obson. Oxonii, è Theat. Sheld., 1750, 2 vol. gr. in4.o; 20 à 30 fr.

Edition fort belle et estimée. Elle est accompagnée du texte anglais.

Le Paradis perdu, de Milton, en anglais et en français (trad. par Nic. Fr. Dupré de Saint-Maur). Paris, Defer de Maisonneuve, 1792, 2 vol. très gr. in-4o, fig. en couleur ; 30 à 36 fr. ; pap. vélin, 40 à 50 fr.

Belle édition. La traduction de Dupré de Saint-Maur (que l'on dit être de l'abbé de Boismorand; voy. le Journal de Collé, tom. I, pag. 386), parut d'abord en 1729, 3 vol. in-12. Elle a été souvent réimprimée en 3 ou 4 vol. in-12; c'est la première version française que nous ayons eue.

Le Paradis perdu, de Milton, avec des notes et remarques d'Addison, traduit par Racine fils. Paris, 1755, 3 vol. in-12, 7 à 9 fr.; gr. pap., 15 à 18 fr.

Cette traduction est plus fidelle que la précédente, mais moins élégante. On la retrouve dans les OEuvres de Louis Racine Paris, 1808, 6 vol. in-8°. Elle occupe les tomes III et IV.

[ocr errors]

Le Paradis perdu, traduit en français par M. Mosneron. Paris, 1804, 2 vol. in-12.

La première édition est de 1787.

Le Paradis perdu, traduction nouvelle, par Jac.-Barth. Salgues. Paris, 1807, 1 vol. in-8°.

Cette traduction est facile et élégante. L'auteur l'a divisée en XIII chants, ayant partagé le second en deux.

On prétend que M. de Châteaubriand a en porte-feuille une traduction en prose du Paradis perdu. On en trouve deux fragmens dans le Cours de littérature de M. de Lévizac, Paris, 1807, 4 vol. in-8°.

De

Le Paradis perdu, de Milton, traduit en vers par lille, avec le texte. Paris, Giguet et Michaud, 1804, 3 vol. gr. in-4° pap. vélin, fig. ; 150 à 200 fr.

Il existe de cette belle édition un exemplaire sur vélin.

[ocr errors]

La même traduction. Paris, Giguet et Michaud, 1804, 3 v. gr. in-8°, fig.; 18 fr.; pap. v., 30 à 40 fr.

On en a donné une nouvelle édition en 1821, 2 vol. in-8°.

La même traduction, sans le texte. Paris, 1804, 3 v. gr. in-18, fig.; 10 fr. ; pap. vélin, 18 à 20 fr.

VOLTAIRE. La Henriade, poëme en X chants, par Voltaire. Paris, imprim. de P. Didot l'aîné, 1819, gr. infol. pap. vélin; 175 fr.

Superbe édition, tirée à 125 exemplaires. Elle est dédiée, par M. Didot, à S. A. R. MONSIEUR.

La Henriade, ornée de dessins lithograph. d'Horace Vernet, avec les portraits par M. Mauzaisse. Paris, P. Dupont et E. Dubois, éditeurs, 1822, in-fol., avec 40 gravures; 150 fr. ; et grav. av. la lettre, 250 fr. Cette édition n'est point encore terminée.

La Henriade, poëme, édition impr. pour l'éducation du Dauphin. Paris, imprimerie de Didot l'aîné, 1790, gr. in-40 pap. vélin ; 25 à 30 fr.

Cette édition est tirée à 250 exemplaires, et un sur VÉLIN.

La Henriade, poëme. Paris, impr. de Firmin Didot, 1819, gr. in-40, 2 grav.

M. Brunet dit que M. Firm. Didot a exécuté cette magnifique édition avec les mêmes caractères que la Lusiade en portugais, dont nous avons parlé ci-devant, et qu'il se propose d'imprimer ainsi les autres poëmes épiques les plus célèbres, à commencer par l'Énéide. Cette collection seroit très précieuse.

La Henriade, suivie de quelques autres poëmes. (Kehl), Société littéraire et typographique, 1789, gr. in-4o pap. vélin.

Edition peu recherchée, même avec les onze fig. de Moreau ou 'les treize d'après Quevedo. Il y a un exemplaire sur VÉLIN. Une édition gr. in-8° est aussi sortie des mêmes presses; un exemplaire est également sur VÉLIN.

La Henriade, poëme. Paris, veuve Duchesne (1775),

« IndietroContinua »