Réflexions sur les divers génies du peuple Romain dans les diverstemps de la république

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Renouard, 1795 - 184 pagine
 

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Pagina 108 - Ainsi le peuple ne fut moins libre, que pour être moins séditieux ; le sénat ne fut moins puissant , que pour être moins injuste. La liberté ne perdit que les maux qu'elle peut causer , rien du bonheur qu'elle ' peut produire ». * II eut la joie de voir, dès les pré- M.Tm<>]».
Pagina 109 - Point de plaisir sans trouble, et jamais de repos. Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de même: D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé...
Pagina 3 - Il ya tant de choses vraies à admirer chez les Romains , que c'est leur faire tort que de les vouloir favoriser par des fables.
Pagina 13 - Romains étaient des voisins fâcheux et violents, qui voulaient chasser les justes possesseurs de leurs maisons, et labourer, la force à la main, les champs des autres. Souvent, le consul victorieux n'était pas de meilleure condition que le peuple qu'il avait vaincu.
Pagina 108 - Empereur de temps en temps, pour conserver son autorité sur les légions : il se fit créer Tribun, pour disposer du peuple; Prince du Sénat, pour le gouverner. Mais, quand il réunit en sa personne tant de pouvoirs...
Pagina 14 - On ne desiroit point les Richesses qu'on ne connoissoit pas: on se contentoit de peu, pour ne rien imaginer de plus: on se passoit des Plaisirs, dont on n'avoit pas l'idée. Cependant à moins que d'y faire bien...
Pagina 109 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Pagina 105 - Après la tyrannie du triumvirat, et la désolation qu'avait apportée la guerre civile, il voulut enfin gouverner par la raison un peuple assujetti par la force; et, dégoûté d'une violence où l'avait peut-être obligé la nécessité de ses affaires, il sut établir une heureuse sujétion, plus éloignée de la servitude que de l'ancienne liberté m.

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