Immagini della pagina
PDF
ePub

Voy. aussi GEOFFROY DE SAINT-HILAIRE, et SAINTHILAIRE.

JAUNA (le chev. Dom.), conseiller de Marie-Thérèse.

Histoire générale des royaumes de Chypre, de Jérusalem, d'Arménie et d'Égypte, comprenant les Croisades, avec plus d'exactitude qu'aucun auteur moderne les ait encore rapportées; et les faits les plus mémorables de l'empire ottoman, depuis sa fondation jusqu'à la fameuse bataille de Lépante, où finit cette histoire, dans laquelle on trouve aussi l'anéantissement de l'empive des Grecs.... Leide, J. Lusac, 1747, 2 vol. in-4 avec cartes, 12 à 18 fr., et plus en gr. pap.

Il y a des exempl. avec un nouveau titre daté de 1785, et sans nom d'auteur.

JAUNET, anc. secrétaire-général de l'armée catholique et royale vendéenne du centre, et depuis desservant de la Gaubretière (Vendée).

- Discours prononcé à la messe solennelle qu'ont fait célébrer MM. les généraux et officiers vendéens, le 31 mai 1821, dans l'église des Herbiers, en actions de grâces de la naissance et du baptême de S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Nantes, Busseuil aîné, 1821, in-8 de 32 pag.

Éloge funebre des Vendéens. Angers, de l'impr. d'Aug: Mame, 1816, br. in-8. - Éloge funèbre de très-baut, très-puissant, très-excellent prince, Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de Berri; prononcé au service solennel que MM. les anciens généraux et officiers vendéens ont fait célébrer le 10 avril, dans l'église des Herbiers (Vendée), pour le repos de l'âme de S. A. R. Nantes, de l'imp. de Eusseuil, 1820, in-8 de 36 pag. - Öraison funèbre de Louis XVI, son testament en vers, et quelques autres écrits analogues à l'heureux retour des Bourbons. Nantes, de l'imp. de Forest, 1814, in-8 de 84 pag.

JAUNEZ (J.-P.), agronome, anc. ingénieur de la ville de Metz, correspondant de l'Académie royale de la même ville, où il est né, le 25 février 1745.

- Mémoire sur les pressoirs à vin, qui a remporté le prix proposé par la Société des sciences de Metz. Paris, Barrois l'aîné, 1788, in-8.

Ouvrage que n'a point cité le rédacteur de la Biographie de la Moselle.

- Manuel du vigneron, du département de la Moselle. Metz, de l'impr. de Collignon, 1816, in-8 de vi et 99 pag.

TONE IV.

-Traité du jaugeage, suivant les anciennes mesures en usage dans le départ. de la Moselle, et selon le nouveau système métrique employé dans la république. Metz, Collignon, an XII (1804), in-8 de 94 pag. avec une planche.

M. Jaunez a communiqué à la nouvelle académie de Metz plusieurs mémoires; un entre autres sur la construction des charrues. Biogr. de la Moselle.

JAUNEZ SPONVILLE (Mme). Délassements (les) d'une mère pour l'instruction de ses petits-enfants, ou Recueil de nouveaux Contes mis à la portée de l'enfance. Paris, Maurice, 1824, in-12 avec figures, 3 fr. 50 c.

JAURE (de). Voy. DEJAURE.

JAUREGUI (J. de). Voy.LOPE DE VEGA.Tasso.

JAUSSIN (L.- Amant), apothicaire, mort le 25 mars 1767.

Lettre à M. l'abbé de Laporte. 1759, in-12.

Lettre au sujet des nouvelles formules de pharmacie....

Mémoire sur le scorbut. In-12. les principaux événements arrivés dans l'île Mémoires historiques et militaires sur de Corse, depuis 1738 jusqu'en 1741. Lausanne, Bousquet, 1759, 2 vol. in-12.

litiques sur l'ile de Corse, avec l'Histoire Mémoires historiques, militaires et povol. in-12. naturelle de ce pays. Lausanne, 1758, 2

- Ouvrage historique et chimique où l'on dissout sur le champ la perle qu'on dit examine s'il est certain que Cléopâtre ait qu'elle avala dans un festin. Paris, Mo

reau, 1749, in-8.

[ocr errors]

JAUZE (Fr.), vétérinaire.

Cours théorique et pratique de maréchallerie vétérinaire, à l'usage des écoles vétérinaires, des maréchaux, des corps de cavalerie, des écuyers, des maîtres de poste, et de toutes les personnes qui ont Paris, Béchet; l'Auteur, 1817-18, 2 part. des animaux susceptibles d'être ferrés.

in-4 avec 110 planches, 30 fr.

JAVOTTE (Mile ), pseudon. Voy. MaGUE-Saint-Aubin.

JAY (L.-J.), ancien professeur à l'école centrale, et ancien conservateur du Musée de Grenoble; correspondant de l'Institut royal de France et de l'Académie des Arcades de Rome.

- Notice des tableaux des écoles franc., 28

italienne, allemande, flamande et hollandaise; des statues, sculptures, gravures, dessins et autres objets d'art, exposés dans le Musée de Grenoble, dont l'ouverture aura lieu le to nivose, an Ix. Grenoble, imp. de David, an 1x (1801), in-8 de 60 pag.

-Recueil de lettres sur la peinture, la sculpture et l'architecture, etc., trad. de l'ital. (1817). Voy. BOLTARI.

JAY (Ant.), littérateur et publiciste distingué ; né à Guitre, bourg à trois lieues de Libourne, le 20 octobre 1770.

[ocr errors]

Considérations sur l'état politique de l'Europe, sur celui de la France, sur la censure et les élections, ou Supplément aux Documents historiques de M. Kératry. Paris, Baudouin fils, 1820, in-8 de 56 p.,

1 fr. 50 c.

Cet écrit a eu une 3o édit. la même année.

-Conversion (la) d'un romantique, manuscrit de Jacq. Delorme, publ. par M. A. Jay; suivi de deux Lettres sur la littérature du siècle, et d'un Essai sur l'éloquence politique en France. Paris, Moutardier, 1830, in-8, 7 fr.

L'Essai sur l'éloquence politique en France avait déja été impr., en 1826, en tête des Discours du gén. Foy. - Éloge de Corneille. 1808, in-8. - Éloge de Montaigne. Paris, Delaunay,

1812, in-8, 1 fr. 80 c.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Réimpr. trois fois la même année, et de nouveau en 1829, dans le format in-12, 3 vol., avec 3 grav. et 18 vign., 12 fr.

« Une phrase de la notice biographique des frères Faucher, insérée dans la « nouvelle Biographie des Contemporains », valut à MM. Jay et Jouy, en 1823, un mois de détention, et au public les deux ouvrages précédents. On y retrouve dans les articles signés A. J. la touche du Glaneur, d'excellentes idées morales et une continuelle intention d'utilité publique.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Tableau littéraire de la France pendant le XVIIIe siècle ; discours qui a remporté le prix d'éloquence au jugement de la classe de la littérature et de la langue françaises de l'Institut. Paris, Baudouin; Michaud frères, 1810, in-8.

Il est digne de remarque que le livre de M. Jay ayant remporté le prix sur ceux de M. de Barante, de Mar. Jos. Chenier, etc. sur le même sujet n'ait pas été réimprimé une senle fois depuis 1810, tandis que ceux des compétiteurs l'ont ete quatre à cinq fois (voy. BARANTE et CHÉNIER): M. Jay aurait-il craint que son livre mis en parallèle avec celui de Chenier, fit reconnaitre un tour de faveur ?

Un mot sur la pétition à la Chambre des députés, de M. Madier de Montjau. Paris, Lacretelle aîné et comp., 1820, in-8 de 20 pag.

[ocr errors]

- Voyages dans la partie septentrionale du Brésil, depuis 1809 jusqu'en 1815... trad. de l'angl. (1817). Voy. KOSTER (H.).

Sous le gouvernement impérial, M. Jay fut charge, par le chef, de la direction du « Journal de Paris, qui reçut dès-lors une impulsion plus phi losophique. Plus tard ce littérateur fut un des rédacteurs-fondateurs de la Minerve, recueil politique et littéraire qui a fait une grande sensation (1818). Quant au Constitutionnel, M. Jay n'a pas cessé d'en être un des collaborateurs principaux, un de ceux qui, en qualité de co-propriétaires, en par

tagent la direction. L'Abeille (1822), journal litté raire dirigé par madame Dufrénoy a été enrichi d'un bon nombre d'articles de M. Jay: voilà la part de journalisme de M. Jay. Nous ajouterons que ce littérateur a encore coopéré à la Collection des Constitutions des différents peuples de l'Europe (1821 et années suivantes), au Recueil de `pièces authentiques sur le captif de Sainte-HéJène, etc., auquel il a fourni les notices biographiques sur Napoléon, Bertrand, Las-Cases, Montholon et Gourgaud (1821); à la Biographie nouv. des Contemporains, publiée sous les noms de MM. Jay, Jouy, Norvins, etc. (1826), mais dont la rédaction, comme on le sait, fut abandonnée à M. Bazot. Il a fourni une Notice sur la vie et les oa. vrages de madame Lafayette, pour l'édition de ses OEuvres (1825); un Essai sur l'éloquence politique en France, inséré dans la collection des Discours du général Foy (1876), et qui a été reproduit receinment, à la suite de la Conversion d'un romantique; des Considerations constitutionnelles, à la suite de la Pétition de M. Madier de Montjan à la Chambre des députés; enfin des Observations sur la vie et les ouvrages de madame Dufrenoy, en tête de l'édition des OEuvres poétiques de cette femme célèbre (1826).

Pour terminer notre Notice bibliographique de M. Jay, nous dirons encore que le libraire Moutardier vient de mettre sons presse les OEuvres littéraires de M. Jay, qui sont promises en 8 vol. in-8. Voy. aussi LEJAY.

[ocr errors]

JAYET - FONTENAY, de Grenoble. *Domine (le) salvum fac regem, ou Coup-d'œil rapide, politique et moral des principaux événements qui ont eu lieu depuis la proscription de ce chant religieux et national, jusqu'au retour de Louis-le-Désiré en France. Par un patriote. Grenoble, Baratier, 1818, in-8 de 64 pag.

* Mission (la) à Grenoble. Grenoble, le même, 1818, in-8 de 32 pag.

On a encore de M. Jayet des pièces de vers révo lutionnaires, insérées dans le recueil intitulé: les Muses sansculotides. Grenoble, 1794, 1795.

JAZET, artiste graveur. Album amusant, ou Recueil de gravures à l'aqua-tinta; représentant des vnes de la Perse, des militaires persans, rasses et chinois, etc.; accompagné d'un Traité sur l'aquarelle, et des explications des divers sujets des gravures. Paris, Nepveu, 1822, in-8 obl, avec 12 planch., 8 fr., et avec les fig. color., 12 fr.

Avec M. P. Legrand.

JEAN. Lettres (ses) à M. Rodet, missionnaire de France. Lyon, de l'impr. de Boursy, 1818, in-8.

- Opinion sur cette question: Louis XVI peut-il être jugé? 1792, in-8.

Opinion sur le jugement du roi et l'appel au peuple. 1792, in-8.

JEAN-CHRYSOSTOME (S.), archevêque de Constantinople, au IvR siècle, père de l'Église.

-Abrégé de S. Jean Chrysostôme sur l'ancien Testament (par Nic. FONTAINES). Nouv. édit. Paris, J. Barbou, 1757, in-12.

Cet ouvrage parut en 1688; il n'en existe réelle. ment qu'une édition de laquelle on a rajeuni le titre, supprimé l'avertissement, l'approbation, etc.

[blocks in formation]

Traduction recherchée.

- Lettres (ses), trad. en franç. sur le grec des PP. Bénédictins, avec des notes et des sommaires, et deux traités écrits du lieu de son exil, à la veuve Sainte-Olympiade (par le P. Jos. DURANTI DE BonrecUEIL). Paris, P. Gandouin, 1732, 2 vol. in-8.

Une traduction française des Lettres de S. Jean Chrysostome, par J.-L. Genin, a été imprimée en 1827, à la suite de celles de S. Basile-le-Grand, et de S. Grégoire de Nazianze. ( Voy. S. BASILE). —Panégyriques des Martyrs, trad. par Jos. DURANTI DE BONRECUEIL, avec un Abrégé de ces mêmes martyrs. Paris, 1734, in-8. S. Patris nostri Joannis Chrysostomi de Sacerdotio libri vt, juxtà editionem PP. congregationis S. Benedicti. Parisiis, Mé

quignon junior, 1827, in-32, 75 c.

--

S. Jean Chrysostôme sur S. Jean, trad. par LE MERRE. Paris, 1741, 4 vol. in-8. M. Brunet a donné, dans son « Manuel du libraire », l'indication de plusieurs traductions franę. de traités de S. Jean Chrysostôme, mais dont la publication est antérieure à 1700.

Plusieurs opuscules de S. Jean Chrysostôme, trad. en franç., dans ce siècle, ont été insérés dans les « Opuscules des Pères » faisant partie de la Biblioth. des JEAN-BAPTISTE DE BOUILLON (le Dames chrétiennes (voy, ce dernier titre à la Table P.). Voy. GÉRard (J.).

JEAN BON SAINT-ANDRÉ, d'abord prédicateur protestant, puis député du Loiret à la Convention, et plus tard préfet de l'ancien département du Mont-Tou

nerre.

des ouvr. anon.), et d'autres traduits par Et. Aignan ont été insérés dans la «Bibliothèque étrangère » de ce dernier.

- S. Joannis Chrysostomi opera omnia, gr. et lat., ad mss. codd. necnon ad Savilianam et Frontonianam editiones castigata, innumeris aucta, nova interpreta

tione, præfationibus, notis, et variis lectionibus illustrata, nova S. Doctoris vita, appendicibus et indicibus locupletata; cura et stud. Bern. de MoNTFAUCON, Monachi ordinis S. Benedicti. Parisiis, Lud. Guérin, 1718-34, 13 vol. in-fol.

Bonne édition devenue peu commune: 300 à 350 fr., et plus cher en gr. pap. Il en a été tiré quelques exemplaires en très-grand papier qui sont d'un usage fort incommode. Brun.

JEAN-CHRYSOSTOME (le P.), capuein de Béthune.

Abrégé de la vie du bienheureux Séraphin à Monte Granario. 1738, in-12.

Abrégé historique des vies du P. Laurent de Brindisi, et du frère Bernard de Corleon. 1751, in-12.

- Application du psaume 45 aux glorieuses campagnes du roi. 1746, in-4.

Paraphrase sur le psaume 118, 1736,

in-12.

- Paraphrases sur les Psaumes....

JEAN DE BOURGEZ. V. BOUrgez (J.). JEAN DAMASCÈNE. Joannis Damascensi opera omnia, gr. et lat., opera et studio Mich. LEQUIEN. Parisiis, 1712, 2 vol. in-fol., 36 à 48 fr., et plus en gr. pap.

JEAN DE LA CROIX (le bienheurenz). OEuvres (ses) spirituelles. Avignon, Aubanel, 1827, 3 vol. in-12, 6 fr. 75 c. JEAN DE MEUN. V. LORRIS (Guill. de). JEAN DE MILAN (JOHANES de Mediolano), médecin de l'école de Salerne, au commencement du XIIe siècle.

Art (l') de conserver la santé, composé par l'école de Salerne; trad. en vers français, par B. L. M. (BRUZEN DE LA MARTINIÈRE). La Haye, J. Van Duren, 1743; ou Paris, 1749, in-12.

« La traduction de l'École de Salerne, imprimée à Paris, en 1749, dit M. Barbier dans son Dietionnaire des ouvrages anonymes, tom. IV, pag. 433, n'est que la réimpression de celle qui parut pour la première fois à La Haye, chez Jean Van Duren, en 1743. On lit ces mots sur le frontispice de l'une et de l'autre édition: « par M. B. L. M.» Suivant les auteurs de la Nouvelle Bibliotheque, ou Histoire littéraire des principaux écrits qui se publient, ouvrage périodique, qui s'imprimait à La Haye (voyez le tom. XVI, pag. 284), les lettres initiales qui dé. signent le nouveau traducteur, doivent s'entendre de M. Bruzen de la Martinière. Cette assertion est d'autant plus probable que ce laborieux écrivain était alors à La Haye, réduit à garder la chambre et n'ayant pas la tranquillité nécessaire pour s'appliquer à quelque chose de bien suivi. On trouve d'ailleurs, dans le Discours préliminaire, le genre d'instruction par lequel Bruzen de la Martinière s'est souvent distingué. Ce qui m'etonne, qu'aucun des biographes de Bruzen de la Martinière n'ait parlé de cette traduction. Elle a été inconnue

c'est

[blocks in formation]

Le même ouvrage ( de la même traduction). Augmenté d'un Traité sur la conservation de la beauté des dames. Paris, 1759, pet. in-8; ou 1760, in-8, et 1766, in-12.

tion). Augmenté d'un Traité sur la conLe même ouvrage (de la même traducservation de la beauté des dames, et de plusieurs autres secrets utiles et agréables. Paris, Compagnie des libraires, 1777, in-12 de xii et 166 pag., et 9 pag. de tables.

Cette édition a été reproduite avec un nouveau titre portant pour nom de libraire Arthus Bertrand, et la date de 1804 prix 2 fr.

L'Épitre dédicatoire en vers, adressée à M. Du Perron, docteur de la Faculté de médecine de Montpellier, est signée B. L. M. Le traducteur dit, dans sa Preface, que les deux seules traductions qu'il en a vues ne méritent guère ce nom. Celle de Martin, imprimée à Rouen en 1660, n'est qu'une paraphrase de quelques textes ; et celle de Dufour, imprimée en 1671, est un commentaire qu'il eût beaucoup mieux fait de mettre en prose. Il dit aussi qu'il eut occasion de voir l'édition latine de cet ouvrage, donnée par Curion, à Francfort, en 1612, et qu'on lui procura enfin celle de René Moreau, faite à Paris, en 1673; qu'il s'est servi de celle de du Four pour l'arrangement du texte, qui est plus plein que dans les autres, et que toutes lui ont été utiles pour rendre à cet ouvrage sa simplicité ordinaire.

Il est naturel de croire, continue-t-il, qu'après d'autres firent de pareils vers sur les matières qu'ils que Jean de Milan ent donné son École de Salerne, auraient voulu trouver dans son livre; et qu'ainsi l'ouvrage, à force de passer par bien des mains, s'est insensiblement grossi.

Ce volume contient en outre (pag. 117-166) le Secret d'être toujours belle, petit ouvrage d'Antoine BODEAU, de Somaise.

L'Éditeur de cette édition dit que ce petit ouvrage ayant beaucoup plu lorsqu'il parut pour la prem. fois, il a cru faire plaisir au public de le faire revivre par cette réimpression. Sans retoucher au style, il s'est contenté d'en réformer l'orthographe, qui en rendait la lecture difficile en ce temps-ci.

·Art (l') de conserver sa santé, ou Conseils donnés par l'école de Salerne, avec la traduction en vers français. Par M. L. M. Paris, Boiste fils aîné, 1826, in-18, 1 fr. 75 c.

Il a été tiré 20 exemplaires sur papier vélin, lesquels n'ont point été destinés au commerce.

Dans cette édition, qui se recommande autant par la commodité de son format', que par son exécution typographique, le poëme latin est divisé en vingt-cinq paragraphes; à la suite de chaque paragraphe latin est la traduction en vers français.

«Nous sommes obligés de faire remarquer que l'éditeur en donnant certe traduction en vers comme étant faite par M. L. M., c'est-à-dire en supprimant un B donne à penser qu'elle n'est pas celle de Bruzen de la Martinière, tandis qu'elle en est effectivement une reproduction exacte, sauf l'omission de la partie relative à la beauté des dames. L'édi

teur de l'in-18 a aussi transporté, immédiatement après la préface, et sous le titre de Notice sur l'é

cole de Salerne, ce qui se trouve à la fin de l'ouvrage dans les éditions antérieures, avec la désignation de Discours sur cette école ». Note de M. L. R-e. - École (l') de Salerne, ou l'Art de conserver la santé, en vers latins et français, avec des remarques; recueillie, augmentée et publiée par M, LEVACHER DE LA FEUTRIE. Paris, Méquignon l'aîné, 1782,in-12 de xv et 408 pag.

· Art (l') de conserver la santé, de vivre long-temps et heureusement; avec une traduction en vers français des vers latins de l'École de Salerne. Par M. M.-J.-F.-Alex. POUGENS. Montpellier (Paris), l'Auteur; Paris, Béchet jeune; Gabon et comp.; Charles-Béchet, 1825, in-8, 6 fr.

L'École de Salerne, texte, traduction et notes, remplit 320 pag.; l'Art de conserver la santé, en a 84, avec une pagination particulière.

On attribue l'original de cet ouvrage, tant de fois traduit et tant de fois commenté, à Joannes de Mediolano (Jean de Milan), médecin de l'école de Salerne, qui le composa en latin vers l'an 1100, et qui l'offrit, au nom de l'école de Salerne, à Robert, fils de Guillaume le Conquérant, qui avait

consulte les médecins du college de Salerne, pour la guérison d'une plaie qu'il avait reçue dans le bras droit au siège de Jérusalem, et qui s'était changée en fistule si maligne, que les médecins lui dirent que cette plaie ne se guérirait qu'autant que quel qu'un voudrait la lui sucer, ce que Robert ne voulut jamais souffrir de crainte que cette personne n'en périt; mais sa femme qui l'aimait beaucoup la lui suça pendant qu'il dormait, il en guérit, et sa femme n'en fut point du tout incommodée: c'est ce qui donna lieu aux médecins de Salerne d'insérer un chapitre de la guérison des fistules dans leur livre, et de le dédier à ce prince.

On regarde comine la première édition de ce poëme, celle donnée par Arnoult de Villeneuve, médecin du XIVe siècle, sous ce titre : Regimen sa. nitatis Salernitanum à magistro Arnoldo nɛ VILLANOVA Catalano veraciter expositum ac noviter cor. rectum et emendatum per doctores Montispessulani regentes anno 1480 predicto loco actu moram trahentes. In-4, goth.

Il y a eu plusieurs édit. latines de cet ouvrage, imprimées avec ou sans date à la fin du xv° siècle, mais aucune n'a beaucoup de valeur.

La meilleure édition de l'École de Salerne est celle qu'a publiée à Stendal, en 1790, le médecin Jo. Chr. Theoph. ACKERMANN. Stendal, Franz et Grosse, 1790, in-8 de 178 pag.

JEAN-FRANÇOIS (Dom), bénédictin. Voy. FRANÇOIs (J.).

JEAN SECOND (J. EVERTS, plus connu sous le nom de ), célèbre poète latin de la Hollande, au xvie siècle.

Baisers (les), traduction française, accompagnée du texte latin, par M. C. (MOUTONNET-CLAIRFONS). Cythère et Paris, Pillot, 1771, in-8.

Les mêmes, traduction en vers francais, accompagnée du texte latin. Par P.J. HEU. Paris, Sabot, 1806, in-8, 2 fr.

Baisers et Élégies, trad. en vers franç., par P.-F. TISSOT, avec le texte latin, accompagné de plusieurs morceaux de Théocrite et d'Anacréon, de Guarini et du Tasse, et de Baisers inédits. Paris, 1806, in-12.

Cette traduction des Baisers a été réimprimée en 1826, à la suite de Poésies érotiques du traducteur (voy. TISSOT).

Jean Second, traduction libre en vers des Odes, des Baisers, du premier livre des Élégies, et des trois Élégies solennelles, avec le texte latin; par Mich. Loraux. Paris, Michaud frères, 1812, in-8 avec portr., 6 fr.

Pour d'autres traductions des Baisers de Jean Second, mais qui n'ont pas été impr. séparément : voy. DORAT, SIMON, et MIRABEAU.

JEANJEAN (Ant.), prédic. alsacien. - Predigten. Vol. I-VIII. Strasburg, gedr. bei Levrault, 1815-28, 8 baende in-8.

On a annoncé que cette collection de Sermons formerait 12 volumes.

JEANMOUGIN (A.), alors professeur au collège de Colmar.

Principes généraux de lecture appliqués simultanémeut à la langue française et à l'allemande, ou Méthode pour apprendre à lire en même temps dans les deux langues, et pour se perfectionner dans la prononciation de l'une et de l'autre. Colmar, l'Auteur, et Paris, Béchet aîné, 1821, in-8. JEANNE-BUÉE. Voy. BuÉE.

JEANNERET D'ESSERT, de Granson en Suisse.

[ocr errors]

Ainsi va le monde, ou les Lunettes de mon oncle Simon. Lausanne, 1791, in-12. JEANNET DES LONGROIS, docteurrégent de la Faculté de médecine de Paris.

Conseils aux femmes de quarante ans. Paris, Méquignon l'aîné, 1787, in-12.

- Palmonie (de la), de ses symptômes et de sa curation. IIIo édit. Paris, le même, 1784, in-8.

La prem. édit. est de 1781.

JEANNIN (le président P.), ambassadeur et ministre de France, sous François II, Henri IV et Louis XIII; né à Autan, en 1540, mort à Paris, le 31 octobre 1622.

Négociations (ses) diplomatiques et politiques. Nouv. édit.; suivies de ses OEuvres mêlées. Paris, Petit, 1819, 3 vol. in-8 avec un portr., 15 fr., et pap. vél., 30 fr.

Ce recueil est regardé comme le meilleur modèle que puissent prendre les politiques et les négociateurs: il servit d'instruction au cardinal de Richejours dans sa retraite d'Avignon, trouvant, disaitlieu, qui lisait les Négociations de Jeannin tous les

il, sans cesse à y apprendre.

« IndietroContinua »