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plus de goût et de magnificence, n'ont pas été
améliorées quant au texte; au contraire il a été
altéré de nouvelles fautes, et a subi une nou-
par
welle forme.

Les anciennes éditions, dit M. Walcknaer, sont toutes impr. en pages pleines et sans aucun alinea, tandis que dans les modernes le texte est divisé en un grand nombre d'alinéas. « Nous ne prétendons « pas, dit ce conscieux éditeur de notre poète, «nier l'utilité de ce changement, mais nous di« rons qu'il a été exécuté par quelque prote peu « instruit, et avec tant de maladresse, que le sens « de plusieurs phrases a été altéré par des coupures « trop frequentes et intempestives; de sorte que « les éditeurs subséquents, pour compléter ces << phrases et les rendre intelligibles, ou les assu. « jettir aux règles de la grammaire, se sont vus « forcés d'ajouter ou de retrancher un ou plusieurs « mols au texte. C'est par cette raison que les « dernières éditions qu'on a données de ce roman « sont encore moins exactes que les premières. » Les mêmes. Paris, Fournier père et fils, 1801, in-36, 1 fr. 25 c.; pap. vélin, 3 fr. Édition faisant partie de la « Bibliothèque portative du voyageur »

-Amours (les) de Psyché et de Cupidon, lithographiés d'après les dessins de Raphaël, par MM. Bouillon, Beaugard-Thill, Chatillon, Dejuine, Fragonard, Maarin, Zwinger, sous la direction de M. Hip. Castel de Courval; édition ornée du poëme de La Fontaine. Paris, Castel de Courval, 1825, petit in-fol. avec 33 pl. sur pap. de Chine, 160 fr.

Les mêmes. Paris, Castel de Courval, 1825, in-32 et in-18, 3 fr. 50 c.

Ces deux éditions étaient destinées à faire partie de deux La Fontaine complets, mais qui n'ont pas été achevés : il n'y a eu de publié que ce volume, et les Fables.

Ces deux ouvrages ont été aussi insérés dans les éditions de notre poète, 1726, 3 vol. in-4, et 1729. 3 vol. in-8, et les suivantes; mais ces réimpressions faites sur des éditions peu correctes, reproduisent les mêmes fautes.

Pour d'autres éditions des Amours de Psyché et du poëme d'Adonis qu'on peut se procurer separé ment, voy. plus bas aux OEuvres.

III. CONTES.

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Les mêmes. Amsterdam, 1718, pet. in-8 avec figures.

LAF

preve.

avait paru dans les OEuvres posthumes de La Fon-
taine, et qui était réellement de lui. Le même édi
teur ajouta encore quatre autres Contes à ceux de
La Fontaine; mais du moins il eut soin de
nir qu'il n'était pas certain qu'ils eussent été com-
poses par lui. Ces contes sont : la Couturière et la
Crucke, qui sont d'Autreau; Promettre est un, et
gnol, qui est de Lamblin ou de Du Trousset de
Tenir est un autre, qui est de Vergier, et le Rossi.
Valincour. Ce dernier conte était le méine
que го-
seau dans la cage, de l'edition de 1710, auquel on
avait seulement ajouté un Prologue. »

Les mêmes. Amsterdam, Paul Lucas, 1721, gr. in-8.

Edition avec texte encadré par un simple filet. Ce n'est que la reimpression d'une édition de 1685, ou plutôt de celle de 1718; car les Contes ajoutés dans cette dernière ont aussi été réimpr. dans l'édition de 1721. L'Avertissement de 1685 se retrouve dans toutes deux sans aucun changement.

Les mêmes. Édition corrigée et enrichie de l'Éloge de l'anteur, et d'un Diction. naire des mots vieux et peu usités. Hambourg, de l'imp, de Vanden Hæck, 1731,

2 tom. en un vol, in- 18.

On voit, d'après l'Avis des éditeurs et libraires qui est en tête de cette édition, qu'ils ont réimpr. la leur sur l'édition de Hollande de 1721, qui avait alors le plus la vogue, et qui était la dernière; mais non seulement ils ont corrigé les fautes d'impression dont cette édition de 1721 fourmille, ils ont encore eu le bon esprit de retrancher les Contes qu'on avait ajoutés à ceux de notre poète : cependant, induits en erreur par les éditeurs précédents, ils ont conservé le conte intitulé le Contrat (de Saint-Gilles ).

Le Vocabulaire des vieux mots était une addition éditions modernes. utile, et il a été plusieurs fois réimpr. dans les

-

Voy, ci-dessous Fables.

Les mêmes. Amsterdam, Et. Lucas (Paris), 1732, 2 vol. pet. in-8 figures.

On a ajouté à cette édition non-seulement les contes donnés par les éditeurs de 1718 et de 1721, mais encore un autre conte intitulé le Coup de corne. Les eaux-fortes grotesques, mais expressives, de Romain de Hooge, ont été gravées de nouvean pour ces deux volumes, mais en taille-douce et en les défigurant.

Les mêmes, avec une Dissertation de N. DESPRÉAUX, sur Joconde. La Haye, P. Gosse, 1733, 2 vol. in-12.

Les mêmes. Amsterdam, H. Desbordes (Hollande), 1737, 3 vol. pet. in-8.

Le dernier volume, sauf un petit nombre de pièces de vers de La Fontaine, est un choix de contes écrits par d'autres auteurs. Ce mauvais recueil a été plusieurs fois réimprimé, entre autres, en 1766, 3 vol. pet. in-8, et sous la rubrique de l'édition de 1737; mais ce n'en est qu'une contrefaçon faite à Paris.

Les mêmes. Londres (Paris), 1743, 2 vol. pet. in-12 fig.

-Les mêmes (avec une Vie de l'auteur, par FRERON). Londres (Paris), 1757, a vol. petit in-12.

Outre trois Contes qui avaient été déjà imprimés dans l'édit, publ. à Amsterdam, chez P. Brunel, et qui sont la Confidente sans le savoir, le Remède, le Fleuve Scamandre, les Aveux indiscrets, on a encore ajouté à cette édition le conte du Contrat, qui était de Saint-Gilles, et le Quiproquo, conte qui Fontaine, par DIDEROT. Édition dite des

Les mêmes (avec une Notice sur La

Fermiers-Généraux). Amsterdam (Paris, Barbou), 1762, 2 vol. in-8 ornés de gravures d'Eisen.

Cette édition renferme les plus jolies gravures que l'on ait faites jusqu'ici pour ces contes; elle n'est pas rare, parce qu'elle a été tiré à grand nombre; mais on n'en trouve pas facilement des exemplaires dont toutes gravures soient également belles d'é. preuve 60 à 80 fr. La réimpression faite sous la meine date est peu estimée: 15 à 18 fr. On n'y trouve pas les culs-de-lampe qui sont placés à la fin de chaque conte dans la première édition.

Les dépenses faites pour cette édition doivent faire croire qu'on a fait quelques efforts pour réimprimer le texte de La Fontaine dans toute son originalité et toute sa purete; et cependant il n'en est pas ainsi. On s'est contenté de suivre les éditions faites en Hollande en 1685 et 1696, et on y a ajouté les Contes d'Autreau, de Vergier et autres auteurs, donnés dans l'edition de 1718, que plu: sieurs éditeurs avaient judicieusement retranches : on a mis en tête une Notice sur La Fontaine, écrite par Diderot, dont le style est sententieux et maniéré, et qui, quoique fort courte, contient pourtant un assez grand nombre d'erreurs.

Cette édition, dite des fermiers-généraux parce qu'elle fut exécutée aux frais de ces derniers, a servi de modèles à toutes celles que l'on a impr. depuis, soit en France, soit dans l'étranger, jusqu'à M. Walckenaer exclusivement.

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pour la plus correcte, il se trouve des vers omis, des rimes fausses, un nombre prodigieux de vers de différentes mesures confondues bizarrement ensemble, une ponctuation constamment vicieuse enfin des fautes de toute espèce. Cependant l'édit. de M. Didot n'est qu'une réimpression de cette édit. de 1762, qui elle-même, ainsi que nous l'avons dit, est la reimpression de celles d'Amsterdam de 1685 et de 1696; et toutes les observations que nous avons faites sur ces éditions s'appliquent éga lement à celle de 1795; seulement nous avouerons que toutes les fantes d'imprimeur que M. Didot signale ont été corrigées par lui, et que son édition est incontestablement, sous le rapport typogra phique, la plus correcte comme la plus belle de toutes celles qui avaient été publiées jusqu'alors. Les mêmes. Paris, de l'imp. de Didot jeune, 1796, 2 vol. in-8 sur pap. vél., avec figures; et sur gr. pap. vélin, avec les figures coloriées.

Les gravures de cette édit. sont encore les mêmes que dans celle de 1762; mais on a supprimé les culs-de-lampe.

Les exemplaires avec des titres gravés, au nom de Tourneisen fils, et portant la date de 1808, sont de la même édition.

Les mêmes. Paris, J.-B. Fournier père et fils, 1801, 2 vol. in-36, 2 fr. 50 c.; 6 fr.

Les mêmes. Amsterdam, 1764, 2 vol. pap. vél., in-8 fig.

Édition assez belle, copiée sur celle de 1762: 18 à 24 fr.

Dans toutes les deux il manque le 18o vers du
Diable de Papefiguière», que voici :

Taille non pas de quelque mingrelet,
et à cette occasion M. Brunet fait observer que
dans l'edition in-18, imprimée en 1795, par Didot,
il y a megrelet, quoique les anciennes editions por
tent bien mingrelet.

Les mêmes. Paris, Plassan, et Chevalier (* Desray), 1792, 2 vol. in-8 ornés de gravures et de culs-de-lampe.

Les gravures de cette édition, assez commune, sont les mêmes que dans l'edition de 1762. Le prix d'origine de ces deux volumes était de 72 fr. avec les figures en noir; et de 84 fr. avec les figures colorices aujourd'hui ces prix sont réduits de plas

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veu a

Cette édition a paru sans gravures; mais M. Nep. publié, en 1813, une suite de 75 vignettes qu'on y intercalle. ( Voy. ci-dessous). Il y a trois exempl. de cette edition imprimés sur vélin, dont deux de format in-12.

Les mêmes. Paris, de l'imp. de P. Didot l'aîné, 1795, 2 vol. gr. in-4 pap. vélin avec figures d'après Fragonard.

Belle édition, et cependant peu recherchée, parce que les gravures qui devaient y être jointes n'ont point été terminées; il n'en a été publie que deux livraisons de to planches.

Un seal exemplaire de cette édition a été tiré sur vélin : le prince Galitzin en a fait l'acquisition. Dans une note que l'imprimeur a mise à la suite de la Notice sur La Fontaine par Diderot, il expose que dans l'édition des Contes de La Fontaine dite des fermiers-généraux, qui passe avec raison

Édition faisant partie de la «< tative du Voyageur ».

Bibliothèque por

Les mêmes, précédés de la Matrone d'Épbèse, de Philémon et Bancis, des Filles de Minée et de quelques Fables choisies, ornés de dessins lithographiés. París,Dubois, 1820, in-fol. oblong.

Une première livraison contenant trois planches est tout ce qui a été publié de cette édition, et tout annonce qu'il n'en paraitra pas davantage.

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Les mêmes. Paris, Aillaud, 1822, a vol. in-18, 3 fr.

Les mêmes. Paris, Brière, 1824, 2 vol. gr. in-32 sur pap. vél. d'Annonay, satiné, 6 fr., et sur gr. pap. jésus vélin, 12 fr.

Petite édition due aux presses de J. Didot aîné,et qui fait partie d'une «Collection de Classiques français », dirigée par L. S. Auger.

Les mêmes. Paris, L. Debure, 1825, 2 vol. in-32, 6 fr.

Édition faisant partie de la collection de « Classiques français, ou Bibliothèque de l'amateur. » Aun certain nombre d'exemplaires, le libraire a ajouté 73 gravures publiées par son confrère Nepveu. Prix de ces derniers, qui sont alors divises en 4 vol., 30 fr.

Les mêmes. Paris, Roux-Dufort; Froment, 1825, 2 vol. in-48 portr., 4 fr.

Petite édition due aux presses de J. Didot aîné, et qui fait partie de « Classiques en ininiature ». Les Fables font aussi partie de cette collection. (Voy. plus bas ).

Lea mêmes, ornés d'un portrait gravé en taille-douce, et de neuf vignettes dessinées par Devéria et gravées par Thompson. Paris, Baudouin frères, 1826, in-24,

2 fr.

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La première édition des Contes de La Fontaine parut à Paris, chez C.-L. Barbin, en 1665, un vol. pet. in-12; elle est bien moins complète que les postérieures.

Pour d'autres éditions des Contes qu'on peut se procurer separément, voyez plus bas aux OEuvres.

Collection d'estampes pour les Contes de La Fontaine, gravées par Larmessin, Fillout, Tar. dieu et autres, d'après Laneret, Boucher, etc.; avec des quatrains du poète Roi au bas de chaque sujet. Vers 1736, in-fol.

Collection de soixante-quinze gravures pour les Contes et Nouvelles en vers, executée ( aux frais de M. Nepven) d'après les dessins de Desenne Chasselat, Monnet, Sébastien et Leroy. Paris, Nepven, 1813, in-18, 36 fr.; format in-12, 42 fr.; et format in-8, 48 fr.

Cette suite avait originairement 34 planches en partie gravées par Coiny et Duplessis-Bertaux, Jesquelles ont été rejetées comme trop inférieures et remplacées par d'autres qui cadrent mieux avee le reste de la collection.

IV. FABLES.

1° Complètes.

a) En langue originale. Fables choisies mises en vers français. Nouv. édit. La Haye, H. Van Bulderen, 1700, 2 vol. in-8 fig.

Les mêmes. Amsterdam, Zach. Chatelain, 1700, 2 vol. in-8 avec un portrait gravé par B. Picart.

Ces deux éditions, ainsi qu'une précédente im primée à Anvers, de 1688 à 1694, contiennent cinq parties, et sont ornées de figures de J. Cause, copiées sur celles de Chavean (1668): elles reproduisent l'édition qu'avait donnée La Fontaine, sans qu'on ait seulement corrigé le numérotage des livres. Dans toutes les trois, comme dans l'édition de Paris, le livre vii ou dernier succède immédiatement au livre v.

Les exemplaires de ces deux éditions ont quelque valeur lorsqu'ils sont biens conservés. -Les mêmes. Paris, Mich. David, 1708; on Londres, aux dépens de Paul et Isaac Vaillant, 1708, in-12 avec un frontispice.

Cette édition, assez correcte, est remarquable, parce qu'elle a été le type d'un grand nombre d'autres. Elle est sans aucune division soit en parties, soit en livres, et les fables sont numérotées de suite, depuis la première jusqu'à la dernière, qui est la deux cent cinquante-septième; mais on y a introduit comine fable le conte du Fleuve Scaman dre, et une petite épitre, qui est peut-être de la jeunesse de La Fontaine, intitulée l'Amour vengė, et qui ne ressemble en rien à un apologue.

- Les mêmes (divisées en XII livres ). Paris, libraires associés, 1709, 5 vol.in-12. C'est la première édition où les livres soient numérotés depuis un jusqu'à douze. Pour concevoir combien ce changement était nécessaire, dit M.

Walckenaer, il faut savoir de quelle étrange ma nière l'ouvrage était divisé dans la dernière édit. donnée par l'auteur (en 1678-79, 4 vol. in-12). Les deux premiers volumes contiennent les six premiers livres, et forment la première et la seconde partie; et les trois derniers livres, que renferme la deuxième partie, sont intitulés livres Iv, v, vi, de sorte que, pour cette partie du recueil, les numé. ros des livres se suivent. Dans les deux volumes suivants, qui forment la troisième et la quatrième partie, la série des nombres recommence; dans le troisième volume ou la troisième partie sont les livres 1 et, et dans le quatrième volume ou la quatrième partie sont les livres -v; de sorte que la serie des chiffres ne correspond ni à l'ensemble du recueil, ni à chacune des parties; car pour cela on aurait dù recommencer à compter livre 1 au commencement de chaque partie. Le fait est que La Fontaine avait publié deux recucils de fables à un assez long intervalle de temps, et le numérotage des livres se rapportait à cette division en deux recueils; mais quand il les fit réimprimer ensemble, il ne fit mention de cette division en deux recueils que dans sa préface du second; il ne l'indiqua point sur les titres et dans la table, et tout fut brouillé. Ce fut encore bien pis lorsque le cinquième ou le dernier vol, parut long-temps après. La Fontaine le destinait sans doute à former un sixième livre à son second recueil, afin de le rendre, sous ce rapport, égal au premier, qui était aussi divisé en six livres; mais, par une distraction inconcevable, il intitula ce nouveau livre livre septième, au lieu de livre sixième; et cette erreur de livre vit se retrouve à chaque page dans le titre courant. Les éditeurs de 1709 ont eu raison de faire disparaître ces irrégularites; mais c'est le seul changement qu'ils ont fait, et ils ont réimprimé l'edition originale, sans y rien ajouter, ni sans

en rien retrancher.

Les fautes d'impression de la première édition ont été corrigées avec soin dans cette edition; et, quoique peu recherchée, elle est excellente, et sera premières. très-utile aux éditeurs qui ne pourraient trouver les

Les mêmes. Nouv. édit., augm. de petites notes. Paris, Mich. David, 1715; ou Paris, J. Luc Nyon, 1715, in-12.

Éditions conformes à la première quant à la division. La dernière fable est la deux cent-quarantecinquième, parce qu'on en a retranché je Fleuve Scamandre. Les notes ajoutées pour l'intelligence du texte sont les premières dans ce genre, et le premier essai d'un commentaire sur les fables de La Fontaine.

Recueil des fables d'Ésore, de PHèdre et de LA FONTAINE, qui ont rapport les unes aux autres; avec des notes françaises, par M. GAULLYER, prof. au collège da Plessis.Paris, Ph.-Nic. Lottin, 1721, in-12.

Les mêmes. Amsterdam, aux dépens de la compagnie, 1730, pet. in-12.

Réimpression textuelle de l'édition de 1715. Ce volume est assez recherché des curieux, parce qu'il est imprimé en types assez semblables à ceux des Elzevirs.

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dans l'édition de 1730, ajouta l'Amour vengé, et l'épithalame sur le mariage de mademoiselle de Bourbon avec le prince de Conti, et il retrancha le Fleuve Scamandre.

Ces éditions sont assez jolies, et quelques amateurs les recherchent encore. Les Contes du même auteur ont été également imprimés à Hambourg (voy. Contes). Les deux ouvrages se rencontrent difficilement réunis, et c'est ce qui leur donne quelque prix dans le commerce: vendu az fr. mar. bl.

--

– Les mêmes (divisées en x11 livres), avec un nouveau Commentaire par P. COSTE. Paris, 1743, pet. in-12 avec un frontispice dess. par B. Picard et gravé par Fessard. Le texte des fables de notre auteur se corrompait de plus en plus, lorsqu'enfin parut cette édition.

Coste rétablit la division en douze livres, conformément à l'édition de Paris, 1709: seulement il retrancha du douzième livre Philemon et Baucis, Les Filles de Minée, Belphegor, et la Matrone d'Ephèse, et les réimprima à la suite. Ce changement était judicieux, et l'éditeur avait droit de le faire, puisque La Fontaine lui-même n'avait pas donné le titre de fables à ces pièces, lorsqu'il les publia pour la première fois, et qu'il ne les avait évidemment réu nies à son dernier livre que pour compléter le vol. Du reste, l'éditeur reproduisit en partie les petites notes de l'édition de 1715. Il en ajouta quelques. autres qui, selon M. Walckenaer, sont aussi futiles. Mais ce qui rend cette première édition de Coste recommandable, c'est que le texte a été revu avec grand soin, sur les éditions originales de La Fontaine, par Jolly, censeur royal, ainsi que Coste l'avoue lui-même.

Les mêmes (de la même édition). Paris, 1746, ou 1787, 2 vol. in-12, avec des vignettes à mi-marge.

La meilleure édition de ce genre est celle de 1746: on a fait reservir ses cuivres à celle de 1787.

Ces trois éditions de Coste sont au nombre des meilleurs; on ne peut en dire autant des reimpres sions qui en ont été faites, et dans lesquelles les imprimeurs ont sans cesse altéré la pureté du texte, en croyant le corriger. C'est ce qui est arrivé aussi pour les éditions données par les meilleurs imprimeurs de nos jours, lorsque les éditeurs qui avaient fixé le texte d'une première édition n'out point revu les épreuves des reimpressions qu'on en a faites.

Les Fables de La Fontaine, avec le Commentaire de Coste, ont été réimprimées plusieurs fois dans ce siècle, tant à Paris que dans les départements; nous citerons, parmi ces reimpressions, les suivantes :

Édition ornée de 216 figures en taille-douce. Dédiée à la jeunesse. Paris, Leprieur, an Ix (1801), ou 1803, 2 tom. in-12, 6 fr.

2o Édition ornée de 24 figures et du portrait de La Fontaine, grav. par Fr. Huet. Paris, Billois, an ix (1801), 2 tom. in-12, 4 fr.; et sur pap. vélin, figures avant la lettre, 6 fr.

3° Avec une Notice sur la vie de La Fontaine, et quelques Observations sur ses Fables; par NAIGEON, membre de l'Institut. Nouvelle édition, ornée de 30 planches en taille-douce, et représen tant un grand nombre de sujets. Paris, Belin fils, 1806, ou 1816, 2 vol. in-18, 3 fr.

4° Paris, Leprieur; Belin; Ledentu, 1818, in 18, I fr. 50 c.

5° Douai, Tarlier, 1821, 2 part, en un volume in-12.

6o Avignon, Joly, 1821, in-18 avec 240 fig.

7° Autre édition; précédée de la vie d'Ésope, avec un nouv. Commentaire par M. Coste, et des notes historiques, mythologiques et grammaticales. Nouv. édition, dans laquelle on aperçoit d'un coupd'œil la moralité de la fable. Enrichie de 245 gravures en relief, et ornée du portrait de l'auteur. Tarascon, Elysée Aubanel, 1822, in-18.

8° Avignon, Fischer, 1828, in-18.

- Les mêmes (publ. avec une nouvelle Vie de l'auteur, par M. de MoNTENAULT). Paris, Desaint et Saillant, 1755-59, 4 vol. in-fol, ornés de figures gravées par Cochin le fils d'après les dessins d'Oudry, pap. ordin., 60 à 80 fr.; sur moyen pap. de Hollande, 80 à 120 fr.; sur trèsgrand pap., dit Impérial, 100 à 120 fr.; et sur très-grand pap. de Hollande (tiré à un très-petit nombre d'exempl.), 230 à 250 fr.

Édition qui a été tirée à un très grand nombre et qui, par cette raison, est assez commune. Cette édition a été collationnée sur l'une des originales.

Le P. Berthier, jésuite, a, dans les Mémoires de Trévoux, tracé le parallèle suivant, au sujet de cette magnifique edition.

<«<La Fontaine et Oudry ont partagé, en quelque sorte, l'empire des animaux. Le poète leur a donné la parole; le peintre a saisi leurs manières, leurs jeux, leurs attitudes. Le premier a su deviner ce qu'ils auraient dit, s'ils avaient formé une société entre eux; le second a eu le talent de les rendre tels qu'ils sont. La Fontaine, dans ses fables, s'est laissé entrainer par le génie; Oudry, dans ses dessins, a eu pour guide l'observation: l'un et l'autre ont produit deux chefs-d'œuvre qui se trouvent réunis dans quatre vol. in fol. >>

Quant à la partie typographique de cette édition, elle a été le sujet d'une controverse assez vive entre les gens du métier, c'est-à-dire des imprimeurs, des graveurs et fondeurs de caractères. On a les pièces de ce différend dans divers volumes du Journal des Savants et du Mercure de France; ce sont: 1° deux Lettres de Fournier le jeune; 2° Réponses à ces lettres par Jombert et Lottin l'aîné, imprimeurs; 3° deux Lettres de Fournier l'ainé ; 4° Réplique de Fournier le jeune, etc. Voy. le Journal des Savants, janvier 1756, p. 26; février, p. 303; mai, p. 88; juillet, p. 348; septembre, p. 3; octobre, p. 316; et le Mercure, mars; mai, juillet, 1756; janvier et mai 1757.

Les mêmes, ornées de figures en tailledouce d'après l'édition de Paris. Dresde, Walther, 1757-66, 4 vol. in-8.

Les mêmes, édition gravée en tailledouce, les figures par Fessard, le texte par Montuley. Paris, 1765-75, 6 vol. in-8, 36 à 48 fr.

Édition dont le texte et les vignettes sont également médiocres. On en recherche à peine les exemplaires de premier tirage.

Les mêmes, précédées de la Vie de l'auteur (par M. de MONTENAULT). Paris, Bastien, 1778, in-12.

Cet édition sans figures est conforme, pour le texte, à l'édition de 1755.

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- Les mêmes. Paris, Didot l'aîné, 1782,2 Paris, Adèle Ponthieu, 1797, vol. in-18, pap. fin, 10 à 12 fr.

Jolie édition impr. séparément de la Collection d'Artois. Il en a éte tiré quelques exemplaires sur vélin vendu 105, 126 et 272 fr.

Les mêmes, édition ornée de 276 jolies gravures de Simon et Coiny. Paris, le méme, 1787, 6 vol. in-18.

Jolie édition dont on recherche beaucoup les beaux exemplaires : vendu en m. r. tab. go et 180 fr. Les premières épreuves de figures sont sur papier velin, et les exempl. en sout pius chers: vendu 280 fr. en m. bl. tab.

On peut joindre à ces 6 vol. les Contes de La Fontaine, in 18, édition de Didot, avec les figures commencées par Coiny. Voy. ci-dessus.

1

Les mêmes, imprimées par ordre du Roi, pour l'éducation du Dauphin (pré

cédées d'une Notice sur la vie de La Fontaine, par NAIGEON). Paris, Didot aîné, 1788, in-4.

Édition tirée à 250 exemplaires et dont le prix primitif était assez élevé; aujourd'hui 30 à 36 fr. et moins cher.

- Les mêmes (avec la même Notice). Paris, de l'imp. de Didot l'aîné, 1788, 2 vol. in-18.

Édit. tirée à 450 exempl.; on n'en trouve pas facilement des exemplaires brochées ou peu rognés : vendu 36 fr. in. r. et 38 fr. br. Les exempl. conservés de marges, 12 à 15 fr.

Les mêmes (avec la même Notice). Paris, de l'imp. de Fr.-A. Didot aîné, 1789, 2 vol. in-8.

Édition tirée à 350 exemplaires, 20 à 24 fr. IL en a été tiré 6 exempl. sur vélin.

Le titre primitif du recueil des fables de La Fon: taine, et celui adopté par l'auteur lui-même, était Fables choisies mises en vers. MM. Didot ont simple. ment is sur les cinq éditions que nous avons

déjà citées, et sur celles qui leur sont postérieures, Fables de La Fontaine. Il parait que ce sont ces imprimeurs, qui les premiers, out introduit ce titre, que l'usage à depuis consacré.

- Les mêmes. Paris, de l'imp. de Crapelet, 1796, 6 tom. en 4 vol. in-8 ornés de 276 figures exécutées sur les dessins de Vivier, par Simon et Coiny, 120 fr.

Belle édition, pour laquelle on s'est servi des planches de celle de Didot, 1787, et dont les épreu ves ne sont plus aussi belles.

Ces trois dernières édit. ont été collationnées sur une des originales.

-Les mêmes. Paris, Crapelet, 1796, 6 vol. gr. in-18 figures.

Les planches de cette édition, dont il y a des exemplaires en 4 vol., sont celles de Simon et Coiny. Cette reimpression est beaucoup moins estimée que celle de 1787.

Trois (les) Fabulistes, Ésope, Phèdre et La Fontaine, avec des notes par MM. de CHAMFORT et GAIL. Paris, Delance, 1796, 4 vol. in-8.

in-18.

2 vol.

Édition revue avec soin sur l'une des originales. -Les mêmes, avec des notes grammatiris, an v (1797), 2 part. in-12, 3 fr.; ou cales et mythologiques. Par MONGEZ. Paavec un titre de nouv. édit., augm. de la Vie de Lafontaine, par M. de MONTENAULT. Paris, Clérisse, 1824, in-12.

Dans la prétendue nouvelle édition, on ne trouve point la vie de La Fontaine mentionnée sur le titre, quoiqu'elle fasse partie de l'édit. de 1797. Beuch.

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Cette édit., collationnée sur une des originales, et ornée de 12 jolies vignettes dessinées par M. Percier, n'a été tirée qu'à 250 exemplaires numérotés, dont les cent premiers ont les vignettes avant la lettre, 480 fr., et les 150 derniers, 384 fr.

Il y a deux exemplaires sur vélin, dans l'un desquels on a mis les dessins; ce dernier a été vendu 170 liv. sterl. à Londres, en 1816.

Les mêmes, avec les notes de Coste; nouvelle édition, augm. d'une Notice sur Ésope, Phèdre et La Fontaine, par l'abbé LEVIZAC. Londres, Dulan, 1803, in-12.

Lafontaine et tous les fabulistes, on Lafontaine comparé avec ses modèles et ses imitateurs, avec des Observations critiques, grammaticales, littéraires et d'histoire naturelle, par M. N. S. GUILLON. Paris, Ve Nyon, 1803, 2 vol. in-8, 10 fr.

Cette édit. a eu peu de succès, parce que le commentaire de l'éditeur est insignifiant, et qu'on n'a pas trouvé tous les renseignements que le livré promettait. N'est-il pas étonnant, par exemple, que M. A. S. Gaillon n'ait pas dit où La Fontaine avait pris le sujet de sa belle fable du Paysan du Danube? N. Bérenger en avait donné l'indication dans le « Mercure de France », du mois de janvier 1789; et son article avait été reproduit dans « l'Esprit des journaux », du mois de mars de la mème année.

M. Solvet a rappelé cet article de M. Bérenger, en 1812, dans ses «Etudes sur La Fontaine » ; mais, par une singularité remarquable, M. Ch. Nodier en 1818, et M. Walckenaer en 1820, ont encore laissé sans explication, la fable du Paysan du Danube.

Je dois à la vérité, dit feu A. A. Barbier, de qui nous empruntons cette note, de déclarer que M. Walckenaer, dans l'edition in-18 de son « Histoire de la vie et des ouvrages de La Fontaine », a adopté l'indication de M. Berenger. Elle nous apprend que Les mêmes. (Édition publ. par ADRY). c'est l'Horloge des princes», ouvrage du xvi

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