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V' édition, rev. et augm. Paris, Gabon, sécantes des angles multiples. Méthodes nouvelles 1818, in-8.

« Cet écrit, qui n'était d'abord que la dissertation inaugurale de l'auteur, a reçu ensuite de nombreuses additions. Il contient une exposition méthodique des accidents déterminés par la sy philis, et les différentes methodes thérapeutiques à cette maladie. Aussi les pratique l'on oppose cieus l'ont-ils accueilli avec un tel empressement que cinq éditions se sont écoulées de 1803 à 1818. » Biogr. médic.

Le même ouvrage, sous le titre de Traité pratique des maladies syphilitiques, etc. VI édition, considérablement augmentée. Paris, Gabon ; l'Auteur, 1827, 2 vol. in-8, 16 fr.

La première édition, publiée en 1808, parut sous ce titre: Exposé de diverses méthodes de traiter la maladie vénerienne, et leurs différentes modifica tions, selon l'âge, le tempérament du sujet, et les maladies concomitantes. Paris, Méquignon l'aîné,

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Arithmétique nouvelle (binaire), Rochefort, 1703, in-4.

Cubature (la) de la sphère. La Rochelle, 1702, in-12.

C'est un morceau neuf, singulier, et qui prou verait seul un grand géomètre, dit Fontenelle.

On ne peut s'empêcher de reconnaître dans tous les ouvrages de Lagny beaucoup de vues ingé nieuses; mais elles ne l'ont pas mené loin en ce qui concerne la résolution des équations, son ob jet principal. Ce qu'il parait y avoir de mieux ce sont ses methodes d'approximation et d'abrevia tion. Ces méthodes se trouvent particulièrement traitées dans un ouvrage qui n'a pas été réimpr. qui a paru sous ce titre : Méthodes nouvelles et abré gées pour l'extraction et l'approximation des racines quarrées, cubiques, etc. Paris, 1691, ou 1692, in-4. On y trouve plusieurs methodes pour la résolution des problèmes indéterminés, genre d'analyse que Lagny possédait spécialement.

On doit encore à ce mathematicien de Nouveaut Eléments d'arithmétique et d'algèbre, Paris, 1697, in-12 et les Mémoires suivants impr. parmi ceux de l'Académie des sciences: Construction nouvelle et géo métrique des cartes réduites, et des échelles de latitudes (ann. 1703). — Réponse aux Remarques de M. Chazelles sur son Memoire hydrographique (1704). Supplément de Trigonometrie, contenant deux théorèmes généraux sur les tangentes et les

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pour former et résoudre toutes les équations
prem. partie) (1705). — Principes généraux pour
la resolution des équations numériques: seconde
partie. Sur une proposition de géométrie elemen-
taire (1706). Traité de la cubature de la sphère,
ou de la cubature des coins et des pyramides
sphériques, que l'on démontre égales à des pyra-
Memoire sur la qua-
mides rectilignes (1714). -
drature du cercle, et snr la mesure de tout are,
tout secteur, et tout segment donné (1719). — Mé.
thode pour résoudre indéfiniment et d'une manière
complète en nombres entiers les problemes indé
terminés, quelque quantité qu'il y ait d'égalités,
et à quelque dégré qu'elles puissent monter (1720).

Traité des progressions arithmétiques de tous les dégrés à l'infini (1727). Methode générale pour transformer les nombres irrationaux en séries de fractions rationnelles les plus simples et les plus approchantes qu'il soit possible; où l'on explique à cette occasion un endroit important d'Archimède, qui parait n'avoir pas été entendu par ses com imentateurs (1723). La Goniométrie, ou Science nouvelle de mesurer les angles rectilignes et sphe riques; et en général les angles linéaires formes par deux lignes quelconques sur une surface quel conque, de même que les angles solides quelcon. ques, en trois mémoires (1724-27). — Memoire sur le calcul analytique et indefini des angles des triangles rectilignes et sphériques, independamment des tables des sinus, et sur les minimum et les maximum de ce calcul. Memoire sur l'usage qu'on peut faire en géométrie des polygones rec, tilignes arithmetiquement réguliers, par rapport à la mesure des lignes courbes, avec plusieurs nou. veaux projets pour perfectionner la trigonométrie ela cyclométrie (1729).

LAGOGUÉ (J.-F.), ancien élève de l'École normale.

Traduction héroï-comique des deux premiers livres de l'Énéide (en vers alexandrins), avec des notes et remarques. Rennes, 1826, in-8, 3 fr. 50 c.

LAGORCE (Marguerite DE BEAUVOIR DU ROURE, marquise de ).

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Amour (l') et la Fortune, poëme couronné aux Jeux Floraux en 1756.

- Fondation (la) d'Athènes, poëme.... - Imitation (l'), ode....

Ces deux dernières pièces ont aussi remporté le prix à la même académie des Jeux Floraux, en 1757.

LA GORGUE (de), avocat. Coutumes générales du Ponthieu et d'Abbeville, commentées par DUCHESNE, avec plusieurs décisions relatives aux Coutumes d'Artois et d'Amicus, mises en ordre et suivies de quelques additions par Lagorgue. Paris, Saugrain, 1779, 2 vol. in-12.

LACOY (le marq. Roger de). Essai sur les médailles antiques de Cunobelinus, roi de la Grande-Bretagne, et Description d'une médaille inédite de ce prince. Aix, Pontier, 1826, in-4 de 24 pages avec une planche.

LAGRACINIÈRE (Cam. de). Marcel

lina, ou l'Arbre des soupirs, trad. de l'angl. (1826). Voy. SACCHI.

LAGRANGE, avocat au parlement. Constance (de la), ouvrage traduit du lat. (1741). Voy. LIPSIUS.

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Reimpr. à Amsterdam, en 1765, in-22.

Méléagre, tragédie (en 5 actes et en vers). Paris, P. Ribou, 1699; ou Amsterdam, Jacq. Desbordes, 1702, in-12.

Oreste et Pilade, tragédie (en 5 actes et en vers). Paris, P. Ribou, 1699; ou

LAGRANGE (Lonis), ex-jésuite; né à Paris, Ve de P. Ribou, 1729, in-12.

Mâcon, le 9 novembre 1711.

En société avec le P. Pézenas (voy. ce nom) et Blanchard, il a publié des Mémoires de mathématiques et de physique (1755).

LAGRANGE (Joseph de CHANCEL DE), poète français, vulgairement appelé La GRANGE-CHANCEL; né à Périgueux, le 1er janvier 1676, mort à son château d'Antoniat, près de Périgueux, le 27 décembre 1758.

Adherbal, roi de Nomidie, tragédie (en 5 actes et en vers). Nouv. edit. Amsterdam, Jacq. Desbordes, 1702, in-12.

L'édition originale est de Paris, 1694. L'auteur lui donna plus tard le titre de Jugurtha, et c'est sous ce dernier titre que cette tragédie est impr. dans ses OEuvres.

Alceste, tragédie (en 5 actes et en vers). Paris, P. Ribou, 1704, in-12.

Réimpr. à La Haye, en 1733, in-8.

- Amasis, tragédie ( en actes et en vers). Paris, Ribou, 1701, et 1702; ou Ve de P. Ribou, 1729, et 1731, in-12.

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Réimpr. aussi à La Haye, en 1702, in-12. Ariane, tragédie (lyrique, en 5 actes et un prologue: le tout en vers libres). Paris, P. Ribou, 1717, in-4.

Avec M. Roy.

-Athénaïs, tragédie (en 5 actes, en vers).
Paris, le même, 1700; ou Paris, Ve de P.
Ribou, 1729, in-12.

Réimpr. à La Haye, en 1702.

Cassandre, tragédie ( lyrique en 5 act. et un prologue : le tout en vers libres). Paris, Christ. Ballard, 1706, in-4.

Réimpr. à Amsterdam, en 1707, in-12.

Cassius et Victorinus martyrs, tragédie chrétienne (en 5 actes et en vers), tirée de Grégoire de Tours. Paris, Ve de P. Ribou, 1733, in-8.

--

Réimpr. à Bruxelles, en 1735, in-8.

– Érigone, tragédie (en 5 actes et en vers). Paris, la même, 1732, in-12.

Réimpr. à Utrecht, la même année, in-12.

Ino et Mélicerte, trag. (en 5 actes et en vers). Paris, P. Ribou, 1713, ou 1715, in-12. Réimpr. à La Haye, en 1733, in-8.

-

— Médus, roi des Mèdes, tragédie (lyrique en 5 actes et un prologue: le tout en verslibres). Paris, Chr. Ballard, 1702, iu-4.

Réimpr. à Amsterdam, en 1707, in-12.

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Philippiques (les), odes. En Hollande (Paris), 1723, in-12.

les crimes. Il parait que Lagrange fut moins poussé Libelle odieux, où le régent est accusé de tous à cette publication par une animosité personnelle contre ce prince, que par un zèle indiscret pour d'autres personnages puissants, qui conspiraient contre son autorité. Quoi qu'il en soit, cette production, qui fit plus d'honneur au talent de l'auteur que ses pièces de théâtre, donna une assez netes, et repandit le trouble et l'amertume sur mauvaise opinion de son caractère aux âmes honune grande partie de sa vie : il fut obligé de se cacher; découvert il fut emprisonné pendant quelques années; étant parvenu à s'évader, il parcon. rut le Piemont, l'Espagne et la Hollaude: et ne rentra en France qu'après la mort du régent. Loin de s'être repenti de ses Philippiques, source de ses malheurs, il avait publié la quatrième pendant son exil, et il composa la cinquième après la mort du régent. Quelques personnes ont trouvé beaucoup de force dans le style des Philippiques ; il se pourrait que l'atrocité des imputations leur eut fait illusion à cet égard du reste il est certain que cette satire coupable contient plusieurs strophes vraiement poétiques et bien tournées. Ce li belle, long-temps manuscrit, ne circula que sur des copies infidèles, pleines de fautes, d'omissions et de contre-sens. C'est ainsi qu'on le trouve imprimé dans la « Vie privée de Louis XV », et dans les autres recueils anecdotiques et satiriques da même temps; il fut reimpr. notamment à la suite des « Aventures de Pomponius, chevalier gomain », roman allegorique, édition de Rome, Mornini, 1728, in-12. Voy. LABADIE.

Philippiques (les), odes, avec des notes bistoriques, critiques et littéraires. Paris (de l'imp. de Didot jeune), 1795, in-12 pap. vélin, 6 à 9 fr.

Édition tirée à 200 exempl.

Les mêmes. Édition publiée par le fils de l'anteur; suivies de Poésies fugitives. Bordeaux, 1797, in-8.

La première édition (Amsterdam, 1713), ne contenait que trois odes; la seconde, imprimée sans date, in-12 pages encadrées, n'en renfermait que quatre. La première édition supportable est celle de 1795, qui renferme cinq odes; mais la meilleure, on du moins la plus authentique, est celle de 1797. La moitié du volume contient des pièces fugitives de la composition de l'éditeur, la plupart médiocres, parmi lesquelles on remarque cependant quelques contes écrits d'un style simple, facile et naturel.

On peut consulter, pour de plus grands détails sur les manuscrits et les éditions des « Philippiques», la Biogr. univ. au mot Lagrange-ChaNCEL, et surtout le volume intitulé: « Précis historique,

généalogique et littér, de la maison d'Orléans, etc., par un membre de l'Université », Paris, Crapelet, 1830, in-8. Ce dernier ouvrage abonde en renseignements curieux.

- OEuvres (ses), revues et corrigées par lui-même. Paris, Ve de P. Ribou, et P. Jacq. Ribou, 1734-35, 4 part. en 3 vol. in-12.

Ces trois volumes contiennent: Tom. Ier, Jugurtha même pièce qu'Adherbal); Oreste et Pilade, Meleagre et Athenaïs. Tom. II: Amasis, Alceste, Ino et Mélicerte, Erigone, et Cassius et Victorinus. Tom. III: les Jeux olympiques, ou le Prince malade, comédie héroïque en 3 actes et en vers libres, précédée d'un Prologue: le tout en vers libres. Le troisième volume est terminé par des Poésies de l'auteur qui se composent de cantates, d'épitres et d'un Prologue, en vers libres, intitulé la Forêt embrâsée.

- Les mêmes. Paris, libraires associés, 1758, 5 vol. pet. in-12.

Meilleure édition et plus complète que la précé dente. On y trouve de plus: 1° Pirame et Tisbé, tragédie lyrique en 5 actes et en vers; 2° la Mort d'Ulysse, tragédie lyrique en 5 actes et en vers; 3° le Crime puni, trag. lyrique en 5 actes et en vers; 4° un Prologue au bourguemestre d'Amster. dam (tom. IV, ), 5° des OEuvres diverses.

Lagrange ne tint pas à beaucoup près ce que semblaient promettre des dispositions précoces et les leçons d'un aussi grand maître que Racine qui l'avait pris, fort jeune, en affection. Il a pourtant excelle réellement dans une partie essentielle de l'art, qui est l'entente de la scène : ses intrigues sont à la fois compliquées et claires; les situations frappantes y sont prodiguées; mais un amour fade et ridicule defigure tous ses sujets, dont quel ques-uns sont terribles; et sa versification dure prosaique et incorrecte, efface en quelque sorte tout ce qu'il pourrait y avoir d'énergie, de noblesse et de gråce dans les pensées et dans les sentiments. Ino et Mélicerte et Amasis sont ses deux meilleurs ouvrages; celui-ci a été entièrement banni de la scène par « Mérope », dont le sujet est le même. Oreste et Pylade a également cédé la place à « l'Iphigénie en Tauride» de Guimond de la Touche.

Les Poésies diverses qui font partie de ce recueil, sont la plupart des imitations d'Anacréon. Parmi les poésies originales de Lagrange on distingue son ode à la princesse de Conti qui dès le bas âge de ce poète fut sa constante protectrice, et quelques cantates. Mais chez lui, en général, le poète ly. rique, même dans ses opéras, était au-dessous du tragique, et, à ce dernier titre, sa réputation est de bien dechue depuis qu'on ne revoit plus aucun ses ouvrages sur la scène.

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OEuvres (ses) choisies, édition stéréotype d'après le procédé de Firmin Didot. Paris, F. Didot, 1811, in-18 de 200 pag.

LAGRANGE (Nic.), poète et auteur dramatique; né à Montpellier, en 1707, mort à Paris, vers la fin de 1767.

Accommodement (l') imprévu, com. eu vers, en un acte. Paris, Le Breton, 1738, in-12.

- Bon (le) tuteur, com. en actes et en vers (libres). Paris, Cl. Hérissant, 1764, in-8.

Réimpr. à La Haye, en 1770, sous le titre du Bon tuteur et l'Indolent.

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Réimpr. à Utrecht, en 1735, in-12.

Écossaise (l'), com. de Voltaire mise en vers (1761). Voy. VOLTAIRE.

· Gageure (la), comédie en 3 actes et en vers (1752). Voy. PROCOPE-COUTEAU. - Italien (l') marié à Paris, com. (en 3 act. et en vers). Paris, P. Ribou, 1737, in-12.

*Mort (la) de Mandrin, tragi-comédie en 2 actes (et en vers). Par M. L***. Sur la copie impr. à Valence, sans nom d'impr. et sans date (1756), in-8. -Phaeton (le) renversé, poëme héroï-com. Avignon et Paris, 1755, ou 1764, in-12.

Rajeunissement (le) inutile, comédie en vers (libres), en 3 actes. Paris, Lebreton, 1738, in-8.

Reimpr. à La Haye, en 1740.

On a encore imprimé, de Lagrange, un Compli ment en forme de prologue, adressé à monseign. le maréchal duc de Richelieu, par les comédiens de Marseille, à son retour du siège de Mahon, le 20 juillet 1756, insére dans un Recueil général des pièces.. .... à l'occasion de la prise de Port Mahon (1757).

Théâtre (son). 1760, in-12.

Outre les ouvrages dramatiques que nous venons de citer de Lagrange, on lui doit encore quelques traductions de l'anglais et de l'italien, entre autres le Coche, trad. de l'angl. (1767), l'Histoire de miss Indiana Danby, trad, de la même langue (1767), voy. ces deux titres à la table des Ouvrages anonymes; Adrienne, ou les Aventures de la marquise de N. N., trad. de l'ital. (1768). voy. CHIARI.

LAGRANGE (de), précepteur des enfants du baron d'Holbach, laborieux tradacteur; né à Paris, en 1738, mort le 18 octobre 1775.

On doit à Lagrange plusieurs traductions estimées. Les principales sont : le poëme de Lucaècs, de la Nature et des choses (1768); les Antiquites de la Grèce, etc., de Lamb. Bos (1769), les OEuvres de SENÈQUE le philosophe (1778). (Voy. ces trois noms). LAGRANGE (d'Olgiband de), auteur dramatique.

· Arménide, ou le Triomphe de la constance, poëme dramatique tragi-comique, en 5 actes, en vers alexandrins. Par M. D****. Amsterdam (Paris), Gueffier fils, 1766, in-8.

Donice, tragédie en 5 actes (en vers). Paris, Valade, 1770, in-8.

Odes sacrées. Paris, 1788, in-8. Voyage (le) aërien, ode à M. Robert. Paris, 1784, in-8.

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LAGRANGE (Jos.-Lonis de), l'un des

géomètres les plus illustres des temps modernes, professeur de mathématiques aux écoles d'artillerie de Turin, à peine âgé de 19 ans, l'un des fondateurs et membres de l'Académie royale de la même ville (1758), de celle de Berlin, et directeur de cette même académie pour les sciences phisico - mathématiques (1759), successivement associé étranger de l'Académie royale des sciences de Paris (1772), souspensionnaire vétérant (1787), professeur de mathématiques aux écoles normale et polytechnique, membre de l'Institut et du bureau des longitudes, membre du Sénat, grand officier de la légion d'honneur, comte de l'empire; né à Turin, le 25 janvier 1736, d'une famille française, qui s'était fixée dans cette ville en 1672, mort à Paris, le 10 avril 1813.

*Leçons sur le calcul des fonctions, ou Cours d'analyse par le calcul infinitésimal. Nouv. édit., revue, corr. et augm par l'auteur. Paris, Courcier, 1806, in-8, 6 fr. 50 c.

La première édition, imprimée l'année précé dente, fait partie du Journal de l'École polytechnique.

Mécanique analytique. Nouv. édit., rev. et augm. par l'auteur. Paris, Ve Courcier, 1811-15, 2 vol. in-4, 36 fr.

On trouve à la fin du tome second, qui a été publié après la mort de l'auteur par les soins de MM. de Prony, Garnier et J. Binet, la liste des ou vrages de l'auteur.

«M. de Prony se chargea de la tâche pénible de coordonner ce qu'on trouva d'achevé dans les manuscrits de l'auteur (et qui forme une théorie assez complète des inégalités planétaires, bien digne de Lagrange), avec les materiaux de la première, édition pour compléter l'ouvrage. »

La première édition publ. en 1788, un vol. in-4, n'a plus de valeur.

Fort jeune, avant sa dix-huitième année, Lagrange s'occupa de la science qu'il a portée à un si haut degré depuis il ne vécut que pour elle. Ses travaux sont iminenses. Il ne s'attacha pourtant point à faire de chacune de ses recherches une pablication spéciale, quoique plusieurs d'entr'elles en fussent dignes et par l'importance de leurs sujets et par leur étendue. Les ouvrages que nous avons cités sont les seuls que Lagrange ait fait imprimer. Ils suffiraient pour justifier la brillante réputation que notre geomètre s'était acquise, si les différents mémoires dont il a enrichi, de 1759 à 1813, les recueils des Académies auxquelles il appartenait, ne venaient y ajouter encore. Nous essaierons d'en donner une liste chronolog.: ceux connus de nous sont au nombre de quatre-vingt-neuf, savoir: 1 Recherches sur la méthode de maximis et minimis. 2° Sur l'intégration d'une équation différentielle à différences finies, qui contient la théorie des suites récurrentes. 3° Recherches sur la pro pagation du son, mém. de 146 pag. (Mélanges de philosophie et de mathématiques de la Société royale de

Turin, tom: 1er, 1759). 4° Nouvelles Recherches
sur la propagation du son, mémoire de 162 pages.
5° Essai d'une nouvelle méthode pour
déterminer
les maxima et les munima des formules intégrales
indéfinies. 6° Application de la méthode precedentė
à la solution de différents problèmes de dynami-
que. 7° Addition à la première partie des Recher-
ches sur la propagation du son, imprimées dans le
volume precedent (id., tom. II, 1762). 8° For-
mules de dioptrique nécessaires pour l'intelligence
du Memoire de Euler sur la constructiou des nou-
velles lunettes à 5 et 6 verres (imprimé dans le
même volume). 9° Solution des differents problèmes
de calcul integral, memoire de 203 pag. (id.,
tom. 111, 1765). 10° Sur les courbes tautochrones.
(Mém. de l'Acad. roy. de Berlin, ann. 1765), 11° Mes
moire sur le passage de Venus du 3 juin 1769,
avec a pl. (id., ann. 1766). 12° Sur la solution
des problèmes indetermines, du second degré, 13°Sur
la resolution des équations numériques (id., ann.
1767). 14° Additions au précédent Mémoire. 15° Non-
velle Methode pour résoudre les problèmes indeter-
minés en nombres entiers. 16° Nouvelle Méthode
résoudre les équations littérales
pour
le moyen
par
des séries (id., ann. 1768). 17° Sur la force des
ressorts pliés. 18° Sur le problème de Kepler, avec
une pl. 19° Sur l'élimination des inconnues dans
les equations (id., ann. 1769). 20° Nouvelles Ré-
flexions sur les tautochrones. 21° Démonstration
d'un théorème d'arithmétique. 22° Réflexions sur
la resolution algébrique des équations (sect. 1 et 11)

-Théorie des fonctions analytiques, contenant les principes du calcul différentiel, (id., ann. 1770), 23° Demonstration d'un théorème dégagés de toute considération d'infiniment petits, d'évanouissants, de limites et de fluxious, et réduits à l'analyse algébrique des quantités finies. Nouv. édit., revue et angm. par l'auteur. Paris, Fe Courcier, 1813, in-4, 15 fr.

La prem. édition a été imprimée à l'imprimerie royale en 1797

- Traité de la résolution des équations numériques de tous degrés, avec des notes sur plusieurs points de la théorie des équations algébriques. Paris, Duprat, un vi (1798), in-4. Nouv. édit., rev. et augm. Paris, Courcier, 1808, in-4, 12 fr.III édit., conforme à celle de 1808, et précédée d'une analyse de l'ouvrage de Poinsot. Paris, Bachelier, 1826, in-4, 15 fr.

nouveau concernant les nombres premiers. 24° Suite des Réflexions sur la résolution algebrique des equa tions (sect. 111 et 1v) (id., ann. 1771 ); 25° Sur une nouvelle espèce de calcul, relatif à la différen tiation et à l'intégration des quantités variables. 26° Sur la forme des racines imaginaires des equa tions. 27° Sur les refractions astronomiques. 28° Sur l'intégration des equations à differences partielles du premier ordre (ia., ann. 1772). 29° Recherches sur la manière de former des tables des planètes d'après les seules observations (Mém. de l'Acad. roy. des sciences de Paris, ann. 1972), pag. 513. 618). 30° Nouvelle solution du problème du mouvement de rotation d'un corps de figure quelconque qui n'est aniiné par aucune force acceleratrice. 31° Sur l'attraction des spheroides elliptiques. 32° Solutions analytiques de quelques problèmes sur les pyramides triangulaires. 33° Recherches d'arithmétique (Mém. de l'Acad. roy. de Berlin, ann. 1773). 34° Recherches sur les équations seculaires des mouvements des nœuds, et des inclinaisons des orbites des planètes ( Mém. de l'Acad. des sciences de Paris, ann. 1774, pag. 97-174), 35° Sur

les intégrales particulières des équations différen tielles. 36° Sur le mouvement des noeuds des orbites planétaires, avec une pl. ( Mém. de l'Acad. roy, de Berlin, ann. 1774). 37° Analyse de Diophante (impr. à la suite de la traduction, par J. Bernouilly, de l'Algèbre d'Euler, pour laquelle tra. duction Lagrange a fait des notes et des additions, 1774) 38° Recherches sur les suites recurrentes dont les termes varient de plusieurs manières dif ferentes ou sur l'integration des equations lineaires aux differences finies et partielles; et sur l'usage de ces équations dans la théorie des bazards (Mem. de l'Académie de Berlin, ann. 1775). 39° Addition au Memoire sur l'attraction des spheroides elliptiques, impr. dans le vol. pour 1773. 40° Suite des Recherches d'arithmétique, impr. dans le vol. pour 1773 (id., id.). 41° Sur l'altération des moyens mouvements des planètes. 42° Solutions de quelques problèmes d'astronomie sphérique par le moyen des series. 43° Sur l'usage des fractions continues dans le calcul intégral ( id., ann. 1776). 44° Recherches sur la libration de la lune, dans lesquelles on lache de résoudre la question proposée par l'Académie royale des sciences pour les prix de l'année 1764, mem. de 34 pag. ( Prix de l'Acad. des sciences de Paris, tom. IX, 1777). 45° Recherches sur les inégalités de Jupiter et de Saturne causees par leur attraction mutuelle, pièce qui a remporté le prix de l'Academie roy. des sciences en 1766; memoire de 162 pages (id., id.). 46° Essai d'une nouvelle methode pour résoudre le problème des trois corps, qui a remporté le prix de l'Academie royale des sciences en 1772; memoire de 126 pag. (id., id.). 47 Recherches sur la determination du nombre des racines imaginaires dans les équations littérales. 48° Sur quelques problèmes de l'analyse de Diophante. 49° Remarques générales sur le mou vement de plusieurs corps qui s'attirent mutuellement en raison inverse des carrés des distances. 56° Reflexions sur l'échappement ( Mem. de l'Acad. de Berlin, ann. 1777). 51 Sur le problêine de la determination des orbites des comètes d'après trois observations, en deux mem., avec une pl. 52° Sur la theorie des lunettes. 53° Sur une manière particulière d'exprimer le temps dans les sections coniques, decrites par des forces tendantes au foyer et réciproquement proportionnelles aux carrés des distances (id., aun. 1778). 54° Sur differentes questions d'analyse relatives à la théorie des intégrales particulières. 55° Sur la construction des cartes géographiques, en deux mém. (id., ann. 1779). 56 Theorie de la libration de la lune, et des autres phenomènes qui dépendent de la figure non sphérique de cette planète (id., ann. 1780 ). 57 Mémoire sur la theorie du mouvement des fluides. 58° Théorie des variations séculaires des éléments des planètes, en deux parties (id, ann. 1781-82). 59 Théorie des variations periodiques des mouvements des planètes, en deux parties (id., ann. 1783-84). 60° Sur les variations séculaires des mouvements moyens des planètes. 61° Sur la manière de rectifier les méthodes ordinaires d'ap proximation pour l'intégration des équations dn mouvement des planètes. 62° Sur une méthode particulière d'approximation et d'interpolation, 63° Sur une nouvelle propriete du centre de gravite. 64° Sur le problème de la détermination des orbitres des comètes, d'après trois observations: troisième Mémoire, dans lequel on donne une solution directe et generale de ce problème ( id., ann. 1783). 65° Methode générale pour intégrer les equations aux differences partielles du premier ordre, lorsque ces differences ne sont que lineaires (id., ann. 1785). 66 Recherches sur la theorie des perturbations que les comètes peuvent éprouver par l'action des planètes, mémoire couronné (Recueil des Savants étrangers de l'Acad. des sciences de Paris, tom. X,

1785). 67 Théorie géométriqne du mouvement des aphelies des planètes, pour servir d'addition aux Principes de Newton ». 68° Sur la manière de rectifier deux endroits des « Principes de Newton»>, relatifs à la propagation du son, et au mouvement des ondes (Mém. de l'Acad. roy. de Berlin, aun. 1786). 69° Solution d'un problème d'arithmétique. 70° Sur l'intégration de quelques équations diffe rentielles, dont les indéterminées sont séparées, mais dont chaque membre en particulier n'est point intégrable. 71° Sur la néthode des variations, 72° Sur le monvement d'un corps qui est attiré vers deux centres fixes. 73° Recherches sur le cal cul integral à differences finies (Mém. de l'Acad. roy. de Turin, tom. IV, 1790). 74° Memoire sur une question concernant les annuités. 75° Recherches sur plusieurs points d'analyse relatifs à différents endroits des Mémoires precedents 1 Sur l'expression du terme général des séries recurrentes, lorsque l'équation génératrice a des racines égales ; 2° Sur les spheroides elliptiques; 3° Sur la methode d'interpolation; 4° Sur l'équation séculaire de la lune. 5° sur une loi générale d'optique, en 5 mém. (Mém. de l'Acad. de Berlin, ann. 1792-33 et 1801). 76° Sur la figure des colonnes. 7° Sur l'utilité de la méthode de prendre le milieu entre les résultats de plusieurs observations (Mém. de l'Acad. de Turin, tom. V, 1793). 78° Memoire sur les premiers besoins de l'intérieur de la République (dans la Collection des divers ouvrages d'arithmétique politique, par Lavoisier, 1796). 79° Essai d'analyse numerique sur la transformation des fractions. 80° Sur le principe des vitesses virtuelles. 81° Discours sur l'objet de la théorie des fonctions analy tiques. 82° Solution de quelques problèmes relatifs aux triangles spheriques, avec une analyse com plète de ces triangles (Journal de l'Ecole polytechn., tom. II, 1798). 83° Sur la percussion des fluides (Mém. de l'Acad. de Turin, tom. VI, 1801). 84° Sur une nouvelle méthode de calcul intégral pour les differentielles affectées d'un radical carré, sous lequel la variable ne passe pas le quatrième degré (id., tom. VII, 1801). 85 Leçons sur le calcul des fonctions (Journal de l'Ecole polytechn., tom. V et VII, 1804-08). 86° Memoire sur la théorie des variations des éléments des planètes, et en particulier des variations des grands axes de leurs orbites (Mém. de la classe des Sc. math. et phys. de l'Institut ann. 1808, pag. 1 à 72). 87° Memoire sur la theorie générale de la variation des constantes arbitraires, dans tous les problèmes de la mécanique (id.. pag. 257-302 et 363-64). 88° Sec. Mem. sur la théorie de la variation des constantes arbitraires dans les problèmes de mécanique, dans lequel on simplifie l'application des formules generales à ces problèmes (id., ann 1809, p. 343-53). 89 Eelaircissement d'une difficulte singulière qui se rencontre dans le calcul de l'attraction des sphe roides très-peu différents de la sphère (Journal de PÉcole polytechn., tom. VIII, 180g).

On a encore de Lagrange quelques Mémoires dans les Éphémérides de Berlin, et dans la Connaissauce des temps.

Une particularité relative à Lagrange, dont aucun de ses biographes n'a fait mention, mais que nous ne passerous pas sous silence, c'est qu'à la mort de ce savant, l'Académie de Berlin, d'une des classes de laquelle il fut vingt ans directeur, s'est dispensée, contre l'usage reçu de tout temps, de faire l'eloge de Lagrange. N'est-il pas déplorable qu'un ressentiment national ait prive Lagrange des hommages qui lui étaient dus, non-seulement à cause des services éminents qu'il a rendus à cette Académie, de l'éclat qu'il a repandu sur elle, mais , à cause de l'affection qu'il lui portait. Lagrange a laissé une grande quantité de inanuscrits. En 1815, M. Carnot, étant ministre de

encore,

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