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HÉBERT (Jacq.-René), conna en France pendant l'anarchie révolutionnaire sons la dénomination du père Duchêne; né à Alençon, vers 1755, exécuté le 24 mars 1794.

Lanterne (noav.) magique nationale. (Vers 1792), in-8.

* Lettres (dix-huit) b..... patriotiques de la mère Duchêne. In-8.

........

. Lettres.... père Duchêne. 8 vol. in-8.

patriótiques du

Hébert fut, comine on le sait, le rédacteur de ce journal que les anarchistes lui firent rédiger, en op position à celui que Lemaire publiait sous ce même titre, et que les constitutionnels favorisaient. La feuille d'Hébert, remplie d'ordures et des plus dégoutantes grossièretés, eut la mission d'injurier chaque jour le roi, la reine et la famille royale, dans le langage des halles et des mauvais lieux. -Petit Carême de l'abbé Maury, ou Sermons préchés dans l'assemblée des enragés. 10 numéros in-8.

-* Vie privée de l'abbé Maury. 1790, in-8.

Satire.

Vitres (les) cassées par le véritable père Duchêne, député aux États-Généraux; impr. pour la première fois, en 1789, à trois éditions. IV édition. Paris, 1791, in-8 de 24 pag.

HÉBERT (C.-J.-B.-L.), agent forestier à Chauny (Aisne). -Reflexions sur les forêts de la République; sur les diverses lois qui ont été faites on projetées pour leur conservation, amé lioration et administration; suivies de quelques observations sur celle concernant le nombre, répartition et traitement des nouveaux agents forestiers, les aménagements des forêts, et les avantages d'une bonne administration. Paris, Dentu, an ix (1801), in-8 de 29 pag., 50 c.

HÉBERT, médecin. Notice historique sar M. (Fr.) Moysant, docteur en médeeine, etc. Caen, de l'impr. de Chalopin, 1815, in-8 de 16 pag.

HÉBERT DE CHASTELDOM (AndréCL), maître des requêtes.

- Discours sur la sagesse de Dieu dans la distribution inégale des richesses. 1745, in-12.

- Duchesse (la) de Mondéro, nouvelle (espagnole). 1745, in-12.

L'auteur avait dix-sept ans lorsqu'il composa ce petit roman dont Fréron a dit beaucoup de bien. Il u'en fut mis aucun exempl. dans le commerce.

Barb.

HÉBLER (F.), professeur d'arithmétique et de changes étrangers, à l'École spéciale

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de commerce à Paris; mort à Berne,sa patrie,

en 1828.

Formules d'arbitrages pour les changes de toutes les villes de France entre elles et avec les villes étrangères, à l'usage de l'école spéciale de commerce, à Paris. Paris, l'Auteur; Bachelier; Renard, etc.,1822, in-fol, 15 fr.

Vol. entièrement lithogr.

Tableau des rapports réels des changes de toutes les places considérables de l'Euprésent; suivi d'une Table des différentes rope, et autres, tels qu'ils se trouvent à monnaies étrangères, avec leurs poids, Rédigé en 1822. Paris, Bachelier et Huzard, leurs titres, et leurs valeurs intrinsèques. 1822, in-8, 1 fr. 50 c.

Théorie des comptes courants avec intérêts, précédée des principes des proportions et des conjointes, du calcul des intérêts, des escomptes et des échéances communes; suivie de plusieurs cas extraordinaires concernant les réglements de comptes et les comptes en participation; terminée par le calcul des intérêts composés, et par l'exposé d'un mode perfectionné pour pagnée d'un grand tableau lithographić. le calcul des arbitrages. Prem. édit., accomParis, Renard, 1825, in-4, 9 fr.

HÉBRAIL (l'abbé Jacq.), clerc du diocèse de Saint-Papoul; né à Castelnaudary, en juin 1716, mort à la fin du xviiie siècle.

-France (la) littéraire, contenant 1o les Académies établies à Paris et dans les différentes villes du royaume; 2o les auteurs vivants, avec la liste de leurs ouvrages; 30 les auteurs morts, depuis l'année 1751 inclusivement, avec la liste de leurs ouvrages; 4° le catalogue alphabétique des ouvrages de tous ces auteurs (par les abbés HEBRAIL et de LAPORTE). Paris, 1769, l'abbé de LAFORTE. 1778, 2 part. pet. in-8. 2 vol. pet. in-8.-Supplément, publié par

1784, 2 part. pet. in-8. En tout 6 vol. in-8. - Second Suppl., publ. par l'abbé GUIOT.

Les deux premiers volumes de cet ouvrage sont très estimés pour leur exactitude, de laquelle on fait généralement honneur à Hebrail; car on ne donne pas les mêmes éloges au Supplément, publié par Léger, dans le Journal de Paris du 8 juillet 1778, l'abbé de Laporte seul, en 1778. Mercier de Sainta relevé quelques erreurs de ce volume. « Dès la premier coup-d'œil je me suis convaincu, dit-il, que ce Supplément était d'une autre main que les deux volumes imprimés en 1769 ». J. A. Guiot n'a point profité des observations de Mercier rédaction du second Supplément, qui est encore Ia pour inférieur au premier.

HÉCART (Gabr.-Ant.-Jos.), secrétaire

de la municipalité de Valenciennes, naturaliste et littérateur, membre ou correspondant de plusieurs académies nationales et étrangères, entre autres de la Société royale des Antiquaires de France; né à Valenciennes, le 23 mars 1755. -Anagramméana, poëme en vis chants, par l'anagramme d'Archet, ouvrier-mâçon, l'un des trente associés à l'abonnement d'un journal littéraire. XCV (prem. et unique) édit., rev. corrigée et augmentée. A Anagrammatopolis, l'an xiv de l'ère anagrammatique (Valenciennes, 1821), in-16 de 58 pag.

Tiré à 50 exempl.

« C'est une ineptie, mais qui m'a fait passer des moments agréables. Get opuscule a excité l'hilarité « des gens d'esprit et des sots, ce qui me fait croire « qu'il se serait vendu, si je l'avais mis en vente.» -Anagrapheana, sive Bibliographiæ pecularis librorum ana dictorum iisque affinium. Prodromus. Valencenis, ex typ. H. J. Prignet, 1821, in-12 de 44 pag., Y compris le Supplement.

Publié sous le pseudonyme de J. Gilb. Phitakaer. Tiré à cent exemplaires. Cet opuscule est divisé en deux sections: la première contient les anas proprement dits; la seconde est intitulée : Spiritus ge nii, ecloga, ex auctoribus collectæ qui in museo meo reperiuntur. In ordinem alphabeticum redacti. L'auteur a depuis donné un Supplément paginé de 35 à 44.

D'autres, avant M. Hécart, s'étaient occupés de la Bibliographie des anas, et particulièrement, dans ce siècle-ci, M. G. Peiguot.

-Biographie Valencenoise. Valenciennes, in-8 de 108 pag.

« Cet ouvrage n'est pas terminé; Dieu sait s'il le sera, je m'en inquiète peu. C'est un relevé (ou pour mieux dire, la réunion de tirés à part) des «<articles biographiques qui ont paru dans les « feuilles d'annonces de Valenciennes.»

Bosquets (les) d'agrément, poëme en Iv chants, suivi des Arbres toujours verts, poëme en stances régulières. Valenciennes, Prignet, 1808, in-8 de xv1 et 112 pag.

Cet ouvrage est rempli de fautes; à celles de l'auteur, l'imprimeur en a ajouté beaucoup d'autres qui en rendent la lecture désagréable.

- Catalogue de la bibliothèque de M. le comte de S. Aldégonde....

L'auteur dit n'avoir pas suivi dans son classement la routine ordinaire.

- *Catalogue des coquillages du Musée de Valenciennes, rangés suivant la méthode du chevalier de Lamarck. Valenciennes, le même, 1828, in-12 de 24 pag.

Il en a été tiré sept exempl. sur papier jaune. * Dictionnaire rouchi-français, précédé de Notions sur les altérations qu'éprouve la langue française en passant par ce patois. Par G. A. J. H***. Sec. édit. Valencien

nes, Lemaitre, 1826, in-18 de xx et 318 pages.

Tiré à 300 exemplaires. La première édition fait partie du Journal central des Académies. Le rouchi est le patois du pays de Valenciennes. * Essai sur les qualités et les propriétés des arbres, arbrisseaux, arbustes et plautes ligneuses qui croissent naturellement dans le département du Nord, ou que l'on peut y naturaliser. Valenciennes, Varié, an III (1795), in-4 de 132 pag. et un index de 4 feuillets.

« C'est, dit l'auteur, le plus utile de mes ouvr.: «j'y ai joint une Table synoptique peut-être trop « étendue; mais à cette epoque j'avais entrepris de faire un nouveau Pinax; j'ai abandonné ce " projet. »

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Tiré à 25 exemplaires.

* Précis historique et statistique sur la ville de Valenciennes (par M. DESFONTAINES DE PREUX), suivi d'un Coup-d'œil sur les usages anciens et modernes de la même ville (par M. HÉCART). Valenciennes, J. B. Henry, 1825, in-8 de 120 pag.

It en a été tiré douze exempl. sur format in-4. Malgré que ces deux écrits aient une seule et même pagination, ils n'en ont pas moins chacun leur titre et table en particulier.

Cet ouvrage, dit l'auteur, à l'occasion du Coupd'ail, aurait pu étre fort piquant, mais l'imprimeur

ne le voulut pas.

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ques, bibliographiques, critiques et litté raires sur le théâtre de Valenciennes. Par G. A. J. H***. Valenciennes, le même; et Paris, Hécart fils, 1816, in-8 de x-184 et vii pag. avec un portr., 3 fr.

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Il en a été tiré douze exempl. sur format in-4. J'eus lieu de me convaincre, à cette occasion, combien peu on protége les lettres à Valenciennes. « Je ne fis pas mes frais. Cet ouvrage est rempli de « recherches, mais aussi de fautes typographiques: -Rominatif, trad. de l'arabe. Cucadouillopolis (Valenciennes, Prignet), l'an des parfums, 123456789 (an 1x-1801), in-18. Tiré à peu d'exempl.

« C'est un roman dans le goût de ceux de Voise« non; il ne m'a manqué que d'avoir son talent. » -Serventois et sottes Chansons couronnées à Valenciennes, tirées des Manuscrits de la Bibliothèque du roi (publ. avec la traduction des mots tombés en désuétude, par M. G. A. HÉCART), suivies d'une pièce inédite de Mme Deshoulières. Valenciennes, de l'imp. de J. A. Prignet, 1827, pet. in-4 de xxIII et 72 pag.

Tiré à 44 exemplaires. Les pages 67 à 72 sont occupées par une Liste raisonnée des ouvrages impr. du

méme auteur.

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-*Temple (le) de la science, songe; avec cette épigraphe : « J'empêcherai peut-être que quelque coin de beurre ne se fonde au marché.» Montaigne. Paris, Desray (Valenciennes, Prignet), 1791, in-8 de 24 pag.

« Cette brochure est l'ouvrage d'un homme dont la lecture de Mercier a corrompu le goût. »

ela vaccine, je fis, non pas une satire, ce n'était « pas le mot, mais un discours dont le langage « simple était à la portée de tout le monde ; je his « un conte dans la même vue, et je crois un dia«logue; j'envoyai ces trois pièces; je n'obtins pas « le prix; je n'y attendais bien; mais on le donna « à un poète toujours monté sur de très-hautes « échasses, qui le font quelquefois tomber dans la « boue. Je fis imprimer mon ouvrage mais le mo«ment des permissions d'imprimer vint, je ne vou « lus pas m'y soumettre, et on arrêta le tirage, de a sorte qu'il n'en existe que huit exemplaires. « Cet opuscule est donc fort rare, et merite de << l'être »

Ainsi qu'on a déjà dû le remarquer, M. Hécart n'a fait imprimer ses ouvrages qu'à un très-petit nombre d'exemplaires, dont, par coquetterie, il a fait encore tirer une partie sur papier de couleur; double curiosité typographique.

La liste des ouvrages de M. Hécart, que nous donnons, est la reproduction fidèle de celle qui se trouve à la suite des « Servantois, etc. ». (Voy plus haut); nous avons même couservé les jugements naïfs dont l'auteur l'a enrichie.

Cet écrivain a aussi continué le « Journal central des Academies » (1811-12). Voy. ce titre à la Table des Anonymnes.

HECKER (Ang.-Fréd.), conseiller du roi de Prusse, et professeur de médecine à Erfurt.

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Histoire, mœurs et coutumes des nations indiennes qui habitaient autrefois la Pensylvanie et les états voisins; trad. de l'angl.

-Traité de perspective linéaire. Charle- par le chev. DU PONCEAU. Paris, L. Debure, ville, 1778, in-8.

Ouvrage qui mérite aujourd'hui moins de vogue « qu'il n'en a obtenu, attendu que la méthode est «changée, et que plusieurs traités le remplacent << avec avantage. »

* Vaccine (la), poëme, et autres pièces sar divers sujets. Sans lieu d'impression, ni date (Valenciennes, Prignet), (1813), in-16 de 63 pag.

« L'Académie de Cambrai avait demandé une satire à la portée du peuple, contre les détracteurs de

TONE IV.

1822, in-8, 6 fr.

HECQUET (Ph.), célèbre et pieux mé decin; né à Abbeville, le 11 février 1661, mort à Paris, le 11 avril 1737.

indicia? trad. en français. Parisiis, 1713, An, ut virginitatis, sic virilitatis certa in-4.

*

Brigandage (le) de la chirurgie, ou la Médecine opprimée par le brigandage de la chirurgie: le Brigandage de la phar

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macie. (Ouvr. posthume). Utrecht (Paris), 1738, in-12.

Hecquet fut du nombre des médecins qui persécutèrent la chirurgie, au grand détriment de la science et de l'humanité, pour se conformer à de gothiques préjugés fondés sur l'intérêt personnel.

*Brigandage (le) de la médecine dans la manière de traiter les petites-véroles et les plus grandes maladies par l'émétique, la saignée du pied et le kermès mineral,

avec un Traité de la meilleure manière de traiter les petites-véroles par des remèdes et des observations tirés de l'usage; denxième partie où, après avoir prouvé le brigandage par les effets, l'on donne le plan de Mémoires académiques pour ramener la médecine à ses règles et la contenir dans ses lois; troisième partie, intitulée le Brigandage de la médecine réformée à la saignée du pied, le tartre émétique et le kermès minéral disciplinés. Utrecht et Paris, 1733, in-12.

Le titre seul de cet ouvrage donne une idée du style de l'auteur, et prouve que de toutes les vertus évangéliques celle qu'il pratiquait le moins était l'indulgence.

* Canse (la) des convulsions finie, et l'OEuvre des convulsions tombée. Causa finita est. Paris, (vers 1733), in-12 de 79 p. *Digestion (de la) des aliments, pour montrer qu'elle ne se fait pas par le levain, mais par la trituration. Paris, 1710, in-12 de 33 pag.

- Digestion (de la) et des Maladies de l'estomac, suivant le système de la trituration et du broyement, sans l'aide du levain on de la fermentation, dont on fait voir l'impossibilité en santé et en maladie. Paris, 1712, in-12. Nouv. édit., augmentée. Paris, 1729, 1747, 2 vol. in-12.

L'édit. de 1729 est augmentée d'un Discours préliminaire, d'une Réponse à Sylva sur la saignée, et de cinq Lettres, dont deux sur la révulsion, la troisième sur la saignée, la quatrième sur le kermès minéral, et la cinquième sur les maladies des yeus. Cet ouvrage dispense, jusqu'à un certain point, de la lecture de tous ceux que Hecquet a publies sur son système de prédilection; il a tous les defauts et tous les avantages qui caractérisent les produc. tions de cet auteur; on ne peut se dispenser de le

lire.

-*Explication physique et mécanique des effets de la saignée et de boisson dans la cure des maladies; avec une réponse aux mauvaises plaisanteries que le journaliste de Paris a faites sur cette explication de la saignée. Chambéri, Gorin, 1702, 1707, in-12.

« Une des pièces qui forment ce volume est la thèse soutenue par Hecquet en 1695 sur la saignée,

une autre soutenue sur la boisson, dans la même année, et un Mémoire parement polémique. L'auteur n'avait pu obtenir la permission de faire impr.

ce volume à Paris, voilà pourquoi il porte le nom de la ville de Chambéri. »

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Hippocratis Aphorismi ad mentem ipsius, artis usum, et corporis mecanismi rationem expositi. Parisiis, 1724, 2 vol. in-12.

Le même ouvrage, trad. en franç. par J.DEVAUX.Paris,d' Houry, 1726,2 vol.in-12. - *Indécence (de l') aux hommes d'accoucher les femmes, et de l'obligation aux femmes de nourrir leurs enfants. Paris, 1708, in-12.

Si Hecquet s'est trompé sur le premier point dont il traite dans cet opuscule, qui fut attaqué par Delamotte, il rappela les mères à un devoir que toute l'éloquence de J.-J. Rousseau n'a pu remettre complètement en usage, bien qu'il l'ait remis en honneur.

Lettre apologétique touchant le brigandage de la médecine. Paris, 1733, in-12.

Lettre d'un médecin de la Faculté de Paris sur ce que c'est que le brigandage de la médecine. Paris, 1736, in-8.

Cette lettre a été réimprimée deux ans plus tard, en tête du Brigandage de la chirurgie. - Lettre en forme de dissertation, pour servir de réponse aux difficultés qui ont été faites contre le livre des « Observations sar la saignée du pied ». Paris, 1725, in-12.

*Lettre sur la convulsionnaire en extase, ou la vaporeuse en rêve. Sans nom de ville, 1736, in-12.

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Lettres (deux) d'un médecin de Paris à un médecin de province, au sujet d'un miracle arrivé sur une femme du faubourg Saint-Antoine, nommée Lafosse. Paris, 1725, in-8.

Le cardinal de Noailles avait vérifié et publié ce miracle; quelques écrivains le contestèrent.

Médecine (la), la Chirurgie et la Pharmacie des pauvres. (Ouvr. posth., publ. par l'abbé PÉRAU). Paris, 1740, 3 vol.— Sec. édit. (revue par BOUDON). 1742, 3 vol. Nouv. édit., revue et corrigée. On y a joint la vie de l'auteur, et le Catalogue raisonné de ses ouvrages (par LEFÈVRE DE SAINT-MARC). Paris, Durand, 1749, 4 vol. in-12.

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Ouvrage qui eut beaucoup de vogue.

* Médecine (la) militaire. Paris, 1733, 2 vol. in-12.

Médecine (la) naturelle vue dans la pathologie vivante, dans l'usage des calmants et des différentes saignées des veines et des artères, rouges et blanches, spontanées on artificielles, et dans les substituées, par les sangsues, les scarifications, les ventouses. (Oavr. posth.). Paris, 1738,

2 vol. in-12.

L'auteur y prétend que ce n'est pas seulement

dans le sang, mais encore dans le fluide nerveux qu'il faut chercher les causes des maladies.

- * Médecine (la) théologique, ou la Médecine créée telle qu'elle se fait voir ici sortie des mains de Dieu, créateur de la natare, et régie par les lois; ouvrage où s'explique l'hygiène par les principes du mécanisme, puis par de semblables notions tirées des sciences les plus propres à perfectionner la médecine ; l'on développe les idées des vraies causes des maladies, de l'ordre auquel elles appartiennent, et de leurs vrais remèdes. Paris, 1733, 2 vol. in-12.

Hecquet s'y attache à prouver que la médecine, loin d'affaiblir la religion chez les médecins, doit au contraire l'y affermir, en leur montrant la Divinité toujours présente et toujours adorable, et en tournant par là leurs idées vers la foi.

A la fin du second vol. on trouve neuf thèses traduites en latin de l'auteur sur les sujets suiv.: 1° Si les fonctions de l'économie animale sont opé rées par des ferments? 1695; 2° Si c'est dans l'usage convenable des aliments qu'il faut chercher la gué rison des maladies chroniques? 1695; 3° que les maladies ne tirent point leur origine des sérosités, unais que celles-ci sont seulement la suite des maladies, 1696; 4° contre ceux qui prétendent que la médecine a peu de remèdes, 1698; 5° sur la saignée, 1704; 6° que l'on ne doit point interdire la boisson aux malades, 1704; 7° Si les maladies en général sont causées par le dérangement de la trituration des solides? 1712; 8° que la loi du carême est une image de l'institution du créateur et des lois de la nature, 1723; 9° Si la chiunie peut venir à bout des maladies que la chirurgie ne saurait guérir?

- Naturalisme (le) des convulsions dans les maladies de l'épidémie convulsionnaire: première partie : le Naturalisme des convaisions démontré par la physique, par l'histoire naturelle et par les événements de cet œuvre, et démontrant l'impossibilité du divin qu'on lui attribue dans une lettre sur les secours meurtriers ; deuxième partie le Mélange dans les convulsions, confondu par le naturalisme; troisième partie, etc. Soleure ( Paris), 1733, in-12.

Cet ouvrage est suivi de beaucoup d'écrits sur le même sujet. L'œuvre des convulsions, regardee comme divine par un parti, donna lieu à cet ou vrage. Hecquet prouve qu'il n'y a rien dans cette œuvre qui ne soit du ressort de la physique, de l'histoire naturelle et de la médecine.

— Naturalisme (le) des quatre requêtes. 1736, in-12.

Tous les écrits de Hecquet qui se rattachent à l'histoire des convulsions, ne sont lus aujourd'hui que par des personnes qui aiment à scruter les annales des folies humaines; mais ces opuscules honorent la mémoire de Hecquet, puisqu'il les consacra uniquement à combattre des superstitions qui, malheureusement, se sont en partie prolongées jusqu'à nos jours, mais qui du moins ne se montrent plus au grand jour.

- Novus medicinæ Conspectus, cum appendice de peste. Parisiis, 1722, 2 vol.in-1 2.

11 y combat les divers systèmes sur l'origine des maladies, qu'il attribue aux désordres qui survien nent aux lois du mouvement du sang. Il parle de la peste à propos de celle qui venait d'affliger la Provence.

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- * Purgandâ (de) medicinâ à curarum sordibus. Parisiis, 1714, in-12.

* Observations sur la saignée du pied et sur la purgation au commencement de la petite-vérole, des fièvres malignes et des grandes maladies, preuves de décadence dans la pratique de la médecine, confirmées par de justes raisons de doute contre l'inoculation. Paris, 1724, in-12.

Jadis on discutait pour savoir où l'on devait pratiquer la saignée dans la variole et les fièvres graves; on a fini par ne saigner ni dans l'une ni dans les autres; des observations plus exactes ont prouvé ensuite que les émissions sanguines locales étaient préférables aux saignées générales; mais on ne saurait trop répéter que jusqu'à la fin du siècle dernier tous les médecins ont tiré du sang dans les fièvres et dans les maladies aujourd'hui nommées ataziques.

-Raisons de doute contre l'inoculation. Paris, 1724, in-12.

*Réflexions sur l'usage de l'opium, des calmants et des narcotiques, pour la guérison des maladies. Paris, 1726, in-12.

Stahl et Hofmann rejetaient trop exclusivement l'opium; Hecquet s'attache à prouver qu'on peut tirer un grand avantage de ce médicament toutes les fois qu'il est nécessaire de distendre la fibre et de favoriser le jeu de la trituration,

⭑ Remarques sur les abus des purgatifs et des amers au commencement et à la fin des maladies, et sur l'utilité de la saignée dans les maladies des yeux, dans celles des vieillards, des femmes et des enfants, avec deux lettres, en latin, sur la génération des insectes, et sur le muscle utérin, découvert par Ruysch. Paris, 1729, in-12.

Réponse à la lettre à un confesseur touchant le devoir des médecins et des chirurgiens, au sujet des miracles et des convulsions. 1733, in-12 de 34 pag.

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Réponse à la lettre d'un docteur en médecine de la Faculté de ***. 1736, in-12. *Suceuse (la) convulsionnaire, ou la Psylle miraculeuse. 1736, in-12.

Traité de la peste, avec les moyens de s'en préserver et d'en guérir; le danger des baraques et des infirmeries forcées. Paris, 1721, in-12.

Hecquet n'avait pas vu la peste, et pourtant il a donné quelques avis qui paraissent judicieux sur le traitement de cette maladie.

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