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Paris, G. C. Hubert, 1821, 2 vol. in-12, lement au Journal des Débats du 13 dé4 fr. cembre 1829. Paris, au Palais - Royal, 1829, in-8 de 64 pag., 2 fr.

- Clara, on le Malheur et la conscience, mélodrame en 3 actes. Nouv. édit. Paris, Fages, 1813, in-8, 40 c.

La prem. édit. est de 1808.

Erreur et Sympathie, où la double Illusion, melodrame en 3 actes. Paris, Barba, an x (1802), in-8, 40 c.

Réimpr. en 1812, sous le titre d'Erreur et Sympathie, ou la Comtesse de Saint-Géran.

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Faux (le) Mentor, ou Encore un Tartuffe, com. en un acte. Paris, Dondey-Dupré, 1820, in-8, 75 c.

- Frédéric de Minski, ou le Tribunal de famille, mélodr. en 3 actes. Paris, Barba, 1810, in-8, 40 c.

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Gustave, ou le Napolitain, melodrame en 3 actes. Paris, Pollet, 1825, in-8, 40 c. Avec Benjámin ( Antié) et Anicet (Bourgeois). Ramire, ou le Fils naturel, mélodrame eu 3 actes. Paris, Barba, 1805, in-8, 40 c. - Rodolphe, ou la Tour de Falkenstein, mélodrame en 3 actes. Paris, Barba, 1812, in-8, 40 c.

-Saphira, ou l'Épouse d'un jour, drame en 3 actes. Paris, Fages, in-8, 75 c.

Publié sous le nom de M. de l'Étoile.

mélo1817,

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Avec un anonyme,

Cet écrit a eu une seconde édition la même année, in-8 de 60 pages.

Enseignement (de l') universel de M. Jacotot en présence de l'enseignement universitaire. Paris, Froment, 1829, in-8 de 52 pages, 2 fr.

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Réimpr. la même année.

Funérailles (les) de la liberté, messénienne. Paris, Corréard, 1820, in-8 de 16 p. Lettres de M. Grégoire, anc. évêque de Blois, adressées, l'une à tous les journalistes, l'autre à M. de Richelieu; précédées et suivies de Considérations sur l'ouvrage de M. Guizot, intitulé: Du gouvernement de la France, depuis la restauration, etc. Paris, les march. de nouv. (Corréard), 1820, in-8 de 64 pages.

Trois editions de cet ecrit ont paru en même temps la première tirée à 20 exempl., la seconde à 100, et la troisième à 380.

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Pétition d'un homme de lettres à la Chambre des pairs, à l'occasion du projet de loi sur la police de la presse (en vers). Paris, de l'imp. de Dondey-Dupré, 1827, in-8 de 16 pages, 75 c.

Indépendamment des écrits que nous venons de citer, M. B. La Roche, a traduit de l'anglais ceux

dont suit la liste: le Cri des Africains contre les Européens leurs oppresseurs (1821), voyez Thom. CLARKSON; 2° De l'etat actuel de la traite des nè. gres... avec un Avant-Propos du traducteur (1821). voy. ce titre aux Anonymes; 3° la Fenètre du grenier de mon oncle (1821), voy. Lewis; 4° Lettre à l'empereur Alesandre sur la traite des poirs (1822), voy. W. WILBERFORCE; 5° les OEuvres poetiques de Geo. Canning, trad. en vers français, précédees d'une Notice sur sa vie (1827), voyez CANNING; 6° Forester, trad. de l'angl. de miss Edgeworth, précédé d'un Avant-Propos sur l'application de la méthode Jacotot à l'étude de l'anglais (1829), voy. EDGEWORTH; 7 le Vicaire de

Wakefield, avec une instruction normale et un specimen de prononciation (1831), voy. GOLDSMITH.

Voy. aussi DELAROCHE, CHARRIER, CHAUBRY, FOXTAINE et LE FEVRK DE LA ROCHE.

LA ROCHE-AYMON (Ant.-Ch.-Ét.Paul, d'abord comte, ensuite marquis de), lieutenant-général, ancien adjudant du prince Henri de Prusse, pair de France; né à Paris, le 28 février 1772. -Cavalerie ( de la), ou des Changements nécessaires dans la composition, l'organisation et l'instruction des troupes à cheval. Paris, Anselin, 1828-29, 2 vol. en trois parties in-8, 15 fr.

On peut se procurer séparément chacune des troie parties qui traitent, savoir: Tom. 1o. Des recrues, des remontes et de l'organisation. TomII, première partie. Introduction, ou nouveaux Développements de quelques chapitres du tom. I. Analyse et Refutation des objections qui y ont ete

faites. Tom. II, seconde partie, École du cavalier, du peloton et de l'escadron. - Évolusion du régiment et de la ligne. Mode d'instruction militaire. Esprit militaire. Prix de chaque partie : 5 fr. - Introduction à l'étude de l'Art de la guerre. Weimar, 1802-04, 4 vol. in-8 avec atlas in-fol. de 61 planches, 62 fr.

Véritable et complète Encyclopédie de l'art de la guerre, chez les anciens et chez les modernes, sous le titre simple et modeste d'Introduction. -Manuel du service de la cavalerie légère en campagne. Paris, Anselin, 1822, in-12, 1 fr.; ou 1831, in-32, 1 fr. -Opinion (son), sur le projet de loi relatif au recrutement de l'armée. Paris, de l'imp. de P. Didot aîné, 1818, in-8 de 64 p. -Quelques Observations sur les rapports de MM. Roy et Laffitte, relatifs à la loi des finances de 1817. Paris, de l'imp. de Fain, 1817, in-8 de 32 pages.

-Troupes (des) légères, ou Réflexions sur l'organisation, l'instruction pratique et la tactique de l'infanterie et de la cavalerie légère. Paris, Magimel, Anselin et Pochard, 1817, in-8, 7 fr. 50 c.

LA ROCHE-FLAVIN (Bernard de ). -Arrêts (les) notables de la cour du parlement de Toulouse, recueillis par Bern. DE LA ROCHE-FLAVIN. Nouv. edit., avec les Observations de Fr. DE GRAVEROL, avocat au parlement de Toulouse. Toulouse, 1720, ou 1745, in-4.

La première édition fut publ. à Bordeaux sous le titre de Treize livres des parlements de France, 1617, in fol. Une quatrième fut publiée en 1682, angin. des Decisions de DE COMBOLAS, in-fol. Les deux éditions que nous citons ne renferment pas ces Décisions.

LA ROCHEFOUCAULD (François VI, duc de), prince de Marsillac, moraliste et historien; né le 15 décembre 1613, mort le 17 mars 1680.

I. MAXIMES.

Maximes et Réflexions morales. Nouv. édit. Amsterdam, 1705, in-12.

Cette edition contient à peu près le même nombre de maximes que celle de 1693. On y a joint cent maxiines chrétiennes (de madame de La Sablière) rangées par ordre alphabétique.

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Réflexions, Sentences et Maximes morales, mises en nouvel ordre (par R. PiCHET), avec des notes politiques et historiques de M. AMELOT DE LA HOUSSAYE. Paris, Ét. Ganeau, 1714; ou Paris, Bauche, 1751, in-12.

Le commentateur y compare les expressions de l'auteur avec celles des Anciens sur les mêmes su jets. C'est, dit Brotier, un dictionnaire de morale, aussi triste qu'ennuyeux.

Les mêmes. Paris, Ganeau, 1714 et 1715, ou 1725, in-12.

Ces deux éditions contiennent près de sept cents maximes auxquelles n'ont pas été jointes les Maximes chrétiennes, de l'édition de 1705. Mais parmi près de deux cents maximes que Ganeau ajoutait à celles de l'edition de 1693, il s'en trouve un grand nombre où l'on ne reconnait nullement le style de l'auteur, et où l'on ne retrouve plus son dessein. Ce n'est plus l'homme du monde, l'homme cor. rompu, que ce peintre habile offre à nos yeux; ce sont des réflexions sur les mystères et la morale du Christianisme. Le rédacteur de cette nouvelle édition convient qu'il a travaillé sur un manuscrit trouve dans la bibliothèque de M. de Fourcy. Ce manuscrit était sans doute d'une autre main que celle de l'auteur, et les additions doivent être attribuées à cette mais étrangère. Elles appartiennent vraisemblablement à celui qui avait trouvé un asile dans la maison de M. de Fourcy, Amelot de la Houssaye.

- Les mêmes (de la même édition), augmentées de Maximes chrétiennes (par Mme de LA SABLIÈRE : le tout publ. par R. PICHET). Paris, Ganeau, 1725, ou Paris, Ve Ganeau, 1743, et Amsterdam, 1765, in-12.

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Pensées, Maximes et Réflexions morales, avec des Remarques critiques, morales et historiques sur chacune des réflexions, par l'abbé J.- B.-L. de LAROCHE. Paris, Ganeau, 1737, 1741; Paris, Ga-. neau et Bauche, 1754; et Paris, Pranlt, 1765, in-12.

Se conformant à l'édition de 1693, l'abbé de La Roche rétablit le texte tel qu'il devait être.

C'est cet éditeur que l'abbé Brotier avait en vue dans le passage suivant : « Les uns, sous le vain prétexte d'un rapprochement commode, ont fait de cet excellent ouvrage un dictionnaire triste et ennuyeux de morale, qu'ils ont surchargé des pensees de madame de La Sablière, avec de longs et inutiles commentaires (voy, la Prefacedes Maximies, édition de Brotier). » On peut ajouter que les remarques de l'abbé de La Roche, en geuéral assez sages et judicieuses, sont quelquefois fausses, comme lorsqu'il prétend qu'il ne peut exister de jalousie saus amour, et souvent très-plates,

Les mêmes, avec celles de Mme de La SABLIERE, de M. L. D., et de M***. Nouv. édition. Amsterdam, 1748; ou Lausanne, 1760, in-12.

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- Pensées (les), Maximes et Réflexions morales de Francois VI, duc de La Rochefoucauld, avec des Remarques et des notes critiques, morales, politiques et historiques, par AMELOT DE LA HOUSSAYE et l'abbé de LA ROCHE, et des Maximes chrétiennes, par Mme de La SABLIÈRE. Paris, Ve Savoye, 1777, in-12.

Maximes et Réflexions morales. Nouv. édit., avec des commentaires par M. MANzox. Clèves, J.-B. Baerstecher, 1772, in-8 de 454 pages.

Édition imprimée sur de fort mauvais papier. Dans cette édition les Maximes sont rangées alphabétiquement, et à la suite de chacune d'elles l'éditeur a placé son commentaire.

Maximes et Réflexions morales (pré- par son goût pour les beaux livres : plusieurs ont éte publiés à ses frais. Il y a un exemplaire du volume que nous citons, impr. sur peau de vélin, et un autre sur papier de soie.

cédées d'une Notice sur son caractère et ses écrits, par SUARD). Paris, de l'impr. roy., 1778, gr. in-8 orné d'un portrait par Choffard.

Belle edition, mais qui a été tirée à assez grand nombre pour n'être pas rare: 6 à 9 fr.; vendu, beaux exemplaires rel. en m. tab., avec le portrait de La Rochefoucauld, par Choffard, 24, 30 et 43 fr. Il en a été tiré sur papier de Hollande. On a tiré aussi deux exemplaires sur un papier particulier, plus mince, et d'une pâte plus fine que le papier ordinaire. Vendu, avec le dessin original du portrait, l'eau-forte et deux épreuves differentes de la même planche, 160 fr. d'O.......

Il y a une réimpression de 1820, dans le format

in.12.

9° Paris, P. Didot ainé, 1815, in-8, 4 fr. 50 c.; pap. velin, 7 fr. 50 c.; et gr. pap. vélin. 15 fr.

Edition formant le 22" volume de la « Collection des meillears ouvrages de la langue française, dediée aux amateurs de l'art typographique, etc. »

10° Paris, Ménard et Deseune, 1815, ou 1825. in-18 avec un portrait, a fr.; pap. vélin, 4 fr.; sur format in-12, 2 fr. 50 c.: et pap. vél., 5 fr. Édition faisant partie de la « Bibliothèque française ».

-

Les mêmes. Londres, 1784, in-18. Il a été tiré de cette édition des exemplaires sur vélin.

Réflexions on Sentences et Maximes morales, avec des Observations de M. l'abbé Gabr. BROTIER. Paris, Mérigot, 1789, pet. in-8 pap. fin, 5 fr.

Édition très-estimée, mais qui a été effacée par celie publiée, en 1822, par M. A. Martin.

Depuis la mort de Larochefoucauld, les editions du livre des Maximes ont été très-multipliées; mais il n'en est aucune dont le texte n'ait souffert de nombreuses altérations. M. Suard est le premier qui se soit permis cette espèce d'infidélité. Brotier comptait plus de cinquante maximes déplacées, altérées et défigurées daus son édition. La licence a été plus loin. On y supprimat des maximes du duc de La Rochefoucauld, et on introduisit dans le corps de l'ouvrage vingt-quatre autres qu'il avait rejetées pour les plus justes raisons. Par une nou velle supercherie, on annonça au public que c'était d'après les manuscrits de l'auteur que l'on faisait ces changements, et qu'on l'enrichissait de nouvelles Maximes (voy. la Préface des Maximes, édition deest Brotier); mais ce qui prouve jusqu'à l'évidence que ce manuscrit est suppose, c'est que toutes les corrections sont grammaticales, et qu'on y fait parler à Larochefoucauld une langue dont les règles n'ont été posées que par les grammairiens du xviire siècle. Cette edition a pourtant servi de type à un grand nombre de reimpressions, personne n'ayant pris la peine de la comparer avec celles publiées par l'auteur.

Les principales réimpressions de l'édition de

Suard, et avec sa notice, sont celles de :

1° Paris, de l'impr. de Monsieur (Didot jeune), 1779, in-18 orné d'un portrait grave par Gauché. Jolie édition 3 à 4 fr.; pap. de Hollande, 6 à 9 fr. Des exempl., impr. sur vélin, ont éte vendus 50.98 et 145 fr.

2° Paris, Didot jenne, 1782, pet. in-ra 3° Paris, de l'impr. de P. Didot,1796,8 . gr. in-4 pap. vélin, 12 à 21 fr.

Belle édition, imprimée à 250 exempl., et qui fait partie de la « Collection des auteurs classiques français imprimée pour l'éducation du Dauphin».

4° Paris, de l'impr. du même, 1796, in-18, 3 fr.; pap. vélin, 5 fr., et gr. pap., 8 fr.

5° Paris, Plassan, an VIII (1800), in-18, 1 fr、 25 c. 6 Edition stereotype. Paris, P. Didot l'aine. 1802, 1811, in-18, 60 c.; pap. fin, 80 c.; pap. vélin, 2 fr. 10 c.; et grand pap. vél., 3 fr. 50 c.

Cette édition a ete reimprimée en 1829 pour la « Nouvelle Bibliothèque des Classiques français », imprimée sur les cliches de MM. Didot. 7° Paris, Renard, 1805, in-18, 75 c.

8 Edition ornée du portrait de l'auteur, gravé d'après Petitot, par P. Choffard, et d'un modèle de son écriture, par Miller. Paris, Blaise, 1813, in 12, 3 fr., et pap. vélin, 6 fr.; ou in-8, pap. ordin., 6 fr., et pap. vélin satiné, 24 fr.

Édition dont il n'a été tiré que 400 exemplaires, savoir: in- 12 pap. ordinaire, 200; sur pap. vél., 50; in-8 pap. ordinaire, 100; et sur pap. vél., 50.

Plusieurs variantes, tirées des manuscrits de l'auteur, ont été ajoutées en notes au bas des pages où se trouvent les Pensées telles qu'elles ont été publiées dans toutes les éditions de cet ouvrage.

Le libraire Blaise s'est acquis de la réputation

Il y a plusieurs differences essentielles entre les éditions de La Roche et de Brotier, quoique le nombre des Maximes étant absolument le mème. l'une on puisse croire au premier coup-d'œil que

copiée sur l'autre. Mais La Roche avait suivi l'édition de 1693, et Brotier a préféré celle de 1678, comme faite par l'auteur lui-même. On trouve en tête une Notice des ouvrages de Gabriel Brotier, par A.-C. Brotier, son neveu.

Le savant Brotier s'est élevé avec force contre les falsifications du texte de La Rochefoncauld par Suard; mais soit qu'il n'ait pu se procurer les éditions originales, soit qu'il n'ait pas eu le temps de mettre la dernière main à son travail, l'édition

qui porte son nom n'est point exempte de ce genre de fautes. M. Aimé Martin en a compté cinquantecinq qui n'ont pu être faites que par l'editeur. (Voy. l'Avis de l'éditeur en tête de l'édition de M. Aimé-Martin).

Le P. Brotier a prétendu dans son édition des «Maximes » que les « Reflexions diverses de M. de La R, insérées dans le tom. 1er du Recueil de Pièces de l'abbé Granet, Paris, 1731, in-12, étaient du duc de La Rochefoucauld, et tous les éditeurs des mêmes «Maximes » l'ont répété après lui: mais il est certain que les Réflexions diverses sont de La Rivière, sieur de Coucy.

Le texte de l'édition du P. Brotier a été suivi par quelques éditeurs, par Delisie de Sales entre autres M. Fortia-d'Urban declare avoir proûté du travail de Brotier, sans pourtant le suivre aveuglement.

Maximes. Nouvelle édition (précédée d'un Avis des éditeurs et d'un Essai sur l'auteur, par DELISLE DE SALES). Paris, 1794, in-18; ou 1796, 2 vol. in-12. Les mêmes. Paris, Bastien, an (1795), in-8.

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IV

Il y a des exemplaires sur papier vélia. -Les mêmes. Paris, Deveau, an iv (1795), in-18,

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fr.

- OEuvres morales, ou Maximes et Réflexions de Francois, duc de La Rochefoucauld, précédées de sa Vie, qui paraît pour la première fois, et terminées par

italiques, et les Pensées sont numérotées en chiffres

arabes.

une Table alphabétique des matières, plus ample et plus commode que celles des édiQuoique magnifiques l'une et l'autre, l'édition tions précédentes. (Par M. de FORTIA-D'UR-in-4 est de quelque chose supérieure par la typo graphie à l'in-fol.

BAN). Avignon, Ve Seguin, et Paris, Ch. Pongens; Bossange, Masson et Besson, an x (1802), 2 vol. pet. in-12, de 268 et 296 p.

Une première édition avait déjà paru en 1796 (Paris, Desenne, in 12 de 278 pages), laquelle a été contrefaite à Bâle par Decker. Le premier volu:ne, de l'édition de 1802, contient la Vie de La Rochefoucauld, formant 39 pages, et pour laquelle l'éditeur a mis à contribution les mémoires du temps et la notice que Suard mit en tête de son édi tion (1778, in-8); le portrait du duc de La Rochefoucauld, peint par lui-même, et un autre par le cardinal de Retz; une Notice sur les différentes éditions des Maximes, au nombre de 19; ses Réflexions morales, commençant à la page 65, et finissant à la page 153. Elles sont au nombre de 504, en y comprenant l'article plus long que les autres sur la fausseté du mépris de la mort. L'édition origi nale n'en contient que 316; l'article dont nous venons de parler est séparé du reste par une vignette, et ne fait pas nombre avec les Maximes. Viennent ensuite les premières Pensées, ou celles que l'auteur avait supprimées dans sa dernière édition, qui se trouvaient dans l'ane ou l'autre des quatre premières, et que Gabr. Brotier a rassemblées dans la sienne; suivics de Réflexions diverses, tirées du premier volume du Recueil de pièces d'histoire et de littérature, publ. eu 1731 par l'abbé Fr. Granet, lesquelles Reflexions sont plutôt, ainsi que nous l'avons déja dit, en citant l'édition de Brotier, de La Rivière que du duc de La Rochefoucauld, enfin, une Table des matières excellente, et qui peut servir de modèle en ce genre termine ce volume. Le second volume contient des Principes et Ques tions de morale naturelle, par M. de FORTIA D'URBAN, et que cet auteur a destiné à servir de supplément et de correctif aux OEuvres morales de La Rochefoucauld. Une partie des Maximes de La Ro chefoucauld est fondue dans ce petit ouvrage, qui parait ici pour la seconde fois. Il fut publié seul en 1781, et accompagna, comme en 1802 Maximes en 1796. Le reste du volume, depuis la page 135, est rempli par des observations et éclaircissements. C'est là, dit Chardon de la Rochette

les

Magas. encycl., vire année, tom. VI, p. 484), que l'éditeur pèse dans sa balance chacune des Maximes, l'approuve, la refute ou la développe. Il cherche à imiter la précision et le tour vif de La Rochefoucauld, et très-souvent il y réussit : Ces Observations annoncent un esprit délicat et fin, accoutumé à raisonner ses lectures et surtout à étu dier les hommes.

Cette édition a été reproduite l'année suivante, comine une troisième édition.

-Les mêmes. Londres, L'Homme, 1799, grand in-8 pap. vélín.

Édition qui a servi de type à celle qui suit. -Les mêmes. Parme, Ve Bodoni, 1812, gr. in-4 et gr. in-fol.

Magnifiques éditions, destinées à l'éducation des enfants de Joach. Murat, alors roi de Naples. Dans l'édition gr. in-4, l'épitre dédicatoire est en caractères romains; les Pensées sont numérotées en chiffres arabes. Dans l'édition in fol., l'Épître dedicatoire est en caractères italiques, et les Pensées numérotées en chiffres romains. La justifica tion de ces deux editions n'est la même ni pour la longueur, ni pour la largeur. Dans l'édition grand in-8, l'Épitre dédicatoire est en caractères

L'edition gr. in-4 a été tirée à 255 exemplaires, dont 150 sur papier velin; l'édition in fol, a été tirée à 125 exemplaires, et l'in-8 à 120 exemplaires sur papier vélin royal, et 100 sur papier vélin ducal: il y a de plus unexempl. sur vélin.

Brun.

Il paraît, dit M, Brunet, que Bodoni a suivi, pour ses éditions, celle de Londres 1799: il aurait mieux fait sans doute de s'en tenir aux belles édi tions imprimées en France.

-Les mêmes (avec le portr. del'auteur, écrit par lui-même, et une courte Notice sur sa vie, par J.-B.-M. GENCE). Édition stéréotype d'Herhan, d'après son procédé perfectionné. Paris, Treuttel et Würtz, 1820, in-18, 1 fr.; et sur pap. vélin, 2 fr. ; ou in-12, 1 fr. 50 c., et pap.vél., 3 fr.

Réflexions ou Sentences et Maximes morales. Nouv. édit., publ. par L. Aimé MARTIN. Paris, imp. de Crapelet.-Lefèvre, 1822, in-8, avec portr. par Bertonnier, 6 fr. Autre édition (angmentée de nouvelles notes et remarques et de quelques morceaux inédits). Paris, Lefèvre (* A. André), 1827, in-8 avec portrait, 5 fr., et sur très-grand papier vélin, 15 fr.

La meilleure édition de cet excellent livre. Elle a été faite sur la dernière revue par le duc de La Rochefoucauld, et imprimée en 1678, dit l'éditeur; mais plus certainement d'après celle de 1693, la seule qui contienne 504 maximes. Tout ce qu'a fourni le travail de M. Aimé-Martin sur les premières éditions se retrouve dans celle-ci; mais l'éditeur a cru nécessaire de faire une distinction entre les Maximes que l'auteur avait supprimées et celles dont il n'avait que changé la rédaction. Les premières sont rejetées dans un supplément; les secondes, devant être considérées comme des variantes, ont trouvé place au bas du texte, Cette édition est ainsi composee: 1° Portrait du duc de La Rochefoucauld, fait par lui-même, imprimé en 1658; 2° Autre, par le cardinal de Retz ainsi que dans l'édition de M. Fortia-d'Urban ); 3° Réflexions morales, au nombre de 504 (comme dans l'édit. de 1693); 4° Supplément : Pensées supprimees par l'auteur, avec la date des éditions; 5° les Reflexions diverses (attribuées par Brotier au duc de La Rochefoucauld, et qui sont) tirées du Recueil de pièces d'histoire et de littérature, publ. par l'abbé Granet, 6 Table générale des matières, fort étendue celle de l'édition de M. Fortia-d'Urban a été mise à profit par M Aimé-Martin.

:

L'édition de 1827, qui forme le 71o volume de la belle « Collection des Classiques français » publice par M. Lefèvre, contient, entre autres augmentations, un second supplément, formé de neuf pensées tirées des Lettres manuscrites (à madame de Sablé qui se trouvent à la Bibliothèque du roi. Ce dernier supplément a été pris par l'éditeur, dans l'édition des OEuvres de notre moraliste, publié par un de ses descendants, le marquis de La Rochefoucauld-Liancourt.

Au moment où M. Aimé-Martin publiait pour la première fois (en 1823) cette édition faite avec tant de conscience, il publiait aussi, pour satisfaire aux exigeances de la congrégation, vraisem blablement, un commentaire du même livre, le

quel a paru sous ce titre: Examen critique des Réflexions ou Sentences et Maximes morales de La Rochefoucauld. Paris, Lefèvre, 1822, in-8 de 156 pag. Les pages 141 à 156 sont remplies par des Observations inédites de madame de La Fayette (ou attribuées à cette dame) sur le même livre. C'est un choix de notes trouvées sur un exemplaire des Maximes de

La Rochefoucauld, appartenant à M. de Cayrol, ancien député. Ce commentaire a été joint seulement aux exemplaires des Maximes, destinés aux jésuitières et aux congréganistes.

Dans ce commentaire aussi fanatique qu'injurieux, M. Aimé-Martin s'est imposé la tâche, dif ficile et pénible, de prouver que l'illustre auteur d'un des ouvrages qui font le plus d'honneur à la littérature française, était athee. Rien n'est plus convenable pour faire connaitre l'esprit dans lequel est rédigé ce commentaire que de citer ici quelques phrases de son auteur: « Voulant écrire <« de l'homme, et se tracer une route nouvelle, dit «M. A. Martin, page 1re de son Introduction, «l'illustre auteur des Maximes nie, dès l'abord, «<l'existence de la vertu, Ainsi débarrassé du seul «< titre que nous ayons devant Dieu, il nous livre

«au neant, et marche rapidement à l'athéisme. « Cette accusation, qui peut surprendre, ne restera << pas sans preuve. Les doctrines de La Rochefon«cauld sont beaucoup plus mauvaises que leur « réputation. Elles s'appuient sur l'égoisme, vice « honteux qui isole l'homme, mais que l'auteur « confond à dessein avec amour de soi, sentiment « conservateur, qui unit les sociétés..... Pour « écrire de la morale, dit plus loin le commenta<«teur, il a manqué à La Rochefoucauld de bien « connaitre ce qui était vice et vertu. Il s'est égaré « faute de définition, et ses erreurs ont été d'au«tant plus graves que son esprit avait plus d'étena dae. » M. A. Martin termine son Examen critique par ces réflexions: « Une religion qui n'enseigne « que l'amour aurait pu me fournir contre mon << adversaire des armes invincibles. Mais devais-je en faire usage pour renverser un prétendu traité « de morale où le nom de DIEU ne se trouve pas unO a seule fois! Qu'on ne s'étonne done plus des erreurs « de La Rochefoucauld. C'est une vérité que le « monde entier révèle, que nous ne pouvons, sans « nous égarer, oublier un moment la plus haute de «nos pensées : celle de DIEU, J'ai donc préféré com<< battre l'auteur des Maximes à arines égales, etc. » Au nombre des pièces curieuses que doit renfermer une édition des Maximes de La Rochefoucauld que publiera prochainement le marquis Gaetan de La Rochefoucauld se trouvent des lettres inédites de plusieurs prélats et de personnages aussi élevés par leur piété que par leur rang, dans lesquelles les Maximes sont jugées tout différemment que par M. Aimé Martin.

- Les mêmes (de la même édition). Paris, Lefèvre; Sautelet; Lugan, 1827, in-64. Édition en caractères microscopiques. -Maximes. Nouvelle édition, avec toutes les variantes, et une Notice sur la vie de l'auteur. Par P. R. AUGUIS. Paris, Froment, 1823, in- 18 portr.

La Notice de M. Auguis est copiée dans Saard et Palissot.

Pensées et Maximes de LA ROCHEFOUCAULD et VAUVENARGUES. Paris, Salmon, 1823, in-32 avec portr., 2 fr. 50 c.

Pensées et Maximes inédites, recueillies et publiées par E. L. Paris, Renard; Prudhomme, 1824, in-32.

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Édition faisant partie d'une petite-collection intitulée: «< Classiques français ».

- Maximes de LA ROCHEFOUCAULD, avec leurs paronymes, par le bar. MASSIAS, Paris, F. Didot, 1825, in-18, 2 fr.

Maximes de LA ROCHEFOUCAULD, avec toutes les variantes, et une Notice sur sa vie, suivies d'un choix de Pensées de VAUVENARGUES. Paris, Lemoine, 1827, 2 vol. in-32, 1 fr. 50 c.

Reflexiones o Sentencias y Maximas morales, traducidas del frances al castellano. Por don Narc. ALVARO Y ZEREZA. Paris, Musson y hijo, 1824, in-18.

Maximes et Réflexions morales, trad. en grec-moderne par Wladimir BRUNET; rev. et corr. par Geo. THEOCHAROPOULOS, de Patras, avec une traduction anglaise en regard. Paris, F. Didot, 1828, in-8, 6 fr.

50 c.

La traduction anglaise est en regard du texte français : la traduction grecque est sur les recto et verso, au-dessus du texte, comine au-dessus de la traduction anglaise.

La prem, édition de ces Réflexions parut en 1665, in-12, sous ce titre : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (par le due de La Rochefoucauld}, avec un discours sur les « Reflexions >> (par Segrais), Paris, Barbin, qu'on a supprimé dans les dernières édit. Cette première édition renferme 317 maximes, en comptant la dernière sur la mort, qui ne porte pas de numéro. L'edition de 1666 (la seconde) fut réduite à 302 maximes. Celle de 1671 en reaferme 341: c'est dans cette édition que se trouve, pour la première fois, l'epigraphe: Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguises. En 1678 parut la sixième, où le nombre des maximes s'elève à 502. C'est la dernière revue par l'auteur. La septième, publiée en 1693, est augmentée de deux maximes. On prétend que Corbinelly a eu part à ces excellentes Reflexions; qu'il les avait redigées, et qu'il avait donné, du moins à la plupart, le tour inimitable qu'elles ont. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il se glorifiait d'avoir eu une part considerable à ce travail, et qu'il avait beaucoup de goût pour cette sorte d'étude; car son grand altrait était de tout réduire en maximes; et la plupart de ses manuscrits sont des recueiles de maximes. Il avait composé, il y a quelques années, «l'Histoire de la maison de Gondy », dont il se disait allié. Ce sont deux gros in-4 passablement bien imprimés, et dont madame de Lesdiguières, qui vient de mourir, fit la dépense. Il donua à cette maison la plus iliustre origine, et ne lui épargna pas les illustrations. >>

Cette note est extraite de celle que Dutillot a écrite vers 1720 en tête d'un volume manuscrit intitulé « Lettres de M. de Corbinelly à diverses personnes, in-4 de 163 pages. Je me contenterai d'ajouter, dit A. A. Barbier, de qui nous empruntous cette note; que l'on a imprimé de Corbinelly,

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