Desbarres, 1829 et ann. suivantes, 10 vol. tars, Mongols et autres nations de l'emin-8. Édition qui présente le double avantage d'ètre bien exécutée, et d'être d'un format plus commode que les précédentes. Chaque volume sera publié en six livraisons : prix de chaque, 1 fr. 60 c., et sur pap. vél, cavalier, 3 fr. Les trois premières livraisons paraissaient à la fin d'avril 1830. Cet ouvrage, le plus complet qu'on ait sur cette matière, est très-estimé. Il a été abrégé sous le titre d'Histoire du clergé régulier, Amsterdam, 1716, 4 vol. in-8, et d'Histoire des ordres militaires, Amster. dam, 1731, 4 vol. in-8; mais cet extrait, fait avec trop peu de soin, n'est recherché que pour les gravures dont il est urné. Helyot est encore auteur de quelques ouvrages ascétiques. HÉLYOT (Benoit), prof. des libertés gallicanes dans l'université de Toulouse, membre de l'Académie des sciences de cette ville, sa patrie; mort le 10 janvier 1779. Discours sur les grandeurs de JésusChrist. 1752, in-12. HÉMARD D'ANJOUAN. Voyez CuBIÈRES-PALMEZAUX. HEMEY-D'AUBERIVE (l'abbé), né à Châlons-sur-Marne, en 1739, mort à Paris, le 10 octobre 1815. -* Anecdotes sur les décapités. Paris, Sobry, an v (1796), in-8. L'abbé Hemey-d'Auberive a été l'éditeur de la Doctrine de l'Écriture sur les miracles, trad. de Hay par Nagot (1808), et en soc. avec l'abbé Caron, de la nouvelle edition des OEuvres de Bossuet (18151819). HÉMIAN (P.-J.). Abus sur la tenue des registres de baptêmes, mariages et sépultures; moyens d'y remédier. Paris, 1791, in-8 de 8 pag. avec 4 plauches. HÉMOT. Voy. au Supplément. HEMPEL (Fréd.). Châtiments usités chez les Chinois, représentés dans 22 gravures enluminées; rédigés d'après les meilleurs ouvrages tant anciens que modernes qui aient paru sur la Chine. En allemand et eu français. Leipzig, au Bur. d'industrie.. 4 cah., in-4. ... Description de tous les peuples qui se trouvent sous la domination bienfaisante d'Alexandre I, empereur de toutes les Russies; leur origine, leur caractère, développés par la nature du sol et de leurs habitations, par leurs mœurs, leurs usages et leurs occupations. Trad. de l'allemand de F. HEMPEL et GEISSLER (par M. de Les TIBOUDOIS). Paris, Fuchs, 1804, in-4 orné de 66 gravares color., 60 à 75 fr. -Tableaux pittoresques des mœurs, des usages et divertissements des Russes, Tar pire russe, en 40 planches enluminées d'après les dessins faits sur les lieux dans un voyage de M. Pallas, par J.-G.-G. GEISSLER, avec un texte servant d'explication (en allemand et en français), par HEMPEL. Leipzig, 1805, gr. in-4, 120 fr. HEMPTINNE (A. de), pharmacien de Bruxelles. - Mémoire sur la question : Quelles sont les applications que l'on peut faire dans nos fabriques et dans l'économie domestique de la vapeur de l'ean, employée comme moyen d'échauffement? qui a remporté le prix en 1817. Bruxelles, P.-J. Demat 1818, in-4 de 50 pages, avec 3 grav., 2 fr.. HEMSO (Gr. de). Voy. GRABERG. HEMSTERHUYS (Fr.), philosophe hollandais; né en 1720, mort à La Haye, en juin 1790. *Alexis, ou de l'Age d'or. Riga, Hartknoch, 1787, pet. in-8 de 188 pag. *Aristée, ou de la Divinitė. Paris (Harlem), 1779, in-8. *Description philosophique du caractère de fen M. Fagel. 1773, in-12. -*Lettre de Diocles à Diotime (la princ. Galitzin) sur l'athéisme.... *Lettre sur la sculpture, à M. Théod. de Smeth. Amsterdam, 1769, br. in-4. Prem. ouvrage de l'auteur. *Lettre sur l'homme et ses rapports.. Paris (Harlem), 1772, in-12. *Lettre sur les désirs. Par M. H***. Paris (Harlem), 1770, in-4. *Lettre sur une pierre antique du cabinet de M. Th. de Smeth. La Haye, 1762, in-4. Simon, ou des Facultés de l'ame.... *Sophyle, ou la Philosophie. Paris (La Haye), 1778, in-12. ·OEuvres (ses) philosophiques, contenant: Lettre sur la sculpture; Lettres sur le désir; de l'Amour et de l'Egoïsme ; Lettre sur l'homme et ses rapports; Description philosophique du caractère de feu M. Fagel; Sophyle, ou de la Philosophie; Lettre sur les pierres antiques; Aristée, ou de la Divinité; Alexis, on l'Age d'or; Simon, ou les Facultés de l'ame; Lettre de Dioclès à Diotime, sur l'athéisme; Lettre de M. Jacobi à Hemsterhuys. Paris, Jansen, 1792. Nouv. edit., revue et augmentée, avec planches, vignettes et culs-de-lampe. Paris, le même, 1809, 2 vol. in-8, pap. vél., 18 fr. Les vignettes qui ornent ces deux éditions ont été HÉN la plupart dessinées par Hemsterhuys lui-même pour les éditions originales. On trouve encore dans ce recueil une Lettre de Herder sur l'amour et l'égoïsme, faisant suite à celle sur les désirs. -Les mêmes. Nouv. édit., rev. et augm., et accompagnées d'une Notice sur Hemsterhuys, et d'un Coup-d'œil sur sa philosophie, par Sylv. Van de WEYER. Louvain, Michel, 1825, ou 1827, 2 vol. in-18, 6 fr. «La philosophie d'Hemsterhuys, dit M. Degerando (dans la Biographie universelle, art. Hemsterhuys), sans offrir aucune de ces vues neuves qui meritent le nom de découvertes, est toujours originale; on y reconnaît un observateur judicieux, un penseur qui avait constamment jugé d'après lui-même : elle renferme des aperçus ingénieux, et parfois subtils; elle est ornée, quelquefois même entraînée par l'imagination: mais, et c'est ici son caractère essen. tiel, ce qui la recommande à l'estime, nous dirions meme au respect, elle respire constamment les nobles sentiments de l'homme de bien; elle est l'amie de la vertu; on y sent une chaleur secrète qui émane de l'âme de son auteur: elle associe la morale à la recherche de la vérité; tout en elle combat l'é goisme, encourage les mouvements généreux: phi losophie vraiment digne de ce nota, si nécessaire à notre siècle, et dont la direction est éminemment juste, alors méine que les doctrines qui s'y rattachent offrent, comme dans Hemsterhuys, quelques points faibles, basardes, quelques hypothèses arbiiraires, ou quelques vues incomplètes! » HÉNAULT (Ch.-J.-Fr.), président au parlement de Paris, surintendant de la maison de la Reine, ensuite de madame la Dauphine, membre de l'Académie française et de celle des inscriptions, ainsi que de celles de Nanci, de Berlin, de Stockholm; né à Paris, le 8 février 1685, où il est mort, le 24 novembre 1770. * Abrégé chronologique de l'histoire d'Espagne et de Portugal. Paris, 1759, 1765, 2 vol. in-8. Avec Lacombe et Macquer. « Tons les bibliographes et auteurs de Dictionnaires historiques disent que le président Henault a travaillé à cet Abrégé. Nous ignorons, ajoute M. Walckenaer sur quelle autorité ils s'appuient. La réponse à cette difficulté, dit Barbier, dans son Examen des Dictionnaires historiques, se trouve en tête de l'Abrégé chronologique dont il est question. Voici le commencement de l'avertissement : « La même main qui a rempli, avec tant de succès, le plan de l'Abrégé chronologique de l'histoire de France, a tracé le dessin de cet Abrégé de l'histoire d'Espagne et de Portugal. Mais M. le président Hénault ne pouvait donner assez de temps à un nouvel ouvrage de cette nature; il s'est contenté d'y mettre quelques traits, et il en a confié l'exécution à des gens de lettres qui s'étaient exercés sous ses yeux dans ce genre d'écrire. » Abrégé (nouv.) chronologique de l'histoire de France (depuis Clovis jusqu'à la mort de Louis XIV). Paris, 1768, 2 vol. in-4. C'est la dernière édition donnée par l'auteur, la seule bonne; 24 à 30 fr., et plus cher, quand les 35 planches gravées d'après Cochin y sont insérées. Les précédentes avaient para en 1744, 1746, 1747 (avec un avertiss. de l'éditeur, C. Chais), La Haye, et 1749. Celle de 1752 porte sur le titre, 4 edition; mais ce n'est, ainsi que l'auteur le declare dans une note, que la troisième, réimprimce, et réduite en un seal volume au lieu de deux, in-8 et in-4. On imprima, en 1756, un Supplément pour la 3 et la 4 édition. Idem, 1756, in-4 avec un semblable supplement. Idem, 1756, 2 vol. in-8, 5o édition, dédiée à la reine: Hénault a signé l'épitre dedicatoire de cette édition; et c'est la première fois qu'il s'est nommé comme auteur de cet ouvr. Idem, 1761, 2 vol. in-8. Idem, 1765, 2 vol. in-8. Ces deux dernières éditions ne paraissent être que des réimpressions, quoiqu'elles portent sur le titre, revue et corrigée; mais l'auteur y fit de grands changements dans la huitième et dernière édition. L'édition de 1749, in-4, ornée de jolies vignettes, et à laquelle se joint le Supplement imprimé en 1756, est moins complète que celle de 1768; aussi n'en recherche-t-on que les exemplaires en gr. pap. où sont inseres les portraits d'Odieuvre. L'édition de Paris, 1768 ou 1775, 3 vol. pet. in-8, auxquels on a ajouté 2 vol. de continuation de Fantin Desodoards, sont bonnes aussi : 20 à 25 fr. les 5 vol. - Le même. Nouv. édit. (posth.). Paris, 1775, 3 vol. pet. in-8. pu. « Resserrer dans l'espace d'un ou deux volumes les sommaires de notre histoire, puisés dans des monuments originaux; présenter en quelques mots les résultats de longues recherches et de discussions approfondies sur les points importants du droit blic; éclaircir souvent, par une seule phrase, des doutes historiques qui ont demandé un long examen ; surprendre agréablement le lecteur par des réflexions courtes et justes, qui le forcent à s'arrêter et à reflechir; faire ressortir, par un trait rapide ou par une remarque ingenieuse, les mœurs particu lières de chaque siècle et les caractères des principaux personnages; offrir, des plus illustres d'entre eux, des portraits quelquefois dessinés avec vigueur, et toujours avec élégance et précision; choisir, avec un jugement exquis, parmi cette multitude de faits dont se compose notre histoire, les plus importants à connaître et à retenir, les ranger dans un ordre chronologique; disposer avec clarté, en tableaux synchroniques, les noms et les dates, de manière à les rendre plus faciles à consulter et à rappeler : tels sont les differents genres de mérite de cet abrégé. Ils suffisent sans doute pour en justifier le succès: mais on doit dire aussi que ce livre, aujourd'hui trop peu lu, trop déprécié, a été d'abord beaucoup trop loue. Indiquer un événement n'est pas le raconter; un sominaire n'est point un récit ni une table chronologique une histoire. Les véritables modèles des abrégés, ce sont, chez les modernes, le « Discours sur l'Histoire universelle », de Bossuet, et, chez les anciens, les ouvrages de Velleius-Paterculus et de Florus. » - Le même, continué depuis la mort de Louis XIV jusqu'à la paix de 1783, par FANTIN DESODOARDS. Paris, 1775, 5 vol. pet. in-8, ou 1788-89, 5 vol. in-8. — IIIa édit., revue, corrigée et continuée jusqu'à la paix de Campo - Formio et la constitution de l'an viii. Paris, Chevalier, 1805, vol. in-8, 20 fr. - IVe édition, continuée jusqu'à l'abdication de Napoléon Bonaparte et le retour de Louis XVIII en France. Paris, 1820, in-4. 5 Dans les édit. en 5 vol. in-8, la continuation de Fantin forme les volumes 4 et 5. Le même. Nouv. édit., corrigée, augm. de notes supplémentaires et d'une Notice biographique, par C.-A. WALCKENAER; suivie d'une nouvelle Continuation, depuis Louis XIV jusqu'à l'année 1821. Paris, Am. Costes et comp., 1821-22, 6 vol. in-8, 36 fr. M. Walckenaer a fait insérer dans le Journal de librairie, du 22 mars 1822, qu'il avait bien revu les 3 premiers volumes de Hénault auxquels il a ajouté des notes supplémentaires et une notice biograph., mais qu'il n'a en aucune part à la nouv. Continuation, depuis la mort de Louis XIV jusqu'à l'année 1821, qui est d'un autre auteur. Cette nouv. continuation, qui forme les vol. IV-VI, a pour auteur M. AUGUIs, qui, pour ce qui concerne la Convention, a pris de très-longs et de fréquents pas sages du Memorial révolutionnaire de la Convention, par Vasselin. (Voy. AUGUIS ). Pour d'autres ouvrages pouvant servir de suite à cet abrégé chronologique, voy. BRUNET (P. Nic.) et BORDES. * Cornélie vestale, trag. en 5 actes. Strawberry-Hill, de l'impr. d'Horace Walpole, 1768, ou sans nom de ville (Paris), 1769, in-8. L'édition originale de cette tragédie est très-rare, même en Angleterre : cette pièce fut jouée sans succès au Théâtre Français, en 1713, sous le nom de Fuze. lier, ce qui l'a fait souvent attribuer à ce dernier. Les notes de la sec. édit. sont curieuses et instructives. Cette pièce porte pour premier titre: Nouv. Théatre français. Une autre edition avait été imprimée à Amsterdam, 1757, ayant à sa suite le Réveil d'Epiménide, in-8. - Histoire critique de l'établissement des Français dans les Gaules, ouvrage inédit imprimé sur le manuscrit original écrit de la main d'Hénault (par les soins d'Ant. SERIEYS). Paris, Buisson, 1801, 2 vol. in-8, 6 fr. « Il n'y a en tête de ces deux volumes aucun avis, ni préface d'éditeur. Nous avons été informés, dit le rédacteur de l'article Hénault de la Biographie universelle, M. Walckenaer, que le manuscrit de cet ouvrage était seulement annoté de la main du président Hénault, mais non pas écrit de sa main. Il n'est peut-être pas de lui. Ni Lebeau, dans son Éloge, ni aucun contemporain, ajoute M. Walckenaer, n'en ont fait mention. » Cet ouvr. ne contient aucune recherche nouvelle, mais seule. inent l'analyse de celles de l'abbé Dubos sur ce sujet; on y compare le système de cet abbé à ceux de ses antagonistes, afin de lui donner tout l'avan. tage. Nous voyons par un passage de ce livre (tom. I, pag. 168), que son auteur, quel qu'il soit, l'écrivait en 1738. A cette époque Hénault devait, en effet, être occupé de recherches historiques, puisqu'il publia, six ans après, son Abrégé. Il est donc possible qu'il ait fait cette analyse pour se rendre compte de ses idées, mais il ne la destinait point à l'impression. Il y a plus de véritable instruction, sur cette matière, dans les cinq pages in- qui sont à la fin de la première race de son Abrégé chronologique, que dans les deux volumes de cette Histoire critique. Le nom du président Henault a cependant procuré les honneurs de la traduction à cette insignifiante production. »> Serieys, en qui on ne peut avoir confiance, a publie l'année suivante des Nouveaux Mémoires du maréchal de Bassompierre, recueillis par le président Hénault et imprimés sur les manuscrits de cet académicien (1802, in-8). Cet éditeur s'est trop souvent joué de la crédulité du public pour ne pas croire que ces Mémoires au moins ne soient apoeryphes, si l'Histoire critique ne l'est pas. ( Voy. BAS SOMPIERRE et SÉRIEYS). Marius à Cyrthe, tragédie en 5 actes et en vers. Paris, Ribou, 1716, in-12. Publ. sous le nom de Caux de Montlebert. Cette pièce ne se trouve pas dans le recueil de l'auteur: elle fut jouée, avec succès, en 1715, et parut imprimée sous le nom de De Caux, qui avait fait à la pièce de Hénault des changements assez considérables pour que le véritable auteur jugeât à propos de l'abandonner à son prête-nom. On a retrouvé, dans les papiers du président Hénault, un manuscrit de Marius à Cyrihe, tout entier de sa main il diffère, en beaucoup d'endroits, de la pièce imprimée de De Caux. En tête de ce manuscrit était une note du président Hénault, et la Préface dont il l'a accompagné ne laisse aucun doute que la pièce ne soit de lui. Ce manuscrit a été imprimé dans les OEuvres inédites de l'auteur. ( Voyez plus bas). OEuvres (ses) inédites. (Publiées avec une Notice sur sa vie et ses ouvrages, par Ant. SÉRIEYS). Paris, Delamarre, 1806, in-8. La plupart de ces OEuvres n'étaient rien moins qu'inédites. « En général, les diverses poésies du président Hénault sont habituellement faibles et incorrectes; mais on y trouve presque toujours ce qui manque aux compositions plus travaillées des poètes de nos jours, de la facilité, du naturel et de la grace. » -- Petite (la) maison, com. en 3 actes (en prose). Sans nom de ville (Paris), 1769, in-8. * Pièces de théâtre en vers et en prose. Paris, 1770, in-8. C'est la réunion, sans réimpression, de toutes les pièces mentionnées dans cette notice, à l'exception de Marius à Cyrthe. - Réveil (le) d'Épiménide, com. (en un acte et en prose). Sans nom de ville (Paris), 1769, in-8. Imprimée dès 1757 à Amsterdam. (Voy. plus haut: François II). - Temple (le) des chimères, prologue en un acte (et en vers libres). Sans nom de ville (Paris), 1758, in-4, ou 1770, in-8. Il y a deux éditions de 1758, in-4: la sec. porte Divertissement au lieu de Prologue, ainsi que celle de 1770. On a encore du président Hénault : 1o une Lettre sar la régale, adressée à l'abbé Velly; 2° des Lettres Marmontel, au sujet d'un extrait de l'Abrégé de l'Histoire de De Thou, insérées les unes et les autres dans le Mercure; 3° un Mémoire sur les abrégés chronologiques; impr. dans le tom. XVIII du recueil de l'Academie des inscriptions (1761). C'est le seul memoire que le président Hénault ait fourni à l'Académie des inscriptions. Serieys, dans sa Notice sur la vie et les ouvrages du president Henault, lui attribue une Vie du conmetable de Laynes, dont personne n'a entendu parler comine étant de cet auteur. Le même éditeur eite encore du president Henault une Réponse à M. de Sainte-Albine, au sujet de la régence de Catherine de Médicis; uue Lettre sur les croisades dans le Journal de Verdun; une Dissertation sur cette question: Pourquoi la langue française est-elle chaste, et que la langue latine ne l'est point? (sic): cette dernière dissertation est citée par Serieys d'après la France litter. de 1769, qui dit qu'elle est imprimée dans les Memoires de l'Académie de Nanci. HÉNAULT, avocat. Géographie élémeutaire, traitée en forme d'entretiens; ouvrage principalement fait en faveur des mères de famille et des jeunes demoiselles. Paris, les frères Estienne, 1771, in-12. HENCHOZ (J.-Gabr.-Rudolphe), pas tear. Traité sur la religion chrétienne. Lausanne, 1800, in-8. HENCKEL (J.-Fréd.), habile chimiste et minéralogiste saxon; né en 1679, mort en 1744. - Introduction à la minéralogie, trad. de l'allem. (par le baron Holbach). Paris, Cavelier, 1756, 2 vol. in-12. OEuvres (ses), traduites de l'allem. (par le baron d'HOLBACH et CHARAS), contenant la Pyrithologie ou l'Histoire naturelle de la Pyrite,la Flora saturnisans, etc. (le tout revu et augm. par Roux, qui a ajouté un Tableau de l'analyse végétale, extrait des leçons de Rouelle ).. Paris, Hérissant, 1760, 2 part in-4. « Les bibliographes ont coutume de présenter comine deux ouvrages distincts les OEuvres de Henchel et la Pyrithologie. Leur erreur vient de ce qu'ils ont copié tantôt le faux-titre et tantôt le véritable titre de cette traduction.» Barb. HENCKEL (F.-L.-N.). Hommes (les) illustres de Rome, trad. en flamand (1811). Voy. LEOMOND. HENDY (Jam.). Essai sur la maladie glandulaire de Barbade, trad. de l'angl. par M. Jos.-L.-J.-Fr.-Ant. ALARD. Inséré dans le IV vol. des Mémoires de la Société medicale d'émulation de Paris. Town IV. l'intérieur, sur la nouvelle organisation Au Consulat français et au Ministre de administrative des hospices civils de Paris; municipalité. Paris, 1800, in-4. Établissement d'un hospice dans chaque Épizootie, ou Maladie des bestiaux, et pour mieux dire Maladie de l'air. Paris, an vi (1798), broch. in-8. HÉNIN DE CUVILLERS (le baron Étienne - Félix_D'), ancien diplomate, maréchal de camp; membre de plusieurs sociétés savantes de la capitale, telles que la Soc. royale académique des sciences, celle libre des sciences et arts, celle galvanique, l'Athénée et Lycée des arts, membre et secrétaire de celle du Magnétisme animal, de celle d'encouragement pour l'industrie nationale et étrangère, de la Société liunéenne, enfin, de la Société des sciences et arts de Nantes; né à Balloy, près Montreau (Seine-et-Marne), le 27 avril 1755. Appel du peuple Vénitien au peuple Français, concernant la destruction de la république de Venise. (Venise), an vi (déc. 1797), et Milan, 1798, in-8. L'auteur était alors capitaine adjoint à l'état-major général de l'armée d'Italie, et se trouvait à Perseriano, où se tenaient les conférences qui devaient décider du sort de Venise on s'aperçut bientôt que le ge neral en chef de l'armée d'Italie voulait vendre Venise à l'Autriche pour quelques millions. Ce fut dans cette circonstance, que M. d'Hénin rédigea cet écrit, qu'il remit à quelques patriotes vénitiens, qui le firent imprimer secrètement à Venise sans nom d'auteur ni lieu d'impression. Comédiens (des) et du Clergé; suivi de réflexions sur le mandement de Mgr l'arche vêque de Rouen. Paris, P. Dupont ; Delaunay, 1825, in-8 de 427 pag. - Encore des Comédiens et du Clergé, accompagné d'une Notice sur le ministère français en 1825, et de quelques réflexions politiques et religieuses au sujet des journaux le Constitutionnel et le Courrier, attaqués par le réquiParis, J. Andriveau; Ponthieu; Delaunay, sitoire de M. le procureur-général Bellart. 1825, in-8 de 260 pag., 5 fr. Le premier de ces deux écrits contient des observations historiques et critiques sur les prètres, autrefois danseurs, farceurs, comédiens et fauteurs de dernier n'est, à proprement le prendre, qu'une secomedies dans les processions et dans les églises. Le conde édition du précédent, qui ne contient pas tout ce que renferme la première; mais il parait qu'elle Elle offre en effet des suppléments devenus néces a été provoquée par une circonstance particulière. saires pour répondre aux attaques, que l'auteur lifie de peu judicieuses, et dirigées par M. de Sénancourt, qui avait, dit-il, jugé à propos de se rendre l'avocat du parti prêtre. 9 qua. Dans l'un et l'autre de ces deux écrits, le but du baron d'Hénin est de chercher à venger les comediens des injustes dégoûts qu'on leur fait éprouver,et d'attri buer en grande partie à l'espèce de réprobation dont ils sont l'objet les vices de quelques-uns d'entre eux. La dernière de ces brochures a procuré au baron d'Hénin non-seulement une lettre flatteuse et un accueil le plus gracieux de la part de l'illustre Talina, mais encore ses entrées à la Comedie Française. Coup-d'oeil historique et généalogique sur l'origine de la maison impériale des Comuènes. Venise, Formaleoni, 1789, in-8 de 135 pag. - Discours de réception d'un orateur francmaçon (sur la morale des franc-macons, des jésuites, des Turcs; sur la victoire navale de Navarin; sur les hauts faits de la police de Paris, et sur la victoire de la rne S. Denis). Paris, de l'imp. de Farcy, novembre 1827, in-8. Sec. édit., augm. Paris, 19 décembre 1827, in-8. III édit. Paris, 1er janvier 1828, in-8 de 48 pages. La dernière édition est la plus complète. Discours prononcé à Paris dans une séance extraordinaire de l'ordre des Templiers, le 3 thebeth 708 (2 décembre 1826). Paris, de l'impr. du même, 1826, in-8 de 28 pag. le L'auteur de cet écrit y soutient que le prétendu ordre milit. et relig. des Templiers modernes en France(voy. l'art. REGHELLINI) n'est qu'une fiction purement chimérique et son existence politique entièrement nulie; que cette association, qui n'a jamais été qu'une émanation de la franc-maçonnerie, et qui est née dans l'obscurité, veut néanmoins, sans aucun but d'uti lité, singer l'ancienne chevalerie des Templiers, dont l'entière abolition fut résolue dans le concile général de Vienne, en oct. 1311, et qui fut supprimée dans un consistoire secret tenu par le pape Clément V mercredi saint, 22 mars 1312; suppression que ce souverain pontife publia le 5 avril de la même année, dans la seconde session du concile général. M. d'Henin adresse ensuite des reproches plus sérieux à ces mêmes francs-maçons- templiers modernes, qu'il accuse: 1o de professer et de mettre quelquefois en pratique, dans leur régime intérieur, les maximes du pouvoir arbitraire le plus absolu, et de méconnaître pour ainsi dire la vraie morale de la sagesse, qui dérive des sublimes principes de la philosophie; 2° d'avoir adopté ouvertement, et d'une manière irréfléchie, le principe d'une alliance monstrueuse, et même d'une fusion bien funeste des deux pouvoirs, du sacerdoce et de la souverainete terrestre; principe véritablement anti-chrétien et absolument contraire à la volonté expresse de J.-C. qui a dit: mon royaume n'est pas de ce monde: ce fut la réunion et l'alliance intime des deux pouvoirs, spirituel et temporel, qui produisit de tout temps le malheur des peuples et des souverains; causa les plus grands désordres au sein de tous les gouvernements; suscita sans cesse de fréquentes guerres religieuses, les plus injustes et les plus sanguinaires; proclama de toute part l'abominable intolerance religieuse inquisitoriale; ne forma que des ministres démoralisés, avilis sous le joug honteux d'un fanatisme superstitieux, ne pouvant se maintenir que par les fraudes, par les injustices, par la violence, par les supplices, et par toutes les sortes de crimes religieux que les partisans aveugles de ce genre d'hérésie se croyent en droit de commettre en sûreté de conscience pour la gloire de Dieu et par raison d'état. M. d'flenin blâme enfin les nouveaux chevaliers du Temple d'admettre réellement, ou d'une manière fictive, cette confusion ridicule de deux pouvoirs immenses, cumulés sur la même tête dans la personne de leur chef, qui prend des titres qui semblent comiques à force d'être fastueux, et s'intitule modestement altesse sérénissime, souverain pontife et patriarche, grand-maître de l'ordre des Templiers en France. * Essai sur la marine ancienne des Vénitiens... Trad. de l'ital. (1788). Voy. FORMALEONI. - Exposition critique du système et de la doctrine mystique des magnétistes. Paris, "Barrois l'aîné, 1824, in-8 de 424 pag. Extrait,en partie,des Archives du magnétisme animal. Cet ouvrage devait, à ce qu'il paraît, être divisé en deux parties. La première commence, après l'introduction, à la page 37 et se termine à la page 424: mais la seconde manque entièrement. L'auteur, dans cette première partie, y soutient que le système eronne et les opinions mystiques des magnetistes ne sont propres qu'à reconduire les hommes vers la superstition. M. D'Henin prétend en outre que la pratique du magnétisme animal a joué, dès la plus haute antiquité jusqu'à nos jours, un grand rôle dans le monde physique comme dans le monde moral. Il pense que l'histoire de cette science se lie essentiellement à celle de toutes les fausses religions, au système desquelles elle servit toujours de base et prèta son appui. Il assure encore que les prêtres de tous les differents cultes religieux, sans exception, pratiquèrent eux-mêmes les procédés du magnetisme animal, et souvent avec le plus grand succès; mais qu'ils s'emparèrent des phénomènes qui en résulles ériger en iniracles; qu'ils les présenpour tèpent enfin à la croyance du vulgaire ignorant, comme des pièces de conviction, pour demontrer que leur sacerdoce etait en contact immédiat avec la Divinité. C'est ainsi, dit l'auteur, que, de tout temps, des prêtres ambitieux et avides de richesses, consacrèrent la réalité de leurs mystères absurdes, de leurs dogmes errones, de leurs doctrines extravagantes, et de leur morale la plus corrompue. taient Histoire philosophique et politique du commerce et de la navigation des Anciens dans la mer Noire; trad. de l'ital. (1789). Voy. FORMALEONI. - Journal historique des opérations militaires du siége de Peschiera, et de l'attaque des retranchements de Sermione, commandée par le général de division ChasseloupLaubat, accompagné de cartes et de plans; suivi de notes archéologiques sur la maison de campague du poète Catulle sur la presqu'ile de Sermione, dans le lac de Garda. Gênes, 1801, in-8 de 111 pages, 4 fr. Lettre en faveur du pourvoi en cassation de l'évangile Touquet. Paris, Delaunay, 1827, in-8 de 64 pages. L'auteur dans son épigraphe, qui aurait dù être beaucoup plus courte, presente le pouvoir absolu comme une divinité terrestre, née de l'arbitraire et de la cruauté. Il y exprime ses regrets de ce que l'intelligence humaine, trop bornée, n'ait pu jamais encore deviner quel est le meilleur gouvernement, |