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rien.

Mais comment acquérir la générosité? II est certain la bonne éducation sert beauque coup à corriger les défauts de la naissance. Si donc on s'occupe souvent à considérer ce que c'est que le libre arbitre, et combien sont grands les avantages qui viennent de ce qu'on a une ferme résolution d'en bien user : comme aussi, d'un autre côté, combien sont vains et inutiles tous les soins qui travaillent les ambitieux; on peut exciter en soi la passion, et ensuite acquérir la vertu de générosité, qui est comme la clé de toutes les au tres vertus, et un remède général contre tous les déréglements des passions; et il me semble que cette considération est bien digne de remarque...

Finissons par observer que, plus on a l'âme noble et généreuse, plus on a d'inclination à rendre à chacun ce qui lui appartient; et ainsi on n'a pas seulement une très-profonde humilité à l'égard de Dieu, mais aussi on rend sans répugnance tout l'honneur et le respect qui est dû aux hommes, à chacun selon le rang et l'autorité qu'il a dans le monde, et on ne méprise rien que les vices. Au contraire, ceux qui ont l'esprit bas et faible, sont sujets à pécher par excès, quelquefois en révérant et craignant des choses qui ne sont dignes que de mépris, et quelquefois en dédaignant insolemment celles qui méritent le plus d'être révérées et ils passent souvent fort promptement de l'extrême impiété à la superstition, puis de la superstition à l'impiété ; en sorte qu'il n'y a aucun vice ni aucun déréglement d'esprit dont ils ne soient capables. XXXII. - Remède général contre les pas

sions.

(Traité des Passions, pag. 231).

Je compte, entre les remèdes contre les passions, la préméditation, et l'industrie par laquelle on peut corriger les défauts de son naturel, en s'exerçant à séparer en soi les mouvements du sang et des esprits d'avec les pensées auxquelles ils ont coutume d'être joints. J'avoue qu'il y a peu de personnes qui se soient assez préparées de cette façon contre toutes sortes d'attaques, et que ces mouvements excités dans le sang, par les objets des passions, suivent d'abord si promptement des seules impressions qui se font dans le cerveau, et de la disposition des organes, quoique l'âme n'y contribue en aucune façon, qu'il n'y a point de sagesse humaine qui fût capable de leur résister, lorsDEMONST. EVANG. 2.

qu'on n'y est pas assez préparé... Ainsi ceux qui sont fort portés de leur nature aux émotions de la joie et de la pitié, ou de la peur, ou de la colère, ne peuvent s'empêcher de se pâmer, ou de pleurer, ou de trembler, ou d'avoir le sang tout ému, comme s'ils avaient la fièvre, lorsque leur imagination est fortement touchée par l'objet de quelqu'une de ces passions. Mais ce qu'on peut toujours faire en telle occasion, et que je pense devoir indiquer ici, comme le remède le plus général et le plus aisé à pratiquer contre tous les excès des passions, c'est que, lorsqu'on se sent le sang ému, on doit être averti et se souvenir que tout ce qui se présente à l'imagination tend à tromper l'âme, et à lui faire paraître les raisons qui servent à persuader l'objet de sa passion beaucoup plus fortes qu'elles ne sont, et celles qui servent à la dissuader beaucoup plus faibles. Et lorsque la passion ne persuade que des choses dont l'exécution souffre quelque délai, il faut s'abstenir d'en porter sur l'heure aucun jugement, et se distraire par d'autres pensées, jusqu'à ce que le temps et le repos aient entièrement apaisé l'émotion qui est dans le sang; et enfin lorsqu'elle incite à des actions, à l'égard desquelles il est nécessaire qu'on prenne une résolution sur-le-champ, il faut que la volonté se porte principalement à considérer et à suivre les raisons qui sont contraires à celles que la passion représente, quoiqu'elles paraissent moins fortes. Ainsi, par exemple, lorsqu'on est opinément attaqué par quelque ennemi, l'occasion ne permet pas, il est vrai, qu'on emploie aucun temps à délibérer; mais ce qu'il me semble que ceux qui sont accoutumés à faire réflexion sur leurs actions peuvent toujours, c'est que, lorsqu'ils se sentiront saisis de la peur, ils tâcheront de détourner leur pensée de la considération du danger, en se représentant les raisons pour lesquelles il y a beaucoup plus de sûreté et plus d'honneur dans la résistance que dans la fuite; et au contraire, lorsqu'ils sentiront que le désir de la vengeance et la colère les incitent à courir inconsidérément vers ceux qui les attaquent, ils auront soin de penser que c'est imprudence de se perdre, quand on peut sans déshonneur se sauver, et que, si la partie est fort inégale, il vaut mieux faire une honnête retraite ou demander quartier, que s'exposer brutalement à une mort certaine. XXXIII. Jugement de Descartes sur la bonne éducation qu'on recevait dans les colléges des jésuites, et particulièrement dans celui de la Flèche.

(Tome II, lettre XC).

Vous voulez savoir mon opinion sur l'édu cation de M. votre fils (il écrit à un de ses amis).... Je ne vous conseille point de l'envoyer dans nos quartiers pour y étudier la philosophie, comme vous en avez la pensée. La philosophie ne s'enseigne ici que trèsmal; les professeurs n'y font que discourir une heure le jour, environ la moitié de l'an(Quarante-quatre.)

née, sans dicter jamais aucun écrit ni achever le cours en aucun temps déterminé; en sorte que ceux qui en veulent savoir un peu sont contraints de se faire instruire en particulier par quelque maître, ainsi qu'on fait en France pour le droit lorsqu'on veut entrer en office. Or, quoique mon opinion ne soit pas que toutes les choses qu'on enseigne en philosophie soient aussi vraies que l'Evangile, cependant, parce que la philosophie est la clé des autres sciences, je crois qu'il est très-utile d'en avoir étudié le cours entier, comme il s'enseigne dans les écoles des jésuites, avant qu'on entreprenne d'élever son esprit au-dessus de la pédanterie, pour se faire savant de la bonne sorte. Et je dois rendre cet honneur à mes maîtres, de dire qu'il n'y a aucun lieu au monde où je juge qu'elle s'enseigne mieux qu'à la Flèche. Outre que c'est, ce me semble, un grand changement, pour la première sortie de la maison, de passer tout d'un coup en un pays différent de langue, de façons de vivre, et de religion, au lieu que l'air de la Flèche est voisin du vôtre; et parce qu'il y va quantité de jeunes gens de tous les quartiers de la France, ils y font un certain mélange d'humeurs, par la conversation les uns des autres, qui leur apprend presque la même chose que s'ils voyageaient; et enfin l'égalité que les jésuites mettent entre eux, en ne traitant guère d'une autre manière ceux qui sont les plus distingués que ceux qui le sont le moins, est une invention extrêmement bonne, pour leur ôter la délicatesse et les autres défauts qu'ils peuvent avoir acquis par la coutume d'être bien traités dans les maisons de leurs parents. Mais, monsieur, j'appréhende que la trop bonne opinion que vous m'avez fait avoir de moi-même, en prenant la peine de me demander mon avis, ne m'ait donné occasion de vous l'écrire plus librement que je ne devais c'est pourquoi je n'y ose rien ajouter, sinon que si M. votre fils vient en ces quartiers, je le servirai en tout ce qui me sera possible.

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Etant du pays et de la religion dont je suis, il n'y a que les ennemis de la France qui puissent m'imputer à crime d'être ami ou de rechercher l'amitié de ceux à qui nos rois ont coutume de communiquer le plus intérieur de leurs pensées, en les choisissant pour confesseurs. Or, chacun sait que les jésuites de France ont cet honneur, et même que le révérend P. Dinet (qui est le seul auquel on me reproche d'avoir écrit) fut choisi pour confesseur du roi, peu de temps après que j'eus publié la lettre que je lui adressais. Et si, nonobstant cette raison, il y a des gens si partiaux et si zélés pour la religion de ce pays, qu'ils s'offensent qu'on ait quelque communication avec ceux qui font profession de la combattre, ils doivent trouver cela plus

mauvais dans Voétius, qui, voulant être Ecclesiarum Belgicarum decus et ornamentum, ne laisse pas d'écrire à quelques-uns de nos religieux dont la règle est plus austère que celle des jésuites (minimes), et de les appeler les défenseurs de la vérité, pour lâcher d'acquérir leurs bonnes grâces, que non pas dans un Français qui fait profession d'être de la même religion que son roi. Mais outre cela, pour vous faire voir combien Voétius se plaît à tromper le monde, et à persuader à ceux qui le croient des choses qu'il ne croit pas lui-même, si vous prenez la peine de lire le petit livre intitulé: Septimæ objectiones, etc., qui contient la lettre sur laquelle il s'est fondé pour m'objecter l'amitié des jésuites, et dont il a obtenu de vous la condamnation, à ce qu'on dit, ou bien s'il vous plaît seulement de demander à quelqu'un qui l'ait lu, de quoi il y est traité, vous saurez que tout ce livre est composé contre un jésuite, dont je fais gloire d'être maintenant l'ami, et je veux bien qu'on sache que mes maîtres ne m'ont point appris à être irréconciliable; vous saurez aussi que j'y avais écrit vingt fois plus de choses au désavantage de ce jesuite, que je n'avais fait au désavantage de Voétius, dont je n'avais parlé qu'en passant et sans le nommer; en sorte que, lorsqu'il a été cause que vous avez condamné ce livre, il semble s'être rendu le procureur des jésuites, et avoir obtenu de vous, en leur faveur, plus qu'ils n'ont tâché ou espéré d'obtenir des magistrats d'aucune des villes où l'on dit qu'ils ont le plus de pouvoir. XXXV.-Jugement de Descartes sur le livre de Hobbes, de Cive.

(Tome I, lettre XVII).

L'auteur du livre de Cive me paraît le même que celui qui a fait les troisièmes objections contre mes Méditations, et je le trouve beaucoup plus habile en morale qu'en métaphysique et en physique, malgré que je ne puisse en aucune manière approuver ses principes, ni ses maximes qui sont trèsmauvaises et très-dangereuses, en ce qu'il suppose tous les hommes méchants, ou qu'il leur donne sujet de l'être. Tout son but est d'écrire en faveur de la monarchie; ce qu'on pourrait faire plus avantageusement et plus solidement qu'il n'a fait, en prenant des maximes plus vertueuses et plus solides. XXXVI. Jugement de Descartes sur le livre du Prince, de Machiavel.

(Tome I, lettre XIII et XV). J'ai lu le livre dont votre altesse (il écrit à la princesse Palatine) m'a commandé de lui écrire mon opinion, et j'y trouve plusieurs préceptes qui me semblent fort bons, tels que ceux-ci : Un prince doit toujours éviter la haine et le mépris de ses sujets; et, L'amour du peuple vaut mieux que les forteresses. Mais il y en a aussi plusieurs autres que je ne saurais approuver; et je crois que la faute capitale dans cet auteur est qu'il n'a pas mis

assez de distinction entre les princes qui ont acquis un état par des voies justes, et ceux quí l'ont usurpé par des moyens illégitimes; et qu'il a donné à tous généralement les préceptes qui ne sont propres qu'à ces derniers. Car comme en bâtissant une maison dont les fondements sont si mauvais qu'ils ne sauraient soutenir des murailles hautes et épaisses, on est obligé de les faire faibles et basses: ainsi ceux qui ont commencé à s'établir par

des crimes, sont ordinairement contraints de continuer à commettre des crimes, et ne pourraient se maintenir s'ils voulaient être vertueux. C'est à l'égard de tels princes qu'il a pu dire qu'ils ne sauraient manquer d'être haïs de plusieurs, et qu'ils ont souvent plus d'avantage à faire beaucoup de mal qu'à en faire moins, parce que les légères offenses suffisent pour donner la volonté de se venger, et que les grandes en ôtent le pouvoir; puis, au chap. XV, que s'ils voulaient être gens de bien, il serait impossible qu'ils ne se ruinassent parmi le grand nombre de méchants qu'on trouve partout; et au chap. XVI, qu'on peut être haï pour de bonnes actions aussi bien que pour de mauvaises.

Sur ces fondements, il appuie des préceptes très-tyranniques, comme de vouloir qu'on ruine tout un pays afin d'en demeurer le maître; qu'on exerce de grandes cruautés, pourvu que ce soit promptement et tout à la fois; qu'on tâche de paraître homme de bien, mais qu'on ne le soit pas véritablement; qu'on ne tienne sa parole qu'aussi longtemps qu'elle sera utile; qu'on dissimule, qu'on trahisse; et enfin que pour régner on se dépouille de toute humanité, et qu'on devienne le plus farouche de tous les animaux. Mais c'est un très-mauvais dessein de faire des livres pour y donner de tels préceptes, qui, au bout du compte, ne sauraient mettre en sûreté ceux auxquels il les donne; car, comme il l'avoue lui-même, ils ne peuvent se garder du premier qui voudra exposer sa vie pour se venger d'eux; au lieu que pour instruire un bon prince, quoique nouvellement entré dans un état, il me semble qu'on lui doit proposer des maximes toutes contraires, et supposer que les moyens dont il s'est servi pour s'établir ont été justes; comme en effet je crois qu'ils le sont presque tous, lorsque les princes qui les pratiquent les estiment tels: car la justice entre les souverains a d'autres limites qu'entre les particuliers, et il semble qu'en ces rencontres Dieu donne le droit à ceux auxquels il donne la force; mais les plus justes actions deviennent injustes quand ceux qui les font les jugent telles.

On doit aussi distinguer entre les sujets, les amis ou les alliés, et les ennemis; car, à l'égard de ces derniers, on a presque permission de tout faire, pourvu qu'on en tire quelque avantage pour soi ou pour ses sujets, et je ne désapprouve pas en cette occasion qu'on accouple le renard avec le lion, et qu'on joigne l'artifice à la force. Même je comprends sous le nom d'ennemis tous ceux qui ne sont point amis ou alliés, parce qu'on a droit de

leur faire la guerre quand on y trouve son avantage, et que, commençant à devenir suspects et redoutables, on a lieu de s'en défier. Mais j'excepte une espèce de tromperie, qui est si directement contraire à la société, que je ne crois pas qu'il soit jamais permis de s'en servir, quoique notre auteur l'approuve en divers endroits, et qu'elle ne soit que trop en pratique; c'est de feindre d'être ami de ceux qu'on veut perdre, afin de les pouvoir mieux surprendre. L'amitié est une chose trop sainte pour en abuser de la sorte, et celui qui aura pù feindre d'aimer quelqu'un pour le trahir, mérite que ceux qu'il voudra ensuite aimer véritablement n'en croient rien et le haïssent. Pour ce qui regarde les alliés, un prince leur doit tenir exactement sa parole, même lorsque cela lui est préjudiciable; car il ne le saurait être autant que la réputation de ne point manquer à faire ce qu'il a promis lui est utile, et il ne peut acquérir cette réputation que dans de telles occasions où il y va pour lui de quelque perte mais en celle qui le ruinerait tout à fait, le droit des gens le dispense de sa promesse. Il doit aussi user de beaucoup de circonspection avant que de promettre, afin de pouvoir toujours garder så foi. Et quoiqu'il soit bon d'être en amitié avec la plupart de ses voisins, je crois néanmoins que le meilleur est de n'avoir point d'étroites alliances avec ceux qui sont moins puissants; car, quelque fidélité qu'on se propose d'avoir, on ne doit pas attendre la pareille des autres, mais faire son compte qu'on en sera trompé, toutes les fois qu'ils y trouveront leur avantage; et ceux qui sont plus puissants l'y peuvent trouver quand ils veulent, mais non pas ceux qui le

sont moins.

Pour ce qui est des sujets, il y en a de deux sortes, savoir, les grands et le peuple. Je comprends sous le nom de grands, tous ceux qui peuvent former des partis contre le prince, de la fidélité desquels il doit être très-assuré, ou, s'il ne l'est pas, tous les politiques sont d'accord qu'il doit employer tous ses soins à les abaisser, et qu'en tant qu'ils sont enclins à brouiller l'Etat, il ne les doit considérer que comme ennemis. Mais, pour ses autres sujets, il doit surtout éviter leur haine et leur mépris, ce que je crois qu'il peut toujours faire pourvu qu'il observe exactement la justice. à leur mode (c'est-à-dire, suivant les lois auxquelles ils sont accoutumés), sans être trop rigoureux dans les punitions, ni trop indulgent dans les grâces, et qu'il ne s'en rapporte pas de tout à ses ministres, mais que, leur laissant seulement la charge des condamnations plus odieuses, il témoigne avoir lui même le soin de tout le reste; puis aussi qu'il maintienne tellement sa dignité, qu'il ne quitte rien des honneurs et des déférences que le peuple croit lui être dus, mais qu'il n'en demande point davantage, et qu'il ne fasse paraître en public que ses plus sérieuses actions, ou celles qui peuvent être approuvées de tous, réservant à prendre ses plaisirs en particulier, sans que ce soit jamais aux dépens de personne ; et enfin, qu'il soit

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PROPHÉTIES D'ISAIE. Naissance du Christ; vocation des
Gentils. Avénement du Christ; ses bienfaits. 51-52
CHAP. III. A la vocation des Gentils par le Christ, les
Juifs devaient perdre les rits de leur culte et la religion
divine. Récapitulation des principales prophéties qui
justifient cette assertion.

-

53

PROPHÉTIES DE JÉRÉMIE. Réprobation de la nation juive;
adoption des nations. - Religion des Gentils; impiété du
peuple juif; maux qui doivent fondre sur lui.
Ibid.
PROPHETIE D'AMOS. Dispersion des Juifs dans l'univers;
La face de la terre renouvelée à l'avénement du Christ
vocation des Gentils.

Ibid.
PROPHETIE DE MICHÉE. Accusation des princes du peuple
Juif; destruction de la métropole; manifestation du Christ
et de son Eglise; prédication de la parole de vie et de la
oi; vocation des Gentils.
51
PROPHETIE DE ZACHARIE. Avénement du Christ, et de-
struction des préparatifs de guerre des Juifs; paix des Gen-
tils; empire universel du Seigneur.
Ibid.
PROPHETIE DE MALACHIE. Lorsque le culte spirituel sera
donné aux Gentils par le Christ, la nation des Juifs sera
rejetée, et son culte charnel aboli.

Ibid.

PROPHETIES D'ISAIE. Ruine des Juifs; prédication de la
Loi nouvelle manifestation de l'Eglise; piété des Gentils;
destruction de la gloire de Juda; conversion des Gentils au
Dieu de l'univers; destruction des cités des Juifs, et leur
incrédulité. Destruction des villes de la Judée; les na-
tions se réjouiront en Dieu. - Promesse des faveurs di-
vines à l'Eglise abandonnée autrefois des nations; désespoir
des Juifs; leurs crimes, et la vocation des Gentils. -
Avénement du Christ sur la terre; promesse des faveurs
de Dieu à toutes les nations. — Impiété des Juifs; destru
ction de leur religion; vocation des Gentils.

-

51-60

CHAP. IV. Les promesses divines ne seront pas accom-
plies sur toute la nation juive, mais sur un petit nombre
d'ames choisies. Tous les malheurs prédits par les pro-
phètes aux Juifs les ont frappés à cause de notre Sauveur
Jésus-Christ, et après son avénement. Récapitulation
des principales prophéties qui justifient cette double asser-
tion. Textes d'Isaïe, de Michée, de Sophonie, de Zacha-
rie, de Jérémie et d'Ezéchiel.

-

60

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CHAP. IV. La création de l'univers exigeait l'existence
antérieure du Fils unique de Dieu.

120

CHAP. V. Quoique nous admettions l'existence de plu-
sieurs puissances célestes, nous n'en reconnaissons cepe-
dant de divine que le Fils qui est l'image de Dieu. ibid.
CHAP. VI. Dès l'origine du monde, le Christ préside
iavisiblement aux esprits, fidèles adorateurs de Dieu. 122
CHAP. VII. La connaissance du Dieu de l'univers fut
manifestée autrefois aux Hébreux seuls.
124

CHAP. VIII. Les autres nations dont la direction fut con-
fiée aux anges n'adorèrent que les astres du ciel. 125
CHAP. IX. Puissances ennemies de Dieu, et leur prince.
Le genre humain séduit par leur influence.

Ibid.

CHAP. X. Le Fils unique de Dieu dut nécessairement
venir au milieu des hommes.

127

CHAP. XI. Vie du Fils de Dieu parmi les hommes. 151
CHAP. XII. Les lois de la charité l'appelaient auprès de
ceux qui étaient morts autrefois.
Ibid.

CHAP. XIII. Jésus conserva la nature impassible, incor-
ruptible et spirituelle, même après son incarnation. 152
CHAP. XIV. Après avoir régénéré la nature humaine, i
nous légua l'espérance des biens éternels.

151

CHAP. XV. Raisons de l'avénement du Christ; il est ap
pelé par les prophètes des Hébreux, Dieu, Seigneur et
pontife du Dieu du monde.
Ibid.
CHAP. XVI. Le Christ et son Eglise caractérisés par les
prophètes.

142

PSAUME II. Le Christ est fréquemment désigné nommé-
ment comme l'objet des persécutions des rois et des prin-
ces, des nations et des peuples. Il est engendré de Dieu
et appelé Fils de l'homme; il reçoit de son Père les nations
en héritage.
PSAUME XIX. Le Christ, désigné nommément, obtient
de son père ce qu'il demande.
144

Ibid.

PSAUME XXVII. Le Christ désigné par son nom; il a le
Seigneur pour Père et pour protecteur. Le Seigneur est
le protecteur de ceux que son Christ a sauvés. Ibid.

143

PSAUME LXXXIII. Le Christ, désigné par son nom, a
Dieu pour protecteur; sa résurrection; son Eglise.
PSAUME LXXXVIII. Le Christ, désigné nommément, doit
souffrir le mépris et l'outrage; son peuple humilié. 146
PSAUME CXXXI. Le Christ, désigné nommément, sort de
la race de David; il confondra les Juifs et renouvellera la
sanctification du Père.
Ibid.

AMOS. Le Christ, désigné nommément par son Père; il
est reconnu de tous les peuples; il rejette les Juifs. 147
HABACUC. C'est le Christ que le Père délivrera et qui
délivrera lui-même ses christs.

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CHAP. II. (Sans titre et sans commencement).
CHAP. if. David reconnaît deux Seigneurs: le premier
qui est le Dieu suprême; le second qui a été engendré
avant la création du monde.

167

CHAP. IV. Isaie a su clairement que Dieu est en Dieu;
conforme en cela à notre foi, laquelle nous fait honorer
le Père dans le Fils, et le Fils dans le Père.

171

CHAP. V. David a connu, comme nous, que le Verbe de
Dieu, qu'engendre la volonté du Père, a créé le monde.
Ce prophète annonce qu'il est envoyé par le Père pour
guérir les hommes, et qu'il remplira avec rapidité toute la
terre de sa doctrine (Psaume XXXII).

173

CHAP. VI. Isaie, ainsi que David, reconnaît deux Sci-
gneurs, dont le second est le Créateur du monde. 175
CHAP. VII. Moïse a conau que Dieu le Père avait reçu
le concours du Verbe pour la création de l'homme (e
nèse).
176
CHAP. VIII. Moïse reconnaît manifestement l'existence

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