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Doc. LXXXIV(2) Rioseco de Ordas, qui est probablement le

Rioseco de Tapia de nos jours. Prov. et part. jud. de
Léon (4 1.).

4) Documents de Santa María de Sandoval en Mansilla : Doc. LXXXV, LXXXVI, LXXXVII Villaverde de Sandoval,

prov. de Léon (2/2 l.), ayuntamiento de Villasabariego.

5) Documents de San Esteban de Nogales: 1 Doc. LXXXVIII(?) Manganeses, à présent Manganeses de la

Polvorosa, prov. de Zamora (10 l.), part. jud. de Benavente (1 l.). Doc. LXXXIX Villa Rabines (voir ci-dessus). Doc. XC, IC Benavente. Doc. XCVI Bienvibre. A présent Bembibre, prov. de Léon,

part. jud. de Ponferrada.

Groupe III.

1) Documents de San Benito de Sahagun: Doc. II Matela (?) «Iohanes presbyter purtugalensi scripsit. » Bien

que ce document pour sa provenance locale appartienne
sans doute au groupe I, la langue dont se sert le notaire
se rapproche trop visiblement du portugais pour que nous
puissions le placer autrement que dans le groupe III.
Matilla est situé dans la prov. de Zamora, part. jud. de

Toro.
Doc. XIV Ponferrada.

2) Documents de San Andrés de Espinareda. Doc. XCI, XCIII, XCV, XCVII, C Espinareda de Vega, prov.

de Léon (18 l.), part. jud. de Villafranca del Vierzo, ayun

tamiento de Vega de Espinareda. Doc. XCII () Ponferrada. Doc. XCIV, XCVIII, CI Cacauellos, à présent Cacabelos, prov.

de Léon, part. jud. de Villafranca del Vierzo.

6. Dans l'étude grammaticale qui suit, nous allons considérer d'abord les questions appartenant à la phonétique, ensuite

· Prov. de Léon, part. jud. de la Bañeza, ayuntamiento de Castrocalbón. celles qui appartiennent à la morphologie. Après avoir dans ces deux chapitres examiné les sons et les formes représentés par nos documents, nous allons consacrer un chapitre à l'examen des caractères linguistiques qui distinguent chaque charte et chaque groupe de chartes.

Notre étude ne portera que sur les caractères de la langue qui sont de quelque importance au point de vue dialectologique et sur les mots ou les formes qui, sans être caractéristiques du léonais, sont de nature à pouvoir éclaircir quelque problème de la grammaire espagnole, ou qui pour une raison quelconque nous paraissent dignes d'une mention. On ne doit par conséquent pas s'attendre à un exposé grammatical complet de la langue des textes précédents. Mais sur les points soumis à notre examen, nous avons essayé de donner une image aussi riche et exacte que possible de l'usage de nos chartes, et nous avons cru utile de dresser pour certains phénomènes où il règne une concurrence entre différentes formes, des tableaux complets de tous les mots en question relevés dans nos documents.

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1

est un

M. Menéndez Pidal, Gram. SS 54, i et 60, 2, part de la forme *plagitum, qui aurait été syncopée de très bonne heure et qui aurait ainsi donné pleito. En partant de *plagitum, il est pourtant difficile d'admettre un développement pareil, si l'on considère que digitum, qui présente les mêmes conditions phonétiques, est devenu dedo. Il paraît plus probable que pleito

mot emprunté au français où placitum avait la forme plait. (Cf. Gröber Arch. lat. Lex. IV p. 439.) Cette hypothèse explique toutes les formes. La finale, qui peut être o ou e ou qui peut manquer, n'a dans ce cas rien de surprenant, puisqu'un mot d'emprunt est adapté un peu au hasard aux habitudes de la langue qui l'adopte et présente souvent plusieurs terminaisons concurrentes. La réduction sporadique de ey à e est toute naturelle. Le c de certaines formes (plecto, etc.) doit être compris comme une graphie comparable à cocto pour coto (ex. XIII 23). La forme pleche enfin représente l'essai d'un notaire de donner une forme castillane à un mot qui lui paraissait avoir un aspect dialectal.

e fermé.

2

9. Le développement de ę est en léonais le même qu'en castillan. Quelques cas isolés méritent pourtant une mention.

Doc. II, la préposition inter a pris la forme de untre l. 6 et de ontre l. 9. Cette forme, ainsi que sa variante antre, ne paraissent pas avoir été rares dans l'anc. portugais et l'anc. galicien. M. Cornu attribue cet étrange passage à la position proclitique du mot (Gr. p. 946). Pour antre, il cite comme exemples analogues antrar du dial. de Tras-os-Montes et antruido, antroido du galicien, mais le passage à o n'est pas appuyé par d'autres exemples.

Doc. XCV 5, XCVI 7 et CI 65, on trouve la forme veiga, qui est la forme portugaise de l'esp. vega. M. Baist croit que ce mot est d'origine ibérique (Gr. 881), tandis que M. Schuchardt, Z. XXIII (1899) p. 186, le fait dériver du lat. *vica (pour vicem). M. Meyer-Lübke, Gram. I $ 70, donne quelques autres exemples, où un e espagnol est en portugais remplacé par la diphtongue

1 Cf. Meyer-Lübke Gram. I SS 523 et 531.

9 M. Leite de Vasconcellos, Revista lusitana VIII p. 69, croit à une influence de la part du mot ante.

XLV 33,

ei (teiga, manteiga, taloiga, veiga, teima)." On pourrait peut-être rapprocher de ces mots les formes aseymilas XCVI 11 et ceygo

bien

que ces mots au point de vue de leur origine soient différents des mots précités et entre eux.

Notons aussi les formes Domengues LXXVI 59, LXXXII 2, 37 LXXXV 52, XCIII 10, XCVII 20, et benefecio XC 27, 35, qui offrent deux exemples du traitement populaire de la voyelle į dans des mots où cette voyelle est généralement devenue i. 2

Doc. LXXVI 13 heriedan est une forme analogique formée sur niego: negar, etc.

Pour les différentes formes de dictum, voir le chap. du verbe,

e ouvert.

10. Gessner constate, p. 5, que dans le léonais les voyelles ouvertes, ę et q, ne subissent pas la diphtongaison avec la même régularité qu'en castillan. Il explique ce fait par le caractère général du léonais, qui est d'après lui un dialecte intermédiaire entre le portugais et l'espagnol. M. Morel-Fatio, R. IV p. 30, confirme l'observation faite par Gessner à propos des voyelles ouvertes, mais il n'accorde à ce phénomène qu'une extension restreinte. Ces deux savants s'accordent à regarder la conservation de ç sans diphtongaison comme moins fréquente que celle de Q. M. Menéndez Pidal, enfin, El dial. leonés, p. 17, regarde la diphtongaison de ę et de o comine un trait caractéristique du léonais aussi bien que du castillan. Le léonais moderne diphtongue en effet régulièrement les voyelles ouvertes, et il faut, d'après M. Menéndez Pidal, expliquer les formes avec 9 ou ç non diphtongués de certains anciens textes et documents par l'influence du galicien. D'autre part, certaines formes qui montrent la voyelle diphtonguée dans des cas où en castillan elle persiste sans transformation, dépendent «d'une fausse correction du dialecte léonais parlé par des Galiciens», qui étaient habitués à remplacer leur q etę par ue et ie. M. Menéndez Pidal admet bien certaines différences entre le traitement des

1 Cf. Baist, Jahresbericht VI, i p. 397. : Cf. Baist Gr. 887: domingo. 8 Voir sous & p. 207.

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voyelles ouvertes en léonais et en castillan. Mais ces différences sont liées à des conditions spéciales.

Le tableau suivant montrera comment se comportent nos documents à l'égard de la diphtongaison de ç. Quant aux formes normales de chaque document, nous n'en indiquons que le nombre.

I

Tableau statistique. Groupe I. Doc. I. 7ie; V, zie; VI, 3ie, alferiz 14; VII, 5ie nouenbre 13, tjne 17; VIII zie, Lorente 22, conuento 54; IX nie; X tierra 3, 5, terra 3; XI 2 ie; XIII ioie, Butello 12, Beringuela 36; XV 18ie, dont 5 f. conuiento; XVI gie, Perronella 41; XVIII 28 ie; XIX 7ie, conuento 16; XX, roie dont 2 f. conuiento; XXI 4ie; XXII nie; XXIII nie; XXIV 2 ie; XXV voie, pias 39 (Suppl.); XXVI 5ie; XXVII conuiento 3; XXX 7 ie dont 1 f. conuiento; XXXI 7ie dont i f. conuiento; XXXII 2 ie, dont i f. conuiento; XXXIII gie, offerenda 24; XXXV zie, xamello 9, Castella 13; XXXVI 2 ie; XXXVII conuentu 4; XXXVIII wie, conuento 3, 5, egua 32; XXXIX zie; XL nie dont 3 f. conuiento; XLI 14ie dont 4 f. conuiento; XLII 6ie; XLV 4ie, conuiento 5; XLVI nie; XLVIII 39ie dont 7 f. conuiento; XLIX gie; L 8ie; LI zie; LII ne, conuento 5; LIII 4ie; LIV nie, terra 11; LVI nie, neto 11, 21; LVII 17ie dont i f. conuiento, Lorente 5, 8, 26; LVIII 15 ie, inferno 16, tenente 22; LIX 6ie; LX 23ie dont 3 f. conuiento; LXI gie dont 3 f. conuiento; LXII 6ie; LXIII 8ie, conuento 10, 43; LXIV 27ie dont 3 f. conuiento, conuento 7, 50, mentre 25; LXV 24 ie dont 6 f. conuiento; LXVI 4ie; LXVIII 21 ie; LXX 2ie, conuento 9; LXXII 30ie dont ii f. conuiento; offrenda 79; LXXIII 4ie, conuento 3, 34, 48, 50; LXXIV 16ie, novembre 15.

Groupe II. Doc. XII 6ie, conuento 3, 44, manifesto 11; XVII 2 ie; XXVIII 5 ie conuento 29; XLIII gie, conuento 4, 6, 7, 8, 26 etc., emelgo 96; XLIV nie dont 2 f. conuiento; LV 4ie, uento 10, pendente 6; LXVII zie, dezmo 18, erua 18; LXIX zie; conuento 3, 13, 23 etc., juramento 17; LXXI 4ie, conuento 7, 49, 53 etc.; LXXV 19ie dont 6 f. conuiento, obs! rienda 34; LXXVI 4ie, conuento 4, 70, 76, erno 33, 38, 42; LXXVII 15 ie dont 4 f. conuiento, muler 4, 14, 27; LXXVIII 11e dont 2 f. conuento, ueyo 53; LXXIX 5ie, conuento 6, 11, sempre 11 (mais siempre 8), parentes

con

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