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sur le sol, on soit certain qu'en revenant à cette marque initiale par un tour complet, elle aura parcouru un espace de douze pieds et demi.

Les choses étant ainsi disposées, on attache solidement. au moyeu d'une des roues de la voiture, du côté intérieur, un rouage portant sur lui une petite dent qui excède sa circonférence. Par dessus, au corps de la voiture, on fixe fermement une boîte contenant un autre rouage posé perpendiculairement et traversé par un petit essieu : ce deuxième rouage doit avoir, sur sa circonférence, à intervalles égaux, quatre cents dents entre lesquelles puissés'engrener la petite dent du rouage inférieur, et en outre il doit porter sur le côté une autre petite dent s'avançant en dehors de celles de sa circonférence.

Au-dessus encore il faut, dans une autre boîte, un troisième rouage, placé horizontalement et ayant autant de dents que le second pour engrener la petite dent fixée sur le côté de celui-ci; dans ce troisième, on fait autant de trous que la voiture peut parcourir de milles en un jour; le nombre peut en être plus ou moins grand, peu importe. Dans chaque trou on placera un caillou rond, et l'étui (c'est-à-dire la boîte) du rouage aura un seul trou s'ou vrant sur un petit canal par où les cailloux, disposés dans ce rouage, à mesure que chacun d'eux se présentera devant le canal, iront tomber l'un après l'autre par le corps de la voiture dans un vase d'airain placé par dessous.

Ainsi, lorsque la roue de la voiture, par son mouvement, fait agir le rouage inférieur dont la petite dent, à chaque tour, pousse une des dents du deuxième rouage, il arrive que quatre cents tours du premier ne font faire qu'un tour au second et que la petite dent latérale ne fait avancer que d'une dent le rouage horizontal. De la sorte, tandis que le premier rouage en quatre cents tours n'en produira qu'un du second, la voiture avancera de cinq mille pieds, c'està-dire d'un mille;{à mesure qu'un caillou tombera, le bruit de sa chute dira qu'on a avancé d'un mille; et le nombre des cailloux recueillis au fond du vase indiquera le total des milles parcourus dans la journée.

CCCCXXX

Place de l'anneau à la main gauche.

Veteres non ornatus, sed signandi causa annulum secum circumferebant. Unde nec plus habere quam unum licebat, nec cuiquam nisi libero; quos solos fides deceret, quæ signaculo continetur; ideo jus annulorum famuli non habebant. Imprimebatur autem sculptura materiæ annuli, sive ex ferro, sive ex auro foret: et gestabatur, ut quisque vellet, quacumque manu, quolibet digito. Postea usus luxuriantis ætatis signaturas pretiosis gemmis cœpit insculpere et certatim hæc omnis imitatio lacessivit, ut de augmento pretii,quosculpendos lapides parassent, gloriarentur. Hinc factum est ut usus annulorum exemptus dextræ, quæ multum negotiorum gerit, in lævam relegaretur, quæ otiosior est: ne crebro motu et officio manus dextræ pretiosi lapides frangerentur. Electus autem in ipsa læva manu digitus minimo proximus, quasi aptior ceteris, cui commendaretur annuli pretiositas. Nam pollex, qui nomen, ab eo quod pollet, accepit, nec in sinistra cessat, nec minimus quam tota manus semper in officio est. Unde apud Græcos víze vocatur, quasi manus altera. Pollici vero vicinus, nudus, et sine tuitione alterius appositi videbatur: nam pollex ita inferior est, ut vix radicem ejus excedat. Medium et minimum vitaverunt, ut ineptos, alterum magnitudine, brevitate alterum: et electus est qui ab utroque clauditur, et minus officii gerit, et ideo servando annulo 'magis accommodatus est.

Ateius Capito. (Macr., Saturn., VII, 13, 11.)

CCCCXX

(Tom. III, p. 762.)

Les anciens portaient un anneau, non comme parure, mais comme sceau; aussi n'était-il pas permis d'en avoir plus d'un et ce droit n'appartenait qu'aux hommes libres, les seuls qui fussent dignes de la confiance qu'on attache à un sceau; ainsi les serviteurs esclaves ne jouissaient pas du droit de porter l'anneau. Qu'il fût de fer ou d'or, l'anneau était orné d'une ciselure, et chacun le portait comme bon lui semblait, à l'une ou l'autre main et à n'importe quel doigt. Plus tard, une époque de luxe amena l'usage d'inciser les sceaux sur des pierres précieuses, et la mode s'en répandit partout avec une telle émulation qu'on tira vanité du grand prix de ces pierres à sceaux. Il en résulta qu on enleva le port de ces anneaux à la main droite, qui agit beaucoup, pour le réserver à la main gauche, moins active,de peur que le mouvement et l'emploi continuels de la main droite ne causassent la brisure de pierres d'un si haut prix. On choisit même, dans la main gauche, le doigt le plus voisin du plus petit comme le plus apte à recevoir la garde précieuse de l'anneau. En effet, le pouce, dont le nom (pollex) vient de l'action puissante qu'il exerce (pollet), ne cesse pas d'agir, même à la main gauche, et fournit à lui seul un service aussi grand que la main tout entière, ce qui l'a fait appeler par les Grecs avizet, comme qui dirait autre main. Quant au doigt placé près du pouce, on le trouva trop nu et sans aucune défense, puisque le pouce est tellement au-dessous de lui qu'il en dépasse à peine la racine. Le doigt du milieu et le petit doigt furent aussi négligés, comme impropres, l'un à cause de sa longueur, l'autre à cause de sa petitesse, et l'on choisit celui qui se trouve entre les deux et qui fait moins de service, comme étant, à cause de cela mème, le plus propre à préserver l'anneau.

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CXCVIII. Métamorphose de Scylla en oiseau (Ciris)
CXCIX. Le jardin de Simylus (Moretum)

CCI. Mélibée félicite Tityre de son bonheur

CCII. Plainte de Gallus

-

Géorgiques. CCIII. Tempêtes qui se produisent à l'époque de la
moisson

CCIV. Présages qui, à la mort de César, annoncèrent les maux qui
devaient suivre.

CCV. Éloge de l'Italie.

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CCVI. Utilité et action vivifiante du printemps

CCVII. Heureuse vie des agriculteurs

CCVIII. Le poulain de bonne race

CCIX. Deux taureaux pris d'amour pour la même génisse

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CCX. Le jardin du vieillard de Tarente.

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CCXI Ordre qui règle chez les abeilles la division du travail et les
heures de repos

CCXII. Orphée perd Eurydice par sa faute. Son désespoir et sa mort.

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Énéide.

-

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CCXIII. La tempête se déchaîne contre la flotte d'Énée
à son départ de la Sicile
CCXIV. Neptune apaise la tempête

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CCXV. Apparition d'Hector à Énéc au commencement du sac de Troie.

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