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La precedente disposizione verrà applicata anche nel caso in 1856 cui l'imputato o condannato fosse suddito dello Stato al quale venne diretta la domanda e la cui estradizione non deve quindi aver luogo a tenore dell' Art. 4.

Articolo 10.

Qualora per la formazione del processo occorra ad uno Stato la deposizione di testimonî dimoranti nell' altro, ovvero qualche copia. di atto esistente in un pubblico Ufficio dello Stato richiesto, dovrà dessa domandarsi mediante la consueta lettera requisitoria da dirigersi dall' uno all' altro Governo nelle vie ministeriali, salvi i casi di urgenza in cui potranno i rispettivi Tribunali, o Autorità rivolgersi l' una all' altra direttamente dandone però contemporaneo avviso nelle vie ministeriali, come sopra.

Articolo 11.

Tanto i Giudici quanto i Tribunali dell' uno e dell' altro territorio nella cui giurisdizione si trovassero inquisiti o condannati per misfatti o delitti rispettivamente contemplati nella presente Convenzione, dovranno dare vicendevolmente immediata esecuzione alle rispettive requisitorie per l'esame dei testimoni e per le altre verifiche ed indagini che potessero richiedersi e provvederanno eziandio alla pronta compilazione dei relativi processi, tenendo nelle reciproche richieste le vie ministeriali, salvi i casi di urgenza come all' Articolo precedente.

Articolo 12.

Se in una procedura criminale aperta in uno degli Stati dei Governi contraenti fosse implicato alcun suddito dell' altro Governo, e nel corso del giudizio sorgesse il bisogno di sentire il correo o complice, lo Stato richiesto dovrà prestarsi alla domanda che gli venisse diretta di tale individuo, affinchè il confronto abbia luogo nel territorio dello Stato richiedente, a condizione però, che cessato il bisogno, l' individuo venga restituito al proprio Governo onde essere giudicato dalle patrie Autorità. In tale caso lo Stato richiedente dovrà sopportare le spese per la conduzione dell' individuo arrestato sino al luogo della confrontazione e per la sua restituzione in patria, ed aver cura di farne sorvegliare la sicurezza.

Articolo 13.

Andranno a carico del Governo richiesto le spese fatte nei suoi Stati, così per compilazioni di carte, per assunzione di testimonianze e per copie di atti, come per arresto, detenzione, mantenimento del detenuto povero, non che pel trasporto dell' imputato o condannato nel luogo destinato per farne la consegna.

1856

Entrano in questa disposizione anche le spese pel trasporto, nell' accennato luogo, degli oggetti assicurati come relativi al misfatto.

Articolo 14.

Relativamente ai disertori rimarrà ferma la Convenzione del primo giugno 1821 fino a che non verrà altrimenti stabilito dalle alte Parti contraenti.

Articolo 15.

La presente Convenzione si pubblicherà negli Stati dei Governi contraenti dopo il cambio delle ratifiche, che avrà luogo in Roma fra due mesi o più presto se si può, e sarà in osservanza dopo giorni quindici da quello in cui verrà eseguito il detto cambio. Avrà essa la durata di cinque anni, e si avrà come rinnovata di quinquennio in quinquennio sino alla dichiarazione in contrario di uno dei due Governi, da doversi comunicare all' altro in via diplomatica, sei mesi almeno prima della scadenza del quinquennio.

In fede di che i sottoscritti Plenipotenziarî hanno firmato la presente Convenzione e vi hanno apposto il sigillo delle loro armi. Roma, questo di 5 dicembre 1856.

(L. S.) G. Card. Antonelli m. p.

(L. S.) Francesco Conte Colloredo m. p.

Nos visis et perpensis Conventionis hujus articulis, illos omnes et singulos ratos hisce confirmatosque habere profitemur ac declaramus, verbo Nostro Caesareo-Regio adpromittentes, Nos omnia, quae in illis continentur, fideliter executioni mandaturos esse.

In quorum fidem majusque robur praesentes ratihabitionis Nostrae tabulas Manu Nostra signavimus, sigilloque Nostro CaesareoRegio adpresso firmari jussimus.

Dabantur Mediolani die vigesima septima mensis Januarii anno millesimo octing entesimo quinquagesimo septimo, Regnorum Nostrorum nono.

Franciscus Josephus m. p.

LS

Comes a Buol-Schauenstein m. p.

39.

6 janvier 1857. Protocole relatif aux limites de la Russie et de la Turquie vers B olgrad et l'île des Serpents; signé à Paris entre les Plénipotentiaires d'Autriche, de France, de Grande-Bretagne, de Prusse, de Russie, de Sardaigne et de Turquie. (Arch. dipl. 1873, III, pag. 99.)

Présents: Les Plénipotentiaires de l'Autriche, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Prusse, de la Russie, de la Sardaigne et de la Turquie.

Réunis en Conférence pour aviser aux moyens de mettre fin aux difficultés que la Commission de délimitation, chargée de l'exécution de l'Article 20 du Traité de Paris, a rencontrées par suite de la disposition des lieux, les Plénipotentiaires des Cours d'Autriche, de France, de la Grande-Bretagne, de Prusse, de Russie, de Sardaigne, de Turquie, dûment autorisés, ont décidé, après examen des rapports des Commissaires délimitateurs, que ladite frontière sera tracée définitivement suivant le plan no 1, paraphé par les soussignés, et annexé au présent protocole, qu'elle partira, par conséquent, de la mer Noire, à deux mille neuf cent trente-six mètres à l'est du lac de Bournasola, d'un point marqué sur le dit plan par la lettre b et suivant une ligne brisée, indiquée par les lettres c, d, e, l, k, j, i, h, m, n, o, point où elle rejoint la route d'Akerman, qu'elle suit jusqu'à la lettre p; allant de là au val de Trajan par les lettres q, r, s, t, u, v, x, y, d, e, f, g, i; suivant le val de Trajan jusqu'à la lettre p; reprenant la route d'Akerman jusqu'au ravin d'Ali-Aga, qu'elle remonte jusqu'à la lettre ; passant ensuite par les lettres u, v, x, y; gagnant de là, en ligne droite, le val de Trajan, au point où il est coupé par la rivière de Karakourt, venant de Koudey, pour le suivre jusqu'à la rivière Jalpouk, dont elle remonte le Thalweg jusqu'à l'embouchure du Kirsaou, au nord de Kongas et à la lettre A; remontant ce cours d'eau jusqu'à sa rencontre avec la route de Komrat à Borogani, à la lettre A, route qu'elle suit jusqu'à la lettre b, pour remonter le Jalpougel inférieur, jusqu'à la lettre C, et se diriger jusqu'à la lettre D, où elle rencontre le Saratsika, qu'elle remonte jusqu'à la lettre E; se dirigeant ensuite vers le Pruth, par le tracé indiqué au moyen des lettres, x, y, z, r, a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k.

Les Plénipotentiaires étant convenus que la délimitation et la remise des territoires à la Moldavie, devront être effectuées le 30 mars prochain, an plus tard, il est entendu que les troupes autrichiennes devront avoir évacué les Principautés de Valachie et de Moldavie, et que l'escadre britannique devra avoir quitté la mer Noire et le Bosphore au plus tard à la même date.

1857

1857

La Convention des détroits entrera dès lors en vigueur. Les Plénipotentiaires conviennent que les îles comprises entre les différents bras du Danube, à son embouchure, et formant le Delta de ce fleuve, ainsi que l'indique le plan n° 2, ci-joint et paraphé, au lieu d'être annexées à la Principauté de Moldavie, comme le stipulait l'Article 21 du Traité de Paris, seront replacées sous la souveraineté immédiate de la Sublime-Porte, dont elles ont relevé anciennement.

Les Plénipotentiaires reconnaissent, en outre, que le Traité de Paris ayant, comme les Traités conclus antérieurement entre la Russie et la Turquie, gardé le silence sur le sort de l'île des Serpents, il convient de considérer cette île comme une dépendance du Delta du Danube, et qu'elle doit, en conséquence, en suivre la destination. Dans l'intérêt général du commerce maritime, le gouvernement ottoman s'engage à entretenir sur cette île un phare destiné à assurer la navigation des bâtiments se rendant dans le Danube et au port d'Odessa; la Commission riveraine, instituée par l'Article 17 du Traité de Paris, dans le but d'assurer la navigabilité des embouchures de ce fleuve et des parties de la mer y avoisinantes, veillera à la régularité du service de ce phare.

Le présent protocole aura même force et valeur que s'il avait revêtu de la forme d'une Convention; mais il est entendu que, quand la Commission de délimitation aura terminé ses travaux, il sera signé entre les Hautes Parties contractantes une Convention consacrant la frontière, telle qu'elle aura été établie par les Commissaires, et les résolutions prises au sujet de l'île des Serpents et du Delta du Danube. (L. S.) Signé: Hubner, Walewski, Cowley,

Hatzfeldt, Brunnow, Villa-
Marina, -Mehemmed-Djemil.

40.

17 janvier 1857.

Décret du ministère de la justice concernant la correspondance entre les tribunaux autrichiens et ceux de plusieurs États de la Confédération Germanique.

(R. G. B. 1857, Nr. 15.)

Verordnung des Justizministeriums vom 17. Jänner 1857, wirksam für den ganzen Umfang des Reiches, mit Ausnahme der Militärgrenze, betreffend den gegenseitigen Schriftenwechsel der österreichischen Gerichtsbehörden mit jenen mehrerer

deutschen Bundesstaaten.

Die Regierungen der Königreiche Preussen, Sachsen, Bayern, Hannover, Württemberg, des Churfürstenthumes Hessen-Cassel, der

Grossherzogthümer Baden, Hessen-Darmstadt, Mecklenburg-Schwerin, 1857 Mecklenburg-Strelitz, Sachsen-Weimar, Oldenburg, der Herzogthümer Braunschweig, Nassau, Sachsen-Coburg - Gotha, SachsenMeiningen, Sachsen-Altenburg, Anhalt-Dessau, Anhalt-Bernburg, der Fürstenthümer Schwarzburg-Sondershausen, Schwarzburg-Rudolstadt, Waldeck, Reuss ältere Linie zu Greiz, Reuss jüngere Linie zu Gera, Lippe-Schaumburg, Lippe-Detmold, der Landgrafschaft Hessen-Homburg und der freien Städte Lübeck, Frankfurt am Main, Bremen, Hamburg sind dem Antrage der kaiserlich österreichischen Regierung, dass den beiderseitigen Justizbehörden gleichen oder verschiedenen Ranges der unmittelbare Schriftenwechsel unter einander, insoferne richt besondere Verhältnisse, wie namentlich in den durch Staatsverträge bezeichneten Fällen, eine Vermittlung auf diplomatischem Wege nothwendig machen, mit Beseitigung des diplomatischen Weges gestattet werde, beigetreten.

Die k. k. Gerichtsbehörden werden hiernach auf Grundlage der von den genannten Regierungen abgegebenen Erklärungen angewiesen, sich in Ansehung des Schriftenwechsels in folgender Art zu benehmen:

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Bei dem Schriftenwechsel mit den Gerichtsbehörden der Königreiche Preussen, die Rheinprovinz ausgenommen, Sachsen, Bayern, Württemberg, dann des Churfürstenthumes Hessen-Cassel - (soweit es bürgerliche Rechtssachen betrifft), der Grossherzogthümer Baden, Hessen Darmstadt (in Beziehung auf die Provinzen Starkenburg und Oberhessen) - Mecklenburg-Strelitz, Sachsen-Weimar und Oldenburg, der Herzogthümer Braunschweig (soweit es bürgerliche Rechtssachen betrifft) -, Nassau, Sachsen-Coburg-Gotha, Sachsen-Meiningen, Sachsen - Altenburg, Anhalt-Dessau, AnhaltBernburg, der Fürstenthümer Schwarzburg - Rudolstadt, Waldeck, Reuss ältere Linie zu Greiz, Reuss jüngere Linie zu Gera, LippeDetmold, der Landgrafschaft Hessen-Homburg und der freien Städte Lübeck, Frankfurt am Main und Bremen haben die k. k. Gerichte sich unmittelbar an die betreffenden Gerichte erster Instanz, und wenn diese mit Rücksicht auf die Competenzgesetze des fremden Staates oder aus anderen Gründen nicht bekannt sein sollten, an das betreffende Obergericht zu wenden.

Dagegen sind die gerichtlichen Requisitionen, welche in die königlich preussische Rheinprovinz, in das Königreich Hannover oder in die zum Grossherzogthume Hessen-Darmstadt gehörige Provinz Rheinhessen ergehen, im ersten Falle an die Oberprocuratoren bei den königlich preussischen Landgerichten, beziehungsweise an den Generalprocurator bei dem königlich preussischen AppellationsGerichtshofe zu Köln, im zweiten Falle an die königlich hannoverische Ober- Staatsanwaltschaft in Celle, endlich im dritten Falle an die

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