Immagini della pagina
PDF
ePub
[ocr errors]

à l'âge de 18 ans, à l'École polytechnique, en suivit les cours de 1825 à 1825, et en sortit comme ingénieur maritime de première classe. Nommé directeur de l'École d'application du génie maritime, au port de Lorient, il dirigea cette école et y professa de 1831 à 1854, et il continue de remplir ses fonctions depuis la translation de cette école à Paris, en 1854. Par arrêté ministériel, du 25 janvier 1816, M. Reech fut nommé professeur de constructions navales. Ce savant est décoré des insignes suivants commandeur de la Légion d'honneur et de l'ordre d'Isabelle la Catholique, officier de l'ordre de Léopold (belge), chevalier de l'or-dre de Charles III d'Espagne et de Notre-Dame de la Conception de Villa Viciosa (Portugal). Nous connaissons de M. Reech les ouvrages dont suit l'équmération : 1. Mémoires sur les machines à vapeur. et leur application à la navigation, présenté à l'Académie royale des Sciences pour le concours du prix à décerner en exécution d'une ordonnance royale du 13 novembre 1834. Paris, Arthus-Bertrand, 1844, in-4 de 24 f. (30 fr.). II. Rapport à l'appui du projet des machines du Brandon dressé en exécution d'une dépêche du 6 août 1842. Ibid., 1840, in-4 de 15 feuilles et demi (12 fr.). III. Principes et théorèmes généraux de la mécanique. Paris, 1854, cah. in-4 lithogr. IV. Cours de Mécanique, d'après la nature généralement flexible et élastique des corps, comprenant la statique et la dynamique avec la théorie des vitesses virtuelles, celles des forces vives et celles des forces de réaction, la théorie des mouvements relatifs et le théorème de Newton sur la similitude des mouvements. Paris, Carilian-Goury et Vict. Dalmont, 1852, in-4 de 36 feuilles (12 fr.). Dans son ouvrage, l'auteur expose la partie la plus élémentaire de la théorie des forces de réaction, et, à la fin, il fait ressortir l'importance capitale, en mécanique appliquée, du théorème de Newton sur la similitude des mouvements, théorème qu'il avait découvert et professé en hydrodynamique dès l'année 1831, saus savoir qu'il avait

été énoncé et démontré plus généralement encore par Newton. Il y a dans le même ouvrage, à la suite de la statique, au sujet de la théorie des vitesses virtuelles, une note qui doit intéresser les amateurs de science abstraite. V. Théorie générale des effets dynamiques de la chaleur. (Ext. du «Journ. des mathématiques pures et appliquées», tome XVIII, 1883. Paris, MalletBachelier, 1854, in-4 de 27 feuilles et demie, plus une planche (10fr.). VI. Machine à air, d'un nouveau système, déduit d'une comparaison raisonnée des systèmes de MM. Ericson et Lemoine. Publié sous les auspices du ministre de la marine et des colonies. Paris, le même, 1855, in-4 de 12 feuilles et demie (6 fr.). VII. Note sur le système des cartes homolographiques de M. Babinet. 1855. Impr. dans le «Journ. de mathématiques pures et appliquées», de M. J. Liouville. VIII. Note sur la machine de M. Siemens. 1855. Impr. dans le « Cosmos r. IX. Récapitulation très-succincte des recherches algébriques par différents auteurs sur la théorie des effets mécaniques de la chaleur. 1856. Imp. dans le «Journ. de mathém. pures et appliquées », de M. J. Liouville. X. Aperçu de mes titres à la candidature d'une place vacante à l'Académie des sciences dans la section de mécanique. Paris, impr. de Mallet-Bachelier, 1858, in-4 de 15 pag. Plusieurs ouvrages de M. Reech n'ont pas encore vu le jour, et nous citerons en premier lieu ses cours faits à l'Ecole d'application du génie maritime, qui sont au nombre de sept, et qui traitent des sujets suivants: 1 la Détermination des aires, des volumes, des centres de gravité, des moments d'inertie, etc., de figures supposées données graphiquement; 20 la Stabilité des corps flottants; 3° la Résistance des maiériaux; 4 la Corderie; 5o la Théorie des machines à vapeur; 6o l'Hydrodynamique; 7° l'Architecture navale. M. Reech a présenté quelques mémoires à l'Académie des sciences, notamment ceux-ci: 1° Principes et théorèmes généraux de la mécanique industrielle, avec une théorie complète des forces de réaction,

[ocr errors]
[ocr errors]

et le calcul du travail imprimé à des vases mobiles ou à des véhicules, par des masses liquides, molles ou pulvérulentes, présenté à la séance du 19 juin 1845; 2° Note sur l'équation de la courbe du parallélogramme de Watt, et sur l'application de cette équation à la théorie de la coulisse de Stephenson. 1858; 3° Recherches sur les propriétés calorifiques et expansives des fluides élastiques, avec des relations explicitement développées et convertibles en nombres, etc. Nonvelle rédaction. 1858. Le département de la marine a fait figurer à l'Exposition universelle de 1835 un métier à drisses ou à cordonnet de l'invention de M. Reech, qui a attiré l'attention bienveillante de Messieurs les membres du jury. REED (le Rév. Andrew). I. Charles Lefèvre, ou Episode de la vie d'un jeune homme. Traduction de l'ouvrage anglais No Fiction», avec une préface de M. L. Bonnet, pasteur à Francfort. Paris, Rissler, 1838, 2 vol. in-12 (5 fr., et aujourd'hui 1 fr. 50 c.). II. Souvenirs de Marthe, écrits par son frère le rév. André Reed. Trad. de l'angl. Toulouse, Société de livres religieux, et Paris, aux libr. protestantes, 1833, in-18 (1 fr.). III. Onze années de la vie d'un enfant, histoire authentique. Trad. de l'angl. Lausanne, Bridel, in-18 (1 fr.). REED (Rebecca-Thérèse), ex-ursuline du Mont-Saint-Benoît, à Charlestown, province des Massachussets. Six mois dans un couvent. Traduit de l'anglais, par le traducteur de la «Vallée de Clusone ». Lausanne, G. Bridel, 1839, in-12 de 107 p. Récit fidèle de ce qu'a vu et souffert une jeune Américaine des États-Unis pendant son séjour parmi les catholiques romains, en particulier dans le monastère de Saint-Benoît. Ce petit écrit a vivement excité l'attention du public des Etats-Unis, où il s'en est vendu 25,000 exempl. dans un seul mois. REES (de). Règle générale d'arithmétique. Lahaye, 1737, in-8. REES (Van). Voy. VAN REES. REES-LESTIENNE (C.-F.). Voy. la

France littéraire, t. v11, p. 490. Manuel complet pour la correspondance commerciale. Seconde édi

tion, revue, corrigée et augmentée d'un nouveau mode pour dresser les comptes d'intérêts. Bruxelles, Hauman et Comp., 1839. gr. in-18 (3 fr.). Autre édition. Ibid., 1840, in-18 (3 fr.). Réimpr. à Paris, sous les noms de MM. ReesLestienne et Tremery. Nouv. édit. Paris, Roret, 1840, in-18 (2 fr. 50 c.). La 1re édit. parut sous le titre de Correspondance commerciale», ctc. Lille, Bronner-Bauwens, 1831, in-8. Ce livre fut réimprimé sous le titre de «Manuel complet pour la correspondance commerciale». Seconde édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, Roret, 1834, in-18. Les éditions de Bruxelles sont des contrefaçons de la seconde édition originale.

REESZ (Ferdinand), médecin inspecteur des bains de Griesbasch. Notice sur les bains de Griesbach. Griesbach, à l'établissement, et Strasbourg, Simon, 1832, broch. in-18 oblong, avec 12 lithographies. REEVE (H.), traducteur anglais du «Washington», de M. Guizot. Paris, Baudry, 1840, in-12. RÉFUVEIlle (J.-A.), poëte normand, ex - pharmacien à Elbeuf. Nous connaissons de lui. I. Aux Mânes de Victor Grandin, hommage en vers. Rouen, 1819, broch. in-8. II. Qui vive...? lambes. Ibid., 1850, broch. in-8. III. Les deux Amanis, drame lyrique en trois actes, précédé du Lai des deux Amants, par Marie de France. Rouen, de l'impr. de Berdalle de Lapommeraye, 1850, grand in-8 de 30 pag. à 2 colon. IV. Alain Blanchart, où le Siége de Rouen en 1418, drame lyrique national en trois actes, musique de M. Adrien Boieldieu. Dédié à la ville de Rouen. Rouen, de l'impr. du même, 1850, gr. in-8 de 29 pag. à 2 colon. (1 fr. 25 c.). V. Boieldieu, sa vie, ses œuvres. Artistes contemporains. Adr. Boïeldieu. Rouen, Dubust, et Paris, Boïeldieu, 1831, in-8 de 43 p. (1 fr. 25 c.). VI. Dix ans de solitude, poésies. Rouen, Dubust, et Elbeuf, Devisuzanne, 1851, in-8 de xxv et 159 pag. (3 fr.). Ces poésies sont divisées en vir livres dont voici les titres Livre 1er. Poésies nationales et anti-révolutionnaires, parmi lesquelles Béranger, Charlotte Corday, la Mort

d'André Chénier. Livre 1. Livre grec. Livre II. Chants élégiaques. Livrerv. Rhythmes du XVIe siècle. Pléiade. Livre v. Epitres. Livre VI. Poésies diverses. Livre vII. Poëme philosophique: l'Oubli. A la fin des pièces liminaires de ce volume, l'on trouve, pag. xvij et suiv., «les Conseils paternels », poésie d'E. Bérat, dédiée par l'auteur à son ami J.-A. Réfuveille. M. Réfuveille est, en outre, auteur de huit romances et ballades qui ont été mises en musique par MM. Adrien Boieldieu, Félix Clément et Louis de Laubrière.-Les premières productions de M. de Réfuveille portent après son nom, et entre parenthèse, celui d'André Réloi; nous ne pouvons nous en expliquer la raison.

REGARD (J.-B.). V. la

France littéraire», t. vII, p. 491. Tarif pour la réduction des bois ronds et équarris en décistères ou solives métriques. Arbois, de l'impr. de Javel, 1840, in-12 de 48 pag.

REGGES (J.-F.). Correspondante familière. Billets et lettres, avec des notes, à l'usage des écoles. (En français et en allemand.) Nuremberg, Riegel et Wiessener, en commission, 1848, in-8. Ouvrage publié par parties: la première, la seule que nous avons vu annoncée, forme viij et 48 pag.

REGGIO (le duc de). Voy. aux Additions: OUDINOT. REGHELLINI (M.) (1). Ajoutez à «la France littéraire», t. vII, p. 492: ancien professeur de chimie et de mathématiques, né à Schio, en 1750, de parents vénitiens, mort dans la misère à Bruxelles à la fin d'août 1853. Voici ce que l'Indépendance belge» imprimait quelques jours après la mort de Reghellini: Il y a quelques mois, on avait recueilli sur la voie publique, à Bruxelles, un vieillard nonogénaire. Son nom était Reghellini; il était né à Schio, en 1750, de pa

(1) Et non RAGHFLLINI DE Sro, comme l'ont nommé les auteurs de la Littérature française contemporaine qui n'ont cité qu'un ouvrage de lui, quand la France littéraire » en cite quatre. Du reste, ce n'était pas la première fois que le nom de ce vieux savant était écorche : la Congrégation de l'Index, dans un décret de janvier 1840, portant condamnation de son Esprit de la Franc-maçonnerie, nomme l'auteur: DE SCHIO.

rents vénitiens, et avait été pro fesseur de chimie et de mathematiques. Plusieurs ouvrages scientiliques, écrits par lui à diverses époques de sa longue carrière, ont été cités assez souvent. Pendant les événements de 1848, Reghellini fut compromis dans les troubles qui éclaièrent à Venise, et, ancien proscrit, il dut de nouveau chercher un refuge loin de sa patrie. Reghettini, dit l'Indépendance belge», entrait, il y a environ trois mois, au dépôt de mendicité de la Cambre, où il vient de mourir à l'âge de 96 ans. La France littéraire» cite les seuls ouvrages en français de Reghellini.

[ocr errors]

REGIS (Pierre de), né à Montpellier en 1656, de Jacques de Regis et de Jeanne de Focard, étudia la médecine dans les écoles de cette ville, où il fut promu au doctorat en 1678, après avoir suivi assidùment les cours de philosophic du célèbre Pierre-Sylvain de Regis, son parent, dont il sut gagner l'amitié. Peu de de temps après sa réception, il vint à Paris, y profita des leçons de Duverney et de Lemery, et forina avec quelques académiciens des liaisons qu'il entretint toujours depuis. De retour à Montpellier, il y pratiqua la médecine avec beaucoup de succès jusqu'à l'époque de la révocation de l'édit de Nantes. Comme il était calviniste, et qu'il ne voulut pas abjurer, il fut obligé de quitter la France, où il laissait des biens considérables. Sa succession fut ouverte et dévolue à son frère aîné (1), dont descendent les de Regis qui suivent. Amsterdam fut le lieu qu'il choisit pour retraite, où son frère aîné lui fit passer sous main ce qui lui revenait. Pierre de Regis, dans sa retraite, se livra sans relâche à l'exercice de l'art de guérir, jusqu'à sa mort, arrivée à Amsterdam, le 30 septembre 1726. Ses ouvrages sont: 1. Lettre à M. Chauvin sur la proportion dans laquelle l'air se condense. Impri

Ce frère Jacques de Regis de la Colombière,né à Montpellier, fut successivement cass er général des vivres de la marine, à Paris (1675), premier comm's de l'Intendance générale sous M. de Bonrepaux, chef d'une division sous M. de Seignelay, et, entin, en 1703, écrivain géné al des galères à Marseille; il mourut dans cette ville le 17 mai

1721.

mée dans la Bibliothèque univers. de Leclerc, tome 27. II. Observations touchant deux petits chiens d'une même ventrée, qui sont nés ayant le cœur situé hors de la cavité de la poitrine. Imprimées dans le Journal des savants», en 1681. Toutes les biographies mentionnent Pierre de Regis, et répètent un fait qu'un de ses descendants serait très-désireux de vérifier. C'est ceci : Pendant que la peste sévissait à Marseile en 1720, Pierre de Regis écrivit à son frère aîné un recueil de conseils pour se préserver de la peste ou pour la guérison de cette maladie. La ville de Marseille, discnt ces biographes, en aurait ordonné l'impression, et la «Biographie médicale », à l'article de Pierre de Regis, donne à cet écrit le titre d'Observations sur la peste de Provence, qui aurait été imprimé en 1721. Eh bien! nous écrit son descendant, toutes

mes recherches, soit comme parent de l'auteur, soit comme bi«bliophile, recherchant tout ce qui peut intéresser notre ville, « en quelque manière que ce soit, « n'ont rien pu me faire découvrir, « et dans nos archives il n'y a rien; « je n'ai jamais vu figurer cet écrit

sur aucun catalogue ». Pierre de Regis a donné une édition des OEuvres posthumes de Malpighi (en latin), avec préface, supplément, corrections et commentaires. Amst.,1698, in-4, fig. Il a revu et augmenté la partie botanique et médicale du Dictionnaire de Furetière, édition de Basnage de Beauval.

REGIS (Marcel). Voy. REGIS DE LA COLOMBIERE (Marcel).

REGIS aîné, armateur à Marseille. 1. A MM. les membres de la commission. Paris, de l'impr. de Juteau, 1842, in-8 de 20 pag. Il s'agit de la gomme du Sénégal. II. Côte occidentale d'Afrique. Note sur les produits exposés par Regis aîné. Paris, de l'impr. de Paul Dupont, 1856, in-8 de 8 pag. REGIS (le P.), chanoine de Nevers et de Perpignan, missionnaire apostolique. Livre des retraites. Profession de foi des vérités que nous devons croire. París, de l'impr. de Poussielgue, 1851, in-18 avec un

portr. (50 c.). Pour la fondation d'une maison de missionnaires. Il existe pourtant déjà les missions étrangères.

REGIS DE LA COLOMBIERE (l'abbé Jean-François de), né à Marseille, le 15 mars 1698 de Jean-Jacques de Regis de la Colombière et de Catherine d'Arzac. Il a été curé d'une localité près Marseille, et il est mort en 1732. Il a laissé un manuscrit intitulé: Recueil contenant ce qui m'a le plus touché dans la prière, in-4 de 20 feuilles. M. Marcel Regis de la Colombière (voy. plus bas) se propose de le faire imprimer avec une Notice sur l'auteur, ainsi qu'une lettre approbative du père Lacordaire, des frères prêcheurs.

REGIS DE LA COLOMBIERE (JeanFrançois-Pierre de), arrière-petitfils de Jean-Jacques, né à SaintLoup, près Marseille, le 27 juin 4766, était entré dans la marine royale en qualité de volontaire de première classe; il la quitta pendant les plus mauvais jours de la Révolution. Il fut plus tard capitaine de l'intendance sanitaire à Marseille, et finit par embrasser la carrière de la marine marchande. Ce fut pendant un de ses voyages que la mort le surprit, au Brésil, le 7 déc. 1823. J.-F.-P. de Regis de la Colombière n'a jamais rien fait imprimer, mais il a laissé plusieurs ouvrages en manuscrit, et nous allons citer les principaux : Journal de la campagne de la Badine, corvette commandée par M. Duquesne, major de vaisseau. 1788 in-fol. ; Journal historique de la campagne faite dans le Levant, par la corvette du roi la Badine, commandée par Mgr. le prince RobanGuéménée, lieutenant de vaisseau, 1788 à 1790, in-fol. ; Projet d'une chaloupe sans poupe à deux gouvernails, propre à empêcher un bombardement, à la protéger dans le cas d'invasion, à aller à l'abordage, et capable de mettre le désordre dans une flotte, avec 2 dessins, in-f.;-Projet d'un moyen pour jeter les bombes sans feu, et les artifices sans bruit, avec la force de deux hommes, avec un dessin;

[ocr errors]

-

- Plans et descriptions de presque tous les ports de l'Archipel, de la

Morée, Corfou, Chypre, Syrie, Egypte, etc., 238 ports ou mouillages, 1800-1806, in-4, avec dessins;

- Journal historique du voyage fait aux iles Bourbon et de France. 181819, in-4, avec dessins coloriés ; Voyage à Odessa, 1820, in-fol.; Coup d'œil sur la guerre des Turcs et des Grecs, ou Réflexions impartiales sur les événements de l'Orient, extrait du Journal historique et nautique des voyages faits dans le Levant, par le capitaine Regis de la Colombière, de 1817 à 1824. C'est, comme on le voit, les propres voyages de l'auteur, d'abord comme volontaire dans la marine royale, ensuite comme capitaine de marine marchande. REGIS DE LA COLOMBIERE (Marcel), fils du précédent, né à Marseille, le 3 février 1802, d'abord négociant, ensuite chef de comptabilité du Crédit foncier de Marseille, arbitre de commerce. Nous connaissons de lui: I. Connaissance commerciale des produits utiles de la nature, ou Dictionnaire de tous les articles connus du commerce. Ouvrage dédié à la chambre de commerce de Marseille. (De l'impr. de Pontier fils aîné, à Aix). Paris, Gabon, et Marseille, Camoin 1828, in-8 de 450 pag. (7 fr.). Tiré à 1,500 exemplaires, dont un sur papier vélin fort, un sur papier rose et un sur papier bleu. Ce Dictionnaire, fruit de nombreuses recherches, non dans les livres, mais la marchandise sous les yeux, est un manuel de chaque jour pour les négociants et les droguistes. Il ne se rattache à la science et à l'histoire naturelle que par les noms scientifiques. Les descriptions sont à la portée de tout le monde, nomenclature étrangère, emploi, provenance, description, choix à faire. Cet ouvrage est épuisé depuis quelques années, et l'auteur s'occupe d'une seconde édition qui sera augmentée du double, et formera deux volumes in-8. Cette publication a été faite sous le nom de Marcel Regis. L'auteur a depuis dû prendre les noms de famille de Regis de la Colombière, abandonnés par son père à l'époque de la Révolution, pour ne pas être confondu avec un autre M. Regis, à Marseille, grand

négociant, plusieurs fois millionnaire, et avec lequel il n'y a pas plus de rapport de parenté que de fortune; c'est donc sous le nom de Regis de la Colombière qu'ont été imprimés les opuscules qui nous restent à citer. II. Note sur le Sesame. Impr. dans la «Gazette du Midi » en 1842. III. Marseille. Sophistications et altérations des principaux objets comestibles et combustibles, abus dans leur vente. Quelques observations sur les marchés. Marseille, veuve Camoin, 1854, in-8 de 48 pag. (75 c.). Tiré à 1,000 exemplaires, dont 100 sur papier très-fort. IV. Notice sur la rue Noailles, de Marseille, Feuilleton de la «Gazette du Midi, 1864. L'auteur s'occupe depuis longtemps d'une «Histoire des rues de Marseille». V. Cherté des grains en Provence en 1748. Marseille, de l'impr. de Mae veuve Marius Olive, 1855, in-8 de 8 pages. Tiré à 30 exemplaires qui n'ont pas été destinés au commerce. VI. L'Eglise des Augustins réformés de Marseille, aujourd'hui Saint-Vincent-dePaul (en reconstruction). Marseille, de l'imprimerie de la même, 1855, broch. in-12. Tiré à 30 exemplaires qui n'ont pas été mis dans le commerce. VII. Notice sur la chapelle et le fort de Notre-Dame-de-la-Garde. Marseille, Boy, Camoin, 1833, in-8 de 57 pag. (75 c.). Il en a été tiré 30 exemplaires sur papier plus fort. L'auteur en prépare une seconde édition. VIII. Notice sur la côte nord-ouest de Marseille : la Nerthe, le Rove, Carry, etc. Marseille, typographie et lithographie de Mae veuve Marius Olive, 1857, in-8 de 36 pag. (1 fr.). Il en existe 12 exemplaires tirés sur papier de Hollande fort. Cette Notice a paru d'abord l'année précédente en six feuilletons dans la «Gazette du Midi» de Marseille, sous le titre piquant que l'auteur n'a point conservé à la brochure, de «Voyage de découverte sur la côte N.-O. de la rade de Marseille ». C'est un petit travail qui a été fort pénible. L'auteur a épuisé les archives des petites communes dont il est question pour faire connaître une contrée qui, quoique à une heure de distance seulement (par mer), n’a

« IndietroContinua »