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les noms de Gabriel Rey de Montaimont. IV. Grammaire française élémentaire et analytique. Paris, l'Auteur, A. Eymery, 1822, in-12 (2 fr.). Voy. sur cette Grammaire le Journal des savants », 1822, et la Revue encyclop.», t. xII (1824), p. 698. V. Grammaire des commencants, ou Abrégé analytique des principes de la langue française, mis à la portée de la jeunesse et des étrangers. Paris, A. Eymery, 1824, in-12 (1 fr. 25 c.). Voy. sur cette Grammaire « l'Ami de la Religion », du 24 juillet 1824. VI. Enseignement de la lecture par l'écriture, méthode dédiée aux pères et mères. Paris, Maire-Nyon, 1837, in-8 de 3 feuill. 5/8 (1 fr. 50 c.). REY (Nicolas), menuisier et poëte français, né à Anneci (Savoie). Note inédite de C. M. Pillet sur le Dict. de Grillet, mais n'indiquant aucun ouvrage de ce poëte. REY (Joseph-Philippe-Etienne) (1), publiciste, ancien magistrat, né à Grenoble (Isère), le 24 octobre 1779 (2), de Jean Rey, marchand confiseur de cette ville, et de Françoise-Marie Chenavier, son épouse. Après avoir été, pendant un certain temps, président du tribunal civil de Rumilly, il vint à Paris exercer la profession d'avocat, et fut attaché à la Cour royale. Sans être précisément dénué de mérite comme jurisconsulte, il n'occupa qu'une place très-secondaire au barreau, et le bruit de son nom n'aurait pas franchi l'enceinte du palais, si ce n'eût été la violence de ses opinions politiques. Ardent ami de la liberté, et non moins ardent ennemi d'un gouvernement dont il avait personnellement à se plaindre, il s'abandonna à ce double sentiment avec toute l'impétuosité des passions méridionales. A l'occasion des troubles de Grenoble et des mesures qui avaient

(1) Et non Joseph-Auguste, comme le disent les auteurs du Dictionnaire universel des Contemporains, ce qui leur a fait attribuer à l'ancien conseiller un ouvrage publié sous les noms de Joseph-Auguste Rey, qui est l'un de ses nombreux homonymes.

(2) Et non en 1790, comme le disent les auteurs du Dictionnaire universel des Contemporains », ni en 1799, comme le dit M. Bourquelot dans la Litterature française contemporaiine.

été prises dans le département de l'Isère, il signa et publia, sous le nom d'un sieur Regnier et de quelques autres habitants du département, une plainte contre le commandant militaire et le préfet, MM. Donnadieu et de Montlivault. Cette publication eut un grand éclat, et sa conséquence immédiate fut de faire tomber sur son auteur le plus rigoureux des chatiments disciplinaires. Le conseil de l'ordre des avocats, assemblé sur le réquisitoire du procureurgénéral près la Cour royale, qui était alors le célèbre M. Bellart, décida que le nom de Rey serait rayé du tableau. C'était une peine sévère, puisqu'elle équivalait, pour celui qui en était frappé, à la perte de son état. La décision du conseil fut, à son tour, jugée non moins sévèrement par le public, et, dans quelques feuilles libérales, les critiques allèrent jusqu'à l'exécration. Quelle que fût, au fond, la vérité sur les faits de la déplorable affaire à l'occasion de laquelle Rey avait écrit, une chose est certaine et ne saurait être niée par quiconque a connu le palais de cette époque les membres du conseil devaient être nécessairement de mauvais juges pour le prévenu. On pense bien que la disgrâce de Rey ne contribua pas à modérer l'ardeur de ses opinions. Il se fit carbonaro et dirigea, dit-on, l'un des comités de cette association mystérieuse, qui travaillait plus de bonne volonté que de force au renversement des Bourbons. Il se trouva donc naturellement impliqué dans la conspiration militaire de 1820, et une condamnation à mort fut prononcée contre lui. Heureusement il ne s'était pas laissé atteindre, et on le condamna par contumace. Obligé de fuir sa patrie, il alla chercher un refuge en Angleterre, et profita de son séjour forcé dans les trois royaumes pour en étudier la législation. Le fruit de ces études fut un ouvrage en deux volumes in-8, qu'il fit paraître sous le titre d'institutions judiciaires de l'Angleterre. Rey rentra en France après la révolution de 1830, et fut nommé con

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seiller à la Cour royale d'Angers, et plus tard à celle de Grenoble, sa ville natale. Aigri par les persécutions qu'il avait souffertes, Rey donna dans les utopies politiques qui ont failli être si fatales à la France ancien magistrat, il s'était rangé parmi les socialistes de la plus pire espèce, les communistes. Démissionnaire de sa place de conseiller à la Cour royale de Grenoble dès 1844, il n'en resta pas moins inscrit au tableau des avocats de sa ville natale. Joseph Rey, après une vie l'une des plus remplies de péripéties que l'on puisse imaginer, est mort à Grenoble, le 18 décembre 1855, à l'âge de 96 ans. Jos. Rey a beaucoup écrit, et nous allons donner l'énumération des ouvrages qu'on lui doit. I. De l'état de la France sous le rapport des idées politiques; par M. J. R***, de Grenoble. Paris, Delaunay, 1814, in-8 de 23 p. Extrait du Censeur », de MM. Comte et Dunoyer, t. vI. II. Adresse à l'Empereur. Grenoble, mars 1815. Paris, Eymery, 1815, in-8 de 16 pag. Cet opuscule a eu trois éditions, et a été trad. en allem. Strasbourg, Koenig, 1815, in-8 de 8 pag. III. Des Bases d'une constitution, ou de la Balance des pouvoirs dans un Etat. Paris, les march. de nouv., 1815, in-8 de 111 pag. IV. Défense du colonel Michel, traduit au conseil de guerre pour la capitulation d'Auxonne. Dijon, impr. de Frantin, 1815, in-8 de 8 pages. (Anon.). V. Réflexions sur l'état présent de la France, moyen de remédier à ses maux, ou le Retour de l'âge d'or, dédiées à tous les Français. Paris, l'Auteur, Nepveu, 1816, in-8 de 28 pag. VI. Discours sur le sujet présenté par l'Académie de Lyon pour le concours de 1817. Paris, de l'imprim. de Renaudière, 1818, in-8 de 20 pages. VII. Catéchisme de la charte constitutionnelle, à l'usage de toutes les classes de citoyens, ou Dialogues entre un curé vendéen, devenu constitutionnel, et un grenadier de l'exgarde, redevenu cultivateur. Paris, L'Huillier, 1818, in-8 de 92 p. VIII. Défense du père Michel, prononcée par M. Tartarin, auteur; M. Rey (de Grenoble), avocat; et M. Pou

let fils, éditeur; précédée de la Plainte rendue par M. l'avocat du roi. Paris, Poulet fils, 1818, in-18 de 3 feuill. 4/9. IX. De la Responsabilité des agents du pouvoir d'après nos lois actuelles, et du droit de défense et d'indemnité des citoyens envers les agents du pouvoir. Paris, L'Huillier, 1818, in-8 de 81 p. X. Quelques Vues sur l'èquilibre politique des nations, et de I'Europe en particulier. Paris, le même, 1818, in-8 de 80 pages. XI. Préliminaires du Droit, ou Introduction à un traité de législation générale. Paris, Poulet; Aimé Comte, 1819, in-8 de 9 feuilles 1/2 (3 fr.). La Revue encyclopédique» a rendu compte de cet ouvrage au tom. 11, pag. 576. XII. Pétition adressée à la chambre des députés pour Pierre-François Regnier et autres habitants du département de l'Isère. (Paris, impr. de Poulet, 1819), in-4 de 59 pag., signée : J. Rey. XIII. Requête à M. le garde des sceaux, tendant à décliner la juridiction du conseil d'État. Pour Pierre-François Regnier et autres habitants du département de l'Isère, en suite de la plainte par eux portée contre M. le vicomte Donadieu et ses complices, accusés d'assassinat. 8 juin 1819 (Paris, de l'impr. de Renaudière, 1819), in-4 de 23 pag., signées J. Rey, avocat à la Cour royale de Paris. XIV. Mémoire pour Joseph Rey, de Grenoble, avocat à la Cour royale, contre une décision du conseil de discipline des avocats, près la même cour, qui prononce sa radiation du tableau de l'ordre. Paris, de l'imprim. de Renaudière, 1819, in-8 de 108 pages. Ce qui fit rayer Rey du tableau des avocats, ce fut d'avoir signé et publié les deux derniers écrits que nous venons de citer. XV. Quelle est la classe de citoyens la plus intéressée au maintien du gouvernement? Paris, à la libr. politique, 1820, in-8 de 20 pag. XVI. Des Institutions judiciaires de l'Angleterre, comparées avec celles de la France et de quelques autres Etats anciens et modernes. Paris, Nève, 1826, 2 vol. in-8 (12 fr,). Deuxième édit., entièrement refondue. Paris, 1839, 2 vol. in-8 (12 fr.). La « Revue en

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cyclopédique a rendu compte de la première édition, tomes xxxII (p. 730) et xxxv (p. 325). C'est le plus important ouvrage de l'auteur, et le seul peut-être qui ne doit pas être considéré comme un livre de circonstance. Il est fait consciencieusement, et la conscience était ici une chose méritoire; car on sait quelle espèce de labyrinthe inextricable forme le droit public comme le droit privé de nos voisins d'outre-mer. Toutefois, l'éloge ne doit pas être sans restriction. L'œuvre de Rey porte trop l'empreinte de ses passions politiques, et plus d'une erreur historique s'y est glissée. C'est ainsi, par exemple, sous le premier rapport, qu'il essaie de réhabiliter la mémoire de cette assemblée trop fameuse, connue sous le nom de Long-Parlement, qui n'eut pas seulement, comme notre Convention, le mérite d'être, jusqu'au bout, menaçante et terrible, et qui mourut par le ridicule et le mépris, après avoir vécu par le crime et la terreur. C'est ainsi, sous un autre aspect, qu'il se trompe sur l'époque de l'inst. du jury, création du génie d'Alfred le Grand, et dont il reporte l'origine à un siècle beaucoup plus rapproché de nous. Le séjour forcé de Rey en Angleterre lui a permis de revoir entièrement son premier travail, et de le mettre en harmonie avec les changements survenus dans ces dernières années. XVII. Du Perfectionnement des études légales dans l'état actuel de la société. Paris, Treuttel et Würtz, 1827, in-8 de 128 p. (1 fr. 75 c.). Voy. un compte-rendu de cet ouvrage dans la Revue encyclopédique », t. XXXIV, pag. 753. XVIII. Lettres sur le système de la coopération mutuelle et de la communauté de tous biens, d'après le plan de M. Owen. Paris, Sautelet, 1828, in-18 (2 fr.). La « Revue encyclopédique», t. XL, p. 187, contient encore un compte-rendu de cet ouvrage. XIX. Traité des principes généraux du Droit et de la Législation. Paris, Alex.-Goblet, 1828, in-8, avec un tableau (6 fr.). Le Journal des Savants» a donné une courte note sur cet ouvrage,

année 1829, p. 63. XX. De la méthode Jacotot. Paris, Pichon et Didot, 1829, in-8 de 64 p. (1 f. 25 c.). XXI. Pétition à la chambre des députés pour l'adoption d'un nouveau plan d'éducation nationale, suivie d'un Essai d'un projet de loi et de l'exposé des motifs. Paris, A. Mesnier, 1830, in-8 de 196 pag. XXII. Adresse au roi. Paris, de l'impr. de Lachevardière, 1832, in-8 de 16 p. XXIII. Du Perfectionnement des modes actuels de l'enseignement primaire. Angers, de l'impr. d'Ernest Lesourd, s. d., broch. in-8 (30 c.). S'est vendu au profit de la salle d'asile d'Angers. XXIV. Statistique des prisons de Maine-et-Loire.... XXV. Lettres à ma femme sur les écoles de la première enfance, dites salles d'asile. Grenoble Prudhomme, 1836, in-8 de 13 feuilles, avec une plan. (3 fr.). XXVI. Des Bases de l'ordre social. Angers, Lesourd, et Paris, Videcoq, 1857, 2 vol. in-8 (15 fr.). M. Brothier a fait insérer, à l'occasion de cet ouvrage, des Considérations philosophiques fort remarquables dans la C Revue de Toulouse. XXVII. Avec M. J.-A. Barré: Traité d'éducation physique, intellectuelle et morale, suivi d'Essais de cours sur les diverses branches de l'enseignement du premier et du second degré. Tom. 1er. Partie gén. Grenoble, Prudhomme, et Paris, Delloye, 1841, in-8 de 22 feuil. 1/4, avec 3 planch. (6 fr.). Autre édit., sous ce titre : « Traité complet d'éducation physique, intellectuelle et morale », comprenant: 10 une partie générale, consacrée à l'examen théorique des principes et à l'exposé des moyens de l'organisation des établissements d'instruction publique; 2o une partie spécialement pratique, comprenant plusieurs essais de cours sur les diverses branches de l'enseignement du premier et du second degré. (Impr. de Prudhomme, à Grenoble). Paris, Dezobry et E. Magdeleine, 1852, in-8 de 42 feuil. 3/4, avec un atlas de 10 tableaux et 8 pl. (9 fr.). XXVIII. Histoire de la conspiration de Grenoble en 1816, avec un fac-simile des dernières lignes écrites par Didier au moment de sa condam

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nation à mort. Grenoble, Barnel, 1847, in-8 de 246 pages, avec un fac-simile. C'est un tirage à part du journal le « Patriote des Alpes. XXIX. Appel au ralliement des socialistes. Paris, aux bureaux de la Démocratie pacifique, 1847, in-16 de 32 pag. Cet écrit est une lettre de Rey, de Grenoble, communiste, ancien conseiller à la cour royale, aux rédacteurs de la Démocratie pacifique», suivi de : les Deux Communismes». Observations sur la lettre de M. Rey, par M. V. Considérant, phalanstérien. Cet écrit s'est distribué gratis. XXX. Profession de foi électorale. 1849, in-8. Ajoutons que Rey a participé à la rédaction de quelques recueils et journaux à la Revue encyclopédique», par des articles de critique; au Journal de Maine-et-Loire » par des articles sur le théâtre d'Angers, dont il était grand amateur; au « Producteur», par des articles politiques (1). · Biographies de M. Jos. Rey. Nous ne connaissons que celle imprimée dans la Biographie univ. et port. des contemporains de Rabbe, Boisjolin et Sainte-Preuve. REY (Charles-Louis), poëte et auteur dramatique, membre de l'Académie royale du Gard, né à Nimes, le 3 avril 1774, partit de sa ville natale à l'âge de 19 ans, volontaire forcé par la première réquisition, le 21 septembre 1793; il occupa un emploi dans les vivres à l'armée des Pyrénées-Orientales jusqu'à la fin de 1795. Plus tard, il alla en Italie, où il fit le commerce, de 1796 à la fin de 1808. De retour dans sa ville natale, il s'y maria, et continua le commerce, de 1809 à 1813; il devint propriétaire à Nimes et à Lacamp, commune de Saint-Jean du Gard, et vécut alternativement dans ces deux domiciles. Retiré des affaires, Rey s'adonna à la culture des lettres, vers laquelle ses goûts le portaient depuis longtemps: il com

(1) Les auteurs de la Littérature française contemporaine n'ont pas cité nos no 1, 12, 13, 23, ni le n° 30. opuscule extraordinaire pour un ancien conseiller de cour; mais, par contre, ils ont attribué à Rey la Philosophie de tous les ages (1833), qui est d'un de ses homonymes, euré à Goncelin (Isère).

posa des satires et des comédies. Plusieurs fois il soumit ses compositions dramatiques au ThéâtreFrançais; mais, quoique sa versification fut facile et abondante, il ne parvint jamais à se faire représenter. Ces refus, ce dédain qu'il trouvait injustes et cruels aigrirent son caractère qui était naturellement ouvert et bon. Il profita de ses longs loisirs et des avantages qui lui assuraient une fortune plus que suffisante pour ses besoins pour continuer néanmoins à cultiver les lettres. Il fournit un grand nombre d'articles, soit politiques on littéraires, à divers journaux de Paris, notamment dans ceux de Nîmes, et aussi dans une Revue italienne; lut diverses pièces de vers à l'Académie du Gard, qui sont imprimées dans les Notices et Mémoires de cette Compagnie. Enfin, Ch. Rey composa plusieurs ouvrages et les fit imprimer à ses frais. Nous connaissons de lui: I. Le Double écueil, ou Philosophisme et Hypocrisie, comédie

en cinq actes, en vers; par M. C. R. Paris, P. Didot, 1817, in-8 de x et 132 pag. II. Epitre. Géronte cadet à M. Victor Hugo. (En vers alexandrins). Paris, de l'impr. de Le Normant, s. d. (1830), in-8 de 15 pag. III. Épître. Géronte cadet à M. Viennet sur les écoles. Paris, Ledoyen, 1831, in-8 de 17 p. IV. Adresse d'un candidat à MM. les électeurs de toute la France. Paris, Alex. Mesnier, 1831, in-8 de 40 p. Anon. V. Biographie de quelques futurs grands hommes; par un petit homme passé. Paris, Delaunay; Ledoyen, 1834, in-8 de 231 pag. (4 fr.). VI. Adresse à mes pairs, les hommes doués du bon sens le plus vulgaire, sur notre système financier et spécialement sur la conversion des rentes. Nimes, BlanquisGignoux, et Paris, Pl. Justin, Ledoyen, 1837, in-8 de 125 pag. VII. La Typocratiade, poëme (en Iv livres). Nimes, de l'imprim. de Durand-Belle, 1843, in-8 de 88 pag. Deuxième édition, rev., corr. et diminuée. Se vend au profit des victimes des désastres de la Guadeloupe. Nimes, Bianquis-Gignoux, et Paris, Ledoyen, 1843, in-S de 84 pag. VIII. De la Refonte des

monnaies de cuivre et de billon, d'après le projet de loi présenté à la chambre des députés, et discuté les 29, 30, 31 mai, 1er et 2 juin. Nimes, de l'impr. de Ballivet, 1844, in-8 de 142 pag. Cet ouvrage n'a pas été destiné au commerce. IX. OEuvres dramatiques. (De l'impr. de Durand-Belle, à Nimes). Paris, Allouard, 1847, in-8 de 19 feuil. 1/4 (4 fr.). Ce volume contient trois pièces : l'Ecole des Soubrettes, comédie en cinq actes et en vers, de xvj et 109 pag.; l'Homme timide, comédie en un acte et en vers, de 48 pag.; et le Bourgeois anobli, comédie en cinq actes et en vers, de 129 pag. L'auteur n'a pas reproduit dans son théâtre la comédie imprimée dès 1807, intitulée Le Double Ecueil, etc. (voy. le no 1). Un fait qui mérite d'être signalé, à cause de sa rareté, c'est que Ch. Rey fit l'abandon des droits pécuniaires réservés aux auteurs par les lois, aux entrepreneurs de spectacles, à tous les libraires, éditeurs, imprimeurs et rédacteurs de journaux à qui il plairait de reproduire les trois pièces composant le volume, sous les seules conditions de les représenter ou de les réimprimer conformes au texte du volume, et avec le nom de l'auteur. X. La Néomanie, ou la Manie des projets, comédie en cinq actes et en vers. Nimes, de l'impr. de Durand-Belle, 1849, in-8 de 96 pag. XI. Henri et Marie Stuart, tragédie en cinq actes. (En vers). Nimes, Borelly, 1852, in-8 de 75 pag. (1 fr.). XII. Poésies diverses. Nimes, DurandBelle, et Paris, Allouard, 1852, in-8 de 276 pag. (1 fr. 50 c.). XIII. L'Ours et l'Aigle, fable allégorique en deux parties. Nimes, de l'impr. de Baldy, 1855, in-8 de 7 p. Reproduit dans le vol. suivant. XIV. Elucubrations poétiques, suivies de Réflexions morales et philosophiques. Nimes, de l'impr. de Baldy, 1855, in-8 de 176 pag. (1 fr.). Ce recueil se compose de deux parties 1° de poésies, faisant suite aux « Poésies diverses publiées en 1852 (voy. le no xII); 2o de prose, consistant en pensées, réflexions philosophiques, etc.

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XV: Myrrha, tragédie en cinq actes, avec des choeurs, imitée d'Alfiéri, suivie de Mi-rat, parodie en quatre actes. (De l'impr. de Baldy, à Nimes). Paris, Ledoyen, 1855, in-8 de xiij-171 pag. (2 fr.). XVI. Satire contre la prétendue perfectibilité infinie de l'esprit humain, et sur les dangers de tout système absolu et exclusif qu'on essaierait de prendre pour bases des institutions sociales. Nîmes, de l'impr. de Baldy, 1856, in-8 de 16 p. XVII. Boutade satirique sur le livre de M. Victor Hugo, intitulé: « Les Contemplations », lue à l'Académie du Gard (séance du 21 juin 1856). Nimes, de l'imp. de Baldy et Roger, 1856, in-8 de 15 pag. (1). Rey est mort à Nîmes, le 22 décembre 1856, ne laissant pas d'enfants; mais des parents très-connus, entre autres M. Ch. Meyrueis, son neveu, impr.-libr. à Paris; M. Angliviel, son cousin, neveu de l'adversaire de Voltaire, ancien bibliothécaire du dépôt de la marine, etc. Rey a laissé plusieurs ouvrages manuscrits, notamment une traduction du Théâtre d'Alfieri, la Vie d'un frère aîné, homme très-remarquable qui sacrifia tout à la science et mourut non récompensé; quelques pièces de théâtre et des fragments d'un poëme.

REY (Jean), et non Joseph, comme

nous l'avons dit par erreur, au tom. VII, pag. 559 (2), économiste,

contemporaine» ont grossi la liste des ouvr. (1) Les auteurs de la Littérature française de Ch. Rey, de la mention d'an opuscule intipour les départements de l'Est, 1840, in-s, qui tulé: Projet d'une école d'agriculture pratique est de M. Ch. Rey, du Doubs.

(2) Le professeur adjoint de l'Ecole des chartes que vous savez, l'auteur de la Littérature

française contemporaine, a relevé une erreur de notre part à l'article Rey de notre tome VII, p. 559. Le prénom de cet écrivain était Jean; mais

n'a jamais signe que J. Rey, et plus souvent Rey seulement. Or nous avons pris l'initiale J. pour celle du prénom Joseph! Ce redressement de la part de M. F. Bourquelot ferait croire à las il n'en est rien : c'est Gros-Jean en remonune sévère exacitude, là, au moins; mais, bétrant à son curé. La notice de M. E. Cartier sur yeux, M. F. Bourquelot n'en a pas moins atla vie et les ouvrages de Jean Rey sous les tribué cinq ouvrages de Jean Rey à quatre de ses homonymes: ce sont les n°* XVI, XVII, XXIII, XXV et XXVI du présent article.

Puisque nous parlons des ouvrages de Jean

Rey, disons qu'il a eté publié en 1839 un opusdepuis le XVIe siècle; plan de l'ouvrage. Caen,

cule intitulé Histoire du Vandalisme en France

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