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REY.

historien et archéologue, écrivain légitimiste, né à Montpellier, le 19 mai 1773, fabricant de châles, à Paris, membre du Conseil général des manufactures et du Conseil municipal du 6 arrondissement du département de la Seine, en 1825, membre du Jury central de l'Exposition de l'industrie, en 1827; membre de la Société des antiquaires de France et de dix autres académies et sociétés savantes, françaises et étrangères. « La Révolution de Juillet, qui fut le triomphe de quelques ambitions privées, vint blesser profondément les affections politiques de Rey. Il se démit des fonctions qu'il remplissait, et s'isola surle-champ du Gouvernement nouveau, et ne perdit aucune occasion d'exprimer publiquement • ses sympathies pour les princes exilés. Ce fut surtout dans ce but qu'il entreprit son grand ouvrage intitulé: Histoire du drapeau, des couleurs et des enseignes de la Monarchie française. L'His⚫toire de la captivité de François Ier, • qui fut publiée dans la même an

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née que l'Histoire du drapeau, « est écrite dans le même esprit « et les mêmes intentions ». A partir de 1837, Rey ne publia aucun grand ouvrage. Des échecs survenus dans sa fortune ne lui en permettaient plus la dépense. Ce savant homme est mort à Paris, le 23 juillet 1849. On a de lui : I. Essais historiques et critiques sur Richard III, roi d'Angleterre. (De l'impr. de Crapelet, à Paris.) Paris, A.-A. Renouard, Potey, 1818, in-8 de 23 feuill. 3/4 (3 fr.). Le sujet était une de ces causes difficiles que recherchent les avocats au

et Paris, Derache. M. A. Leroy, qui en a renda compte dans les Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique », nouv. série, t. 11 (1840), p. 321, attribue cet opuscule, à l'auteur de l'Histoire du drapeau...... Bien que cet ouvrage projeté soit du genre de ceux dont Jean Rey s'occupait, nous doutons que cet ouvrage soit de lui, par deux raisons: c'est que Rey n'a jamais fait imprimer qu'à Paris, et que l'Histoire du Vandafisme ne se trouve pas portée dans une note trèsexacle et autographe qui nous a été remise par J. Rey, vers 1847, et par une troisième raison Do moins concluante: c'est que M. E. Cartier, qui, dans sa notice sur J. Rey, a cité les ouvrages laissés en manuscrit par celui-ci, ne cite pas Histoire du Vandalisme.

début de leur carrière pour en faire
le fondement de leur réputation.
Rey plaida les circonstances atté-
nuantes avec conscience et talent.
Il chercha la vérité à travers les
récits contradictoires des histo-
riens, et s'efforça, pour l'honneur
de l'humanité, de corriger le hi-
deux portrait que les partisans des
Tudor laissèrent d'un ennemi vain-
cu. Ce livre, écrit avec méthode et
pureté de style, peut être cité
comme un modèle de discussion
historique. II. Le Vieux Drapeau,
dédié à la garde royale; par un
membre de la Société des bonnes
lettres. Paris, Trouvé, 1822, broch.
in-8. III. Études pour servir à l'his-
toire des Châles. (De l'impr. de Cra-
pelet, à Paris.) Paris, Potey; Le-
cointe et Durey, etc., 1823, in-8
de 16 feuill. 3/8 (4 fr.). Ce travail,
qui demandait des recherches du
savant unies à l'expérience du fa-
bricant, est peut-être l'ouvrage le
plus parfait de Rey. La partie ar-
chéologique y est traitée avec
beaucoup d'esprit. L'auteur y fait
remonter les châles presque au delà
du déluge; il discute tous les textes
qui peuvent s'y rapporter dans la
Bible, dans Homère et dans les
auteurs anciens. La partie géogra-
phique offre des recherches très-
étendues sur la vallée de Kache-
myr, sur sa population, son indus-
trie et la provenance des laines
qu'on y emploie. La partie poli-
tique, enfin, est écrite avec une
rare modestie et un grand bon
sens; on y trouve un plaidoyer du
cachemire français contre le ca-
chemire indien, des appréciations
commerciales importantes, et des
observations très-judicieuses sur
la naturalisation impossible de cer-
tains animaux en France. Cet ou-
vrage valut à Rey beaucoup d'é-
loges et surtout beaucoup d'amis,
mais n'en donna pas moins lieu à
la publication de l'opuscule sui-
vant : « Plainte portée par les Schals
de Cachemire contre M. R..... (Rey)
et quelques autres fabricants »,
présentée par Martin Augan, mar-
chand de cachemires de l'Inde.
Paris, Delaunay, 1825, in-8 de
48 pag. IV. Discours prononcé à la
distribution des prix aux enfants
des écoles israélites, le 18 novem-

bre 1825. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré père, 1826, in-8 de 16 p. V. Mémoire sur la brebis du Sifan. Paris, de l'impr. de Huzard-Courcier, s. d. (1826), in-8 de 25 pag. VI. Mémoire sur le mouton Purick. Ibid., 1826, broch. in-8. VII. Mėmoire sur la nécessité de bâtir un édifice spécialement consacré aux expositions générales des produits de l'industrie. Paris, Bachelier, 1827, in-8 de 32 pag. Rey est mort trop tôt pour avoir vu son vœu réalisé d'une façon grandiose. VIII. Discours prononcé à l'occasion de la distribution des prix aux élèves des écoles israélites. Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré père, 1828, in-8 de 32 pag. IX. Industrie agricole et manufacturière. Mémoire sur la Société royale, anonyme, de la Savonnerie, ses produits et les avantages qu'elle présente à l'agriculture et aux manufactures. (Extr. des « Annales mensuelles de l'industrie manufacturière et des beaux-arts ».) (Paris, 1828), in-8. Nous pensons que c'est le titre exact d'un ouvrage qu'une note autographe de J. Rey présente sous celui de Mémoire sur la nouvelle Savonnerie, fondée pour l'emploi des laines longues » (1826). X. Dissertation sur l'emploi du vinaigre à la guerre, comme agent de destruction et comme moyen de défense. Paris, de l'impr. de HuzardCourcier, 1829, in-8 de 138 p. Dans cette dissertation, extraite d'un recueil industriel, l'auteur combat savamment et victorieusement les auteurs, et montre la fausseté du récit de Tite-Live au sujet des procédés chimiques employés par Annibal pour passer les Alpes. XI. ConIsolation à ma femme. Paris, de l'impr. de Crapelet, 1830, in-8 de 12 feuill. 1/4. XII. Fragment d'un ouvrage inédit, intitulé: Recherches sur la formation du langage politique en France. Paris, de l'impr. de Dentu, 1831, in-8 de 8 pag. (Anon.). XIII. Le Meunier sans souci, en mai 1829. Conte historique. Paris, de l'impr. de Crapelet, 1833, in-8 de 16 pag. Pièce de vers sur une anecdote de 1829. Rey se reposait de ses travaux industriels et de ses études sérieuses en se livrant à des amusements litté

raires dont il égayait les réunions de ses amis. C'étaient des chansons, des contes en vers, des discours et proverbes qu'il n'eut jamais la pensée de rendre publics. Quelques Couplets politiques et la charmante, pièce «le Meunier sans souci furent seuls imprimés. La versification en est toujours pure et facile. XIV. La Source et le Glacier du Rhône, en juillet 1834. Paris, Pihan-Delaforest, 1835, in-8 de 60 p. XV. Dissertation sur Bérénice. Impr. dans les « Mém. de la Soc. des Antiquaires de France », nouv. série, tom. 1er (1835). XVI. Les quatre Sources de la Reuss au Saint-Gothard. Paris, de l'impr. de Pihan-Delaforest, 1835, in-8 de 4 feuill., avec une carte. (Ext., ainsi que le no XIV, des << Nouv. Annales des Voyages ».) XVII. Origine française de la boussole et des cartes à jouer. 1836, in-8. XVIII. Dissertation sur Régulus. Impr. dans les Mém. de la Soc. des Antiquaires de France, nouv. série, tom. u (1836), dissertation formant 48 p. XIX. De la Neige au grand SaintBernard. 1836. XX. Histoire du Drapeau, des couleurs et des insignes de la Monarchie française, précédée de l'Histoire des enseignes militaires chez les Anciens ». (De l'impr. de Crapelet, à Paris.) Paris, Techener, Delloye, 1837, 2 vol. in-8, ensemble de 65 feuill.1/8, avec un Atlas de 24 planches (12 fr.). La publication en fut retardée par les lois de septembre; les entraves mises à la liberté de la presse obligèrent l'auteurà refondre un grand nombre de passages et à adoucir ce qui pouvait, dans ses Philippiques, blesser les susceptibilités royales. Rey dédia son livre à la France. L'Académie des Inscriptions accorda à cet ouvrage la première mention honorable au concours des antiquités nationales. Cet ouvrage intéressant et curieux est en même temps historique, littéraire et bibliographique. Il renferme des incidents curieux, des faits tout à fait inconnus et qui ne se trouvent que là. Il commence par les enseignes militaires chez les anciens; les enseignes militaires antérieures au moyen âge; les enseignes nationales de dévotion en France; histoire mi

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litaire de l'oriflamme;-emblèmes des drapeaux français; — ancienneté des fleurs de lis; couleurs nationales de la Monarchie françoise, etc., etc. Tels sont les titres qui recommandent l'histoire publiée par Rey. XXI. Histoire de la captivité de François Ier. (De l'impr. de Crapelet, à Paris). Paris, les mêmes, 1837, in-8 de 23 feuill. 3/4 (5 fr.). Un des meilleurs ouvrages que l'on a fait sur ce sujet, où se trouvent des détails intimes négligés par les plus célèbres historiens. C'est un plaidoyer plus henreux et plus utile que les « Essais sur Richard III › (voy. le n° 1), et les travaux de M. Champollion - Figeac en ont confirmé depuis les conclusions. La liste des ouvrages consultés et cités par l'auteur témoigne de l'étendue de ses recherches et du soin qu'il apportait à ses études. XXII. Des Compagnies d'assurances pour le remplacement militaire et les remplaçants. Paris, Anselin et Gaultier-Laguionie, Techener,1839, in-8 de 15 feuill. (2 fr.). C'est l'histoire de ces compagnies depuis leur origine, et l'auteur les fait remonter à l'antiquité. XXIII. Rapports (deux) sur l'ouvrage de M. Mauduit, intitulé : « Découvertes dans la Troade ». Impr. dans les Mém. de la Société des Antiquaires de France, nouv. série, tom. v (1840) et tom. vII (1843). XXIV. De la Loi sur le recrutement de l'Armée. (Projet lu à la Chambre des députés le 21 janvier 1841.) Paris, de l'impr. de Delanchy, 1841, in-8 de 24 p. XXVI. Le Puits artésien de Grenelle. (Extr. de la Revue de province et de Paris, no de décembre 1843.) Paris, Mathias, 1844, in-8 de 56 p. XXV. Mémoire sur la montagne du grand Saint-Bernard, et sur cette même montagne pendant la domination sarrasine. Impr. dans le recueil de la Société des Antiquaires de France, nouv. série, tom. vi et VIII. Ce sont des chapitres d'une Histoire de la Montagne et de l'Hospice du mont SaintBernard, 2 vol. in-8, restée inédite par suite de la mort de l'auteur.Outre les ouvrages et opuscules que nous venons de citer de J. Rey, l'on doit encore à ce savant des

articles qui ont paru dans les Nouvelles Annales des Voyages», dans «la Revue médicale », dans des recueils industriels, ainsi que dans des dictionnaires, des encyclopédies, que leur peu d'étendue n'a pas permis de faire tirer à part.-J. Rey a laissé six ouvrages manuscrits sur lesquels M. E. Cartier, dans sa « Notice ». a donné

quelques détails. Biographie de J. Rey. Notice sur la vie et les travaux de M. J. Rey, membre honoraire de la Société des Antiquaires de France; par E. Cartier. Extr. de l'Annuaire de la Société pour 1850. Paris, au secrétariat, Dumoulin (1850), in-18 de 16 pag. Bonne notice à laquelle nous avons fait des emprunts. REY (Étienne), peintre, élève de Pierre Révoil, né à Lyon, le 29 janvier 1789, fut d'abord directeur du Musée d'antiquités et professeur de dessin à l'École publique et municipale de Vienne (Isère), de 1814 à 1821, ensuite professeur de dessin à l'Ecole royale des beaux-arts de Lyon depuis 1821; directeur provisoire de ladite école de septembre 1830 en mai 1831; il fut admis à la retraite pour cause de santé et pensionné de ladite ville en 1852. M. E. Rey est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (élu en 1828) et de plusieurs autres sociétés savantes et artistiques. Un long enseignement et les travaux de son art n'ont laissé à M. E. Rey que de très-courts loisirs pour s'occuper de littérature artistique, et pourtant nous connaissons de lui les ouvrages et opuscules suivants, tous imprimés à ses frais. 1. Guide de l'étranger à Vienne (Isère), ou Aperçu sur ses monuments anciens et modernes, ses établissements et manufactures. (De l'impr. de Lambert-Gentot, à Lyon). Vienne, l'Auteur, 1819, in-8 de 170 pag., avec plan et trois vues lithographiées et imprimées par l'artiste. İl. Monumenis romains et gothiques de Vienne en France, ancienne et puissante colonie romaine, dessinés et publiés par E. Rey; suivi d'un texte historique et analytique, par E. Vietty, statuaire, l'un

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(Voy. l'art. Chenavard). IX. Notice sur L. Butavand, graveur. Lyon, impr. d'Aimé Vingtrinier, 1853, in-8 de 16 pag. X. Projet de promenades au bas-port Combalot et

:

la place Napoléon, ancien faubourg de la Guillotière. Lyon, l'Auteur, rue Passet, n° 7, 1854, in-8 de 16 pag., avec un grand plan. XI. Album de la grotte de Balme. Lyon, l'Auteur, rue Passet, 7, etc. 1855, in-8 oblong de 32 pag. et 18 pl. (4 fr., et sur papier de Chine, 6 fr.). M. E. Rey a en portefeuille XII. Cours complet de dessin linéaire géométral et perspectif, pour servir à l'étude de l'architecture, de la topographie, de la mécanique et de la peinture, suivi d'études sur les ombres à la plume et au lavis, à l'usage des écoles primaires, colléges et de toutes les personnes qui veulent avoir une idée exacte des préceptes de cet art, comprenant plus de six cents sujets d'exercices repartis en cent cinquante leçons, in-4 avec texte. XII. Notes d'un artiste, écrites en parcourant la Grèce, les côtes de l'Asie-Mineure et l'Égypte, avec vues nombreuses de monuments et lieux célèbres (1).

des membres de la commission scientifique de Peloponèse. (De l'impr. de F. Didot, à Paris). Paris, l'Auteur, Treuttel et Würtz, 1821-31, gr. in-fol. de 72 planch., avec deux vignettes, et le texte de 86 pag. Publié en 18 livraisons, à 12 fr., sur colombier; porté à 15 fr. après la publication. Les exemplaires sur papier grand-aigle, tirés à petit nombre, étaient du prix de 24 fr. la livraison. III. Exposé succinct d'une méthode analytique, mnémonique et synthétique pour l'enseignement du dessin, brevetée par ordonnance du roi, du 24 avril 1834, précédé de quelques Considérations sur cet art. Paris, Hachette, Colas; et Lyon, l'Auteur, 1834, in-8 de 54 pag. (1 fr.). IV. Cours de Géométrie élémentaire, avec sujets amusants à l'appui des figures. Première série d'un cours de dessin. Lyon, l'Auteur, 1834, in-4 de 44 feuill. V. Nouvelle Collection d'études de dessin, lithographiée d'après des bustes et statues antiques, des pierres gravées, des médailles grecques et romaines et des sculptures et peintures des artistes les plus renommés de toutes les écoles; avec des notes biographiques et mythologiques imprimées au bas de chaque sujet, propres à orner la mémoire des jeunes élèves et entretenir leur émulation et tirées de l'histoire sacrée, de l'histoire profane et plus particulièrement de celle des beauxarts. Lyon, l'Auteur, 1856, in-fol. de 12 sujets (24 fr.). Cette collection devait être considérable, mais il n'en a paru que les deux premières livraisons composées chacune de six sujets. VI. Dissertation sur la peinture encaustique. Lyon, 1840, in-8 de 26 pag. VII. Construction d'un édifice d'utilité publique en face de l'Hôtel-de-Ville de Lyon. Paris, 1842, in-4. VIII. Relation du voyage fait en 1843-44 en Grèce et dans le Levant, par A. M. Chenavard, architecte, et E. Rey, professeur à l'École royale des beaux-arts de Lyon, et J. M. Dalgario, architecte ; (publié) par Ant.-M. Chenavard. Lyon, de l'impr. de Boitel, 1846, in-8 de viij pages non chiffrées et 176 p. 165.

REY (

:

), vétérinaire alors à Castres. I. Considérations sur la maladie des bestiaux, qui règne dans quelques communes du département du Tarn. Castres, Vidal frères, 1827, in-8 de 19 pag. Cet écrit donna lieu à une polé mique entre son auteur et M. Amédée Pradal, et voici ce qui fut publié dans cette querelle Réponse à un écrit intitulé: Considérations sur la maladie des bestiaux, par Rey; par Amédée Pradal. Castres, Auger, 1827, in-8 de 32 pag. A quoi M. Rey répliqua par: II. Réplique à une diatribe ayant pour titre: Réponse à un écrit intitulé..... Castres, Vidal frères, 1827, in-8 de 36 pag. A son tour, M. Amédée Pradal fit paraître : Mon dernier mot à un libelle, ou Rey châtié. Castres, Auger, 1827, in-8 de 74 pag. III. Observations

(1) M. F. Bourquelot a fait deux articles pour cet artiste au tome vi de son livre, pages 164 et

sur la maladie régnante parmi les bestiaux de l'arrondissement de Castres; suivies d'un Mémoire sur l'amélioration et la multiplication de la race des chevaux dans le département du Tarn. Castres, Vidal, 1832, in-8 de 48 pag. Presque aussitôt la publication de ce nouvel écrit de M. Rey, M. Amédée Pradal en fit paraître un autre sous le même titre. Castres, Auger, 1852, in-8 de 30 pag. REY (Alexandre), homme de talent, et très-consciencieux journaliste, né à Marseille, en 1814. Il était le neveu de l'ancien professeur de ce nom au lycée de Marseille, mort à la fin de novembre 1858 (1). M. Alex. Rey débuta en littérature, dès l'âge de quinze ans, par une ode intitulée : Le Jugement dernier, ode à Sa Sainteté Léon XII, souverain pontife. Paris, de l'impr. de Barthélémy, 1829, in-8 de 16 p., qui fut suivie d'un Chant lyrique, dédié à S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Paris, de l'impr. de Locquin, 1830, in-8 de 16 pag. Plus tard, il fit paraître le Jugement dernier, poëme. Paris, l'Auteur, 1839, in-8 de 32 pag. (2 fr.) (2). M. A. Rey abandonna plus tard la poésie et écrivit pour les journaux démocratiques. Comme journaliste, il a été l'un des collaborateurs du journal « le Monde », dirigé par M. de Lamennais; il fut aussi un des écrivains les plus actifs de la « Revue indépendante », fournit quelques articles au tom. v de la

a

Revue du progrès politique, social et littéraire» de M. L. Blanc. M. Rey entra à la rédaction du

National » après la Révolution de février 1848, et on a dit que << c'est aux modestes services ren<< dus à la feuille de la rue Lepelletier que cet écrivain doit son « premier et le plus éclatant de ses titres ». Il a été pendant

(1) Ce professeur, dont nous ne connaissons rien d'imprimé, a laissé plusieurs ouvrages manuscrits.

(2) En 1849, il a encore paru un poëme intitule: le Jugement dernier, qui est peut-être une réimpression de celui de 1829 et de 1839; pourtant il porte pour nom d'auteur : M. Auguste Rey, ex-officier d'artillerie. Se trouve à Paris, chez le révérend père André de Laval, rue de Sèvres, n° 15, in-8 de 32 pages (3 fr.). Rien sur le titre n'indique que ce soit une nouvelle édition.

quelque temps attaché au secrétariat du Gouvernement provisoire. Elu à la Constituante par les électeurs des Bouches-du-Rhône aux élections complémentaires de juin 1848, en remplacement de M. de Cormenin, il ne fut pas réélu à lá Législative. Il votait avec le parti républicain modéré. M. A. Rey fournit aujourd'hui des articles à divers recueils littéraires (1). REY (l'abbé), curé de Goncelin (Isère). La Philosophie de tous les âges (2). Grenoble, Prudhomme, 1835, in-18. REY (Charles), du Doubs. Projet d'une Ecole d'agriculture pratique pour les départements de l'Est. Paris, de l'impr. de Guiraudet, 1840, in-8 de 16 pag. (3).

REY. Histoire du Vandalisme en France depuis le xvIe siècle; plan de l'ouvrage. Caen, et Paris, 1839. Cet opuscule n'a point été annoncé par la « Bibliographie de la France ». M. A. Leroy, de Valenciennes, qui en a rendu compte dans les « Archives hist, et littér. du Nord de la France et du Midi de la Belgique», nouv. série, tom. II (1840, in-8), pag. 321, l'attribue à Jean Rey, ancien fabricant de chales. Nous avons dit à l'article de ce dernier les raisons qui nous font douter de cette assertion.

REY (A.), de Chypre. 1. Le Maroc et la question d'Alger. Impr. dans la « Revue des Deux-Mondes », no du 1er décembre 1840. II. Souvenirs d'un voyageur au Maroc. Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, no 35, 1845, in-8 de 11 feuill., avec une vignette.

REY (P.). Traité du chanvre du Piémont de la grande espèce (cannabis gigantea), sa culture, son rouissage et ses produits. Grenoble, Baratier, 1840, in-12 de 5 feuill. 1/3. REY (Mme Anaïs de). I. Stances sur le baptême du comte de Paris. Paris, de l'impr. d'Appert, 1841, in-8 de

pag. II. Ode sur la mort de S. A. R.

(1) M. F. Bourquelot a attribué à cet écrivain la redaction de la Table de la Réimpression du Moniteur (1845), qui est de M. Auguste Ray (et non Rey), de Tours.

(2) Et non de Jos. Rey, de Grenoble, comme le disent les auteurs de la Littérature française contemporaine ».

(3) Et non de M. Ch. Rey, de Nimes, comme le disent les auteurs de la « Littérature française contemporaine ».

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