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les ruines du Vatican, que personne ne songe à détruire; laissez ces messieurs selamenter en prose et en vers, et n'exigez pas qu'un honnête professeur de littérature donne sa démission parce qu'il se trouve en désaccord avec vous sur la littérature moderne. Quant à la question romaine, si le « Constitutionnel » jetait un regard sur les fonctionnaires plus voisins que M. de Laprade du Gouvernement, il s'apercevrait qu'il y aurait peutêtre plus d'une démission à demander avant celle de l'auteur de Psyché. Nous avons lu les vers de M. de Laprade; il y en a de bons, il y en a de médiocres et de mauvais; c'est de la poésie fort mêlée, comme toute la poésie de ce temps-ci; elle dépasse souvent le but, elle est parfois boursouflée; mais nous nous demandons comment elle justifie l'épithète d'insecticide ». Le 18 décembre, à l'occasion de la révocation de M. de Laprade, il disait encore:

M. de Laprade, professeur de littérature étrangère à la Faculté des lettres de Lyon, et membre de l'Académie française, vient d'être destitué à cause d'une pièce de vers qui a paru dans le « Correspondant ». Il nous semble que c'est se montrer bien rigoureux; la Muse en France a toujours eu des immunités. Quand il s'agira de punir, ne fera-t-on pas bien traiter les professeurs comme les évêques? Pourquoi ne pas porter leur poésies devant le conseil de l'instruction publique, qui prononcerait contre la muse de la satire la peine de l'appel comme d'abus, et les frapperait d'un de ces avertissements que le conseil d'Etat inflige quelquefois à l'éloquence turbulente des mandements épiscopaux? » Le bruit qui se faisait autour de M. de Laprade ne finit pas là. M. A. Grenier le raviva par l'article suivant qui parut dans le « Constitutionnel », numéro du 20 décembre : « Les feuilles cléricales exploitent avec passion la révocation de M. de Laprade. Leur acharnement à insister sur cette affaire nous rend notre droit de parler librement; nous en userons. Nous n'avons

à nous occuper ici ni du talent ni du caractère de M. de Laprade. C'est à ceux qui connaissent l'un et l'autre, à louer l'un et l'autre ; cela ne nous regarde en rien. Nous considérons le fait en lui-même, et indépendamment de la personne un professeur a été destitué. Eh bien! les amis de M. de Laprade ont dirigé l'Université pendant cinq ou six ans; qu'on tâche de compter les professeurs qu'ils ont destitués, réduits à la misère, à l'exil, même au suicide! Les destitutions, les disgrâces se multipliaient alors et tombaient dru sur le corps enseignant, implacables, à outrance, soudaines et d'une inconcevable brutalité ! Les amis de M. de Laprade, instruments aveugles de la réaction orléano légitimiste, ont choisi homme par homme quatre-vingtsix recteurs avec la mission de surveiller, bâillonner, persécuter, avilir, tuer l'enseignement en France! Les amis de M. de Laprade ont fait régner dans l'Université une terreur blanche que nous ne flétrirons jamais assez! Nous le disions récemment : tout ce qui était jeune a déserté l'enseignement pour se jeter dans d'autres carrières, afin de se dérober à l'administration la plus inique et la plus lâche qui fût jamais sous le ciel! - Et maintenant, parce que l'un d'eux est frappé pour une insulte furieuse au gouvernement auquel il a juré fidélité et qui le paye grassement, voilà qu'on s'attendrit, qu'on se récrie, qu'on se scandalise! Allons donc!

Est-ce que les ministres cléricaux de ces temps odieux avaient besoin de raisons pour nous destituer, nous, en 1849 et 1850 ? Estce qu'ils délibéraient trois semaines pour vouer à la misère un professeur, fût-il innocent? Est-ce qu'ils s'inquiétaient de la justice et de l'humanité? Est-ce qu'ils ne faisaient pas victimes sur victimes? C'est pour celles-là et pour leurs familles que nous réservons notre pitié, et non pour M. de Laprade». « Le Siècle » en reproduisant ces lignes dans son numéro du 22, les fit suivre des réflexions suivantes, assez mor

dantes, contre le « Constitutionnel»: « Voilà une indignation qui ne nous déplait certainement pas sur quelques points; mais sur qui retombe-t-elle en définitive? non pas seulement sur les journaux cléricaux qui étaient dans leur rôle, mais sur le « Constitutionnel », journal voltairien, qui dans « ces temps odieux » soutenait bel et bien l'administration la « plus inique et la plus lâche qui

fût jamais sous le soleil ». Les amis de M. de Laprade, s'écrie le « Constitutionnel» de 1861, ont fait régner dans l'Université une terreur blanche que nous ne flétrirons jamais assez? Que va dire le « Constitutionnel » de 1849 et 1850 qui n'a rien flétri du tout? Il entend pourtant tous les reproches qu'on lui adresse, ce pauvre vieux « Constitutionnel » de 1843; il a repris sa place au fauteuil de la direction, et il s'incline modestement sous la correction que lui inflige le jeune « Constitutionnel ».

Ah! les réactions! Il vient toujours un moment où, gouvernements et particuliers, on voudrait bien ne pas les avoir faites. Que n'auraient pas donné certains royalistes en 1825 pour n'avoir point approuvé les fureurs de leur parti en 1815? Il n'est pas commode de blâmer les excès d'une réaction dont on a fait partie. C'est précisément ce qui arrive au « Constitutionnnel» tonnant en 1861 contre cette réaction orléano-légitimiste dont il se défendrait vainement d'avoir été l'un des organes en 1849 et 1850. Acceptons cependant l'amende honorable du « Constitutionnel », et ne désespérons pas de le voir renouveler encore plus d'une fois cet acte. Ce n'est pas seulement contre l'Université qu'a sévi la réaction de 1849. Nous qui l'avons combattue en tout temps sur ce point comme sur tous les autres, et qui n'avons cessé de prêcher la modération dans les actes du pouvoir, nous sommes fâchés que le « Constitutionnel » ne se joigne pas à nous pour regretter l'arrêt dont vient d'être frappé M. de Laprade, et qu'il essaye même de le justifier par les mêmes arguments

que le Pays, c'est-à-dire par la jurisprudence du talion ». - On trouvera peut-être que nous nous sommes trop étendu sur cet incident littéraire; mais il a occasionné un de ces bruits qui sont assez rares en littérature, et dont il est bon de conserver l'histoire. - Les poésies de M. Richard de Laprade ont été le sujet de plusieurs articles. Citons-en quatre que nous connaissons : « La Psyché, de M. de Laprade», par Louis Pernel. Impr. dans la « Revue indépendante », t. II (1842); Barthélemy Tisseur (poëte, né à Lyon, le 24 août 1812, mort à Neuchâtel, en Suisse, le 28 janvier 1843) et Victor de Laprade ». Impr. dans la

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Revue du Lyonnais », t. XIX (1844), pag. 208 à 216. L'auteur y montre une préférence très-marquée pour B. Tisseur. M. V. de Laprade a dédié ses Odes et Poëmes: A mon ami Barthélemy Tisseur (11 pag. en prose); un article de M. Louis Alloury sur le poeme de « Psyché, dans le « Journal des Débats », en août ou septembre 1843. L'OEuvre de Victor de Laprade: Psyché, Odes et Poëmes, Symphonies, par Louis Jourdan, long article imprimé dans le « Siècle », numéro du 4 juin 1855. - Prose. XIX. De la Question littéraire. Impr. dans la Revue indépendante ». XX Des Habitudes intellectuelles de l'avocat.(Extrait de la « Revue du Lyonnais »). Lyon, de l'impr. de Boitel, 1840, broch. grand in-8. XXI. Le Père Séraphin, nouvelle. Impr. en deux parties dans la « Revue indépendante », 2 série, t. xIII (1848). XXI. Du Principe moral dans la République. 1848, broch, in-8. (Extr. de la Revue de Lyon). XXII. Ballanche, sa vie et ses écrits. (Extr. de la Revue de Lyon »). Lyon, 1848, gr. in-8. Réimprimé dans les « Questions d'Art et de Morale », sous le titre de : Union de la métaphysique à la poésie. L'œuvre de Ballanche. XXIII. Le Génie littéraire de la France. Discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française à la Faculté des lettres de Lyon en décembre 1847. (Extr. de la « Revue du Lyonnais »). Lyon,

de

a

l'impr. de Boitel, 1848, gr. in-8 de 40 pag. Réimpr. dans les « Questions d'Art et de Morale sous ce titre Du Respect comme élément d'inspiration. La poésie et le style au dix-huitième siècle ». XXIV. Du Sentiment de la Nature dans la poésie d'Homère. Paris, Comon, 1848, in-8. Thèse pour le doctorat ès-lettres, soutenue devant la Faculté d'Aix, en Provence. XXV. De l'Unité des arts, de leur division, de leurs limites. Discours préliminaire d'une « Histoire comparée de la poésie et des beaux arts. (Extr. de la « Revue du Lyonnais, nov. 1850). Lyon, de l'impr. de Boitel, 1850, in-8 de 40 pag. Réimpr. dans les « Questions d'Art et de Morale ». XXVI. De l'Enseignement des langues anciennes, considéré comme base des études classiques. Discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française à la Faculté des lettres de Lyon, novembre 1851. (Extrait de la « Revue du Lyonnais.) Lyon, de l'impr. de Boitel, 1852, in-8 de 24 pag. Réimpr. dans les & Questions d'Art et de Morale », sous ce titre : « De l'Education par les langues anciennes. Le Débat des sciences et des lettres ». XXVII. Consider ations sur le génie des Grecs. 1854. Impr. à la tête du

Voyage dans le royaume de Grèce, par M. Eug. Yemeniz (in-8). Réimpr. dans les « Questions d'Art et de Morale » sous ce titre : «De la Croisade contre l'Antiquité et du génie de la Grèce. XXVIII. Alexandre Dufieux. (Extr. de la « Revue du Lyonnais »). Lyon, de l'impr. de Vingtrinier, 1858, gr. in-8 de 7 pag. Notice sur Al. Dufieux, poëte. XXIX. Les deux Esprits français. (Extrait du « Correspondant, t. L.) Paris, Douniol, 1860, in-8 Réimpr. dans les « Questions d'Art et de Morale ». XXX. De l'Ironie et du genre comique. Impr. dans le même volume, et réimpr. aussi dans les « Questions d'Art et de Morale ». XXXI. Questions d'Art et de Morale. Paris, Didier, et Cie, 1861, in-8 de 455 pages (7 fr.), ou in-12 de 451 pages (3 fr. 50 c.). « Ce volume où se trouve le discours de réception de l'auteur,

est un recueil de prose; il se compose d'une douzaine de morceaux de diverses provenances et dont plusieurs paraissent avoir été de premières leçons, des discours d'ouverture de Facultés. Quelques-uns ont dû être accommodés, par quelque trait final qui n'est pas toujours sans aigreur, au goût de la revue catholique et royaliste sous couleur libérale, le Correspondant, qui les a insérés (1). » On trouve dans ce volume les fragments suivants : Préface: De la Sincérité littéraire, pag. 1 à 10. L'auteur débute par nous prévenir que ce livre provient pour la plus grande part d'un enseignement oral presque toutes ces pages ont été écrites pour être parlées». Ce sont effectivement des leçons du cours fait à Lyon par M. de Laprade 1o Prolegomènes d'une Histoire des arts. Unité de l'Art. Division et limites des genres, en quatorze chapitres, p. 11 à 58. 2o Union de la Métaphysique à la Poésie. L'OEuvre de Ballanche, en treize chapitres, pag. 59 à 115. 30 Des Préceptes en matière d'Art et des facultés de l'artiste, en sept chapitres, pag. 117 à 152. 4° De la Croisade contre l'Antiquité et du génie de la Grèce, en cinq chapitres, pag. 153 à 191. 5o De la Hiérarchie dans les œuvres de l'esprit. En quoi la poésie diffère de la prose, en treize chapitres, pages 193 à 249. 6° Du Respect comme élément d'inspiration. La Poésie et le style au dix-huitième siècle, en six chapitres, pag. 251 à 272. 70 De l'Education par les langues anciennes. Le Débat des sciences et des lettres, en trois chapitres, pag. 273-299. 8" De l'Ironie et des genres comiques, en dix chapitres, pag. 301 à 344:

J'exècre les railleurs.
Un bon mot n'a jamais rendu les gens

meilleurs.

Je parle serieux, et me contiens à peine; Grâce à Dieu! j'ai garde la vertu de la

haine.

Honte à ces ricaneurs, ces soi-disant Gaulois,

Qui se moquent de tout, prudemment toutefois.

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1

2

358 RICHARD DE LAPRADE.

Leur rire empoisonné, c'est une arme d'esclave.

O venimeux bouffons, qui prenez cet air brave

Toujours on vous a vus, les vivants et les morts,

Hardis contre les faibles et vils avec les forts.

a dit M. V. de Laprade dans sa satire Pro aris et focis. 9° De la Tradition française en littérature, en huit chapitres, pag. 345 à 377. 10° La Poésie et l'Industrie. L'Art devant le suffrage universel, en six chapitres, p. 379 à 440. MM. Prévost-Paradol et Sainte-Beuve ont dans leurs critiques des Questions d'Art et de Morale, appuyé particulièrement sur les morceaux intitulés

De l'Ironie et des genres comiques, et la Poésie et l'Industrie. 11° Les deux Esprits français, en cinq chapitres, pag. 411 à 430, 12° Discours de réception à l'Académie française. Eloge d'Alfred de Musset, pag. 431 à 449. Cet ouvrage de M. Vict. de Laprade a été l'objet de plusieurs comptes-rendus parmi lesquels nous citerons ceux de MM. L.-B. Jourdan, feuilleton du

Progrès de Lyon, du 27 avril 1861; Prévost-Paradol, dans le «Journal des Débats », du 26 juillet suivant; Sainte- Beuve, dans le « Constitutionnel », du 16 septembre de la même année. M. Vict. de Laprade, comme poëte, et comme critique, surtout, y est jugé sévèrement par les trois écrivains que nous venons de nommer. Les derniers écrits de «M. de Laprade, dit M. Sainte. Beuve, sont empreints d'une « certaine hostilité générale con<< tre le développement de la so«< ciété moderne; il y perce même « des accents d'une aigreur par«ticulière encore plus marquée...

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Le volume de « Questions d'Art « et de Morale ne se termine «pas non plus sans une pointe de dén grement politique..... Au << reste, quand le plus froid même et le plus sage est une fois piqué de cette mouche qu'on appelle l'esprit de parti et de <coterie, il peut commettre des « fautes d'entrainement..... » M. Sainte-Beuve termine ainsi son article.

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Ma conclusion sera courte, et je la donne nette«ment M. de Laprade est un

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poëte distingué, dont la lyre « à deux ou trois cordes. Le vo« lume de prose qu'il vient de pu

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blier n'indique pas qu'il y ait en « lui l'étoffe d'un critique: tout le << contraire ». L'article de M. « Sainte-Beuve, d'un collègue à l'Académie française, irrita M. de Laprade, qui s'oublia au point d'y répondre par son pamplet les Muses d'Etat (voy. plus haut.) Au verso du faux-titre des « Questions d'Art et de Morale » (1861), on annonce un autre ouvrage de l'auteur: Histoire du sentiment poétique de la Nature, 2 vol. XXXII. Prix de vertu fondés par M. de Montyon. Discours prononcé par M. de Laprade, directeur de l'Académie française, dans la séance publique du 21 août 1861, sur les prix de vertu. Paris, F. Didot frères et fils, 1861, gr. in-18 de 50 pages. XXXIII. Du Sentiment de la Nature dans la poésie du moyen-âge. Impr. dans le Correspondant », t. LIV (1861), p. 5 et suiv. XXXIV. Le Naturalisme de la Renaissunce. Impr. dans le même vol., pag. 571 et suiv. RICHARD DE RADONVILLIERS (J.-B.). 1. Enrichissement de la langue française, dictionnaire de mots nouveaux, système d'éducation, pensées politiques, morales et sociales. Paris, Pilout, 1842, in-8 de 416 pag. (8 fr.). 2e édit., considé rablement augmentée. Paris, Léautey, 1845, in-8 (8 fr.). Supplément à la seconde édition. Paris, le même, Pilout, 1845, in-8 (2 fr. 50 c.). II. Du véritable Gouvernement constitutionnel et du droit des peuples. Paris, Pilout, 1844, in-12 de 24 pag. (25 c.). III. Lettre aux contribuables non élec teurs. Paris, Desloges, 1846, in-16 de 32 pag. (25 c.). IV. Lettre élec torale. Paris, le même, 1846, in-16 (25 c.). V. Les Causes d'une rèvolution. Un gouvernement représentatif et un mode électoral. Paris, Comptoir des imprimeurs unis, 1848, in-12 de 72 pag. (1 fr.). RICHARD DE RUFFEY (Germain-Gilles), président à la Chambre des comptes de Dijon, philologue instruit, poëte fécond, ami des beaux-arts et versé dans la science des antiquités, membre de l'Académie de Dijon; né à Dijon, le 17

a

:

octobre 1706, mort en 1794. Presque tous les écrits du président Richard de Ruffey ont paru dans le Mercure », de 1729 à 1767, quelques autres dans un seul volume de l'Académie de Dijon, celui de 1769 en voici la liste complète. Poésies. I. Ode sur le camp de la Saone, commandé par le duc de Lévy. (Extr. du « Mercure », novembre 1727). Dijon, 1727, in-4. II. Eloge funèbre de M. de la Monnoye, poëme héroïque latin, du P. Oudin, mis en vers françois. Dijon, Defay, 1728, in-8. III. Antiochus, poëme héroïque, tiré de l'Ecriture-Sainte. Imprimé dans le « Mercure », juin 1729. IV. Ode sur la naissance du Dauphin. (Extr. du « Mercure »>, oct. 1729.) Dijon, Dufay, 1729, in-4. V. La Beauté, ode. Impr. dans le « Mercure », en juin 1730. VI. Stances sur la fièvre. Ibid., mai 1731. VII. Epithalame de Mlle de La Briffe et de M. le comte de Morges. Ibid., août 1732. VIII. Devises et Inscriptions de la pompe funèbre de S. A. S. Mgr le Duc, faite à Dijon, le 7 décembre 1740. Dijon, Dufay, 1741, in-4. IX. Vers à Buffon sur la reproduction du << Miroir d'Archimède ». Imprim. dans le «< Mercure, en mai 1747. X. Vers à Messieurs de l'Académie de Nanci. Ibid., février 1755. XI. Vers à Voltaire sur la prise de PortMahon. Ibid., sept. 1756. XII. La Vigne et le Laurier, fable allégorique, adressée au prince de Condé. Ibid., novembre 1756, et dans les Mémoires de l'Académie de Dijon, en 1769. XIII. Epître à MerVoltaire. Impr. dans le

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cure » en sept. 1757. XIV. Stances sur la gloire, traduites de l'alIemand de Haller. Ibid., mars 1759. XV. Epître familière en vers au président de La Marche. Ibid., juillet 1759. XVI. Epitre en vers sur l'esprit. Ibid., février 1760. XVII. Traduction en vers des 2o et 6e élégies du livre Ier de Tibulle et de la 8 élégie du livre II de Properce. Ibid., 1763, et de la 120 élégie du livre II de Properce. Ibid., 1766. XVIII. Histoire lyrique des eaux de Plombières, pour l'année 1764. Ibid., août 1765. XIX. Traduction en vers de la 1re ode du

livre er d'Horace. Ibid., 1765.
XX. Vers contre les gravures inu-
tiles. Ibid., avril 1771. XXI. Vers
sur la statue de Buffon. Ibid., avril
1777. XXII. Traduction en vers des
livres des rois David et Salomon.
Le président Richard de Ruffey
a composé d'autres poésies qui
sont restées manuscrites entre les
mains de son fils. Ecrits en
prose. XXIII. Réponse à la
Lettre de l'abbé Leblanc sur la ré-
ception du comte de Clermont à
l'Académie française. Dijon, De-
fay, 1753, in-4. XXIV. De la Néces-
sité du courage d'esprit dans tous
les états de la vie. Impr. dans
le Mercure », mai 1758. XXV.
Observations sur la variété des cou-
leurs des animaux domestiques.
Impr. dans le « Mercure », en juil-
let 1759. XXVI. Discours sur la
prévention. Ibid., janvier 1760.
XXVII. Eloge du pape Benoit XIV.
Ibid., mars 1760. XXVIII. Eloge
du cardinal Quirini, trad. de l'ital.
Ibid., mars 1765. XXIX. Essai his-
torique sur les académies, en deux
part. lbid., 1763 et 1766. XXX.
Observations sur les rinceaux for-
inés par la glace sur les vitres.
Ibid., janv. 1764. XXXI. Discours
sur les médailles. Ibid., nov. 1764.
XXXII. Mémoire sur le goût de ter-
roir de certains vins. Ibid., déc.
1764. XXXIII. Reflexions sur la vé-
gétation spontanée de la moutarde
dans les terres nouvellement re-
muées. Ibid., janv. 1765. XXXIV.
Dissertation sur les causes qui em-
pêchent la sonde de parvenir au
fond des mers trop profondes. Ibid.,
fév. 1765. XXXV. Observation sur
une végétation glaciale qui s'est
formée dans un tas de neige. Ibid.,
févr. 1767. XXXVI. Mémoire sur
les bois fossiles trouvés près de
Lons-le-Saulnier. Impr. dans les
« Mém. de l'Acad. de Dijon, ann.
1769. XXXVII. Explication d'une
petite galère en bronze, trouvée
près de Chanceaux. Ibid. XXXVIII.
Mémoire sur des statuettes de bronze,
trouvées près de Louhans. XXXIX.
Essai historique sur le siége de Di-
jon, par les Suisses en 1513. Ibid.
RICHARD DE SOULTRAIT (le comte

Georges). Voy. SOULTRAIT.
RICHARD LAHAUTIÈRE, ou peut-être

mieux Lahautière (Richard), poëte

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