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1850, in-12 de 36 pag. Péimpr. en tête des OEuvres complètes d'Horace, traduites par divers (Paris, Garnier frères, 1856, 1860, in-12). II. Etude littéraire sur (Jean-Pierre) Camus (évêque de Beley), et le roman chrétien au XVIIe siècle. 1853. Impr. en tête de «Palombe», roman de ce prélat. III. Histoire de la querelle des anciens et des modernes. Paris, Hachette, 1856, in-8 (7 fr. 50 c.). Ce livre fut pour Rigault l'occasion d'un de ses grands succès. IV. Luciani Samosatensis quæ fuerit de re litteraria judicandi ratio. Thesim proponebat Facultati litterarum Parisiensi. Parisiis, Hachette, 1856, in-8 de 116 pag. (3 fr.). V. Conversations littéraires et morales, par Hipp. Rigault; avec son portrait gravé par M. Levasseur, et une Notice par M. Paul Mesnard. 2° édit. Paris, Charpentier, 1859, in-18 jésus de LIj-416 p. (3 fr, 50 c.). Recueil de vingtsept articles de critique qui avaient paru dans le « Journal des Débats du 29 juillet 1855 au 28 octobre 1858, sous les titres de Revues de quinzaine et de Variétés. M. Mesnard, un des meilleurs amis de Rigault, un de ses camarades, excellent professeur, quoiqu'il ne professe pas en ce moment dans l'Université, et de plus écrivain distingué et

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et divers autres morceaux. On retrouvera donc là Rigault tout entier. On le retrouvera avec les grâces de son esprit, le charme de son style, avec cette érudition littéraire qui embrassait tout, et cette douce et saine philosophie qui n'était que l'expression fidèle et comme un reflet des belles qualités de son âme. Quelque courte qu'ait été la vie de Rigault, sa mémoire vivra dans les lettres. Le sillon qu'il a tracé ne s'effacera pas. La Notice que M, Saint-Marc Girardin a composée pour servir comme d'introduction et de préface aux OEuvres complètes de Rigault, est un excellent morceau de littérature et de biographie, une peinture pleine d'émotion et de fidélité de l'écrivain que nous avons perdu; mais ce qui y touche le plus, il faut l'avouer, c'est la manière dont Rigault se peint luimême, sans le savoir et sans le vouloir, dans quelques fragments de lettres rapportés par M. SaintMarc Girardin, et qui n'étaient pas destinés à voir le jour. Rigault n'a peut-être rien écrit de plus aimable et de plus fait pour honorer son nom et sa mémoire. L'un des articles les plus remarquables sur Rigault est celui qu'a donné M. Sainte-Beuve au Constitutionnel », no du 9 décembre 1861, à l'occasion des OEuvres complètes et des Conversations littéraires et morales de cet écrivain. RIGAULT. Métamorphose de l'acide mucique sous l'influence des ferments. Amiens, de l'impr. de Caron, 1860, in-8. RIGAULT DE GENOUILLY (Charles), vice-amiral, l'une des illustrations contemporaines de la marine française; né le 12 avril 1807, à Rochefort (Charente-Inférieure), d'un père ingénieur des constructions navales (1). M. Rigault de Genouilly fut, tout jeune, destiné à la marine. Il entra à l'Ecole polytechnique en 1825 et en sortit en 1827, comme aspirant de marine (1er novembre). Les années pas

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teur d'une Histoire de l'Académie française », M. Mesnard a fait une Notice qui contient les détails de la vie de son ami. Cette notice, pleine d'âme et d'esprit, est digne de celui dont elle raconte la vie; c'est aussi M. Mesnard qui a donné ses soins à la publication des Euvres complètes de Rigault. VI. Ses Euvres complètes, précédées d'une Notice biographique et littéraire, par M. Saint-Marc Girardin. Paris, L. Hachette et Cie, 1859, 4 vol. in-8 (25 fr.). Cette édition, imprimée avec luxe, contient outre les revues de quinzaine déjà publiées par M. Charpentier, et les articles que Rigault avait fait paraitre soit dans le Journal des Débats, soit dans la Revue de l'instruction publique, l'ouvrage sur la Querelle des anciens et des mo(1) Jean-Charles Rigault de Genouilly, élève de l'Ecole polytechnique, de 1795-97, entra dernes, quelques discours pronon-nieur de première classe en 1840. Il est mort en dans le génie maritime, et fut retraité ingecés à des distributions de prix 1857.

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sées à l'Ecole polytechnique comptant comme service, « l'Annuaire de la marine » donne la date de 1825 comme celle de l'entrée de M. Rigault de Genouilly dans le corps de la marine. Le 10 février 1830, le futur vice-amiral fut nommé enseigne, et le 6 janvier 1834, lieutenant de vaisseau. Il avait ce grade lorsqu'il fit imprimer dans les Annales maritimes et coloniales » 22° année (1837, p. 122-29) des Observations sur l'article intitulé l'Hercule et le Suffren. L'article, extrait de « l'Eclaireur de la Méditerranée », auquel répondait M. Rigault de Genouilly, alors à bord de « l'Hercule », est reproduit en tête des Observations de ce dernier, et elles sont suivies de Réflexions adressées au rédacteur sur le des Annales maritimes >> même sujet. En 1841, M. Rigault de Genouilly sauva, par une babile manœuvre, le brick & la Surprise», qui allait périr dans un coup de vent. Voyez à ce sujet la lettre de M. Belvèze, commandant « le Méléagre et la station de Catalogne, impr. dans les « Annales maritimes et coloniales », 25° année, t. 1er (1841), p. 178. M. Rigault de Genouilly fut promu capitaine de frégate (ou corvette) le 31 juillet 1841; il eut le commandement de la corvette la Victorieuse », et fit une longue campagne dans les mers de la Chine; il eut, dans la baie de Tourane, un combat contre les navires annamites, qu'il détruisit entièrement, en compaa la Gloire » gnie de la frégate montée par le contre-amiral Lapierre; malheureusement il ne put† pas ramener en France « la Victorieuse, qui fit naufrage dans les mers de la Chine. Traduit, pour ce fait, devant un conseil de guerre, il fut acquitté de la manière la plus honorable, et bientôt promu capitaine de vaisseau (22 juillet 1848). M. Rigault de Genouilly, pendant qu'il était capitaine de frégate, s'occupa de quelques publications scientifiques: il publia la 4e édition du Routier des îles Antilles, de la traduction de Chaucheprat, lieutenant de vaisseau, revue sur la dernière publication du dépôt de Madrid, augmentée de do

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cuments traduits de divers ouvra-
ges anglais. (Paris, de l'imp. royale,
1842-43, 2 vol. in-8), et fournit des
articles à la deuxième édition du
Dictionnaire universel et raisonné
de la Marine, de M. A. Sarrazin de
Montferrier (1846, in-4). En 1853,
M. Rigault de Genouilly siégea au
conseil des travaux de la marine,
et, nommé dans la même année ca-
pitaine de pavillon de M. l'amiral
Hamelin, à bord du vaisseau la
a Ville de Paris », il fit la campa-
gne de la mer Noire. Au mois d'oc-
tobre 1854 il fut débarqué pour
commander le corps des marins dé-
tachés au siége de Sébastopol, où
il fut bientôt promu contre-amiral
(2 décembre 1854), et ne quitta ce
poste dangereux que lorsque la
ville fut prise et après s'être cou-
vert de gloire. Comme récompense
dernière de ses hauts faits pendant
le siége, il fut fait grand officier
de la Légion d'Honneur. En 1857,
M. Rigault de Genouilly fut nom-
mé commandant en chef dans les
mers de Chine. Il s'empara de Can-
ton, de Tourane, puis de Saïgon,
qui est devenu le centre de notre
occupation en Cochinchine; de con-
cert avec les forces anglaises, il
força l'entrée du Pei Ho, ce qui
lui valut le grade de vice-amiral;
il rentra ensuite en France, après
avoir réussi dans toutes ses opé-
rations militaires. A son retour il
fut élevé à la dignité de sénateur.
Nommé membre du conseil d'ami-
rauté, il reprit bientôt la mer, en
1862, comme commandant en chef
l'escadre d'évolutions dans la Mé-
diterranée (1).

Théodore-Marie), successivement
RIGAULT DE ROCHEFORT (Aimé-
officier de cavalerie, en 1839, capi-
taine au 7e régiment de chasseurs,
plus tard, colonel du 10° régiment
de cuirassiers; promu général de
brigade de cavalerie, le 15 jan-
vier 1857, commandeur de la Lé-
gion-d'Honneur; né le 17 janvier

(1) Cet article tout différent de celui du « Dictionnaire universel des contemporains » de M. Vapereau, qui ne fait pas même connaltre grande partie de M. GINOUX DE LA COCHE, capitaine de fregate, ancien aide de camp de le lieu de naissance du vice-amial, est en M. Rigault de Genouilly, et aujourd'hui chef du premier bureau du personnel au ministère de la

marine.

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1797 à Liége (Belgique), d'une famille d'Auxerre (Yonne). Nous connaissons de ce général : I. Promenades à cheval, ou Manuel d'équitation à l'usage des gens du monde. Paris, Urbain Canel, 1826, in-18, avec planches (3 fr.). Ce volume a été réimprimé sous le titre suivant l'Equitation des gens du monde, promenades à cheval. Deuxième édition, revue corrigée et particulièrement augmentée de (( l'Equitation des dames. Paris, Boulland; Urbain Canel, 1830, in-18 (3 fr.). II. Mouvevements de cavalerie. Exposé d'une nouvelle méthode. Perpignan, de l'impr. de Me Tastu, 1839, in-8 de 28 pag. (1 fr. 25 c.). III. Analyse du règlement d'exercice pour la cavalerie suédoise. Paris, Anselin et Gaultier-Laguionie, 1840, in-8 de 60 p. (2 fr.). IV. Méthode d'équitation sur de grandes lignes (sic). (Extrait du « Spectateur militaire», mars 1853.) Paris, de l'imp. de Martinet, 1853, in-8 de 36 pages (1 fr. 50 c.).

RIGAUX (J.-N.-Alexandre), né en 1782, élève de l'Ecole polytechnique, de 1798 à 1801, retiré. Observations sur le projet de concession du chemin de fer entre Paris et SaintGermain. Paris, de l'impr. de Malteste, 1835, in-4 de 12 pag. RIGBY (Miss). Le Bailly, nouvelle livonienne. Impr. en six articles dans le tome xxш (1848) du « Correspondant ». Traduction de l'anglais, attribuée à Mme Ch. Lenormant, la nièce de la célèbre Mme Récamier.

RIGNANO (le P. Antonio de). Considerazioni sopra Gerusalemme e'l sepolcro di Gesu-Cristo, con alcune notizie intorno i Frati minori e l'ordine de' cavalieri del Santo Sepolero. Del cavaliere Artaud de Montor. Traduzione italiane, con note. Parigi, Adr. Leclère, 1847, in-8 de 96 pag.

RIGNAULT, architecte. Rapport sur l'église paroissiale Saint-Pierre-esLiens de Varzy (Nièvre). Paris, de l'impr. de Boisseau, 1849, in-4 de

12 pag.

RIGNIER (Charles-Ernest), médecin, né à Sommevoire (Haute-Marne), en 1818, membre de la Société médicale de Vassy, administrateur de

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l'hôpital, délégué du conseil acadé mique de la Haute-Marne, membre de toutes les administrations civiles et religieuses de Vassy depuis 18 ans, fonctions gratuites. On a de M. Rignier I. Valentine de Guichaumont. Episode du temps de la Ligue, avec une Notice histo rique sur le bourg de Somme voire et ses environs. Paris, Bonvalet et fils, 1847, in-8, avec une lithogr. (3 fr. 50 c.). 2e édit. Metz, Verronnais, 1859, in-8 de 344 p. (4 fr.). La seconde édition est augmentée de Philippe de Roque-Fontaine, légende populaire. II. Precis géogra phique et historique des cantons de Montier en Der et Doulevant (Haute-Marne). Vassy, MouginDallemagne, et Somme voire, l'Auteur, 1859, in - 18 de 69 pages. (30 c.). III. Marguerite, roman. Imprimé en feuilletons dans le journal « le Progrès de la Haute

Marne, en 1861. L'auteur s'occupe d'une Géographie statistique et historique de la France, sous un jour entièrement neuf, qui formera un vol. in-8, et se propose de publier des Veillées champenoises, recueil de récits, légendes, histoires et études de mœurs (Roque-Fontaine et Marguerite en feront partie).

RIGNAN (le baron), rédacteur du <Messager de Bayonne ». I. Chemin de fer Pyrénéen de Toulouse à Bayonne. Bayonne, de l'impr. de Foré, 1853, in-8 de 92 p. II. Bayonne et Saint-Esprit. Etude historique. Bayonne, au bur. du « Messager », et Paris, Amyot, 1856, in-8 de 168 pag. (2 fr.). Etude sur la question relative à la réunion de SaintEsprit à Bayonne. II. L'Espagne sous M. O'Donnell. Bayonne, Laserre, 1860, in-8. RIGNON (Félix). Nouvelles, historiettes et anecdotes. Abbeville, Housse, 1860, in-18 (1 fr. 23 c.). RIGNY (de), ancien préfet, l'un des

frères du vice-amiral de ce nom. Il a épousé sa nièce, Mlle de Bassompierre. De l'Influence du système de l'élection des députés des départements, et de la marche actuelle du gouvernement représentatif sur l'administration générale du pays. Paris, r. Jacob, n° 48, 1841, in-8 de 32 pag.

RIGO (P.). Le Jardin français des
commençants, ou Exercices fran-
çais sur les dix parties du dis-
cours. Paris, Hachette, 1840, in-12
de 120 pag. (1 f. 50 c.). II. Le Cor-
rige des exercices du Jardin fran-
çais des commençants, ou Exercices
français sur les dix parties du dis-
cours. Paris, Hachette, 1840, in-12
de 120 pag. (1 fr. 50 c.).
RIGO fils. Nouveau Guide du voya-
geur dans Liége, Spa, etc. et les
environs. Liége, Philippart, 1844,
in-18. (Anon.)

RIGO (V.), vicaire-général honoraire d'Ajaccio. Quelques mots adressés aux distributeurs de bibles, au sujet de la virginité perpétuelle de Marie, mère de Dieu. Bastia, de l'imprim. de Fabiani, 1856, in-18 de 36 pag. (15 c.).

RIGO (E.). Le Regne de Napoléon III. Biographies illustrées de notabilités contemporaines. Portraits exécutés par les premiers artistes, accompagnés d'une Notice d'après des documents authentiques. Paris, rue de Douay, no 17; Dumineray, 1855, in-fol. Le règne de Napoléon III devait se diviser en dix séries. Chaque livraison de série, du prix de fr., devait être composée de livraisons qui eussent varié selon l'importance des séries. Chaque livraison devait se composer d'une biographie de 4 pages de texte et d'un portrait. Nous croyons qu'il n'a paru que la première livraison, qui est consacrée à M. Nogent de Saint-Laurent. RIGODIN (Eugène), docteur en médecine de la Faculté de Paris. Des maux de nerfs chez la Femme. Paris, de l'impr. de Rignoux, 1858, in-4

de 72 pag. RIGOET ainé. I. Pensées sociales. Lyon, Guymon, Baron; et Paris, Desforges, 1837, in-8 de 76 pages (75 c.). S'est vendu au profit des ouvriers sans ouvrage. 11. L'Egalité politique, considérée comme moyen de moralisation. (Impr. de Boursy fils, à Lyon.) Paris, Desforges, 1839, in-12 (1 fr. 50 c.). III. Religion de l'Avenir, ou Philosophie rationnelle. Paris, Dolin, 1840, in-8 de 16 feuil. 1/4. (3 fr.). RIGOLEUR (Jean), pseudon. Voyez F. VANDENZANDE.

RIGOLLOT (Marc-Jérôme), médecin

et antiquaire, né à Doullens, le 30 (1) septembre 1786, fut, de 1806 à 1814, médecin militaire attaché aux armées du premier Empire. Reçu docteur en médecine en 1809, il vint, après la première Restauration, pratiquer son art à Amiens, fut successivement médecin du dépôt de mendicité du département de la Somme, médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu d'Amiens (1820), professeur de matière médicale et de thérapeutique à l'école secondaire de médecine de la même ville; à sa mort il était directeur de l'Ecole préparatoire de médecine et de pharmacie d'Amiens. Il était membre de la Société médicale de la même ville, et correspondant de l'Académie royale de médecine de Paris. Le zèle et les lumières du docteur Rigollot le firent choisir pour remplir diverses bonorables fonctions dans la ville qu'il habitait. Membre du conseil de salubrité depuis sa création, il fut nommé, après 1830, membre du conseil municipal d'Amiens, de la commission des prisons, du comité d'arrondissement pour l'instruction primaire, et de la commission de surveillance près l'école normale primaire. Rigollot joignait à ses connaissances en médecine, le talent de l'antiquaire et de l'historien. C'est même comme antiquaire qu'il s'est fait le plus connaître. Ses travaux consciencieux dans cette dernière spécialité,qui l'avaientfait admettre à l'Académie d'Amiens et à la Société des antiquaires de Picardie, lui méritèrent aussi les titres de correspondant du comité historique près le ministère de l'Instruction publique, de la Société royale des antiquaires de France, de celles de l'Ouest et de la Morinie,des académies de Rouen, d'Arras, d'Abbeville, de St-Quentin et de Blois, et de président de la Société d'archéologie du département de la Somme. Le docteur Rigollot est mort à Amiens, le 29 déc. 1854(2), au moment où il venait d'être élu correspondant de l'Institut. On a delui : 1. Mémoire sur l'ancienne ville des Gaules, qui a porté

(1) Et non le 3, comme l'a dit M. Fourquelot. (2) Et on en 1855 comme l'a dit M. Bourquelot.

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le nom de « Samarobriva». Amiens, 1827, in-8. Second Mémoire. Ibid., 1828, in-8. II. Notice sur une feuille de dyptique d'ivoire, représentant le baptême de Clovis. Amiens, 1832, in-8. III. Discours sur les Académies. IV. Essai sur une monnaie d'or frappée sous les Merovingiens, et portant le nom de l'église Saint-Martin-aux-Jumeaux d'Amiens. Ces deux dernières études ont été imprimées dans le premier volume des « Mémoires de l'Académie d'Amiens, publié en 1835. V. Eclaircissements historiques sur quelques points de géographie ancienne. VI. Note sur les substances contenues dans un miroir métallique trouvé au faubourg Beauvais d'Amiens. VII. Notice sur les monnaies trouvées à Allonville. Ces trois pièces sont imprimées dans le premier volume des « Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie (1835). VIII. Monnaies inconnues des évéques, des innocents, des foux et de quelques autres associations singulières du même temps, recueillies et décrites par M. M.-J. R. [Marc-Jér. Rigollot], d'Amiens; avec des notes et une introduction sur les espèces de plomb, le personnage de fou, et les rébus dans le moyen âge; par M. C. L. [C. Leber]. Paris, Merlin, 1837, in-8 de 384 pag., avec 46 planches (12 fr.). Ouvrage fort curieux et plein de recherches savantes, qui a été reproduit dans la Collection des meilleurs Mémoires et Dissertations relatifs à l'histoire de France », publiée par MM. Salgues et Leber. IX. Discours prononcé à l'ouverture de la séance générale de la Société des antiquaires de Picardie, du 8 juillet 1838 Impr. dans le tome u des Mémoires de ladite société. X. Avec M. de Cayrol Mémoire sur le manuscrit des chroniques de Froissart, de la bibliothèque d'Amiens. (Extrait du tome 1 des Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie.) Amiens, de l'impr. de Caron, 1840, in-8 de 108 pag. Réimprimés, avec quelques additions, sous ce titre le Manuscrit de Froissart, de la bibliothèque d'Amiens. Dissertations et Extraits

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particulièrement en ce qui concerne les batailles de Crécy et de Maupertuis; par MM. Rigollot (d'Amiens), de Cayrol (de Compiègne), et de La Fontenelle de Vaudoré (de Poitiers). Poitiers, de l'impr. de Saurin, 1841, in-8 de 100 pages (4 fr.). Extrait de la deuxième série de la Revue anglo-française ». Mémoire fort intéressant, lu à la Société des antiquaires de Picardie, sur un manuscrit du célèbre chroniqueur Valenciennois Jehan Froissart,qui repose dans la bibliothèque de la ville d'Amiens, et en particulier sur le récit de la bataille de Crécy. Ce manuscrit, in-folio, sur vélin, à deux colonnes, a été écrit pour Jean de Croy, comte de Chimay, mort à Valenciennes, dans un âge avancé, en 1472. Il appartient à cette leçon primitive de la chronique de Froissart, antérieure à la refonte que l'illustre historien fit de son ouvrage en 1390, et dont l'existence a été révélée par le texte inédit que M. Buchon a puisé dans la bibliothèque publique de Valenciennes, texte dont il a enrichi son édition des chroniques de Froissart, du « Panthéon littéraire ». Le manuscrit d'Amiens ne s'arrête pas à l'an 1340, mais il poursuit le récit des événements jusqu'en 1377, époque de la mort d'Edouard III, c'est le premier livre tout entier. Rigollot s'est particulièrement attaché à cette partie des chroniques qui a été rédigée sur celle du chanoine de Liége, Jehan Lebel, qu'on n'a pas encore retrouvée. L'auteur du mémoire, en comparant le manuscrit d'Amiens avec le texte des imprimés, a découvert une différence presque totale de rédaction dans certains récits très-importans où l'honneur des Français et des Anglais se trouve intéressé. Son mémoire tend à démontrer que Froissart, arrivé à l'âge mûr, alors que la candeur de la jeunesse fait place aux préoccupations politiques prit à tâche, en révisant ses chroniques de changer tout ce qui, dans celle de Jean Lebel, devait contrarier les maltres auxquels il s'était dévoué. XI. Essai historique sur les arts du dessinn Picardie,

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