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comme l'évêque d'Arras avait pourvu à sa première éducation (1).

Poésies.

VIII. Robespierre a lu plusieurs pièces de vers de sa composition à la Société des Rosati d'Arras, qui exista de 1778 à 1788, et dont il était membre. Qui pourrait s'imaginer qu'on va trouver au milieu de ces joyeux amis du vin et de l'amour, insoucieux et paisibles, innocents et calmes, Maximilien de Robespierre, avocat à Arras, qui, depuis..... Mais alors il était Rosati! Õui, Robespierre, dont le nom seul fit trembler trente millions de Français, et rappelle le règne de la Terreur, dont le souvenir reste inséparable du sien; Robespierre fut in chansonnier galant qui se mêla à la jeunesse dorée et élégante d'Arras, pour fêter l'amour et le vin sous un berceau de roses. Un de ses confrères en Apollon et en Bacchus dépeignait ainsi, dans un couplet, sa manière de chan

ter:

Ah! redoublez d'attention!

J'entends la voix de Robespierre;
Ce jeune emule d'Amphion
Attendrirait une panthère.

On ne connaît que trop les discours de Robespierre, on ne sait presque rien de ses vers (2). Nous allons en parler et en reproduire trois pièces. Les collectionneurs d'autographes ont recueilli quelques-unes de ses pièces inédites. On nous a signalé le manuscrit du premier chant d'un poëme intitulé le Mouchoir du prédicateur, que l'on attribuait à Robespierre. M. Laponneraye a donné, le premier, parmi les pièces justificatives des Mémoires de Charlotte Robespierre (1835), la Rose, Remerciments à MM. de la Société des Rosati, chanson en trois couplets, dont Charlotte avait conservé une copie de la main de son frère. C'est une chanson, pour ainsi dire improvisée lors de la réception de Robespierre. Dans la Société des Rosati, 1778-88,» tiré à part des

a

(1) Charlotte de Robespierre a démenti, à tort, cette dernière assertion dans sa Lettre au rédacteur de « l'Universel », en date du 24 mai 1830.

(2) Arthur Dinaux. La Société des Rosati d'Arras, 4778-1788.

« Archives du nord de la France et du midi de la Belgique», troisième série, M. Arthur Dinaux à reproduit les Remerciments dont nous venous de parler, et a donné une autre pièce intitulée la Coupe vide, recueillie dans des feuilles volantes Afin que l'on puisse mieux établir la différence qui existait entre l'ancien avocat d'Arras et l'exécrable conventionnel, nous reproduirons ici les deux compositions lyriques de Robespierre, au temps où il n'était encore que L'excellent jeune homme.

LA ROSE.

REMERCIMENTS A MM. DE LA SOCIÉTÉ DES ROSATI.

AIR Résiste-moi, belle Aspasie.
Je vois l'épine avec la rose,
Dans les bouquets que vous m'offrez (bis);
Et lorsque vous me celebrez,
Vos vers decouragent ma prose.
Tout ce qu'on m'a dit de charmant,
Messieurs, a droit de me confondre':
La Rose est votre compliment,
L'Epine est la loi d'y répondre (bis).
Dans cette fète si jolie,

Règne l'accord le plus parfait (bis)
On ne fait pas mieux un couplet,
On n'a pas de fleur mieux choisie.
Moi seul j'accose mes destins
De ne m'y voir pas à ma place;
Car la Rose est dans nos jardins
Ce que vos vers sont au Parnasse (bis).
A vos bontés, lorsque j'y pense,
Ma foi je n'y vois pas d'excès (bis);
Et le tableau de vos succès
Affaiblit ma reconnaissance.
Pour de semblables jardiniers,
Le sacrifice est peu de chose;
Quand on est si riche en lauriers,
On peut bien donner une Rose (bis).

LA COUPE VIDE.

O Dieu! que vois-je, mes amis?
Un crime trop notoire,
Du nom charmant de Rosatis
Va donc fletrir la gloire.
O malheur affreux!
O scandale honteux!
J'ose le dire à peine,
Pour vous j'en rougis,
Pour moi j'en gémis,
Ma coupe n'est pas pleine.
Eh vite, donc, emplissez-la
De ce jus salutaire,
Ou du dieu qui nous le donna
Redoutez la colère.

Oui, dans sa fureur
Son thyrse vengeur
S'en va briser mon verre.
Bacchus de là-haut

A tout buveur d'eau,
Lance un regard sévère.

O mes amis, tout buveur d'eau,
Et vous pouvez m'en croire,
Dans tous les temps ne fut qu'un sot,
J'en atteste l'Histoire :

Ce sage effronté

Cynique vanté

Me paralt bien stupide;

O le beau plaisir

D'aller se tapir

Au fond d'un tonneau vide.

Que cet avocat - chansonnier ne s'est-il borné à rechercher les applaudissements de ses confrères les Rosati, à tancer les buveurs d'eau, et à ne pas devenir lui-même le chef et le coryphée d'autres buveurs bien moins innocents! Quelle distance parcourue en si peu d'années, entre le Berceau des Roses, la Tribune nationale et l'échafaud du 9 thermidor (1). Enfin, le comte de Montlosier, tome II de ses Mémoires (1830), pag. 348, a fait connaltre le premier un madrigal de Robespierre, qui fit, a-t-on dit, assez longtemps le désespoir de la vieillesse de Voltaire, madrigal qui a été reproduit par M. J. Lodieu, dans son Maxiinilien Robespierre» (1850), par M. Charles Chabot, dans son « Ce bon monsieur de Robespierre!!! » (1852), et par d'autres, et que nous reproduisons ici:

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VERS

ADRESSÉS PAR ROBESPIERRE A UNE DAME
D'ARRAS.

Crois-moi, jeune et belle Ophélie,
Quoi qu'en dise le monde et malgré ton miroir,
Contente d'être belle et de n'en rien savoir;
Garde toujours ta modestie.
Sur le pouvoir de tes appas
Demure toujours alarmee;
Tu n'en seras que plus aimee
Si tu crains de ne l'être pas.

Ecrits politiques, présentés chronologiquement. IX. A la nation artésienne, sur la nécessité de réformer les Etats d'Artois. Nouvelle édition, augmentée de nouveaux faits, etc. S. I. n. d. (1789), in-8 de 83 pages.

(1) Arthur Dinaux. La Société des Rosati d'Arras. 1778-1788.

C'est anterieurement à ce temps qu'appartient une lettre dont Ouvrard, le fameux financier, a possédé l'autographe, de laquelle M. L. Blanc a donne un fragment dans son & Histoire de la Revolution »; que M. L. Paris a insérée en eutier dans son Cabinet historique », tom. 11 (1856), p. 47, et que M la comtesse de Bassanville a réimprimée dans la deuxième série de ses « Salons d'autrefois ». (Paris, 1863, in-12. page 326.) Ladite lettre est datée d'Arras, le 23 janvier 1782 (et non le 17 juin 1787, comme on l'a imprimé quelque part) et adressée à une demoiselle, sur des serins qui faisaient les délices de Robespierre et de sa sœur Charlotte, que cette demoiselle leur avait donnés fade idylle, en prose.

Écrit anon., attribué à Robespierre. IX*. Au peuple de l'Artois; par un habitant de la province. Mars 1789, in-8. X. Dire de M. de Robespierre, député de la province d'Artois à l'Assemblée nationale, sur le veto royal. (1789), in-8. XI. Réponse de M. Robespierre, citoyen français, à M. de Lafayette, général d'armée. In-8. XII. Avis au peuple artésien. Paris, Pottier (1790), in-8 de 14 pag. XIII. Lettre à M. de Beaumets. Paris, Pottier, 1790, in-8 de 19 pag. XIV. Discours à l'Assemblée nationale sur la réélection des membres de cette assemblée. Paris, impr. nation. (1790) in-8 de 11 pag. XV. Discours par Robespierre et arrêté du club des Cordeliers. Paris, impr. de Creuset (1790), in-8 de 32 pag. XVI. Discours à l'Assemblée nationale sur la nécessité de révoquer les décrets qui attachent l'exercice du droit du citoyen à la contribution du marc d'argent, ou d'un nombre déterminé de journées d'ouvriers. Paris, de l'impr. de Creuset, 1790. — (Nouv. édit.). Paris, de l'impr. nat., 1791, in-8 de 32 pag. La première édition de ce discours a été imprimée par le club des Cordeliers qui le recommandent au peuple dans une préface de deux pages. XVII. Discours à l'Assemblée nationale sur la pétition du peuple avignonnais. Paris, de l'impr. nation., 1790, in-8 de 18 pag. XVIII. Réponse de M. de Robespierre, membre de l'Assemblée nationale à une Lettre de M. Lambert, contrôleur général des finances. Paris, Pottier, 1790, in-8 de 7 pag. XIX. Discours sur l'organisation des municipalitės (28 mars 1790). Paris (1790), in-8. Extrait du journal « le Hérault national.. XX. Correspondance entre le contrôleur général des finances (Lambert) et M. de Robespierre à l'occasión des droits sur la bière (22 avril 1790). S. l. n. d., in-4 de 8 p. XXI. Discours sur l'organisation des gardes nationales. (Conv. nat., séances des 27 et 28 avril 1790). Paris, Buisson, 1790, in-8 de 78 p. XXII. Motion (à l'Assemblée nationale) au nom de la province d'Artois et des provinces de Flandre, de Hainaut et de Cambrésis pour la restitution des biens commu

naux envahis par les seigneurs. S. 1. n. d. (1790), in-8 de 11 p. XXIII. Adresse aux Français au sujet de l'accusation portée contre lui. Paris, Paquet, 1791, in-8 de 49 pag. Unc note du temps dit ceci : Cette Adresse fera nécessairement impression sur l'esprit de ceux qui examinent froidement les causes des grands événements, et qui ne voyent dans les persécutions particulières que des prétextes pour asservir et opprimer les peuples. C'est du moins la manière généreuse de voir de M. de Robespierre; aussi, quand on voit taut de philosophie et de calme dans celui qui se trouve ainsi l'objet de la calomnie, on doit en conclure pour la bonté de la cause qu'il défend. (Feuille de correspondance du libraire, ann. 1791, p. 184). Cette Adresse n'a point été réimprimée dans les OEuvres de l'auteur. XXIV. Discours sur la liberté de la presse, prononcé à la Société des amis de la Constitution, le 11 mai 1791. Paris, de l'impr. nationale, s. d. (1791), in-8 de 23 pag. Robespierre prononça à l'Assemblée constituante, le 23 août suivant, un autre discours sur le même sujet : l'un et l'autre sont imprimés dans le tome [er des OEuvres de l'auteur. XXV. Discours à l'Assemblée nationale. Organisation du Corps législatif. Non rééligibilité des députés constituants. Séance du 16 mai 1791. Paris, 1791, in-8. Réimprimé dans l'Avant-propos de la

Collection complète des opinions de Robespierre » que se proposait de publier M. Arthur Guillot (1845, in-8). XXVI. Dernier Discours de M. Robespierre sur la fuite du roi. (Prononcé à la Société des amis de la Constitution, séance du 18 mai 1791). De l'impr. de Calixte Volland, s. d, in-8 de 8 pag. XXVII. Peine de mort. Discours de Robespierre, prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale, le 30 mai 1791. (Nouv. édit.). Paris, Prévost; Mansut, 1830, in-8 de 16 p. (25 c.).XXVIII. Discours sur le liceneiement des officiers de l'armée. (Prononcé à la Société des amis de la Constitution, séance du 8 juin 1791.) Paris, de l'impr. nat., s. d., in-8 de 15 p. XXIX. Lettres

inédites de Robespierre (écrites en 1791), communiquées à la Société des sciences morales de Seine-etOise, par A.-J. Le Roi, bibliothécaire de la ville de Versailles. Imprimées dans les « Mémoires

des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise », tom. II (1849), pag. 173 à 180. Ces Lettres, qui n'ont point été connues de M. Laponneraye, sont au nombre de quatre, et adressées à la « Société des amis de la Constitution», dont les séances se tenaient dans le local de la VieilleEglise, rue Sainte-Geneviève. La première, très-courte, est datée de Paris, le avril 1791; la deuxième est une réponse à la Société de Versailles, qui lui avait demandé son opinion sur les principes de la « Société des amis de la Constitution de Saint-Omer : elle est datée de Paris, le 1er juin 1791. Les troisième et quatrième sont toutes deux datées de Paris, le 13 juin 1791 la dernière surtout est d'un assez grand intérêt. « Dès les premiers moments de la réunion de « l'Assemblée nationale, en 1789, << il se forma à Versailles une So«ciété de patriotes qui prit le nom « de « Société des amis de la Con«stitution ». Lorsqu'après le dé« part du Roi, l'Assemblée eût << transporté à Paris le lieu de ses « séances, une nouvelle « Société a des amis de la Constitution » (plus tard Société des amis a de la Liberté et de l'Ega«lité, séante aux Jacobins ) « s'établit dans la capitale. Cette • société devint bientôt très« nombreuse, et plusieurs des principaux membres de l'Assem« blée nationale, Mirabeau, Ro<< bespierre, etc., s'y affilièrent. Ce⚫ pendant la Société de Versailles « n'en conserva pas moins une très-grande importance, et par « la correspondance active qu'elle ⚫ avait établie avec les sociétés de « même nom qui s'étaient formées

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sur toute la surface de la France, et par la publication d'un journal qui était alors assez répandu. C'était par l'influence « de cette société que Robespierre, « dont les rapports avec elle n'a«vaient pas cessé un instant, fut

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Seine-et-Oise ». C'est la réponse de Robespierre à la lettre qui lui avait été écrite, qui est la quatrième de ces Lettres inédites, et pour qu'on ne doûtât pas de son authenticité, M. A.-J. Le Roi y a joint son fac-simile, en 4 pag. in-4.

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Toutes les expressions de cette « lettre sont calculées; on voit « combien il cherche à ménager « la société dont il peut avoir be« soin, et l'on y reconnaît l'homme « dont l'ambition sut toujours si « habilement faire tourner à son profit les grands mots de patriolisme et de désintéressement. « Au moment où il adressait ses « explications à la « Société des amis de la Constitution », il « écrivait au procureur général syndic du département de Seine«et-Oise pour lui apprendre son « élection au poste d'accusateur

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public au tribunal civil de la « Seine (1); c'est le sujet de la 3o « lettre (cu mieux billet). XXX. Discours sur le parti que l'Assemblée nationale doit prendre relativement à la proposition de guerre, annoncée par le pouvoir exécutif; prononcé à la Société des amis de la Constitution, séante aux Jacobins, le 18 décembre 1791. De l'impr. du Patriote françois », in-8 de 28 pages. XXXI. Discours sur la guerre, prononcé à la Société des amis de la Constitution, le 2 janvier 1792, l'an quatrième de la Révolution. S. 1. n. d., in-8 de 76 p. On trouve dans la même brochure la suite du même discours, prononcée le 11 janvier suiv. XXXII. Troisième Discours sur la guerre, prononcé à la Société des amis de la Constitution, dans la séance du

(1) A.-J. Le Roi.

26 janvier 1792, l'an quatrième de la liberté. De l'impr. du. Patriote françois », 1792, in-8 de 35 p. XXXIII. Discours à la Société des amis de la Constitution le jour de l'installation du tribunal criminel du département de Paris (5 février 1792). Paris, impr. du Patriote français », s. d., in-8 de 40 pag. XXXIV. Discours sur les moyens de sauver l'Etat et la Liberté, prononcé à la Société des amis de la Constitution... le 10 février 1792, l'an quatrième de la liberté. De l'impr. du « Patriote françois », s. d., in-8 de 45 pag. XXXV. Reponse aux discours de MM. Brissot et Guadet, du 25 avril 1792, prononcée à la Société des amis de la Constitution, le 27 du même mois. Paris, Mayer, l'an iv de la liberté (1792), in-8 de 16 pages. XXXVI. Opinion sur les subsistances. Paris, impr. nationale, 1792, in-8 de 15 p. XXXVII. Prospectus du « Défenseur de la Constitution ». (1792), in-8 de 4 pag. XXXVIII. Le Défenseur de la Constitution. fer juin au 10 août 1792, 12 livraisons in-8. Lettres de Maximilien Robespierre, membre de la Convention nationale de France, à ses commettants. 1792au 15 mars 1793. 1er trimestre, 12 livraisons; 2o trimestre, 10 livr. in-8. Le premier numéro de la première série commence par cette exposition de principes: C'est la Constitution

que je veux défendre; la Constia tution telle qu'elle est. On m'a « demandé pourquoi je me décla« rais le défenseur d'un ouvrage

dont j'ai souvent développé les « défauts; je réponds que, membre de l'Assemblée constituan«te, je me suis opposé de tout a mon pouvoir à tous les décrets « que l'opinion proscrit aujour<< d'hui; mais que, depuis le mo

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ment où l'acte constitutionnel « fut terminé et cimenté par l'opinion générale, je me suis too« jours borné à en réclamer l'exé« cution fidèle ». La 12o livraison de cette première série contient le récit des événements du 10 30ût 1792. Un avis aux souscripteurs porte « Les circonstances ac

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tuelles et l'approche de la Con«vention nationale semblent nous

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qui voulaient la détruire et la « détériorer. Nous continuerons & cet ouvrage sous un titre plus << analogue aux conjonctures où ⚫ nous sommes ». Le n° 9 porte le titre de Lettres aux Français. Ce journal, publié ainsi d'une manière très-irrégulière, eut peu de succès. Dans son «< Histoire des journaux et des journalistes de la Révolution française » (1789 à 1796), Léonard Gallois a donné, tom. II, p. 113 à 144, une longue description des deux recueils périodiques de Robespierre, plus minutieuse que celle de Deschiens que nous reproduisons. XXXIX. Projet de décret sur l'éducation publique, le 27 juillet 1792. Paris, de l'impr. nation. (1792), in-8 de 14 pages. XL. Adresse des representants de la commune de Paris à leurs concitoyens (1er septembre 1792). Paris, Duplain, 1792, in-8 de 13 pages. XLI. Discours sur l'institution d'une nouvelle garde pour la Convention, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, le 24 octobre 1792. Paris, de l'imprimerie de P. J. Duplain, s. d., in-8 de 15 pages. XLII. Discours sur l'influence de la calomnie sur la Révolution, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, dans la séance du 28 octobre 1792, l'an premier de la République. Paris, de l'impr. de P.-Jacq. Duplain, 1792, in-8 de 32 p. XLIII. Reponse à l'accusation de Louvet, le 22 novembre 1792, an rer. 1792, in 8, de 26 pag. XLIV. Discours sur le parti à prendre à l'égard de Louis XVI, prononcé à la Société des amis de la Liberté et de l'Egalité, le 5 décembre 1792. Paris, Soc. des amis de la Liberté, etc., s. d., in-8 de 16 pag. XLV. Opinion dans le procès du roi. 1792, in 8. XLVI.

TOME XII.

Opinion sur le jugement de Louis XVI. Imprimée par ordre de la Convention nationale. (De l'imprim. nation., s. d.), in-8 de 12 pag. XLVII. Second Discours sur le jugement de Louis Capet, prononcé le 28 décembre 1792, an rer de la République, à la Convention nationale. De l'impr. nation., s. d., in-8 de 20 p.; Paris, Duplain, 1792, in-8 de 40 p. XLVIII. Rapport fait (à la Convention nationale) au nom du comité de salut public, le 23 nivôse, l'an I de la République française une et indivisible (12 janv. 1793). Imprimé par ordre de la Convention nationale. De l'imp. nationale, s. d., in-8 de 4 pages. XLIX. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, proposée par Maximilien Robespierre, 24 avril 1793. Imprimée par ordre de la Convention nationale. De l'imp. nation., s. d., in-8 de 8 pages. Un philosophe regardait cette Déclaration comme la «< préface criminelle d'un livre impossible ».

--

la

Autre édition, sous ce titre Société des amis de la Liberté et de l'Egalité. Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, présentée par Max. Robespierre. Paris, impr. nation., s. d., in-8 de 8 pag. Une réimpression en a été faite, en 1848, pour la Société des droits de l'homme. Paris, de l'imprim. de Mme Dondey-Dupré, in-fol. de 2 pag. Autre édition, avec des commentaires, par le cit. Laponneraye. Paris, de l'impr. de Mie, 1832, in-8 de 8 pages. · Une autre édition, de l'imprimerie de Setier, est annoncée dans Bibliographie de la France », année 1832, et il y est dit que cette dernière est le vingt-deuxième tirage depuis août 1830. Ces réimpressions ont été publiées par la Société des droits de l'homme. L. Discours sur le gouvernement représentatif, prononcé à la tribune de l'Assemblée nationale, le 10 mai 1793. (Nouv. édit.). Paris, Prévost, 1831, in-8 de 28 pag. (50 c.). LI. Le Comité de salut public aux tribunaux révolutionnaires, aux tribunaux criminels, aux commissions militaires et aux accusateurs publics. S. d., in-8. Pièce signée Robespierre (rédac

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