tions françaises qui ont paru de l'ouvrage de Reichard: I. Le Voyageur en Allemagne, en Suisse, à Venise, à Amsterdam, à Bruxelles, à Copenhague, à Paris, à SaintPétersbourg, à Stockholm, etc.; par REICHENBACH, néraire de l'artiste, du négociant, Avec une Description particulière des principaux lieux de bains, des voyages aux montagnes, de la navigation sur le Danube et sur le Rhin. Manuel à l'usage de tout le monde. 10 édition, traduite de l'allem., rectifiée et corrigée avec le concours de plusieurs personnes, par F.-A. Herbig, avec une carte itinéraire soigneusement coloriée. Berlin, Herbig, 1840, gr. du Paganisme. Thèse. Strasbourg, in-12 de viij et 871 pag. (14 fr.). REICHARD (Max.). L'Idée chrétienne de l'impr. de Mme veuve BergerLa traduction de M. Herbig a été Levrault, 1856, in-8 de 60 pag. souvent réimprimée, et toujours avec de nouvelles améliorations Alliances, ou Mosaïsme et Chris(12o édit., 1844; 13o, 1846). La der- REICHARDT (le R. J.-C.). Les deux tianisme. Paris, de l'impr. de Meynière édition est la 17e, entièreruels, 1857, in-12 de 52 pag. ment refondue et améliorée. Berlin, Herbig, 1857, 2 part. en 1 vol. in-8 (13 fr.). Cette édition est ainsi REICHEL (Chrétien-Henri), d'abord suédoise à Leipzig, ensuite profesdivisée. Première partie : Allema- . professeur de langues danoise et seur de franç, au Gymnase de Zitgne du Nord et du Centre. Cotau; né à Leipzig, le 13 avril 1734, penhague, Saint-Pétersbourg, mort le 21 avril 1807. I. Abrégé de Stockholm, le Rhin, Hollande et la Grammaire allemande de M. AdeBelgique, Paris et Londres. Avec lung; trad. de l'allem. et suivi de une carte (lith.) des chemins de Remarques à l'usage des étrangers. fer in-fol.), 8 cartes spéciales et Leipzig, 1794, pet. in 8 de 436 pag. 23 plans de villes (in-8 et in-4). (XVI ou 1802, in-8. Imprimé aussi sous et 448 pag.) Deuxième partie: Alle titre de le Nouveau Maître de lemagne du sud. Tyrol, Italie sepla langue allemande, ou Abrégé de tentrionale. Autriche, Styrie, Cala Grammaire allemande de M.Aderinthie, Carniole, Bohême et Moralung. Leipzig, 1794. Nouv. édition, vie, Cracovie, Ofen [Bude] et Pesth. revue et considérablement augSuisse. Avec une carte (lith.) des mentée. Ibid., 1802, in-8. II. Nouchemins de fer (in-fol.), 8 cartes reau Dictionnaire par racines, d'aspéciales et 13 plans de ville (in-8. près celui de M. Adelung, à l'usage et in-4). (XVI et 374 p.) On peut se des étrangers. Leipzig, 1794, 2 vol. procurer séparément chacune de in-8. On doit au même beaucoup ces deux parties (9 fr.).-Le même d'ouvrages écrits en allem. (Voy. ouvr., trad en franç. par C. Ploetz, « L'Allemagne savante», de MeuIllustré d'une nouv. carte itinésel). raire (lith.) et des plans de villes (lith.). Berlin, Herbig, 1848, 2 vol. in-8, ensemble de viij et 801 pag. (14 fr.). Cette édition porte le chiffre de 14e édition, rev., corr. et augmentée, ce qui nous fait penser que les chiffres des éditions en français ne se rapportent point aux versions, mais bien aux réimpressions de l'original de l'ouvrage de Reichard, sur lesquelles les traductions ont été faites. II. Manuel du voyageur en Allemagne. Iti tres odiques-magnétiques, trad. de REICHENBACH (le chev. de). Ses Letl'allem.. publiées par L.-A. Cahagnet. Paris, Cahagnet, GermerBaillière, 1853, in-12 de 5 feuill. 1/4 (1 fr. 50 c.). mercantile française - allemande, REICHENBACH (G.). Correspondance avec modèles de quittances, d'avis, de pleins pouvoirs, de lettres de voiture et de change, suivie d'une collection des expressions les plus usitées dans la correspondance, la tenue de livres et le commerce en général, pour de jeunes négociants. Canstadt, Bosheuyer, 1855, in-8 de xij-216 pag. M. G. Reichenbach est, en outre, l'un des rédacteurs d'un ouvrage périodique d'histoire naturelle, intitulée : « Pescatorea ». Iconographie des orchidées de la collection de M. Pescatore (Bruxelles, 1834 et ann. suiv., in-8). REICHENSPERGER (A.), membre de ła Cour d'appel à Cologne, correspondant des comités historiques. L'Art et l'Archéologie sur les bords du Rhin. A M. Didron, des « Annales archéologiques». Paris, Didron, 1849, 1854, in-4 de 16 pag. (1 fr. 75 c.). M. A. Reichensperger est l'un des auteurs du Livre des types et des modèles gothiques, qui a été traduit de l'allem. en français par E. Kolloff. Paris, Edw. Tross, 1856, in-4 avec planches. a REID (Thomas), métaphysicien anglais. Addition à la France littéraire », t. VII, p. 509. Philosophie de Thomas Reid, extraite de ses ouvrages, avec une Vie de l'auteur et un Essai sur la philosophie écossaise, par l'abbé P.-H. Mabire. Première série. Essai sur les facultés intellectuelles de l'Homme. Seconde série. Essais sur les facultés actives de l'Homme. (De l'imp. de F. Didot, à Paris.) Paris, Périsse frères, 1844, 2 vol. in-12 (4 fr. 50 c.). Ces deux vol. reproduisent les deux grands ouvrages de Reid, sauf la polémique entre Locke, Berkeley et Hume. La traduction est de Th. Jouffroy. Il a été publié en français sur Th. Reid une Critique de la philosophie de Thomas Reid, par M. Ad. Garnier. Paris, Hachette, 1840, in-8,et, Thomas Reid et RoyerCollard, par M. Ch. de Rémusat, impr. dans le tome 11 des « Critiques et Études littéraires de l'auteur. REIDON (Em.), d'Alais (Gard). Fila ture et moulinage de la soie. Alais, Martin, 185%, in-12 de 60 pag. REIDREW. Lettres (deux) sur la Constitution portugaise. Impr. dans le « Journal de Législation », août 1820, et réimpr. l'une et l'autre à part. (Paris, Mme JeunehommeCrémière, 1820, in-8.) REIFF (Charles-Philippe), grammairien et lexicographe, longtemps professeur en Russie, chevalier de l'ordre de Sainte-Anne de Russie; né à Neuchâtel (Suisse), aujourd'hui habitant de Carlsruhe.. I. Helvético-Bataves. Correspondance de Carl Reiff. Première livraison (et unique). Paris, Égron, 1815, in-8 de 20 pag. II. Grammaire russe, à l'usage des étrangers qui désirent connaitre à fond les principes de cette langue; précédée d'une Introduction sur la langue slavonne. Saint-Péterbourg, 1821, in-8. Autre édition, sous ce titre : Grammaire française-russe, ou Principes de la langue russe, à l'usage des Français. 2e édition, entièrement refondue. Carlsruhe, l'Auteur; Leipzig, Kohler, et Paris, Maisonneuve, 1853, in-8 de 12 feuill. 3/4 (5 fr.). Il y a une contrefaçon française de cette Grammaire. Paris, Théoph. Barrois, 1851, in-8 de 17 feuill. Cette Grammaire a été traduite en polonais par A.-B. Hlebovicz, Wilna, 1823, et adoptée dans les écoles de Pologne. III. Grammaire raisonnée de la langue russe, précédée d'une Introduction sur T'histoire de cet idiome, de son alphabet et de sa grammaire, par N. Gretsch. Ouvrage traduit du russe et arrangé pour la langue française, avec l'accent tonique sur tous les mots. Saint-Pétersbourg, 1829, 2 vol. in-8. IV. Recherches sur les racines des idiomes slavons, comparées avec celles des langues comparative des langues, par l'aétrangères, pour servir à l'étude miral Chichekof. Ouvrage traduit du russe. Saint-Pétersbourg, 1832, in-8. V. Dictionnaire russe-français, dans lequel les mots russes sont classés par famille, ou Dictionnaire étymologique de la langue russe, contenant la comparaison des racines slavonnes avec les racines sanscrites, persanes, grecques, latines, germaniques,arabes et hébraïques, etc. Ibid., 1833-36, 2 vol. gr. in-8 (50 fr.). Ouvrage couronné par l'Acad. imp. des sciences. VI. Nouv. Dictionnaire de poche des langues russe, française, allemande et anglaise, à l'usage des quatre nations, REIFFENBERG. Saint-Pétersbourg et Carlsruhe. Noeldeke, 1843 et ann. suiv., 4 vol. in-12.VII. Quatre nouveaux Dictionnaires parallèles des langues russefrançaise, allemande et anglaise. Saint-Pétersbourg et Carlsruhe, Neldeke, 1850-54, 4 vol. in-12 (42 f. 75 c.). On peut se procurer chaque volume séparément. Ce Dictionnaire nous semble être le même que le précédent, dont les titres ont été changés lors d'une réimpression ou d'un nouveau tirage. VIII. English russian Grammar, or Principles of the russian language. 2th edit., completely remodelled. Carlsruhe, the Author; Leipzig, Kohler, 1853, in-8 de 12 feuill. 3/4. REIFFENBERG (le P. Frédéric de), de la compagnie de Jésus, mert en 1764, auteur, sous le pseudonyme de Sarpedonius mirtisbus, de: De vera Atticorum pronunciatione... Suppl. litt., 7360. REIFFENBERG (le baron FrédéricFerdinand-Thomas de), fécond polygraphe, homme d'esprit et d'érudition, alliance assez rare, dont s'honore la Belgique du XIXe siècle, tour à tour philologue, historien, bibliographe, et même poète; conservateur en chef de la Bibliothèque royale de Bruxelles, membre de l'Académie royale des sciences, des belles-lettres et des beaux-arts de Belgique, secrétaire de la Commission royale d'Histoire (belge), créée au sein de la même académie 1); correspondant de F'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), de l'Académie royale de Turin, des sociétés des Antiquaires de Londres, de France, de Normandie et de Morinie; l'un des vingt-neuf de la Société des bibliophiles français, de celle des bibliophiles du Hainaut; de la Société de l'histoire de France, de l'Institut historique, des académies de Rouen et de Lyon; de la Société de statistique universelle, de celle de statistique (4) Cette commission était ainsi composée : de Marseille; des Sociétés asia- << mait à pleines mains ces piquan⚫tes anecdotes, si propres à prêter « du charme aux études sérieuses, ⚫ pour l'homme du monde qui veut « s'amuser et s'instruire tout à la « fois »; il était très-remarquable par le goût et la sagesse qui dirigeaient les laborieuses recherches qu'il a publiées. Le baron de Reiffenberg a rendu d'incontestables services qui, du reste, sont prouvés par la publication des « Bulletins de la commission d'Histoire », et celles de plusieurs volumes de la Collection des chroniques belges inédites» qu'il a publiés. Comme bibliographe, il appartenait à l'école des Gabr. Naudé, Daunou, Ch. Nodier, hommes de grande érudition et d'un goût exquis. La poésie et le théâtre n'ont pas été les côtés les plus brillants du baron de Reiffenberg, qui était l'homme des savantes recherches, mais littérateur ordinaire. Avant de présenter la longue liste des ouvrages si divers de ce savant, qu'il nous soit permis de donner une appréciation de son caractère, d'après lui-même. Le baron de Reiffenberg s'est déjà peint dans une pièce de Vers adressés à MM. les membres de la Société des sciences, des lettres et des arts du Hainaut, qui m'ont fait l'honneur de me nommer leur vice-président à vie, séance publique du 5 avril » (1), et dont voici deux fragments : Au travail tout entier, sans vanité, sans brigues, A côté de ces noms, pour inscrire le mien Ce sont là des vers faciles, vers (1) Pièce imprimée dans le Bulletin du Bibliophile belge», t. IV (1847), pag. 199-200. qu'une imparfaite ébauche de portrait qui nous reste à achever. Le baron de Reiffenberg était de l'école voltairienne, et avait tous les défauts du maître, et particulièment l'orgueil et la jalousie. Le baron de Reiffenberg se considérait comme le premier écrivain de la Belgique au XIXe siècle, et malheur à qui eût cherché à amoindrir sa prétention: son ire s'enflammait, et il décochait aussitôt ses traits acérés. Voyez dans le << Bulletin du Bibliophile» les notes contre MM. Pierquin de Gembloux, Ad. Borgnet, l'auteur d'une Notice sur Wilhem (t. III, p. 297), le poëte borain, t. vi, pag. 201), L.-A. Raoux, Aug. Wahlen, le portrait du t. VI, pag. 202. « Nous « sommes toujours sensible, nous « l'avouons, à la bienveillance, di<< sait-il, et nous ne pensous pas « que, pour éviter les inconvé«nients et le charlatanisme de la « camaraderie littéraire, il faille « nécessairement prendre un ton << rauque, pédantesque et inspl<< tant. On peut douter que cette « nouvelle théorie fasse fortune, « quoiqu'elle ait été prise sous « la protection de graves écria vains, qu'on n'aurait pas soup«çonnés, il est vrai, d'un pareil a patronage. Le pamphlet ne se fait « pardonner que par la légèreté, la << finesse, l'esprit, la gaîté et l'at« ticisme; sans cela, c'est tout sim «plement un libelle. La méchan«< ceté est triste, ennuyeuse et de << mauvaise compagnie; la malice vive, spirituelle, folâtre, peut « s'allier avec la bonté, et a Loujours ses entrées chez les honanêtes gens (1). » Et le baron de Reiffenberg empirait sur les autres. Autre analogie avec Voltaire. Ainsi que le grand homme, le baron de Reiffenberg ne se gênait guère pour emprunter, même à ses compatriotes. Lui qui, sans vergogne, n'avait pas hésité à publier sous son nom, de 1829 à 1833, des Mémoires du savant P.-S. Ernst; qui, plus tard, en 1845, procédait de la même facon, en s'emparant des « Etudes sur les Loges de Ra (1) Bulletin du Bibliophile belge, t. I, p. 146. REIFFENBERG. phael de M. Edm. de Busscher, n'a pas reculé devant une dénonciation aux lecteurs de son « Bibliophile belge» (t. jer, 1846, pag. 490) d'emprunts qui lui avaient été faits pour l'Encyclopédie catholique. « Nous sommes loin de nous en plaindre, dit-il; au cone traire, nous considérons ces emprunts forcés comme une marque d'estime. Cependant, si ce procédé de fabrication était fréquemment employé à l'égard d'autres individus, et cela est à croire, il pourrait avoir des in« convénients sérieux; d'ailleurs, il ne serait pas tout à fait conforme au principe de la probité « littéraire, dont un livre qui porte « un titre vénérable doit s'écarter moins que tout autre ». Puis le baron de Reiffenberg ajoute: «L'é«diteur du « Dictionnaire de la a conversation », de Bruxelles, « nous a témoigné la même bienveillance, et n'y a pas mis plus de e façon ». Reste la question de sa brochette de hochets, de ces signes de servitude dont il était fier à si haut point. Voilà comme il en parle dans une noté du « Bul. du Bibliophile belge»: « Quant aux « décorations qui lui ont été don nées après tant de travaux, et taines personnes, il est temps Figurez-vous un homme d'une d'écrire deux lignes sans une < faute d'orthographe. Pour sortir (1) Bibliophile belge,t. III (1816), note des pages 822-997. « de sa nullité, il veut se faire au- « rêve qu'il l'est, il le dit et le fait avec une résignation exemplaire. (1) Bulletin du Bibliophile belge, (1850), pag. 203. t. Vi |