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REIFFENBERG.

Il a été tiré un petit nombre d'exemplaires à part de ces deux poëmes: le Chevalier au Cigne, Godefroid de Bouillon (poëme en vers); suite du Chevalier au Cygne». Avec des Recherches sur la première croisade. Bruxelles, de l'imprimerie de Hayez, 1848, in-4 de près de 200 pages. Le tome vIII (1848) contient : Antiquitas ecclesiæ Andaginensis sancti Petri,- Chronique de l'abbaye de Floreffe, de l'ordre de Prémontré, dans l'ancien comté de Namur. (En vers.)Annales de l'abbaye de Saint-Ghislain, par dom Pierre Baudry (de ljv 843 pag.). CLXXXII. Gilles de Chin, poëme de Gautier de Tournay, trouvère du XIVe siècle. Publié pour la première fois, avec une introduction et des notes. Ibid., Muquardt, 1847, in-4 de 200 pages (6 fr.). CLXXXIII. Mémoires autographes du duc de Croy. Une existence de grand seigneur du xvIe siècle, publ. pour la première fois. (Troisième publication de la Société des Bibliophiles de la Belgique). Ibid., C.Muquardt, 1846, gr. in-8 de 368 pag., avec un port. (20 fr.). CLXXXIV. OEuvres choisies de J.-B.-D. Vautier, précédées d'une Notice. Brux., de l'impr. de Parent, 1847, gr. in-18 de 340 pag. (4 fr.). CLXXXV. Mémoires sur les sculpteurs et architectes des PaysBas, par Ph. Baert, bibliothécaire du marquis de Chasteller. Ibid., 1848, in-8 de 160 pag. (2 fr.). CLXXXVI. Eloge historique de Francois Du Quesnoi, sculpteur. Avec un Précis de sa vie et de ses ouvrages, de ses élèves, ses compatriotes, et des disciples que ceux-ci ont formés à leur tour et dont les descendants ont vécu jusqu'à nos jours. Ouvrage qui renferme une grande partie de l'histoire des sculpteurs flamands, par Philippe Baert. Impr. dans « l'Annuaire de la Bibliothèque royale de Brux. >> 9 année (1848), pages 241-311. CLXXXVII. Laurent Delvaux, sculpteur, par le même (Ibid., pag. 31322). Biographes et Critiques du baron F. de Reiffenberg. 10 Notice historique sur la maison de Reiffenberg. Impr, dans la «Revue historique de la noblesse», de M. A. de Martres, gr. in-8, t. 1or

(1843), pag. 321-334, et une Note additionnelle, pag. 392-94. Cette notice paraît étre tirée des «Archives du collège héraldique de Belgique» dont on lit la réclame au-dessus du titre. Le baron Fr. de Reiffenberg. Dans la Biogr. des Hommes du jour »; de M. G. Sarrut et B. St-Edme, t. v, sans date, p. 158 et suiv. Chacun sait que ce recueil est l'une des premières biographies vénales qui se sont faites en France, et que chacun s'y traitait selon les capacités de son amour-propre; nous avons lieu de penser que cette Notice est une auto-biographie; et elle n'est pas la seule écrite par le baron; car nous l'avons entendu se plaindre amèrement de la manière dont les dispensateurs de célébrité rançonnaient leurs clients. 5° Lettre à M. le baron de Reiffenberg, par Bonaventure Pimpurniaux [M. Ad. Borgnet]. Liége, N. Redouté, 1846, in-8 de 12 pag. Sur les plagiats du baron. 40 Etude des Études de M. le baron de Reiffenberg, sur les Loges de Raphaël; par M. Edm. de Busscher, Gand, 1846, in-8. Justes plaintes de M. de Busscher au reproducteur de son ouvrage. 5° Le baron F. de Reiffenberg. Nécrologie. Impr. dans le journal « l'Emancipation de Bruxelles, du 20 avril 1850, n. 110. L'auteur de cet article exagère de beaucoup les productions du baron, ne serait-ce qu'en lui prêtant une quinzaine de volumes de poésies et de pièces dramatiques, quarante volumes de biographies, etc. 60 Sur la tombe d'un ami; 14 novembre 1795-18 avril 1850. A Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas, baron de Reiffenberg; par Ad. Mathieu. (En vers). Brux., 1850, in-8 de 8 pag. Impr. aussi à la fin de la Notice ci-après. 7° Notice biographique sur F.-A.-F.-Th. baron de Reiffenberg, par M. Xav. Heuschling. Impr. dans le « Bulletin du Biblioph. belge », t. vII, pag. 152169, avec les armes du baron. Il y a eu des exemplaires tirés à part. 80 Le baron de Reiffenberg, par Phil. Kervyn de Volkaersbeke. Gand, 1850, in-8; 90 Notice sur M. le baron de Reiffenberg, par J.-G.-A. Luthereau. Brux., 1850, in-8; 10° Notice sur F.-A.-F.-T. ba

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ron de Reiffenberg, conservateur de la Bibliothèque royale de Belgique, etc. Mons, 1851, in-8. Tiré à 100 exemplaires. 11° Notice sur le baron de Keiffenberg, par M. Louis Schoonen. (Extr. du « Bulletin de la Société des gens de lettres belges ».) Brux., s. d., in-8. 12° Les Plagiats Reiffenbergiens dévoilés, par J.-M. Quérard. (Extr. du t. IV

des a Supercheries littéraires dévoilées). Paris, 1851, in-8. M. A. Quételet, l'un des biogr. du baron de Reiffenberg, nous reproche d'avoir rappelé avec trop de détails les plagiats de l'académicien belge. M. de Reiffenberg n'avait-il pas failli à la probité littéraire. Nous n'avons pas encore dit tout ce que nous savions: par exemple, nous avons passé sous silence des articles imprimés sous le nom du baron dans le « Supplément à la Biographie universelle » de Michaud, qui avaient paru autre part signés Bronner-Bauwens, baron de Strassart, etc., etc. Nous tenons ces particularités des véritables auteurs de ces Notices. 13° Notice sur F.-A.-F.-T. baron de Reiffenberg, membre de l'Académ. royale, par L.-A.-J. Quételet, secrétaire perpétuel de l'Académie... Brux., M. Hayez, 1852, in-12 de 88 pag. C'est incontestablement la meilleure notice sur le baron de Reiffenberg; elle est terminée par une liste des principaux ouvrages du bibliothécaire et académicien, qui forme 10 p., et cependant ce n'est que celle des principaux ouvrages; donc elle n'est pas complète. C'était le baron de Reiffenberg qui avait fourni au Dictionnaire des gens de lettres, etc., de la Belgique (Bruxelles, Vander Maelen, 1835, in-8), le minutieux article le concernant; les biographies belges de MM. Pauwels-deVis et P. Roger n'ont pas été moins obligeantes. Sur la proposition de M. Ad. Mathieu la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut ouvrit en 1850 une souscription sous ses auspices et sous ceux de la Société des Biblioph. belg., séant à Mons, pour une médaille en l'honneur de M. de Reiffenberg. Elle porte d'un côté la tête de l'illustre Montois,

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avec la date de sa naissance et celle de sa mort; de l'autre, une inscription rappelant les services qu'il a rendus aux lettres, ses principaux titres à l'admiration de ses contemporains et de la postérité, etc.

REIFFENBERG (le baron FrédéricGuillaume-Éméric - Cuno - Marsilius), l'un des deux fils du précédent, né à Louvain, le 28 août 1830, eut un goût excessivement précoce pour la littérature. Un de ses compatriotes affirme qu'il a vu de lui une petite nouvelle intitulée les Deux Roses, qu'il écrivit vers

l'âge de neuf ans, et l'on y décou«vre des idées que l'on ne soup

çonnerait pas chez un enfant. Vers le commencement de sa rhétorique, le baron de Reiffenberg fils lança dans les journaux hebdomadaires et les feuilles périodiques des poésies qu'il avait conservées jusqu'alors dans ses portefeuilles d'écolier. La première pièce qu'il fit imprimer fut l'Orphelin, élégie qu'on a dit bien écrite et bien pensée; elle fut d'abord insérée dans le

Trésor des Demoiselles », et fut reproduite plus tard dans quelques petits journaux et dans le premier volume de poésies publié par l'auteur. Le baron Reiffenberg fils fit son entrée solennelle dans la littérature, en 1848, à l'âge de dixsept ans, alors qu'il n'était encore qu'élève à l'Athénée de Bruxelles, par la publication d'un petit volume de poésies intitulé: I. Juvenalia. Choix de poésies. Brux., Stapleaux, 1848, in-8 de 88 p. Ce précoce début devait donner de l'espoir pour son avenir littéraire. Le fils du savant académ. ne l'a réalisé que par à peu près. Après sa première production, nous avons vu paraitre successivement: II. Charlotte Corday, épisode de la Révolution française (poëme). Bruxelles, Stapleaux, 1849, in-8 de 13 p. (75 c.). III. Péchés de jeunesse, poésies. Ibid., N.-J. Slingeneyer jeune, 1851, in-8 de 100 p. (1 f. 75 c.) M. Ch. de Chênedollé, en annonçant dans «<le Bibliophile belge » (v11, 331) la prochaine publication de ce volume, disait: « Les nombreux amis et admirateurs du père, qu'ils ne cesseront de regretter, se plairont

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REIFFENBERG.

sans doute à encourager le début poétique du jeune littérateur de vingt ans. De son côté, le nom qu'il porte lui impose un devoir sacré : nous espérons qu'il saura dignementle remplir. Sévère à lui-même, difficile sur le choix des pièces qui entreront dans son recueil, M. Fr. de Reiffenberg ne perdra pas de vue que la double noblesse du sang et des lettres oblige, et qu'il ne doit rien négliger pour se montrer le digne fils de l'auteur des « Harpes», des « Ruines», et de tant d'autres compositions gracieuses frappées au coin du goût, de l'imagination et du talent poétique. Il ne youdra pas se mettre dans le cas de dire plus tard: Delicta juventutis mea ne memineris, Domine. M. Fréd. de Reiffenberg fils ne parait pas avoir suivi les conseils de M. Ch. de Chênedollé, car ni « les Péchés de jeunesse »> ni les autres ouvrages postérieurs de l'écrivain n'ont produit de sensation dans le monde littéraire. IV. Un Monsieur qui a peur, vaud. Ibid., 1848, in-8. V. De Bruxelles à Ostende, ou les Trains de plaisir, vaud. Ib., 1850. in-8. VI. Promenade au Salon. lb., 1831, in-8. VII. (Avec M. A. Lapointe): Les Drames du foyer. Paris, Giraud, 1853, in-18 angl. (2 f. 50 c.). Nouvelles. VIII. Guillaume le Taciturne, poëme. Paris, le même, 1854, in-18 angl. de 2 feuill. 1/4 (1 f. 50 c.). Tiré à 100 exempl. IX. A Monsieur Alexandre Dumas.(Vers). Impr. dans ale Mousquetaire », n. du 16 déc. 1854. X. Le Dernier des Gnomes, légende. Imp. dans le journ. «le FeuFollet (1854). XI. (Avec M. Paul Auguez): A propos de bottes. Paris, Dentu, 1855, in-18 (1 fr. 50 c.). Neuf nouvelles. XII. (Avec M. James Desportes): De la lumière, s'il vous plait! folie-vaud. Paris, de l'impr. de Brière, 1855, in-8 de 8 pages. Représ. pour la première fois à Bruxelles, sur le théâtre du Vaudeville, le 3 novembre 1854, et à Rouen, sur le Théâtre-Français, le 30 mars 1855. XIII. (Avec M. Eug. Berthould): Entre deux cigares. Paris, Dentu, 1855, in-12 (1 f. 50). Cinq nouvelles. XIV. ce que c'est qu'une actrice. Paris, Mich. Lévy frères, 1855, in-8 de 4 feuilles 3/4 (50 c.). XV. (Avec M. James Desportes):

Une paire de bottes, vaud. en un acte.
Représ. à Rouen, le 27 mars 1856.
Rouen, de l'imp. de Renault, 1856,
in-8 de 8 p. XVI. Le Poëme de Nassau.
Paris, de l'imp. de Pillet aîné, 1856,
in-12 de 96 p. XVII. Lusitania. Pa-
ris, Vanier, 1856, in-8 de 48 pag.
Vers à l'éloge du Portugal et de son
roi, avec des notes (1). Terminons
cette notice en disant que M. Fr.
de Reiffenberg a encore écrit les
«Au château de Male », de M. le
préfaces de deux petits ouvrages:
baron A. de Peellaert (1855, in-12),
et des « Marchandes de plaisir
de M. Paul Auguez (1856, in-18).
La petite presse parisienne, nom.
mément le Figaro, le Tinta-
marre», etc., n'a point été favo-
rable à M. Fr. de Reiffenberg; bien
des épigrammes ont été lancées
contre lui. Mais le plus curieux,
c'est de trouver parmi les épigram-
matistes M. Eug. Berthould, son
ancien collaborateur pour « Entre
deux cigares», qui a fait insérer
dans le num. du 16 mars 1857 du
<< Tintamarre » une pièce de vers
portant pour inscription: Trombi-
nes poétiques. Première série : les
Nains. Frédéric de Reiffenberg fils.
On n'est jamais trahi que par les
siens! Voici la pièce de M. Eug.
Berthould:

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(1) Quelques-unes des publications que nous venons de citer semblent indiquer chez l'auteur les velléités de décorations qu'avait son père.

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Cette facétie perfide de la part d'un ancien collaborateur ne détruit pas ceci que M. de Reiffenberg fils était, dès l'âge de vingt-quatre ans, une illustration.... de la Belgique, et qu'il avait déjà son Plutarque. En 1854, M. Aug. de Reume a commencé la publication d'une « Galerie contemporaine (belge) », et il a cru devoir donner, en guise d'un beau frontispice gravé, une Notice sur Le baron de Reiffenberg fils, auteur dramatique, etc. Brux., A. Florkin et Ph. Hen, 1854, grand in-8 de 16 pages, avec les armes de la famille. Disons pourtant que M. de Reiffenberg fils, au lieu de

(4) Titre d'un journal peu répandu.

produire une série de médiocres opuscules, eût dû faire un choix parmi les nombreux ouvrages de son père, les coordonner et publier des œuvres choisies : c'eût été un hommage rendu à la mémoire de son père, et un service au monde érudit. Reiffenstuell (Anaclet), religieux. Jus canonicum universum. Juxta titulos decretalium in quæstiones distributum. Editio compendiaria, ad usum seminariorum. Parisiis, Leroux et Jouby, 1854, 3 vol. in-12 (9 fr.). Le grand ouvrage d'Anaclet Reiffenstuell jouit depuis longtemps d'une grande réputation qu'il doit à sa méthode, à sa science et à sa modération. Il a d'ailleurs le grand avantage d'être rédigé selon le plan des Décrétales. On a eu la pensée d'extraire de ce savant commentaire, en conservant scrupuleusement les paroles de l'auteur, un court abrégé, approprié à l'usage de nos séminaires. Cet abrégé a trois traités, dont chacun forme un petit vol. in-12. Le premier Traité, intitulé de Jure et Judiciis, répond exactement au premier livre des Décrétales qui concerne les principes généraux du droit canon et de la jurisprudence ecclésiastique. Le second Traité, intitulé de consecratione, répond au troisième livre des Décrétales, qui a pour objet les personnes et les choses sacrées. On y a joint, par forme d'appendice, un petit Traité canonique du mariage répondant au quatrième livre des Décrétales. Le troisième Traité, intitulé de Judiciis, répond à la fois au second livre des Décrétales, qui traite de la procédure, et au cinquième, qui traite des jugements criminels. Quelques indications très-courtes aideront les élèves à suivre l'ordre, quelquefois un peu compliqué, des matières, et à faire quelques recherches dans les endroits où le Droit commun aurait été modifié depuis l'époque où vivait Reiffenstuell.

REIGNIER (F.), professeur de mathématiques, secrétaire de l'Académie de Poitiers, officier de l'instruction publique; né à Moulins (Allier), en 1814. I. Cours complet d'arithmétique en cinq tableaux

synoptiques. Paris, Périsse frères, et Moulins, l'Auteur, 1841, in-4 de 2 pag. et 6 tableaux (4 fr. 50 c.). II. Annuaire de l'Académie de Poitiers, pour 1856, publ. sous les auspices de M. le recteur. Poitiers, Oudin, 1856, in-12. Cet ouvrage contient un sommaire pratique des lois et règlements en vigueur à l'usage des fonctionnaires de l'enseignement, des délégués cantonaux, des étudiants en droit et en médecine, des candidats aux baccalauréats, des aspirants au brevet de capacité pour l'instruction primaire, etc.

REIGNY (C. de). La Bourse de Paris, nouveau Guide du capitaliste, etc. Paris, Debure, 1846, in-32 (1 fr. 25 c.).

REILLE (G.), l'un des deux annotateurs des Instructions nautiques sur les mers de la Chine, de James Horsbourg, traduites par M. Le Prédour (1851).

REIMER. Kurzer und grundlicher Beschreibung die Kolonie in Afrika. Colmar, gedr. von Decker, 1854, in-8 de 6 feuilles 1/2. Ouvrage à l'usage des émigrants allemands, qui dans la même année a eu deux éditions; la première est anonyme. REIMERS (Henride). L'Académie impériale de Saint-Pétersbourg, depuis son origine jusqu'au règne d'Alexandre er en 1807. Saint-Pétersbourg, 1807, in-8 (3 fr.) (Anon.). REIMES (Philippe de). Voy. (aux additions) BEAUMANOIR (Philippe de). *REINAUD (Joseph-Toussaint), orientaliste distingué (1), d'abord secrét. de M. le comte Portalis, ministre plénipotentiaire de France près le St-Siége, de 1818 à 1819, ensuite conservateur des manuscr. orientaux de la Bibliothèque impériale; membre de l'Institut (Académ. des Inscript, et belles-lettres), élu en 1832, en remplacement de Chezy; professeur d'arabe littéral à l'Ecole des langues orientales; membre du conseil de la Société asiatique de Paris, et l'un des principaux rédacteurs de son journal;

(1) Signalons un fait aujourd'hui oublié : c'est que le premier ouvrage de cet orientaliste, su Lettre à M. le baron Silvestre de Sacy sur la collection des monuments orientaux du comte de Blacas (1820), porte pour nom d'auteur: Par M. Pabbe Reinaud.

correspondant des Sociétés asiatiques de la Grande-Bretagne et d'Irlande, de la Société de statistique de Marseille, de la Société académique d'Aix; né à Lambesc (Bouches-du-Rhône), le 4 décembre 1793. Nous connaissons de M. Reinaud les ouvrages et opuscules suivants: 1. Lettre à M. le baron Silvestre de Sacy, sur la collection des monuments orientaux de S. Ex. M. le comte de Blacas. Paris, de l'impr. de F. Didot, 1820, in-8 de 16 p. II. Notice sur la vie de Saladin, sultan d'Egypte et de Syrie. (Extr. du « Journ. asiat.)». Paris, Dondey-Dupré fils, 1824, in-8 de 44 p. Cette Notice a été imprimée aussi dans la «< Biographie universelle », où l'on en trouve plusieurs autres de M. Reinaud, notamment celle du médecin arabe Rhazès. III. Explication de cinq médailles des anciens rois musulmans du Bengale, accompagnée de quelques Observations générales sur les monnaies musulmanes à figure. (Extrait du même journal.) Paris, le même, 1823, in-8 de 56 p., avec une pl. (1 fr. 50 c.) IV. Histoire de la sixième Croisade et des Arabes. Paris, Dondey-Dupré père, 1826, in-8 de 68 p. Extr. du « Journal asiatique, réimpr. dans le no 6. V. Description des monuments musulmans, du cabinet de M. le duc de Blacas, ou Recueil de pierres gravées arabes, persanes et turques, de médailles, vases, coupes, miroirs, etc. (De l'Impr. roy.) Paris, le même, 1828, 2 vol. in-8, avec 10 pl. (18 fr., et sur pap. vél., 36 f.). Cet ouvrage n'est pas seulement fait pour les personnes vouées par état ou par goût aux études orientales: sous un titre trop modeste, il renferme le tableau méthodique et complet de la religion, des mœurs, des usages et de l'histoire des peuples musulmans. M. Silvestre de Sacy a rendu compte de cet ouvrage dans le Journ. des savants, en mars 1829. Il en avait déjà été parlé dans le même journal, ann. 1828, pag. 317. VI. Extraits des Historiens arabes, relatifs aux guerres des Croisades, ouvrages formant, d'après les écrivains musulmans, un récit suivi des guerres saintes, Nouvelle édition,

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