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siasticis, Venise, 1586. III. Tractatus de Bireto rubeo dando cardinalibus regularibus, Rome, in-4°.

Six jours du regue orageux de,
son epoux dans des alarmes con-
tinuelles; et elle le vit au bout de
ce temps exécuter la main du 1592-1604,
par
bourreau, comme un vil scélérat.
Septime-Sévère la dépouilla du
nom d'Auguste, que le sénat lui
avoit donné. Toute la grace qu'elle
obtint, fut de faire inhumer le
corps de son époux, après quoi
elle rentra dans la vie privée.

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SCAPULA (Jean), après avoir fait ses études à Lausanne, fut employé dans l'imprimerie de Henri Etienne. Pendant que cet habile homme imprimoit son excellent Trésor de la langue grecque, son correcteur en faisoit en secret un

abrégé. Il prit du Trésor ce qu'il jugea être le plus à la portée des étudians, et en composa un Dic

1580. Ce lexicon, réimprimé à Leyde par les Elzévirs, 1652, in folio, empêcha la vente du grand Trésor, et causa la ruine de Henri Etienne. Scapula jouit tranquillement des fruits de son infidélité. SCAPULAIRE (le). Voyez STOCK no I.

*SCAPINELLI (Louis), surnommé Il Circo, né aveugle en 1585, acquit des connoissances si étendues, qu'il se distinguationnaire grec, qu'il publia en' 'dans la philosophie, dans l'éloquence et la poésie au-dessus de la plupart de ses contemporains. Il professa dans diverses universités d'Italie, et a laissé des ouvrages en plus d'un genre, parini | lesquels se trouvent des Poésies latines, qui semblent supérieures à celles qu'il a composées dans sa langue maternelle. On a recueilli à Parme, en 2 volum., les Opere del dottore L. Scapinelli, in-8°, de l'impr. roy., 1802, précédées de la Vie de l'auteur, par le savant Pompilio Pozzetti.

* SCAPPI (Antoine), noble Bolonais et savant jurisconsulte du je siècle, étudia à Ferrare, et exerça sa profession dans sa patrie. Il passa ensuite à Rome, où il enseigna avec succès. En 1577, Jacques Boncompagni l'envoya prendre possession du marquisat de Vignola, cédé par le duc de Ferrare, et il y demeura quelques anaées en qualité de gouverneur. De retour à Rome, il fut auditeur de Jérôme Melchior, évêque de Macerata, et occupa plusieurs grandes dignités. Il mourut vers la fin de son siècle. Nous avons de lui, I. Tractatus juris non scripti, Venise, 1586, in-folio. II. De personis et rebus eccle

|

* SCÀRABICCI' ( Sébastien ), médecin du 17 siècle, né à Padoue, et professeur de la faculté de médecine de cette ville, également recherché pour son talent et son caractère, enseigna cinquante ans, et mourut en 1686. On a de lui, I. De ortu ignis febriferi historia physica, medica, Patavii, 1655, in-4'. II. Historia bovini cerebri in lapidem mutati, ibid., 1678, in-12. III. De lapidis concretione in homine.

* I. SCARAMELLI ( Balihasar), qui florissoit vers 1580, est l'auteur de deux chants du poème héroïque de Scanderberg. Cette édition rare fut imprimée à Carmagnola, en 1585, in-8° avec trois nouvelles en prose, et autres compositions poétiques.

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II. SCARAMELLI (JeanBaptiste), jésuite romain, célèbre missionnaire, écrivain mystique et ascétique, né en 1688

exerça trente ans le ministère,
apostolique avec zèle. Il mourut
à Macérata le 11 juin 1752. On a
de lui le Directeur mystique,
Venise, 1754, in-4°, et autres
ouvrages à peu près semblables,
et aussi peu intéressans.

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Christophe Roucalli, dit le Pomirancio, il imita la manière des Carraches. Il a peint dans sa ville natale quelques tableaux à la confrérie de Saint-François. On admire la hardiesse de son pinceau, mais son coloris est obscur.

* I. SCARAMOUCHE ( Jean*III. SCARAMOUCHE (Louis Baptiste), célèbre médecin, né PELLEGRIN), fils du précédent, an château de Lapidoux, dans la né à Pérouse en 1616, embrassa marche d'Ancône le 27 mars 1650. Après avoir fait ses études fut le disciple. On voit à Milan la profession de son père, dont il à l'université de Fermo, il apprit beaucoup de ses tableaux. Il la médecine, et l'exerça dans grava à l'eau-forte des dessins de ceule même ville. Il parcourut Titien, et de Louis Carrache. ensuite Citta-Nova, Todi, As-On a de lui PExcellence des sise, Urbin, Macérata, et obtint par-tout le plus grand succès. Sa réputation lui procura une correspondance épistolaire avec MaRamazgliabecchi, Malpighi

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pinceaux italiens, Pavie, 1674. 11 mourut à Milan en 1680.

* SCARAMUCCI. Voy. SCARAnó I.

MOUCHE

* SCARANO Lucius), de Brindes, lecteur de la secrétairerie ducale à Venise, et l'un des fondateurs de la seconde académie vénitienne en 1593, a laissé un Compendium de tous les ouvrages de Galien. Nous avons encore de lui Oratio in solemni academiæ Veneto celebratione, in-4o, sans date de lieu ni d'époque.

zini, et autres savans. Scara-
mouche étoit membre de l'aca-
démie des curieux de la nature,
et mourut vers 1710. On a de lui,
I. Observatio de flagri funi-
culo, etc., Todi, 1681. II. Del
Scheletro elephantino, Urbin,
1696. III. De motu cordis mecha-
nicum theorema, Seno-Galliæ,
1689, iu-4°, avec un recueil qui
traite da motu arteriarum et pul-
suum differentiis simplicibus. IV.
De motu et circuitu sanguinis,les),
Fermo, 1677. V; Theoromata
familiaria de Physico-medicis
lucubrationibus juxta leges me-
chanicas; urbini, in-4°. L'au-
teur renferme en vingt théorêmes
tout ce qu'il a rccueilli de plus
intéressant, soit de son expé-
rience dans la pratique, soit de
celle des autres. VI. Lettera sopra
un idrofobo Macerata
"
in-8°. Il s'agit dans cette lettre
d'une rage survenue après de vio-

lens accès de colère.

, 1702,

*II. SCARAMOUCHE (JeanAntoine), peintre de Pérouse, né en 1580. Quoiqu'élève de

SCARBOROUGH (sir Charpremier médecin de Charles II, Jacques II et Guillaume III, se rendit recommandable par ses talens, ses connoissances et ses succès dans la pratique de son mathématiciens de son temps; et art. Il fut l'un des plus habiles après avoir aidé le docteur Harvey dans la rédaction de son ouvrage, intitulé De Generatione animalium, il lui succéda dans sa place chirurgie. On a de lui Syllabus de professeur d'anatomie et de musculorum imprimé avec la Myologie de Mullens, différens Traités de mathématiqués; un Abrégé de la grammaire de

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Lilye et une Elégie sur Cowley. III. Les Louanges des Anges, Doué d'une mémoireprodigieuse, Reggio, 1574. il possédoit par cœur plusieurs auteurs anciens tout entiers. 11 mourut en 1693.

* SCARDEON (Bernardin), célèbre historien, né à Padoue en 1478, embrassa dès sa jeunesse l'état ecclésiastique , fut pendant plusieurs années confesseur des moines de Saint-Etienne dans sa ville natale, et chanoine de la cathédrale. Il mourut en 1574. On a de lui, I. De Urbis Patavine antiquitate, et claris civibus, Bâle, 1560, in-folio. Dans cet ouvrage, qui n'est pas exempt d'erreurs on trouve des détails curieux et instructifs. II. De Castitate libri septem Venise, 1542, in-4°. III. Le Vaisseau evangélique, Venise, 1551, in-4°.

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I. SCARELLA (Jean-Baptiste), théatin, né à Brescia, mort en février 1779, âgé d'environ 70 ans, fut, en Italie, l'un des propagateurs des principes de Locke, de Newton et de Wolff. Il les a consigues dans sa Physica generalis, Brescia, 1754 à 1757, 3 volumes in-40; et dans ses commentaires de rebus ad scientiam naturalem pertinentibus, 1766, 2 vol. in-4o. On a encore de lui, I. Un traité de Magnete, 1759, in-4o. II, Hydrodynamica, 1769, in-4°. III. Des Elémens de Logique, d'Ontologie et de Théologie naturelle, 4 vol. in-4°. Sa modération et sa modestie donnoient du prix à ses lumières.

* II. SCARELLA (D. Charles), illustre citoyen de Brescia, né le 3 octobre 1705 avec un génie ac tif et pénétrant, et un vif désir de s'instruire, eut pour maîtres les plus habiles professeurs de son temps. Après avoir achevé ses études, il se perfectionna de luimême dans tous les genres de littérature, en approfondissant les auteurs sacrés et profaues. Il

*SCARDOVA (Pierre-Martyr), chanoine de Reggio sa patrie florissojt dans le 16 siècle: il est plus connu par ses ouvrages que par les circonstances de sa vie. On apprend dans ses écrits qu'il habita Venise et Rome; on ignore l'époque et la durée de ce séjour. Il paroît cependant qu'il mena une vie pauvre, et su-composa plusieurs ouvrages ;mais. jette à des disgraces multipliées, peu ont paru sous son nom. Les Nous avons de lui Le 8 Trop; écrits de l'abbé Sambuca, secrétitre fantastique et extravagant. taire du cardinal Querini, sont L'ouvrage est également bizarre: en grande partie de Scarella; et après avoir parlé de diverses Sambuca n'avoit pas la vanité choses, l'auteur parle de la va- d'en faire un mystère à ses amis. leur des huit premiers nombres : On trouve de ce poète divers un, deux, trois, etc,, et passe morceaux épars dans plusieurs. la conclusion, d'oùil résulte que recueils, qui se font admirer par ces mots, le 8 Trop, signifient: un style élégant et pur. L'étude J'aime trop Octavie, femme qu'il de la théologie, des Pères de l'Éaimoit passionnément, faisant glise, tant grecs que latins, allusion au mot latin octo, huit. commentaires sur la Bible, et des II. Le Navire, comédie mari- meilleurs critiques furent les prin time, et le Babillard, comédie cipaux objets de ses soins. Il obpastorale, Bologne, 1554, in-8°. tint la cure de Ghedi, dans le

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des.

Bressan, et y mourut au bout de deux ans, le 1er novembre 1769.

voyer en présent, à Jean-Antoine Volpi, ses larcins littéraires ; mais son plagiat ne tarda pas à se dé

couvrir.

SCARGA (Pierre), jésnite polonais, né en 1536, mort à Cracovie en 1612, fut recteur du collége de Wilna, et prédicateur aulique de Sigismond III. On a de lui un Abrégé peu connu des Annales de Baronius, et un grand nombre d'ouvrages théologiques, imprimés en 4 vol. in-fol.

* SCARFANTONI (Jean-Jacques), né à Pistoie, le 12 septembre 1674, étudia le droit d'abord dans sa ville natale, puis à Pisc. Etant allé à Florence pour connoître les premiers jurisconsultes de cette cité, il ne tarda pas à se faire remarquer. On lui divers évêchés, qu'il ne voulut pas accepter. De retour dans sa patrie, il fut nommé chanoine de la cathédrale; mais il quitta bientôt son canonicat pour aller s'instruire plus profondé-plus habile joueur de harpe de ment à Ronie dans la science ca

proposa

nonique. Il y demeura cinq ans, et revint à Pistoie, où il fut élu chanoine visiteur par l'évêque Cortigiani, et vicaire général de son diocèse par Bassi, son successeur. Il mourut le 27 décembre 1748. Nous avons de lui, I. Dissertation sur les droits d'initiation des chanoines réguliers, Lucques, 1716. II. Animadversiones in lucubrationes canonicales Ceccoperii, Lucques, 1737, 3 volumes.

SCARLATTI (Dominique), célèbre musicien italien, et le

son temps, eut un rival dans Handel; mais cette rivalité ne produisit entre eux que de l'estime et de l'amitié. Handel ne parloit de Scarlatti qu'avec éloge; et Scarlatti, quand on le louoit sur sa belle execution, citoit Handel en faisant le signe de la croix : expression bizarre, mais vive, de l'admiration que ce nom lui inspiroit. Cet artiste mourut sur la fin du 18e siècle.

* SCARLATTINI (Jules), jurisconsulte de Reggio, reçu doc* SCARFO (P. D. Jean-Chry- teur dans sa ville natale le 8 sostôme), moine de l'ordre de février 1517.L'empereur CharlesS. Basile, et théologien, floris- Quint le nomma en 1530 chevasoit vers 1730. On a de lui divers lier doré. La même année il ouvrages philosophiques, I. Le occupa des emplois publics dans Néosophe, Venise, 1740, in-4°. sa patrie, et fut par la suite déII. Lettres sur les monumens an- puté vers le duc de Ferrare, pour tiques, Venise, 1739, in-4°, avec solliciter une indemnité des perfigures. Il voulut aussi s'essayer tes occasionnées par les troupes dans la poésie; mais sa méthode à Reggio en 1535. Il passa ensuite ne lui fit pas honneur. Les œuvres à Bologne, en qualité d'auditeur dramatiques de Martirano de Co- de la Rote, et y obtint le droit de sence, publiées à Naples en 1556, bourgeoisie. Il professa le droit étant devenues fort rares, il les fit canon à Padoue pendant une seule réimprimer comme lui apparte- année, et revint exercer la pronant, ainsi que diverses poésies fession d'avocat dans sa patrie, dérobées à Flaminius, Navage- où il mourut le 23 juin 1574, fort rus et autres bons poètes, et chan- avancé en âge. On a de lui, gea seulement l'ordre des vers. I. Allegationes, etc., Bologne, Il eut ensuite la hardiesse d'en-1564, in-4o, II. Consilia. Ce der

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nier ouvrage est inséré dans le | il embrassa l'ordre le 31 décem-
Recueil des œuvres légales d'au-
teurs divers, imprimé à Venise
en 1566 et 1573.

* I. SCARPA (Christophe), de Parme, célèbre grammairien du 15° siècle, professa les belleslettres à Venise en 1423. On a de lui 1. Orthographia; ouvrage rare, imprimé in-4 dans le 15 siècle. II. Oratio ad principem

Forcari.

* II. SCARPA ( Antoine), l'un des plus savans anatomistes du 18e siècle, professa l'anatomie et la chirurgie-pratique dans l'université de Pavie. Parmi un grand nombre d'ouvrages estimés, on distingue, I. Anatomicæ observationes de structura fenestræ rotundæ auris, Mutinæ, 1772. II. De nervorum gangliis etplexubus. III. De auditu et olfactu, Pavie, 1789, in-folio.

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* SCARPERIA (Jacques de), savant littérateur, né à Scarperia en Toscane vers la fin du 14 sie cle, apprit la langue latine à Florence, et le à Venise et à grec Constantinople. Il concourut à Rome avec Léonard Arétin, 1401, la place de secrétaire apostolique; et quoique son rival l'ait emporté sur lui, il n'étoit pas moins capable de la remplir. Il mourut à la fleur de l'âge. Nous avons de lui une Traduction latine

, pour

en

bre 1729. Après son noviciat il enseigna les belles lettres à Tivoli, Fermo et Rome; puis la philosophie à Pérouse, où il mit au jour cette fameuse Satire, intitulée le Fouet. Il de là passa comme proSienne, à Macerata et à Rome. Il fesseur de la même faculté à obtint ensuite la chaire de théovilles, et fut définitivement raplogie dans la première de ces pelé à Rome, où on le nomina préfet des études du collége grec, puis du college germanique. Il mourut le 10 janvier 1784. Aux connoissances théologiques, poètiques, oratoires, politiques et philosophiques, il joignoit une éloquence noble et imposante. Sa conversation étoit toujours assaisonnée d'un sel caustique. Il a beaucoup écrit; mais ses ouvrages sont restés en manuscrits, ou ont paru sans son nom.

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conseiller au parlement, d'une fa+ SCARRON (Paul), fils d'un mille ancienne de robe, originaire de Lyon, naquit à Paris à la fin de 1610, ou au commencement de 1611. Son père, marié en secondes noces, le força d'embrasser l'état ecclésiastique: il obéit, et vécut en mondain. Il fit à 24 ans à tous les plaisirs. De retour à un voyage en Italie, où il se livra Paris, il continua la même vie; de la Géographie de Claude Pto-loureuses l'avertirent de l'affoimais des maladies longues et douJomée, ainsi que des Vies de Marius, Pompée, Brutus et Cicéron, tirées de Plutarque.

* SCARPONIUS (Nicolas ), jésuite, naquit le 21 avril 1709 à la Posta, dans le diocèse de Spoleti, avec un génie vif et pénétrant, qui tit pressentir de bonne heure ce qu'il devoit être.Il apprit les humapités à Rieti, et fit sa philosophie à Spoleti, chez les jésuites, dont

fin, une partie de plaisir lui ôta blissement de sa complexion. Ensubitement, à l'âge de 27 ans, ces « jambes qui avoient bien dansé, » ces « mains qui avoient su peindre et jouer du luth. » Il étoit allé passer, en 1638, le carnaval au Mans, dont il étoit chanoine. Un jour s'étant masqué en sauvage, cette singularité le fit poursuivre par tous les enfans de la ville.

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