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distinguée le 27 février 1550. Set- I que ambroisienne, lorsqu'il termina sa carrière en 1680.

tala ayant achevé ses cours d'humanités chez les jésuites, se livra entièrement à la philosophie et à la médecine, et fit des progrès si rapides qu'à 23 ans on le nomma professeur à Pavie. Les universités d'Ingolstadt, de Pise, de Bologne, de Padoue' voulurent l'attirer à leur service, mais il refusa leurs offres. Philippe IV le nomma son historiographe et protomédecin de l'état de Milan. Il mourut en 1633. Ses principaux ouvrages sont, I. Commentaria in Aristotelis problemata. II. Commentaria in Hippocratem de aeribus, aquis et locis. III. De peste et pestiferis affectibus. IV. De morbo gallico. V. Demargaratis.

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* SETTLE (Elkanah), poète anglais, né en 1648 à Dunstable, au comté de Bedfort, mort en 1724 à la chartreuse, vint à Londres, où la cité lui fit une pension et le nomma son poète. Il a donné au théâtre anglais dix-sept pièces, dont les principales sont, Cambyse, roi de Perse; l'Impératrice; l'Amour fatal, etc. Il

sies, telles que le Revers de la Médaille ; Azanias et Hushai. Ces deux ouvrages sont contre Dryden; et le succès de Settle fut assez grand, dit le docteur Johnson, pour balancer celui de Dryden, et laisser les suffrages de la nation incertains entre eux. Settle a composé aussi quelques pamphlets politiques en faveur des Whigs.

* II. SETTALA (Manfred), fils du précédent, fut un des pre-est aussi auteur de quelques poémiers savans du 17e siècle. Envoyé par son père aux universités de Pavie, de Sienne et de Pise, il se fit estimer du grand-duc Ferdinand II. Le désir de connoître la nature lui fit entreprendre de longs voyages; il parcourut la Sicile, Chypre, Candie, Constantinople, l'Egypte, l'Asie mineure, et revint à Milan en 1630, âgé de 30 ans. Outre les langues italienne et latine, il savoit parfaitement le français, l'espagnol, l'anglais, né à Moulins, mort en 1698, à I. SEVE (Gilbert de), peintre, grec et l'arménien. Philosophe ans, orna de ses tableaux Veret mathématicien, il faisoit luimême tous les instrumens nécessailles etquelques églises de Paris.

le

saires à cette dernière science : il cultiva avec succès la chimie et la musique, et composa un musée très-curieux de diverses machines ingénieuses, toutes de son invention. On y voyoit encore un nombre infini de médailles et d'autres objets antiques. Settala avoit été nommé chanoine de St.-Nazaire par le cardinal Borromée. Reconnoissant envers son bienfaiteur, il légua son musée à la bibliothè

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+ II. SEVE (Maurice de), né à Lyon dans le 16 siècle. Le Promptuaire des médailles le place dans le rang des plus illustres protecteurs des lettres. Seve dirigea les fêtes données à Henri Il au moment de son passage à Lyon. La relation en a été imprimée en 1548. On a encore de lui diverses pièces de poésies, I. Arion, églogue sur le trépas du dauphin. II. Une autre sur la vie solitaire.

III. Le Microcosme ou le petit | Monde. IV. Le Blason du front et du sourcil. V. Délie.

pereur dès qu'il eut passé par
d'autres dignités. Ainsi l'empire
fut assuré à Gratien, qui le méri-
toit d'ailleurs par ses
talens et ses

vertus.

SÉVÉRAC. Voy. ARPAJON. I. SEVERE (Lucius SeptiLeptis ex Afrique l'an 149 de mius), empereur romain, naquit J. C., d'une famille illustre. Il y eut peu de grandes charges chez les Romains qu'il n'eût exercées avant de parvenir au comble des honneurs; car il avoit été questeur,

I. SÉVÉRA (Julia Aquilia), seconde femme d'Héliogabale, et fille de Quintus Aquilius Sabinus, qui avoit été deux fois consul. Dès sa jeunesse elle fut consacrée au culte de Vesta. Hé-à liogabale, épris de ses charmes, viola en sa faveur les lois de la religion romaine, qui défendoient aux vestales de semarier. Il épousa Sévéra l'an 219 de Jésus-Christ, et plaisanta de ce sacrilege. Com-tribun, proconsul et consul. Séme il avoit été lui-même prêtre du soleil, il dit que de deux époux consacrés aux dieux, il ne pouvoit naître qu'une postérité divine. Sévéra ne put fixer le cœur de son époux. Il la renvoya à sa famille; mais ayant éprouvé de nouveaux dégoûts avec d'au-vif, laborieux, vigilant, couratres femmes, il la reprit et la garda jusqu'à sa mort arrivée l'an 222. Les médailles qui représentent cette impératrice sont rares. Leur revers offre d'ordinaire le génie de la ville d'Alexandrie, dont Aquilia étendit le commerce et favorisa les priviléges.

II. SÉVÉRA (Valeria), pre

mière femme de Valentinien et mère de Gratien, se déshonora par son avarice. Elle mit à prix toutes les graces de la cour. Valentinien, instruit de ses exactions, la répudia et se remaria. L'exil de Sévéra dura jusqu'à la mort de ce prince. Gratien, son fils, la rappela à la cour. Il se fit un devoir de la consulter; et, comme elle avoit de l'esprit et un jugement sain, ses avis lui furent salutaires. C'étoit d'après son conseil que Valentinien, au lieu de commencer par donner à Gratien la qualité de César, suivant l'usage observé par ses prédécesseurs, l'avoit fait reconnoître em

verc s'étoit acquis une grande réne lui contestoit la valeur et la caputation à la guerre, et personne pacité. On remarquoit en lui un entreprenant et porté aux grandes esprit étendu, propre aux affaires, choses. Il étoit habile et adroit,

geux et plein de confiance. Il falloit faire, et à l'instant il l'exévoyoit d'un coup d'œil ce qu'il cutoit. On prétend qu'il a été le plus belliqueux de tous les emsciences, Dion nous assure qu'il pereurs romains. A l'égard des avoit plus d'inclination pour elles, que de disposition. Il étoit ferme et inébranlable dans ses entreprises. Il prévoyoit tout, pénétroit tout et songeoit à tout. Ami généreux et constant, ennemi dangereux et violent: au reste, fourbe dissimulé, menteur, perfide, parjure, avide, rapportant tout à luimême, prompt, colère et cruel. Après la mort de Pertinax, DidierJulien se fit proclamer empereur; mais ce prince étant indigne du trône, Sévère, alors gouverneur de l'Illyrie, fit révolter ses troupes, et le lui enleva l'an 193 de Jésus-Christ. Arrivé à Rome, il se défit de Julien et de Niger, ses compétiteurs, fit mourir plusieurs sénateurs qui avoient suivi leur

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parti, en exila d'autres et con- tous les hommes qu'on y trouva, fisqua leurs biens. Il alla ensuite et emmena prisonniers les femassiéger Byzance par mer et par mes et les enfans. Il se fit donner terre; et s'en étant rendu maître, pour cette victoire le nom de Paril la livra au pillage. De là il passa thique. Le barbare vainqueur maren Orient, en soumit la plus grande cha vers l'Arabie et la Palestine, partie, et punit les peuples et les et pardonna à ce qui restoit de parvilles qui avoient embrassé le parti tisans de Niger. (V. CLÉMENT, noI.) de Niger. Il se proposoit d'atta- Une violente persécution contre quer les Parthes et les Arabes; les juifs et contre les chrétiens mais il pensa que tant qu'Albin, étoit allumée. Il ordonna de prosqui commandoit dans la Grande- crire ceux qui embrasseroient ces Bretagne, existeroit, il ne se deux religions. Ensuite il passa roit pas le maître absolu de Rome. en Egypte, visita le tombeau de Il le déclara donc ennemi de l'em- Pompée, accorda un sénat à ceux pire, marcha contre lui et le ren-d'Alexandrie, se fit instruire de contra près de Lyon. La victoire toutes les religions du pays, fut long-temps indécise; mais ôter tous les livres qui étoient Sévère la remporta l'an 197 de dans les temples, et les fit mettre Jésus-Christ. Il eut la bassesse de dans le tombeau d'Alexandre, fouler aux pieds de son cheval le qui fut fermé, pour que personne corps de son ennemi qu'on trouva ne vît dans la suite, ni le corps parmi les morts. Il ordonna qu'on de ce héros, ni ce que contenoient le laissât devant la porte, jusqu'à ces livres. Les peuples ayant de ce qu'il fût corrompu et que les nouveau pris les armes en Brechiens l'eussent déchiré par mor- | tagne, l'an 208, Sévère y vola ceaux, et fit jeter ce qui en restoit pour les réduire. Après les avoir dans le Rhône. Il envoya sa tête domptés, il y fit bâtir en 210 un à Rome; et piqué contre les séna- grand mur qui alloit d'un bout teurs qui dans un sénatus-con- de l'Océan à l'autre, et dont il sulte avoient parlé d'Albin en reste encore, dit-on, des vesbien, il leur écrivit en ces termes: tiges. Cependant il tomba ma« Je vous envoie cette tête rur lade au milieu de ses conquêtes. vous faire connoître que je suis Les uns attribuèrent cette mala-irrité contre vous, et jusqu'où peut die aux fatigues qu'il avoit esaller ma colère. » Peu après il fit suyées, les autres au chagrin que mourir la femme et les enfans lui avoit causé son fils aîné Carad'Albin, et fit jeter leurs cadavres calla, qui, étant à cheval derrière dans le Tibre. Il lut les papiers lui, avoit voulu le tuer d'un coup de cet infortuné, et fit périr tous d'épée. Ceux qui les accompaceux qui avoient embrassé son gnoient, voyant Caracalla lever parti. Les premiers personnages le bras pour frapper Sévère, de Rome, et quantité de femmes poussèrent un cri qui l'effraya, de distinction furent enveloppées et l'empêcha de porter le coup. dans ce massacre. Il marcha en- Sévère se retourna, vit l'épée suite contre les Parthes, prit nue entre les mains de son fils Séleucie et Babylone, et alla droit parricide, et s'aperçut de son à Ctésiphon, qu'il emporta vers dessein; mais il ne dit rien, et la fin de l'automne, après un siége finit ce qu'il avoit à faire. Lorstrès-long et très-pénible. Il livra qu'il fut rentré à la maison où il cette ville au pillage, fit tuer logeoit, il fit venir Caracalla dans

sa chambre, et lui dit, en lui | présentant une épée : « Si vous voulez me tuer, exécutez votre dessein à présent que vous ne serez vu de personne. » Les légions ayant proclamé son fils peu de temps après, il fit trancher la tête aux principaux rebelles, excepté à son fils; ensuite portant la main à son front, et regardant Caracalla: « Apprenez, lui dit-il, que c'est la tête qui gouverne, et non pas les pieds. » Comme sa mort approchoit, il s'écria: « J'ai été tout ce qu'un homme peut être, mais que me servent aujourd'hui ces honneurs ? Les douleurs de la goutte augmentant, sa fermeté ordinaire l'abandonna.

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II. SÉVÈRE II (Flavius Valerius Severus), d'une famille inhomme adonné au vin et aux connue de l'Illyrie, étoit un

femmes: il se fit aimer de Galèrepour les ivrognes. Ce vice infame Maximien, qui avoit du goût fut la source de son élévation, tant la fortune est bizarre! Maximien Hercule le nomma César Aurelius-Victor rapporte, qu'a-lère. Maxence ayant pris le titre en 305, à la sollicitation de Ga

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près avoir vainement demandé du poison, il mangea exprès si avidement des mets indigestes, qu'il en mourut à Yorck le 4 fév. 211. Ce prince avoit d'excellentes qualités et de grands défauts qui tour-a-tour lui firent faire ou de belles actions ou commettre des crimes horribles. Ce mélange extraordinaire a donné lieu de dire de lui, par une application assez impropre, ce qu'on avoit dit autrefois d'Auguste, « qu'il eût élé plus avantageux, ou qu'il ne fût point né, ou qu'il ne fût point mort. Sa conduite privée offre en- | core plus de sujets de censure que sa vie publique. Il eut à la vérité des amis, dont quelquesuns étoient estimables; mais son attachement pour Plautien (voyez ce mot) fut porté jusqu'à une confiance aveugle, et devint funeste à l'empire. Père mou, il se laissa donner la loi par ses enfans. Mari trop indulgent, il garda une épouse qui le déshonoroit par ses vices, et qui se rendit même suspecte d'une conspiration contre lui. Sans avoir des talens distingués pour l'éloquence

d'empereur à Rome en 307, Sévère marcha contre lui; mais ayant été abandonné d'une partie des siens, il fut obligé de se renfermer.dans Ravenne. MaximienHercule qui, après avoir abdiqué l'empire, l'avoit repris, vint l'y assiéger. Sévère se rendit à lui, espérant qu'on lui conserveroit la vie; mais le barbare vainqueur lui fit ouvrir les veines en avril 307. Il laissa un fils que Lucinius fit mourir.

III. SÉVÈRE III (Libius Severus), d'une famille de Lucanie, fut salué empereur d'Occident dans Ravenne, après la mort de Majorien en novembre 461. Le sénat approuva cette élection, avant d'avoir eu le consentement de Léon empereur d'Orient. Mais le nouveau César n'eut pas le temps de pouvoir rien entreprendre. Le général Ricimer qui', pour régner sous son nom, lui avoit fait donner la couronne, le fit, dit-on, empoisonner. Sévère ne fut qu'un fantôme de souverain, qui viola la justice et les lois, et qui se plongea dans la mollesse, tandis

que Ricimer avoit réellement l'au- | femmes étoient deux productions

torité suprême.

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du mauvais principe. L'eau, qui conservoit l'homme calme, et qui n'altéroit point sa raison, étoit un présent de l'être bienfaisant. Les Encratistes ou Tatianistes, qui trouvèrent les principes de Sévere favorables à leur sentiment, s'attachèrent à lui, et prirent le nom de Sévériens. » (PLUQuet, Dictionnaire des Hérésies).

* VII. SÉVÉRE - CASSIUS célèbre orateur, ne fit usage de son talent que pour accuser les sénateurs en pleine assemblée, quoique ses délations demeuras

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sent souvent sans effet. Il étoit
belles diffamatoires. Auguste le
également redouté pour ses li
relégua dans l'île de Candie;
mais ce châtiment ne le rendit pas
plus sage, et dix ans après la
mort de ce prince, Tibère fut
obligé de l'envoyer à Sériphus,
l'an 24 de J. C., dans une ex-
l'une des Cyclades. Il y mourut
de quoi se couvrir.
trême pauvreté, sans avoir même

V. SÉVÈRE (Lucius Cornelius), poète latin sous le règne d'Auguste, l'an 24 avant J. C., fut distingué de la foule des poètes médiocres. Il a paru en 1715, à Amsterdam, in-12, une belle édition de ce qui nous reste de ce poète. Elle avoit été précédée par une autre in-8°, en 1703. VI. SÉVÈRE, hérétique du 11o. siècle, vécut un peu après Tatien, dont il adopta quelques opinions. L'origine du bien et du mal étoit alors un grand sujet de dispute. Sévère admit deux principes opposés, l'un bon, l'autre mauvais, mais subordonnés à un être suprême. L'homme étoit à la fois la production de ces deux principes; du hon par sa raison, et du mauvais par ses passions. Suivant lui, le corps humain, depuis la tête jusqu'au nombril, était l'ouvrage du bon priucipe, et le reste du corps étoit l'ouvrage du mauvais. Le bon et le mauvais principe, après avoir ainsi formé l'homme de deux parties si contraires, avoient mis sur la terre tout ce qui pouvoit entretenir la vie de l'homme. L'Etre + II. SEVERIN (S.), de Châbienfaisant avoit placé autour de teau-Landon dans le Gâtinois, lui des alimens propres à en- et abbé d'Agaune, avoit, à ce tretenir l'organisation du corps, qu'on prétend, le don des mirasans exciter les passions; et l'Etre cles. Le roi Clovis étant tombé malfaisant, au contraire, avoit mis malade en 504, le fit venir à Paautour de lui tout ce qui pouvoit ris afin qu'il lui procurât la guééteindre la raison et allumer les rison. Le saint l'ayant obtenue passions. Lorsqu'on étudie l'his- du ciel, le prince lui donna de toire des malheurs qui ont af- l'argent pour distribuer aux paufligé les hommes, on voit qu'ils vres, et lui accorda la grace de ont presque tous leur source dans plusieurs criminels. Saint Sevel'ivresse ou dans l'amour : Sévére rin mourut sur la montagne de conclut de là que le vin et les | Château-Landon le 11 février

VIII.SEVERE. Voy SULPICE-SEVERE... CELER... AQUILIUS, no IV.

I. SEVERIN (S.): abbé et apôtre de Bavière et d'Autriche, dans le 5° siècle, et mourut le 8 prêcha l'Évangile en Pannonie janvier 482.

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