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avoit pu se procurer; bientôt ils se multiplièrent, et ses talens l'ayant fait connoître avanta

veau patron qui, allant vendre sa mercerie à la foire de Bristol, lui laissa en partant une ancienne édition de l'arithmétique de Coc-geusement il proposa par sons

cription son nouveau Traité des fluxions et de leur application à la physique et à l'astronomie qui parut en 1737; mais qui a été réimprimé avec beaucoup d'augmentations en 1750. Il donna ensuite 3 vol. d'Opuscules en anglais, qui parurent en 1740, 1743, 1757. On y trouve 37 mémoires très-intéressans, dont plusieurs sont relatifs à l'astronomie. En 1742 il mit au jour son livre sur les Annuités, qui lui occasionna une dispute avec le célèbre Moivre. En 1743 il fut nommé professeur de mathématiques à l'école militaire de Woolwich. Il fut reçu de la société royale de Londres, et de l'académie des sciences de Paris en qualité d'associé. Simpson orna le recueil de la société royale de plusieurs

ker, avec de courts principes d'algèbre, et le livre de Partridge, faiseur d'almanachs, qui enseignoit à deviner et à tirer des horoscopes. Le marchand, à son retour, fut bien étonné des progrès de son élève; il dressa aussitôt sa table génethliaque pour consulter son sort à venir, et après avoir interrogé l'état des cieux, notre devin prononça magistralement et avec beaucoup de mystère que dans deux ans Simpson seroit beaucoup plus habile que lui, Le jeune homme qui s'étoit déjà appris lui-même à écrire, exercé à tirer des horoscopes, et aidé des conseils du marchand, devint bientôt l'oracle de Bosworth et des environs; aucune transaction, aucun marché ne se concluoit sans consulter l'infaillible Simpson qui, y trouvant son bons Mémoires sur le calcul inavantage, avoit entièrement né- tégral et publia des Elemens gligé sa première profession. Au clairs et méthodiques de Géomilieu de toutes ces tentatives, métrie. La traduction française il avoit fait en arithmétique, en de ces élémens a été imprimée à algèbre et en géométrie assez de Paris en 1755, in-8°. Il mourut à progrès pour sentir qu'il pouvoit Bosworth le 14 mai 1761. Phialler plus loin. Il désiroit, sans lippe Stanhope fit imprimer à ses les connoître, les livres qui pou- | frais les OEuvres posthumes de voient l'aider: un ami lui prêta Simpson, et en fit don aux la traduction de Stone de l'A- sociétés savantes et aux plus hanalyse des infiniment petits du biles mathématiciens de l'Europe. marquis de l'Hôpital; ses talens aidés de ce seul ouvrage, le mirent en peu d'années en état de surpasser son guide et son maître. Simpson renonça à l'astrologie ainsi qu'à ses produits; il s'étoit marié ; la subsistance de sa famille exigeoit de plus utiles travaux; il vint s'établir à Londres en 1732, partagea son temps entre les travaux de sa profession ses études et les soins qu'il donnoit aux écoliers qu'il

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* II. SIMPSON (Christophe), musicien et auteur anglais, mort vers 1662, fut protégé par sir Robert Bolles, chez qui il est mort. On a de lui un Compendium de musique pratique, in-8°, qui est regardé comme un ouvrage très

utile.

+ III. SIMPSON (Robert), né à Hamilton en 1695, fut élevé dans l'université de Glasgow, où il prit ses degrés de docteur en

médecine; mais n'ayant eu au- | in-4°. II. Un Commentaire en ancun succès dans cette profession, l'université le nomma professeur de mathématiques: il remplit cette chaire pendant plusieurs années avec distinction. Il mou

glais sur la seconde Epître de S. Pierre, imprimé à Londres en 1682, in-4°. Ce commentaire est savant et diffus.

théologien anglais, publia en II. SIMSON (Edouard), autre

rut à Glasgow en 1765. Il a laissé plusieurs Ouvrages estimés, par-1652 nue Chronique universelle, mi lesquels on distingue son Euclide et son Traité des sections coniques.

+ IV. SIMPSON (Thomas): professeur de médecine et d'anatomie à Saint-André en Ecosse, a publié, I. De re medicá dissertationes quatuor, Edimbourg, 1726, in-8°. Il se récrie fort sur les abus des compositions et des formules où les remèdes sont entassés les uns sur les autres. II. Un Ouvrage sur les mouvemens musculaires en anglais. Il est divisé en cinq articles; le premier traite du mouvement musculaire, et suivant l'auteur c'est de l'irritabilité du muscle qu'il faut déduire les principales causes de son mouvement. Dans les autres articles, il s'agit de la circulation du sang, de l'analyse de cette liqueur, des secrétions en général, du cerveau et des organes des sens. III. Des Mémoires et des Observations dans les Essais d'Edimbourg.

V. SIMPSON (Jean), théologien écossais, né à Dumfrins en 1697, mort à Edimbourg en 1744, devint professeur de théologie, et s'attira par la nouveauté de ses opinions des ennemis qui le firent déposer et excommunier. Les écrits de ce théologien sont peu connus en France.

I. SIMSON (Archimbaud), théologien écossais, connu par 1. Un Traité des Hieroglyphes des animaux dont il est parlé dans l'Ecriture, Edimbourg, 1622,

depuis le commencement du monde jusqu'à J. C. On en donna une belle édition à Leyde en 1759, in-fol. ; et on l'a réimprimée sout le même format, à Amsterdam, en 1752. Ce livre, cité souvent par les chronologistes, est aussi savant que méthodique. La Vie de l'auteur est à la tête, avec la liste de ses ouvrages.

*I. SINAPIUS (Jean), médecin de Schweinfurt, morten 1561, se fit rechercher de plusieurs princes, par ses talens en tout genre et se fixa auprès de l'évêque de Wurtzbourg. Il n'a fait qu'une traduction latine de Lucien, intitulée Tragopodagra.

* II. SINAPIUS (MichelLouis), médecin allemand du 17° siècle, fameux par ses paradoxes, et ses opinions toujours contraires à celles des anciens : voici ses ouvrages, 1. Absurda vera, seu paradoxa medica, occasione controversarium quæ Neotoricis cum Galenicis intercedunt. Varsoviæ, 1693, in-8°; Geneva, 1697, in-8°. II. Tractatus de remedio doloris, seu de materia anodynorum, nec non opii causa criminali in foro medico, Amstelodami, 1699, in-8°. Dans ce dernier ouvrage, il condamne d'abord l'opium, finit par le tolérer.

et

* SINCELLO (George), vivoit à Constantinople vers 792. Il étoit moine. On a de lui une Chronographie que le P. Goar a publiée en grec et en latin, Paris, 1652, in-fol. Cet ouvrage est

utile pour connoître les dynasties d'Egypte.

ger de la direction des religieuses de Port- Royal. Singlin fut leur leur supérieur pendant huit. Pasconfesseur pendant 26 ans, et' cal lui lisoit tous ses ouvrages avant de les publier, et s'en rapportoit à ses avis. Singlin eut beaucoup de part aux affaires de Port-royal et aux traverses que ce monastère essuya. Craignant d'être arrêté, il se retira dans une des terres de la duchesse de

SINCLAIR (Olivier), d'une illustre famille d'Ecosse, le favori le plus intime de Jacques V, a été moins célèbre par sa faveur que par ses disgraces. Après avoir joui avec faste de tous les biens et de tous les honneurs que procure l'amitié d'un monarque, Sinclair passa la fin de ses jours dans la plus extrême pau- Longueville, et mourut dans une vreté. Couvert des lambeaux de autre retraite en 1664. On a de l'indigence, il se présenta un jour lui un ouvrage intitulé Instrucdevant Arran, favori de Jacquestions chrétiennes sur les Mystères VI, et se contenta de lui dire de Notre-Seigneur et les princiJe suis Olivier Sinclair. Ce peu pales Fétes de l'année, Paris, de mots et sa vue devoient être pour Arran un grand exemple de mé depuis en 6 vol. in-12. Ila 5 vol. in-8°; réimpri-, 1671, l'instabilité des choses humaines. aussi laissé quelques Lettres,..., SINCRÉTIQUES, voyez Voyez un abrégé de la Vie de ce CALIXTE (George). savant par l'abbé Goujet..

* I. SINÉSIUS, philosophe platonicien. On ignore dans quel temps il vivoit. Il a donné Trois traités de philosophie naturelle, avec des figures de Nicolas Flamel, Paris, 1612, in-4°, et un livre de Somniis. Venise, 1497: in-folio.

*

SINHOLD (Jean-Nicolas ), théologien allemand et professeur d'éloquence à Erford, mort en 1748, continua l'Erfordia Litterata commencée par Motsch

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*I. SINIBALDE (Jean-Benoît), philosophe et médecin de LioII. SINÉSIUS, évêque de Pto- nesse dans l'Abruzze, florissoit lémaïde en 410, d'abord de dans le 17. siècle. On estime sa la religion païenne, embrassa le Geneanthropeia, sive de homichristianisme à Alexandrie. On nis generatione Decatheucon, ignore l'époque de sa mort. Le Rome, 1642, in-folio; Francfort, père Petavius a, publié ses ou- 1669, in-4°. Il s'est attaché, dans vrages en 1622, avec une notice, le plus grand détail, à tout ce sur sa vie. Ils sont en petit nom- qui a rapport au mystère de la bre. Ses discours philosophiques génération. Il a encore écrit Hipsont estimés, ainsi que ses Home-pocratis Antiphonon libri V. lies et ses lettres. Rome, 1650, in-4°.

SINGLIN ( Antoine), fils * II. SINIBALDE (Jacques); d'un marchand de Paris, renonça fils du précédent, né à Rome, au commerce par le conseil de le 11 octobre 1641, embrassa la saint Vincent de Paule, et em- profession de son père, et probrassa l'état ecclésiastique. L'ab-fessa la médecine avec succès. Il bé de Saint-Cyran lui fit recevoir fut ensuite associé au collége des la prêtrise, et l'engagea à se char- médecins, et occupa avec hon

ardens défenseurs des écrits de
Jansénius, fit le
de Rome
voyage
pour aller plaider la cause de ce
prélat, et mourut à Louvain en

neur l'emploi de proto-médecin | Bruges et de Turnhout, un des de la capitale. Au milieu de ses occupations, il consacroit des momens aux belles-lettres. Il mourut à Rome le 23 mars 1720. On a de lui, I. L'Embrion phi-1666, après avoir publié, I. Saul losophique. II. Parva methodus ex-rex, Louvain, 1662-1667, 2 v. medendi. III. De l'abus des vési-in-fol. II. Goliathismus profligacatoires, Rome, 1681. IV. Plantarum metamorphosis, Rome, 1686. Il est encore l'auteur de deux drames Lysimaque et Célidaure, et de plusieurs ouvrages inédits.

:

* III. SINIBALDE (CharlesAndré), noble de Faenza, bon poète latin et italien du 17o siècle, mort en 1717. Outre un grand nombre de Poésies éparses dans divers recueils, on a de lui, 1. Elogia heroum, Faenza, 1695, in-4°. II. Elogia urbium et epigrammata latina, Faenza, 1693.

SINNER (Jean-Rodolphe). né à Berne en 1730, bibliothecaire de cette ville, mort le 28 février 1787. est auteur des ouvrages suivans, I. Extrait de quel ques poésies des 12o, 13o et 1 14° siècles, choisies dans les manuscrits de la bibliothèque de Bongars, Lausanne, 1759, in-8°. II. Voyage historique et littéraire dans la Suisse occidentale, Neuchâtel, 1781, 2 vol. in-8°. III. Une Traduction française des Satires de Perse, avec des Notes et le texte, Berne, 1765, in-12. IV. Une nouvelle édition enrichie de figures des Nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre, avec une préface de sa composition, Berne, 1781, 3 vol. in-8°; les mêmes Nouvelles ont reparu sous le titre d'Heptameron.

SINNICH (Jean), Irlandais, né à Corck, docteur, professeur de théologie, président du grandcollege à Louvain, chanoine de

tus, Louvain, 1667, in-fol., contre les luthériens de la confession d'Augsbourg. III. Plusieurs Ecrits en faveur de Jansénius, dont les titres sont fort bizarres, comme Consonantiarum dissonantia ; condamnés à Rome. L'auteur fit Vulpes capta, etc. Ils ont été plusieurs fondations édifiantes et utiles.

SINNIS (Mythol.), fameux brigand qui désoloit les environs de Corinthe. Il attachoit ceux qui tomboient entre ses mains aux branches de deux gros arbres, qu'il avoit pliées et abaissées jusqu'a terre, et qui, se redressant tout-à-coup, mettoient en pièces les corps de ces malheureux.

Thésée le fit mourir de ce même

supplice.

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ou abrégé des points les plus in-¦ téressans de l'histoire ecclésiastique, Londres, 1754, in-12.

* SINTHEIM (Jean), étoit un des ecclésiastiques qui, vers la fin du 15 siècle, dirigeoient avec succès l'école de Deventer, devenue une pépinière d'hommes d'un vrai mérite. Erasme fut du nombre de ses disciples. Le précepteur, enchanté de son élève, lui dit un jour en l'embrassant : « Poursuivez, Erasme, vous parviendrez au faîte de la science. » Sintheim, au dire de Jac. Revius (Daventria illustrata, 1.2, p.165), avoit acquis de son temps une grande réputation par quelques ouvrages de grammaire. Melchior Adam le nomme Zinthius.

SIONITE. V. GABRIEL, no II.

1. SIRANI (Jeau-André), peintre bolonnais, né en 1610, mort en 1670, devint l'un des meilleurs disciples du Guide, et suivit de près ce grand maître. Son tableau de la Cène assura sa répu

tation.

*II. SIRANI (Elisabeth), fille du précédent, née à Bologne en 1638, élève de son père, adopta sa manière, et réussit tellement, qu'à 18 ans elle étoit une excellente artiste; elle illustra l'école de Bologne. Formée sur les tableaux des grands maîtres, elle avoit de belles idées, qu'elle rendoit heureusement. Son coloris est frais et gracieux, et son dessin correct. Elle fit, en concurrence de Bibiena du Rossoode Zanuti et de son père, un des meilleurs élèves du Guide, le Baptême de Jésus-Christ, dans un tableau d'environ 30 pieds ; elle y déploya une force supérieure à son sexe, et remporta le prix sur tous ses concurrens; mais aussi elle s'éloigna du style élégant du Guide

qu'elle avoit pris pour modèle, et dont on retrouve la grace dans plusieurs de ses ouvrages. Cette femme célèbre, d'un aimable caractère, d'une rare modestie, mourut empoisonnée en 1664. On ne put jamais parvenir à découvrir l'auteur de ce crime atroce. On voit d'elle, au musée Ce tableau, dont l'expression est Napoléon, un Amour endormi. douce et vraie, et le coloris agréa

ble,

manière du Guide. prouve qu'elle avoit saisi la

SIRENES (Mythol.), monstres marins, filles de l'Océan et d'Amphitrite, chantoient avec tant de mélodie, qu'elles attiroient les passans, et les dévoroient. Ulysse se garantit de leurs piéges en bouchant les oreilles à ses compagnons et en se faisant attacher au mât de son vaisseau. Les Sirènes étoient au nombre de trois, qu'on représentoit ensemble sous la figure de jeunes filles, une tête d'oiseau, des ailes et des pattes de poule; et plus com nunément comme de belles femmes

avec

dans la partie supérieure du corps, jusqu'à la ceinture, ayant le reste en forme d'oiseaux avec

des plumes, ou terminé en queue de poisson. L'une d'elles tient à la main une espèce de tablette, la seconde a deux flûtes, et la troisième une lyre. Voyez Par

THENOPE.

† SIRET (Louis-Pierre), né à Evreux le 30 juillet 1745, fit son cours de droit à l'université de Caen, quitta cette ville pour voyager en Italie, où le goût des arts, et sur-tout celui de la musique, le fixa long-temps. De retour en France, il travailla au journal anglais, auquel il fournit beaucoup d'articles biographiques sur les poètes et les écrivains les plus celèbres de l'Angleterre.

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