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SMARAGDE. Voyez EUPHRO SINE à la fin.

+SLUYS (Jacques Van der), né à Leyde en 1660, élevé dans l'hôpital des orphelins de cette ville, y développa des disposi-gien tions pour la peinture qui engagerent ceux qui dirigeoient cet établissement à les seconder. Il acheva ses études sous Slingeland dont il imita la manière. Ainsi que les autres peintres de cette école, il fut meilleur coloriste que hon dessinateur. Il mourut en 1736.

* SMALBROKE (Richard), prélat anglais, mort en 1749 obtint en 1723 l'évêché de David, et en 1730 celui de Lichfield et de Coventry. Cet évêque s'est fait remarquer par un livre intitulé Défense des miracles du Sauveur, contre Woolston, in-8°. Ses argumens ne sont pas toujours péremptoires.

anglais, né au comté de * I. SMART (Pierre), théoloWarwick, mort en 1642, prit les ordres, et obtint un canonicat de la cathédrale de Durham. Il se distingua par ses opinions puritaines, son opposition aux cérémonies enfiu, par une innovation dans son église, dont il transporta l'autel du milieu du choeur à l'extrémité orientale. Smart a prêché; et il a publié deux Sermons sur la vanité et la

superstition des cérémonies dans Eglise romaine. Pour ces deux Discours il fut dégradé du minisdeux écrits on a de lui quelques tère et mis en prison. Outre ces poésies en latin et en anglais.

+II. SMART (Christophe), théologien et poète anglais, né en 1722 à Shippbourne au SMALCIUS (Valentin ), fa- comté de Kent, mort en 1771, meux socinien, né en Thuringe, vint en 1753 s'établir à Londres, mort à Cracovie le 14 décembre où il composa des ouvrages; 1682, est auteur d'un Traité mais entraîné par un esprit de contre la divinité de Jésus-Christ, dissipation, il tint une conduite intitulé de Divinitate J. C., 1608, très-imprudente. A la fin de sa in-4°, traduit en polonais, envie sa raison s'aliéna, et il mouallemand et en flamand, et plu- rut dans l'indigence. On trouve sieurs fois attaqué particulière-beaucoup de mérite dans toutes ment par Cloppenburch dans les poésies de Smart, recueillies son ouvrage intitulé Anti-Smalen 1791, 2 vol. in-12. cius, Franeker, 1652, in-4°.

SMEATHMAN (Henri), écrivain anglais, remplit long-temps l'importante place de secrétaire du collége du commerce de Londres. Il s'est fait connoître par turelle et de politique, insérés plusieurs Mémoires d'histoirenadans les Transactions philosophiques. Il est mort en 1787.

† SMALDRIGE (George), savant prélat anglais, né vers 1666 à Lichfield, mort à Oxford en 1749, a écrit, I. Une Réponse à Obadiah Walker sur le gouvernement de l'Eglise. 11. Un Poème latin sur la vente des livres de Richard David, libraire d'Oxford. III. Enfin Smaldrige a eté un des éditeurs de l'Histoire de la rébellion, par le lord Clarendon. IV. Il a publié des Ser-bonne heure son goût pour la mons en 1726. mécanique, par son adresse à

+ SMEATON (Jean), mécanicien et ingénieur anglais, né à Austhorpe en 1724, annonça de

forme et la situation du bassin dans leurs rapports avec la tête du foetus, et expliqué, sous ce

manier le tour, à forger les metaux et à construire ses outils. En 1751 il inventa un instrument pour mesurer la marche des vais-point de vue, le mécanisme de seaux et une boussole d'une nou- l'accouchement. Il a perfectionné velle construction 3 admis dans la construction du forceps et la la société royale, il enrichit ses manière de s'en servir; il a fait Transactions de plusieurs Mémoi- disparoître plusieurs pratiques res intéressans, et reçut d'elle, superstitieuses et des coutumes en 1759, une médaille d'or pour erronées qu'on avoit l'habitude ses expériences et ses recherches de suivre dans la manière d'ac sur la force de l'air et de l'eau coucher et de traiter les femmes faire tourner les moulins et en couche et les nouveaux nés. pour les machines dont le jeu dépend Non-seulement ses opinions à cet d'un mouvement circulaire. Le égard ont été adoptées en Angiefanal d'Eddystone ayant été, en terre; il a eu la satisfaction de les 1752, consumé par le feu, il fut voir approuvées et suivies dans chargé de le reconstruire. Il fut la plus grande partie de l'Euachevé en 1759 et en 1791, il pu- rope par les praticiens les plus blia les détails de sa construction. recommandables. En 1754 il pu Il fut chargé des réparations et blia les fruits de son étude et de de l'amélioration des moulins et son expérience dans un ouvrage des usines dépendant de l'hôpi- intitulé Traité des Accouchetal de Greenwich. Il entreprit les mens, un vol. in-8°, suivi, en travaux nécessaires pour rendre 1754, d'un second volume connavigable la rivière de Calder, tenant les cas contre nature. Il et pour exécuter, en Ecosse, le en a paru depuis un autre qui grand canal destiné à joindre la forme un système complet de l'art mer britannique à l'océan. On lui des accouchemens, que Préville · doit enfin quelques innovations a traduit en français. On doit utiles dans plusieurs instrumens encore à Smellie une suite de de physique, tels que la pompe planches anatomiques de granpneumatique, l'hygromètre, le deur naturelle au nombre de pyromètre, etc. Smeaton mourut trente-six, accompagnées d'exle 28 septembre 1792, plications et d'un abrégé de la pratique des accouchemens. Smellie mourut dans un âge avancé à Lanerck en Ecosse en 1763,

+ I. SMELLIE (Guillaume), célèbre accoucheur anglais, s'est acquis une très-grande réputation dans cette partie de la chirurgie,et s'est rendu aussi recommandable dans sa pratique que dans les instructions données à ses élèves. Ilen a successivement formé plus de mille, qui, pendant leur cours, ont traité gratuitement 1150 pauvres femmes en couche, auxquelles, à l'aide de souscriptions faites entre eux, ils ont encore fourni des secours pécuniaires. Smellie a le premier considéré la

* II. SMELLIE (Guillaume), imprimeur écossais et secrétaire de la société des antiquaires d'Edimbourg, a publié en anglais la de Buffon. On lui doit un outraduction de l'Histoire naturelle l'Histoire naturelle. Il est mort vrage intitulé Philosophie de en 1795.

*SMENDYRIDE, Sybarite, se signala parmi ses concitoyens par sa mollesse, son faste et son

insolence. Les auteurs anciens ont rapporté quelques traits de ce méprisable caractère. Montesquieu en a fait usage dans son Temple de Gnide.

en ramasser. Le feu ayant pris à sa maison, il perdit presque en entier le fruit d'un long travail. Marc Laurin l'engagea à le rélablir autant que possible. Un nouvel accident frappa cet ouvrage.

*II. SMETIUS (Jean), ministre du saint Evangile à Mimègue, a laissé deux ouvra

SMERDIS, fils de Cyrus, fut tué par ordre de Cambyse son frère, qui mourut quelque temps après, vers l'an 524 avant J. C. Alors un mage de Perse prit leges estimés sur l'histoire et les nom de Smerdis, et faisant ac- antiquités de cette ville. Le precroire qu'il étoit frère de Cam-mier est intitulé Oppidum Batabyse, , parce qu'il lui ressembloit vorum, seu Noviomagum, liber beaucoup, se mit sur le trône; singularis, Amstelodami, 1611, mais il employa tant de précau- in-4", ; le second, Antiquitates tions pour cacher sa fourberie, Neomagenses, Nimègue, 1678, que cela même le découvrit. Il se in-4". Son fils, qui portoit le forma un complot, environ six même noin, avoit eu part à ce mois après son usurpation, entre dernier ouvrage, et l'on a encore sept des principaux seigneurs de de lui une Chronique hollandaise Perse, du nombre desquels étoit de Nimègue, in-12. Darius fils d'Hystaspes qui succéda à Smerdis. Cet usurpateur fut tué par les conjurés et sa tète exposée au bout d'une lance.

*SMET (Henri), médecin, né à Alost en 1537 et mort le 15 mars 1614, montra dès son enfance de grandes dispositions pour les sciences supérieures. Il prit le bonnet de docteur à Boogne, et voyagea dans presque toute l'Allemague, où il enseigna sept ans. Il obtint ensuite une chaire de médecine et de pratique à Heidelberg, et s'y fixa pour le reste de ses jours. On a de lui sur la médecine, Miscellanea medica in libros duodecim digesta, Francofurti, 1611, in-8°.

* 1. SMETIUS (Martin), ministre des réformés à Bruxelles, y périt malheureusement dans les troubles qui déchirèrent les PaysBas vers la fin du 16° siècle. Il étoit natif de Bruges, et eut beaucoup de part au Recueil d'inscriptions de J. Gruter.Smetius employa six ans à parcourir toute l'Italie pour

*SMIDS (Ludolphe), né àGroningue en 1649, y étudia la médecine ainsi qu'à Leyde, et à Franeker; il l'exerça ensuite d'abord dans sa ville natale et puis à

Amsterdam. Né dans la religion catholique romaine, il passa l'Eglise reformée en 1684 ou 1685. I cultiva, non sans succès, les muses hollandaises; il est auteur de quelques pièces de théâtre, dans le nombre desquelles on représente encore quelquefois sa tragédie de Couradin. L'Histoire de son temps et les antiquités hollandaises lui ont aussi des obligations. Il est mort en 1720.

SMILAX (Mythol.), nymphe qui eut tant de douleur de se voir méprisée du jeune Crocus, qu'elle fut changée aussi bien que lui en

un arbrisseau dont les fleurs sont petites, mais d'une excellente odeur. Il y a des mythologistes qui rapportent ce trait de la fable d'une manière moins tragique. Crocus et Smilax, disent-ils, étoient deux époux qui s'aimoient

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si tendrement et avec tant d'innocence, que les Dieux, touchés de la force et de la pureté de leur union, les métamorphosèrent, Crocus en safran, et Smilax en if. Il n'est pas facile de deviner ce qu'ils purent gagner à cette métamorphose.

I. SMITH (Thomas), né en 1512 à Walden, dans la province d'Essex, et mort en 1577, fut élevé dans l'université de Cambridge, où ses progrès dans les belles-lettres et dans les sciences lui méritèrent la chaire de professeur royal en droit civil. II obtint ensuite la place de secrétaire d'état sous le règne d'Edouard VI, et sous celui de la reine Elisabeth, qui l'employa en diverses ambassades et négociations importantes.

par

ven le gros livre intitulé Petrus Aurelius. Richard Smith, qui avoit occasionné ces disputes, mourut à Paris en 1653.

*III.SMITH (Henri), bourgmesà Malmoë, fut célèbre dans son tre et préposé aux poids publics temps par ses connoissances empiriques en médecine et en botanique. Il est le premier écrivain danois qui ait écrit sur cette dernière science. Ses ouvrages, publiés depuis 1520 jusqu'en 1527 ne sont guère que des compilations stériles.

*IV. SMITH (Thomas), qu'on peut regarder, après Walter Racolonie si florissante de la Virleigh, comme le fondateur de la ginie, en a écrit l'histoire depuis sa naissance jusqu'en 1624*V.SMITH (Miles), savant pré-,

* VI. SMITH (Jean), théologien anglais, né en 1618 à Achurch, au comté de Northampton, mort en 1652. On a publié de lui en 1660 des Discours choisis, 1 vol. in-4•.

II. SMITH (Richard), théo-lat anglais, né à Hereford, mort logien anglais, fut élevé à l'épisen 1624, fut chanoine dans sa ville. copat par le Urbain VIII, pape natale,et ensuite évêque de Glowsous le titre d'évêque de Chalcécester. Smith, très - versé dans doine, et envoyé en Angleterre les langues orientales, fut un des en 1625. N'ayant pas assez ménagé les religieux qui étoient dans Principaux coopérateurs à la Tra nagé les religieux qui étoient dansduction de la Bible, dont la Prece royaume, ils soulevèrentcontre lui les catholiques. Smith fut obli-face est entièrement de lui. Il a aussi publié des Sermons gé, en 1628, de se retirer en un vol. in-folio 1630. France, où il fut très-bien reçu le cardinal de Richelieu. Ce fut alors que deux jésuites, Knot et Floïd, publièrent deux Ecrits contre le droit que les évêques prétendoient avoir d'éprouver les réguliers; droit que Smith avoit vaine pent réclamé en Angleterre. Ces deux livres furent censurés par Gondi, archevêque de Paris, par la Sorbonne et par le clergé de France, qui manda les jésuites et les obligea de les désapprouver. Malgré ce désaveu, le père Floïd opposa deux autres ouvrages ces censures. C'est à cette occasion que l'abbé de Saint-Cyran fit avec l'abbé de Barcos sou neT. XVI.

à

médecin anglais, né au comté *VII. SMITH (Jean), sayant de Buckingham, mort eu 1679. On a de ce docteur un livre trescurieux intitulé Tableau du bon vieux temps, ou paraphrase de l'Ecclésiaste, in-8°, Londres,

1660.

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+ VIII. SMITH (Thomas) sayant écrivain anglais, né

| Vitæ quorumdam illustrium vírorum, 1707, in-4o, et quelques autres Ouvrages moins impor

Londres en 1638, fut élevé dans l'université d'Oxford, où il fit de grands progrès dans les langues orientales. Smith accompagna en 1668, en qualité de chapelain, sir Daniel Hervey, ambassadeur à Constantinople; il revint en Angleterre trois ans après, et y remplit les mêmes fonctions auprès de sir Joseph Williamson, secrétaire d'état. Il avoit été désigné pour être l'éditeur des manuscrits d'Alexandrie, qui se trouvent dans la bibliothèque du palais Saint-James; mais cette entreprise, réservée depuis aux talens de M. Voide, n'eut pas lieu alors. Smith s'étoit fait une si

tans.

théologien anglais, né en 1659 à * IX. SMITH (Jean), savant Lowther au Westmoreland, mort en 1725, obtint en 1695 un canonicat de la cathédrale de Durham, et en 1707 le rectorat de Wearmouth l'Evêque. Il étoit occupé d'une éditiou correcte des œuvres du vénérable Béde quand la mort le surprit. Son fils a donné cette édition en 1722.

* X. SMITH (Robert), professeur d'astronomie à Cambridge, mort vers 1770, âgé de 79 ans est auteur d'un Cours complet d'Optique, contenant la théorie, science, traduit de l'anglais par la pratique et les usages de cette le P. Pezenas, Avignon, 1767, 2 vol. in-4°. On doit au P. Blanchard les principales additions faites à la traduction du P. Pezenas. Ce même ouvrage a été aussi traduit Duval- le Roy par Brest, 1767, in-4°, avec des augmentations considérables.

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grande réputation que plusieurs Savans évêques le sollicitoient pour retourner dans le Levant et et y recueillir les anciens manuscrits des Pères grecs. Il devoit visiter les monastères du mont Athos où existent encore ceux qui y ont été déposés avant la chute de l'empire grec. De là il auroit été à Smyrne, à Nicée, à Nicomédie, à Ancyre, et enfin en Egypte. Les espérances qu'il fondoit sur Williamson, son patron, furent déçues, et il perdit dans la suite toutes ses places pour avoir XI. SMITH (Guillaume) refusé le serment exigé à l'avé-savant théologien anglais, né à nement au trône de Guillaume. Worcester en 1711, mort en 1787, Smith mourut à Londres en 1710. prit les ordres. et obtint ensuite On a de lui, I. Des Remarques le rectorat de l'église de la Trinité sur la religion, les mœurs et le à Chester: il fut nommé en 1748 gouvernement des Turcs, avec maître de l'école de Brentwood, un coup d'œil sur les sept Eglises au comté d'Essex. En 1758 il eut d'Asie, et une description de le doyenné de Chester, et en Constantinople, qu'il publia d'a-1766 le rectorat d'Handley. Let bord en latin et ensuite en anglais en 1678, in-8°. II. Histoire de l'Eglise grecque en ce qui concerne sa doctrine, ses' rites et son culte, publiée aussi d'abord en latin et ensuite en an- † XII. SMITH (Adam); docglais, 1680, in-8°. III. La Vie de teur en droit, professeur de moCamden, en latin, mise à la têterale dans l'université d'Edimde ses Lettres, 1691, in-4°. IV.bourg, et commissaire des doua

docteur Smith a publié une excellente Traduction de Longin et de Thucydide, et un volume de Sermons sur les Béatitudes.

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