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crearunt Leonem decimum parce | ces. Ses ouvrages, très-peu nomque le pape étoit encore jeune, breux, furent achetés par Arislorsqu'il fut élevé sur le saint- tote trois talens, c'est-à-dire siége. Les principaux ouvrages 16,200 livres. de Speroni sont: I. Des Dialogues en italien, Venise, 1544, in-8°. Il y en a dix sur des sujets de morale. On n'y trouve rien de bien piquant. L'auteur lisoit les vieux auteurs, et y prenoit ce qu'ils avoient de bon. Ils sont cependant estimés en Italie, et ils ont été traduits en français par Gru get, in-8, 1551. II. Canace, tragédie, 1597, in-4°. III. Des Discours, 1598, in-4°. IV. Celui de la Préséance des princes, en italien, 1598, in-4°.

* SPEZIOLI(Romulus), célèbre médecin du 17° siècle, né d'une ancienne et noble famille de Fermo dans la Marche d'Ancône, exerça sa profession dans plusieurs villes de cette province, et se fixa à Rome en 1675. Christine, reine de Suède, le nomma son premier médecin, et voulut que ses honoraires fussent conses héritiers après sa servés à mort. Spezioli fut encore premier médecin du cardinal Ottoboni, depuis élu pape sous le nom d'A*II. SPERONI (P. D. Gérard), lexandre VIII. II abandonna sa moine de la congrégation du profession lorsque ce pontife mou-Mont-Cassin', naquit d'une noble rut, se consacra à l'état eccléfamille de Padoue le 13 mars siastique, et termina sa carrière 1698. Après avoir été long-temps au commencement du 18° siècle', l'admiration de son ordre, il mou-âgé de 84 ans. On a de lui, I. rut d'apoplexie le 4 février 1758. Ponderationes medico - physicæ Le P. Arnauld SPERONI, de la pro veritate super dubio an et de -même famille et de la même con- quibus miraculis constet super grégation, né en 1727, est connu ventis post concessam a S. Sede dans la république littéraire par apostolica beato Laurentio Justl'ouvrage suivant Adriensium niano venerationem, etc., in-fol. 'episcoporum series historica et chronologica monumentis illustrata, Padoue, 1788, in-4°. * SPIEGEL (Henri, fils de SPEUSIPPE d'Athènes, disci-Laurent ), né à Amsterdam en ple de Platon, son neveu et son successeur, vers l'an 347 avant Jésus-Christ, déshonora la phi-losophie par son avarice, son emportement et ses débauches. Platon le traita cependant avec indulgence, espérant que son exemple feroit plus sur son neveu que des remontrances étudiées. En effet, il lui donna pendant quelque temps le goût des choses honnêtes; mais après la mort de son oncle, le caractère de Speusippe prit le dessus. Malgré ses vices, sa société fut recherchée, parce qu'il avoit de l'enjouement et des gra

SPHINX (le). V. OEDIPE.

1549, occupa une place distinguée parmi les littérateurs et les poètes bataves. Il possédoit les langues grecque et latine, et fut un des premiers restaurateurs de son idiome maternel. Il gagna dans le commerce une fortune considérable, dont il faisoit l'usage le plus noble. Les arts, le mérite, l'infortune trouvoient en lui un Mécène, un protecteur, un bienfaiteur. Van Mander le compte parmi les amateurs distingués de la peinture. Il fit imprimer à ses frais à Amsterdam, en 1591, la première édition du

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ses principaux ornemens. Il mou-
rut en septembre 1782. Une sin -
gularité de la vie de ce chimiste
est qu'il réunissoit à l'étude de la
science sérieuse qu'il professoit
le goût de la poésie et l'art de
faire parfaitement sentir les beau-
tés des poètes anciens. Aussi, en
1756, l'université de Strasbourg
ne craignit pas de le nommer à la
place vacante de professeur de
poésie, et il remplit pendant trois
ans cette chaire avec le plus grand
concours d'auditeurs. Ses princi-
paux ouvrages sont, I. Elementa
chimiæ, 1766, in-8°. Ils ont été
traduits en français en 1783, par
M. Cadet-de-Vaux, et ensuite par
différens savans, en allemand et
en italien. II. Prodromus Flora
Argentinensis, 1766, in-8° III.
Institutiones materiæ medica ?

Chroniqueur Melis Stoke. Ses loi- | sirs étoient principalement consacrés à la retraite champêtre et aux Muses.11 fuyoit les honneurs, et aima mieux se soumettre à payer une amende au profit des pauvres, que d'accepter une place dans le conseil de l'amirauté de Hoorn. P. Vlaming a recueilli ses ouvrages en un volume in-8°, imprimé à Amsterdam en 17.. On y distingue un poëme moral, intitulé le Miroir de l'ame. Il n'avoit paru qu'après la mort de son auteur, en 1615. Spiegel mourut victime de sa tendresse paternelle, à Alkmaar en 1612. L'impression que fit sur lui le spectacle de ses enfans attaqués de la petite-vérole,lui communiqua la même maladie qui l'enleva en peu de jours. Vlaming a placé sa Vie à la tête de ses œuvres, qu'il a aussi enri-1774, in-8°. Cet ouvrage concis, chies de notes. La devise de Spiégel exprimoit son caractère: Joie par la vertu. Son frère Jean, fils de Laurent, est aussi compté parmi les poètes hollandais.

+ SPIELMANN (Jacques REINBOLD), né à Strasbourg en 1722, exerça dans cette ville les fonctions de médecin et de professeur de chimie dans l'université. Né

devenu classique, a été réimprimé en 1783. IV. Syllabus medicamentorum, 1777, in-8° V. Phar macopœa generalis, 1783, in-4•. L'auteur étoit membre de la plupart des académies de l'Europe et correspondant de celle des sciences de Paris. Son fils exerce avec. distinction la médecine à Strasbourg.

à

*I. SPIERA (Ambroise), théoavec l'esprit observateur et le goût logien et prédicateur de l'ordre des voyages, il parcourut plu- des servites, né à Trevise, florissieurs contrées de l'Europe, et résoit dans le 15° siècle. Il professa sida long-temps à Berlin. A son quelque temps la théologie à Paretour dans sa patrie, un grand doue vers 1440. Les Sermons lanombre d'élèves s'empressèrent tins d'Ambroise furent imprimés de l'entendre, et recueillirent de à Bologne en 1501. Ce sont, ses leçons une foule de connois-bien dire, des traités de théolosances. Spielmann décrivit tous les végétaux malfaisans de l'Al-gie, divisés en autant de chapitres. il analysa toutes les diverses sortes de lait, et prouva que le lait de femme est le seul qui convienne véritablement à Phomme. Strasbourg lui doit l'établissement da jardin botanique, qui fait en ce moment l'un de

sace;

* II. SPIERA (François), médecin, né à Cittadella dans le Padouan, vivoit vers le milieu du`16a siècle. Elevé dans la foi catholique, il

abandonna cette religion pour embrasser les opinions de Luther.

Le nonce apostolique à Venise gea de quitter, et finit ses jours à l'obligea de se rétracter publique- Culembach en Franconie, où il ment: ce qu'il fit par crainte plu- professa la physique Il y eut un tôt que par conviction. Confus en- autre SPIES (Jean Charles), mésuite de sa déclaration publique, decin du duc de Brunswick, qui il s'abandonna à la mélancolie, et a laissé, Melancholia hypochonfinit par se donner la mort. Avant driaca salivatione citò, tutò, et cette fin tragique, on vit paroître, radicitùs extirpata, Helmstadii, 1. Historia Francisci Spieræ, qui 1704, in-8°. Rorismarini coroin desperationem incidit, Tubin-narii historia medica, ibid., 1718, gue, 1558. II. De tremendo di-in-4°. De siliquis convolvuli Amevini judicii exemplo, super eum ricani, Helmstadii, 1721, in-4°. qui Christum abnegat, Bologne, 1550; et quelques autres Opuscules sur le même sujet.

+ SPIERINGS (Henri), peintre d'Anvers, né en 1633, fut renommé pour le paysage. Il copia avec beaucoup de succès la manière de Salvator Rosa. On estime sur-tout le feuillé et la délicatesse de ses arbres. Il travailla en Italie, à Lyon, et à Paris, où Louis XIV l'employa à divers ouvrages. Les particularités de sa vie nous sont inconnues.

SPIERRE (François), de Lorraine, dessinateur et graveur, florissoit à la fin du17 siècle. Ses ouvrages sont rares et très-estimés. Son burin est un des plus gracieux. Les estampes qu'il nous a données de sa composition prouvent la facilité et la beauté de son génie. On estime sur-tout la Vierge qu'il a gravée d'après Le Corrège.

SPIERS (Albert), peintre hollandais, né à Amsterdam en 1718, étudia en Italie et revint jouir dans sa patrie de la considération et de que lui procurèrent ses

la fortune
tableaux d'histoire.

* SPIES (Jean Christophe), né à Mogeldorf en 1665, et mort en 1745, reçu docteur en médecine à Bâle, demeura successivement à Nuremberg et à Ratisbonne, que son caractère peu sociable l'obli

+I. SPIFAME (Jacques-Paul), né à Paris, étoit originaire de Lucques en Italie. Sa famille qui avoit passé en France, et qui produisit divers magistrats dans le parlement de Paris, a fini par Jean Spifame, sieur des Granges, mort en 1643. Après avoir occupé différentes places que son mérite lui avoit procurées dans la røbe et ensuite dans l'Église, Jacques fut élevé à l'évêché de Nevers en 1547, et se trouva aux Etats tenus à Paris en 1557. Ce prélat entretenoit alors une femme qu'il épousa ensuite secrétement. Dissolu dans ses mœurs, il se tourna vers la secte où il espéroit le plus d'indulgence. Il se fit calviniste, gardant néanmoins son évêché et d'autres bénéfices, qui joints à un riche patrimoine, lui formoient quarante mille li vres de rente. Ĉe scandale éclata. Le parlement de Paris dé→ créta Spifame de prise de corps. la route de Genève, sous le nom Il prit avec sa femme, en 1559, de PASSY, terre dont Jean Spifame, son père, étoit seigneur. Calvin le reçut honorablement et quelque temps après l'envoya à Orléans auprès du prince de Condé, en qualité de ministre. Ce prince le députa à la diète de Francfort , pour justifier les protestans qui avoient pris les armes, et pour implorer les secours

ces; mais il avoit un caractère d'originalité, une sorte d'aliénation d'esprit, qui le firent înterdire. Il mouruten novembre 1563.* Nous avons de lui un livre rare intitulé Dicearchie Henrici, regis christianissimi, progymnasmata, in-8°., sans date, ni' lieu d'impression. Ce volume contient 30g arrêts de sa composition, qu'il suppose avoir été rendus par Henri II en 1556. Se mettant à la place du souverain, comme tant d'autres écrivains,' il ordonne des choses impraticables et plusieurs qui sont judi

de Ferdinand. Il y signala son | éloquence, et obtint tout ce qu'il voulut. De retour à Genève et toujours agité par son ambition et son inconstance, il se proposa de demander au roi de France l'évêché de Toul en Lorraine ; non pour en être évêque catholique romain, mais pour y établir la religion prétendue - réformée, et avoir la surintendance sur les ministres. Il prétendoit en même temps se faire donner tous les revenus de cet évêché. Il écrivit dans ce dessein à Pamiral de Coligny en février 1566; mais cette démarche in-cieuses, et dont quelques-unes considérée fit penser aux pro- ont été exécutées. De ce nombre testans qu'il vouloit rentrer dans sont le commencement de l'année P'Eglise catholique on jugea au premier janvier, l'abolition donc à propos de s'assurer de sa des justices seigneuriales dans les personne. Dans la visite qu'on fit grandes villes, l'agrandissement. de ses papiers, on trouva un faux de la bibliothèque du roi, par la contrat de mariage, qu'il avoit réserve d'un exemplaire de chaproduit en se présentant avec sa que livre imprimé avec privilége. femme à Genève. Cette femme en Auffray a pris dans cet reconnut elle-même la fausseté, vrage les réflexions les plus judiet la soutint devant Spifame, qui cieuses, et les a publiées sous le. fut contraint de l'avouer. Son titre de Vues d'un Politique du procès fut fait en trois jours. Le 16 siècle, Paris, 1775, in-8°. conseil le condamua pour adul-Il ne faut pas le confondre avec tère à perdre la tête, et la sen- Martin SPIFAME, dont les plates tence fut exécutée le 23 mars 1566. Poésies parurent en 1583, in-16, Il n'est pas vrai que Spifame soit l'auteur d'un livre contre le chevalier de Villegagnon, sous le nom de Pierre Richer, comme quelques-uns l'assurent, puisque c'est le véritable ouvrage de celui dont il porte le nom. On a de lui, dans les Mémoires de Castelnau et de Condé, la Harangue qu'il prononça à la diète de Francfort, et quelques autres écrits qui ne méritent aucune attention.

II. SPIFAME (Raoul), frère | du précédent, avocat au parlement de Paris, ne manquoit ni d'imagination, ni de connoissan

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Bruxelles en 1578, et mort en SPIGELIUS (Adrien), né à 1625, fut professeur en anatomie et en chirurgie à Padoue. Ses OEuvres anatomiques en latin, publiées à Amsterdam, 1645 in-fol., sont estimées. On croit communément qu'il fit la découest sûr du moins qu'il porte son verte du petit lobe du foie; il

nom,

I. SPILBERG (George), amiral hollandais, partit de Zélande en 1614, avec six navires de la compagnie des Indes Orientales, pour aller combattre les Espagnols dans la mer du Sud.

Après avoir remporté sur eux gieux espagnol de l'ordre de divers avantages, et parcouru les St.-François, inquisiteur à Toumers à travers bien des périls, louse vers l'an 1459, avoit été il rentra en Hollande le premier juif à ce qu'on dit. Il est auteur juillet 1617. On trouve son Voya- du livre intitulé Fortalitium' ge dans ceux de la compagnie Fidei; ouvrage très - médiocre des Indes hollandaises. Il est cu-imprimé néanmoins plusieurs rieux et intéressant pour les navi- fois, tant in - fol. qu'in-4°. Il y gateurs. en a une édition de Nuremberg en 1494, in-4°.

II. SPILBERG (Jean), peintre, né à Dusseldorf en 1619, mort en 1691, devint premier peintre du comte Palatin. On voit plusieurs de ses Tableaux dans sa patrie,

2.

III. SPINA (Barthelemi), natif de Pise, mort en 1546, à 72 ans, entra dans l'ordre de St.-Domi-, nique vers l'an 1494. Il fut maître du sacré palais, et l'un de ceux que le pape choisit pour assister + III. SPILBERG (Adrienne), à la congrégation destinée à exafille du précédent, née à Amster-miner les matières qu'on devoit dam en 1646, élève de son père, qui lui donna les premiers principes de son art, épousa le fameux peintre Eglon-Van-DerNeer. Adrienne peignoit crayon, et a excellé dans ce genre.

au

SPILEMBERGUE (Irène de), née à Vénise, et contemporaine du Titien, excella comme lui dans la peinture. Ses Tableaux sont très-recherchés, et souvent confondus avec ceux de ce peintre célèbre.

proposer au concile de Trente. On a de lui divers ouvrages en 3 vol. in-fol.

IV. SPINA ( Jean DE L'ÉPINE, ou fameux ministre calviniste, avoit été religieux augustin. Spina échappa au massacre de la St.-Barthelemi; il avoit assisté au fameux concile de Poissy. On a de lui plusieurs Livres de Morale et de Controverse, assez mauvais. Ils furent imprimés à Lyon, in-8°., en différentes années. L'auteur mourut en 1594.

I. SPINA (Alexandre), reli- *V. SPINA (Jean-François), né gieux du couvent de Ste.-Cathe- d'une ancienne et noble famille rine de Pise, de l'ordre de St. Do- à Ripa-Trassonia, professa la minique, mourut en 1313. Un médecine en 1622, dans l'univer particulier (dit - on) ayant in-sité de Macerata. On a de lui, venté de son temps les lunettes, I. De maximis conjunctionibus. vers l'an 1295, et ne voulant pas Saturni et Jovis, annorum 1602 en découvrir le secret au public, et 1603, Macerata, 1603. De Spina trouva le moyen d'en faire mundi catastrophe, hoc est de de son invention trois ans après. rerum revolutione post annum. Mais ce que l'on prit alors pour 1630. III. De hominis procreaupe découverte en Italie n'étoit tione tractatus, Macerata, 1622. qu'une imitation du secret connu en France depuis longtemps: les lunettes étoient en usage chez les Français dès la fin du 12° siècle.

II. SPINA (Alfonse), reli

OC

* VI. SPINA (Pierre), docteur en médecine, né à Aix-la-Chapelle en 1563, et mort le tobre 1622, fréquenta les meilleures universités d'Allemagne,

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