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sité. Il mourut en 1701, après avoir publié plusieurs ouvrages de morale et de controverse. Les plus remarquables sont, I. Un petit Ecrit contre Jansenius. II.

grand-vicaire de l'église de sa ville natale. Il mourut le 27 avril 1624. On a de lui, I. Des Commentaires sur plusieurs Epitres de saint Paul. II. Une Apologie des jésuites contre Liserus, In-Un Livre sur l'infaillibilité dụ golstadt, 1595. II. Une édition des quatre livres de Manuel Calecas contre les erreurs des Grecs, 1608, in-4°.

pape, fait dans le goût ultramontain. III. Des Aphorismes théologiques, critiqués par le grand Ar nauld, qui a fait contre ce docteur les Steyardes, sous le titre de Difficultés proposées à monsieur Steyaërt... V. Opstraet.

STICKIUS. Voyez STUCKIUS.

† II. STEWART (Matthieu); savant mathématicien écossais, né en 1717, à Rothsay dans l'ile de Bate, mort en 1785, étudia la théologie à Glasgow, et les mathématiques à Edimbourg sous + STICOTTI (Antonio), fils dé Je savant Maclaurin, à qui il sucFabio Sticotti, très-bon acteur de céda dans sa chaire. Ce fut alors la comédie italienne, mérita les que Stewart publia ses Théorè- suffrages publics dans la même mes généraux. En 1761 parut profession. On lui doit les ouson Traité de physique et de mavrages suivans, I. Cybèle amouthématiques, dans lequel il pro-reuse, 1738; Roland, 1744; Amapose la théorie de la lune comme propre à déterminer la distance du soleil à la terre. Cet habile mathématicien a donné encore un Traité de la distance du soleil, et un autre traité intitulé, Propositiones moré veterum de

monstratæ,

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dis. 1760, parodies. II. Les fêtes sincères, comédie en un acte, avec Pannard, 1744. III. L'Im promptu des acteurs, comédie en un acte, en vers, avec le même. IV. Les ennemis de Thalie, 1757. V. Les noms changés, comédie et les faux Devins, comédie. VI. Le Carnaval d'été, STEYAERT (Martin), célèbre VII. Mes gasconnades, Berlin 1759. docteur de Louvain, habile dans 1762, in-12. VIII. Garrick ou les les langues et sur tout dans la théologie, fut député à Rome par nant des observations sur l'art de acteurs anglais, ouvrage contesa faculté en 1675. Il contribua la représentation et le jeu des acbeaucoup à faire censurer par teurs, 1769, in- 12; nouv. édition, pape Innocent XI soixante-cinq propositions de morale relâchées 1770, in-12. IX. Dictionnaire des Son mérite lui procura un grand 169, 2 vol. in-8°. X. Les soupir's des vertus et des vices, passions, nombre de places et de distinc-d'Eurydice aux champs Elysées, milieu du 18e siècle. 1770, in-12. Sticotti mourut au

le

tions: il fut recteur de l'université de Louvain, président du coliége de Baïus, puis du grand college, censeur des livres, chanoine et STIFELS (Michel), ministre doyen de Saint-Pierre de Lou- protestant et habile mathémativain, professeur royal en théolo-cien, natif d'Estingen, mort en gie, vicaire apostolique de Bois-1567 à lène, âgé de 58 ans, est le-Duc, commissaire apostolique, moins connu par son Arithmétiofficial de tout le diocèse de Lou-que que par sa fureur de faire le vain et conservateur de l'univer-prophète. Il prédit que la fin da

monde arriveroit en 1553; mais il vécut assez pour être témoin lui-même de la fausseté de sa prédiction.

STIGELIUS (Jean), poète latin de Gotha, né en 1515, mort en 1562, laissa plusieurs pièces de poésie. On estime sur-fout ses Elégies, 1604, in-8°; et ses Eglogues, 1546, in-8°.

STIGLIANI (Thomas), poète italien et chevalier de Malte, natit de Matera dans la Basilicate, mort sous Urbain VIII, est auteur de divers ouvrages en vers et en prose. Les premiers sont très médiocres. Ceux qu'on estime le plus parmi les seconds sont, I. Des Lettres, Rome, 1651, in-12. II. Arte del verso italiano,

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Rome, 1658, in-8°: c'est une poétique qui ent du succès. III. Le chansonnier, Venise, 1601 et 1605. IV. Le nouveau monde, poème, Rome, 1628.

+ STILICON, Vandale et général de l'empereur Théodose-leGrand, épousa Sérène, nièce de ce prince et fille de son frère. Quelque temps après Théodose, ayant déclaré ses fils empereurs, Arcadius d'Orient et Honorius d'Occident, donna Rufin pour tu teur au premier et Stilicon au second. Stilicon commença parfaire alliance avec les barbares du nord et par faire assassiner Rufin, devenu son ennemi. Il combattit ensuite les Goths commandés par Alaric, qui ravageoit la Thrace, la Grèce et l'Illyrie, et fit périr Gisden qui avoit excité une révolte en Afrique. Alaric ayant passé en Afrique avec une armée formidable, fut de nouveau attaqué par Stilicon, qui gagna la célèbre bataille de Pollerue le 29 mars 403, et lui enleva ses conquêtes. L'Italie fut ravagée

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deux ans après, par Radagaise
que Stilicon vainquit et fit mou-
rir; mais il priva l'empire du
fruit de sa victoire. Dans la crainte
que son crédit ne diminuât après
la paix, il appela de nouveaux
barbares. Ce ne fut pas son seul
crime: il forma le dessein de dé-
trôner Honorius, et de faire
pro-
clamer empereur son fils Eucher.
Il envoya secrètement solliciter
les Vandales, les Suèves, les
Alains de prendre les armes, et
leur promit qu'il seconderoit leurs
efforts. Les barbares s'étant éta-
blis dans plusieurs pays soumis
aux Romains firent venir de
nouvelles
à leur secours
troupes
tandis que l'Angleterre se révol-
toit et reconnoissoit en qualité
d'empereur un soldat nommé
Constantin, qui, après s'être em-
paré d'une partie des Gaules et
de l'Espagne, donnoit le gouver-
nement de ce dernier état à son
fils Constant. Stilicon étoit soup-
çonné d'entretenir tous ces mou-
vemens. L'empereur Honorius
ouvrit enfin les yeux, et fut se-
condé par les troupes. Les soldats
instruits des intrigues secrètes
que Stilicon avoit entretenues avec
les barbares, pour mettre son fils
sur le trême, entrèrent en fureur
contre lui, massacrèrent tous ses
amis, et le cherchèrent pour
moler à leur vengeance. A cette
nouvelle, Stilicon se sauva à Ra-
venne; mais Honorius l'ayant
poursuivi et pris, lui fit trancher
la tête l'an 408. Son fils Eucher
et Sérène, sa femme, furent
étranglés quelque temps après.
Stilicon étoit un politique ha-
bile, un négociateur adroit, un
guerrier en même temps prudent
et hardi. Quelques historiens
l'ont cru innocent, et ont trou-
vé dans sa mort l'une des causes
de la décadence de l'empire ro-
main. « Honorius, dit Voltaire,

l'im

avoit pour général le célèbre Sti-ley. II. Des Voyages et des Mélanlicon, le seul qui pouvoit défen-ges, 1759, in-8°. III. LeCalendrier dre l'Italie, et qui avoit déjà ar- de Flore, 1761, in-8°. IV. Prinrêté les efforts des Barbares. Ho-cipes et puissance de l'harmonie, norius sur de simples soupçons Londres, 1771, in-4°.

† STILPON, philosophe de

lui fit trancher la tête sans aucune forme de procès. Il étoit plus aisé d'assassiner Stilicon que de bat-Mégare vers l'an 306 avant J. C.,

tre Alaric. » Aussi ce Goth fut vainqueur.

1.STILLINGFLEET(Edouard), théologien anglais, naquit en 1639 à Crauburn, dans le comté de Dorset. L'évêque de Londres le fit curé de la paroisse de SaintAndré, et peu après le roi Charles II le choisit pour un de ses

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aumôniers. Son mérite le fit élever à l'évêché de Worcester et charger par le roi Guillaume III de revoir la liturgie anglicane. Ses ouvrages ont été imprimés en 6 volumes in-fol. On estime surtout ses Origines Britannicæ; ses Ecrits contre Locke, qui avoit avancé qu'on ne pouvoit prouver l'immortalité de l'ame que par l'Ecriture. Champion a donné une traduction française, in-8°, du Traité intitule. Si un protestant, laissant la religion protestante pour embrasser celle de Rome, peut se sauver dans la communion romaine? L'original avoit paru à Londres en 1677-Cecélèbre théologien mourut en 1699 dans la 64 aunée de son âge. Son fils, nommé Edouard comme lui, mort en 1708, cultiva la physique et la littérature. Il paroît qu'il n'a laissé aucun ouvrage.

II. STILLINGFLEET (Benjamin), poète et naturaliste anglais, petit-fils du précédent, mort en 1771, à l'âge de 69 ans, voyagea long-temps dans diverses contrées de l'Europe, et à son retour publia, I. Des Poésies, dans la collection de Dods

s'insinuoit si facilement dans l'esprit de ses élèves, que tous les jeunes philosophes quittoient leurs maîtres pour le venir entendre. On dit que reprochant un jour à la courtisane Glycère qu'elle corrompoit la jeunesse : « Qu'importe, lui répondit-elle, par qui elle soit corrompue, ou par une courtisane ou par un sophiste ?... Stilpon piqué de cette réponse, réforma, ajoutet-on, l'école de Mégare, et en bannit les sophismes, les subtilités inutiles, les propositions générales, les argumens captieux et tout cet étalage de mots vides de sens, qui a si long-temps déshonoré les écoles. Démétrius Poliorcète roi de Macédoine, ayant pris Mégare, fit défense de toucher à la maison du philosophe Stilpon; mais ses ordres furent mal observés. Le vainqueur lui ayant demandé s'il n'avoit rien perdu dans la prise de la ville ? « Non, répondit Stilpon, car la guerre ne sauroit piller la vertu, le savoir, ni l'éloquence.» Il donna en même temps des instructions par écrit à ce prince pour lui înspirer l'humanité et la noble envie de faire du bien aux hommes. Démétrius en fut si touché, qu'il suivit depuis ses conseils. Stilpon fut regardé comme un des chefs des Stoïciens. Plusieurs républiques de la Grèce eurent recours à ses lumières, et se soumirent à ses décisions.

* STILTING (Jean), né à Wikte-Duurstede, petite ville de

la seigneurie d'Utrecht, le 24 | février 1673, se fit jésuite, et mérita par son érudition d'être mis au nombre des agiographes d'Anvers. Il a publié un grand nombre de Dissertations pour la collection des Actes des saints. Il mourut en 1761. On distingue son Apologie de saint Jérôme, accusé d'avoir passé les bornes d'une juste modération dans ses controverses avec Rufin.

STIMMER (Tobie), peintre et graveur du 16 siècle, étoit de Schaffhouse, ville de Suisse. Il peignit à fresque les façades de plusieurs maisons dans sa patrie

et à Francfort. On a de lui un grand nombre d'Estampes sur bois. Le célèbre Rubens faisoit grand cas d'une suite de Figures, dont les sujets sont tirés de la Bible; on y remarque beaucoup de feu et d'invention. Elles furent publiées en 1586.

* STISSER (Jean-André), docteur en médecine, né à Luchau, en 1657, et mort le 21 avril 1700 à Helmstadt, occupa

successivement dans cette der

nière ville la chaire de chimie,

et celle d'anatomie. Il a donné :

Botanica curiosa, Helmstadii, in-4°. Acta laboratorii chymici in academia Julia edita, ibidem, 1690, in-4°. Solamen arthriticorum, Helmstadii, 1690, in-4°.

ses ajoutées par ceux qui sont venus après. Cet auteur est moins recommandable par son esprit ou par son érudition, que parce qu'il nous a conservé plusieurs morceaux précieux des anciens poètes et des philosophes, surtout relativement à la morale.

noble de Cosenza en Calabre, cé* STOCCHI (Ferdinand ), lèbre imposteur du 17e siècle, fit accroire à Charles Cala, originaire de Castrovillari, savant, mais crédule jurisconsulte, que la famille Cala étoit alliée à celle du roi d'Angleterre, et il lui donna pour preuves quelques titres qu'il prétendit avoir trouvés dans diverses archives et bibliothèques. Le jurisconsulte, déjà devenu marquis à force d'argent, se flatta de confirmer par quelques centaines de ducats son origine royale. Stocchi avoit encore mis au rang des Saints un prédont il constata les miracles, tendu ermite de la même famille, dont l'image fut placée sur l'autel découverte à Rome par le P. Justide l'église. Cette imposture fut On a publié la Notice sur l'ouniani, jésuite, sous Innocent XI. rage apocryphe, intitulé Vie du bienheureux Cala, Rome, 1792.

et

I. STOCK (Simon ), général de l'ordre des Carmes, étoit Anglais. Il se retira dès l'âge de douze ans dans une solitude, et STOA. Voyez QUINTIANUS. habita dans le creux du pied d'un STOBÉE (Jean), auteur gros arbre qui, étant nommé grec qui paroît être du 6 siècle, Stock en anglais, donna le nom avoit écrit divers ouvrages, dont à ce célèbre pénitent. C'étoit à Photius fait mention dans sa Bi- peu près vers le temps où les bliothèque. Les plus importans Carmes passèrent de la Palestine sont ses Sentences, traduites en en Europe. Il prit leur habit, latin par Conrad Gessner, Lyon, devint leur général, et mourut 1608, et Genève, 1609, in-folio. à Bordeaux en 1265, après avoir Il n'en est resté que des frag- composé quelques ouvrages de mens, qui sont indubitablement piété très-médiocres. Ses conde lui. Il s'y trouve bien des cho-frères ont prétendu que dans une

vision la sainte Vierge lui donna | Noël Alexandre, Maratori, et Benoit XIV.

le Scapulaire, comme une marque de sa protection spéciale envers tous ceux qui le porte

roient. L'office et la fête du Sca

pulaire ont été approuvés depuis ce temps-là, par le Saint-Siége. Launoy a fait un volume, pour montrer que la vision de Simon Stock est une fable, et que la bulle appelée Sabbatine, qui approuve le Scapulaire est supposée; mais cette dévotion n'en a pas été moins répandue. Il n'est pas aisé de savoir, dit le P. Heliot, le temps auquel la confrérie du Scapulaire a été établie. Lezane dit que les papes Etienne V, Adrien II, Sergius III, Jean X, Jean XI et Sergius IV, ont remis la troisième partie de leurs péchés à ceux qui entroient dans cette associatiou picuse. Or, Simon Stock n'étant mort qu'en 1265, et Etienne V ayant été élu pape en 816, et ayant accordé, selon les Carmes, des indulgences aux confrères du Scapulaire, il s'ensuit que cette confrérie étoit établie plus de 450 ans avant qu'on eût songé seule

Camburg en 1672, fut profes II. STOCK (Christian), né à en 1733, avec la réputation d'un seur à lène en 1717, et mourut homme profondément versé dans les langues orientales. Ses prins cipaux ouvrages sont : I. Dispucapitalibus. II. Clavis Linguæ tationes de pænis Hebræorum Sanctæ vet. Test. ; c'est un dictionnaire hébreu. III. Clavis Linguæ Sanétie novi Testam. : c'est un bon dictionnaire grec. Ces derniers onvrages sont estimés.

STOCKADE (Nicolas DE HELT), peintre hollandais, né à Nimègue en 1614, fut disciple de Ryccaert, et voyagea en Italie pour se perfectionner dans l'exercice de son art. Il peignit avee goût l'histoire et le portrait, et ses tableaux sont recherchés.

* STOCKHAMER ( François), docteur en médecine du 17 sie

cle, né à Saltzbourg, devint méOn a de lui: Microscosmogradecin de l'empereur d'Allemagne. phia, sive humani corporis partium omnium descriptio, earumque actionum et usuum, Vienna Austriæ, 1682, in-12.

ment au Scapulaire parmi les Carmes. Ce qu'on peut conclure encore, c'est que si les historiens du Scapulaire sont des hommes fort pieux, ils ne soit pas des * STOCKMANS (Pierre), në critiques fort habiles. Quoi qu'il à Anvers en 1608, enseigna en soit, l'office et la fête du Sea- successivement le grec et le droit pulaire ont été approuvés depuis à Louvain. La réputation qu'il ce temps.la par le Saint-Siége, s'acquit, le fit élever à la charge comme n'ayant rien d'opposé à de conseiller au conseil de Brala foi des chrétiens, et pouvant bant en 1643, et à différens emau contraire contribuer à la piété plois honorables; il fut aussi et à la dévotion envers la sainte chargé de plusieurs négociations Vierge car c'est là tout ce que importantes, et mourut le 7 mai signifient ces sortes d'approba-1671. Les Brabançons le regartions; l'Eglise n'ayant jamais pré- dent comme un de leurs plus tendu attester la certitude d'au- grands jurisconsultes, et son aueune révélation ou vision parti- torité est d'un grand poids dans culière, même dans les saints leurs tribunaux. Ses OEuvres, qui canonisés, comme l'observent avoient d'abord paru séparem cut,

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