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* I. TASSIN (Léonard), chirurgien- major de l'hopital de Mastricht, né à Vandœuvre en

* V. TASSE (Faustin le), né VII. TASSE (Augustin), peinà Venise vers 1541, d'une famille tre bolonais du 17e siècle, réusoriginaire de Bergame, fut reli- sit dans le paysage, dans les persgieux conventuel pendant neufpectives et dans les tempêtes. ans, puis entra chez les mineurs de l'observance. Il exerça longtemps le ministère apostolique, et donna des preuves de son talent dans toute l'Italie. Il possé-Champagne, mort le 13 avril doit plusieurs langues, et occupa les principales dignités de son ordre. Il mourut à Venise vers la fin du 16e siècle. Il a donné deux livres de Poésies toscanes im

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primées à Turin, 1573' tale
'Histoire des succès de l'Italie,
depuis 1566 jusqu'en 1580. Cet ou-
vrage renferme principalement les
guerres de l'hérésie. Deux livres
de la conversion des pécheurs,
Venise, 1578.

1787, a laissé, I. Chirurgie militaire, Nimègue, 1673, in-12. II. Administrations anatomiques et myologie, Paris, 1678, in-12.

II. TASSIN (René-Prosper), bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, né en 1697 à Lonlai, bourg du diocèse de Coutances, mourut à Paris en 1777. Ce religieux, aussi recommandable par sa piété que par son érudition, continua la Nouvelle * VI. TASSE (le comte Fran- diplomatique de dom Toustain çois-Marie le), né à Bergame le son ami. (Voyez TOUSTAIN.) On 14 juin 1710, montra dès son a encore de lui, I. L'Histoire enfance beaucoup de goût pour littéraire de la Congrégation de la peinture, et en apprit les pre- Saint-Maur, Bruxelles, 1776, miers élémens de Victor Ghislan-in-4°. Ce livre, beaucoup plus di. Il fit ses études au collége de exact et plus étendu que la BiParme, sous la direction des jé-bliothèque de dom Le Cerf, est suites. De retour dans sa patrie, il se livra entièrement à la poésie et au dessin. L'étroite amitié qu'il contracta avec l'abbé Marenzi, savant littérateur, ne contribua pas peu à perfectionner son goût.gine en 1618 jusqu'à nos jours. passa à Venise et à Rome pour étudier les grands maîtres de la peinture. Étant revenu à Bergame, il conçut le projet d'écrire les Vies des artistes célèbres de sa patrie, et recueillit pour cet objet de nombreux matériaux. Il se disposoit à publier son ouvrage, quand la mort l'enleva le 8 septembre 1782. Le comte Her

T. XVI.

un monument de l'attachement de dom Tassin pour la société dont il étoit membre. On y trouve la vie et les travaux des auteurs qu'elle a produits depuis son ori

On y détaille avec soin les titres et les différentes editions de leurs livres, et les jugemens que les savans en ont portes. On y voit en même temps la notice de beaucoup d'ouvrages manuscrits, composés par les bénédictins du même corps. il seroit à souhaiter que toutes les histoires littéraires fussent faites sur ce modèle. Le

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censeur y fit mettre plusieurs | le 25 avril 1635. On le regardoit cartons pour les articles de Gerberon et de quelques autres religieux soupçonnés de jansénisme. Dom Tassin, qui pensoit comme eux, étoit bien éloigné de les blâmer; et c'est en ce point seul qu'il ne paroît pas toujours impartial. II. Dissertation sur les hymnographes. III. Défense des titres et des droits de l'abbaye de Saint-Ouen, 1734, in-4°. IV. Notice des manuscrits de l'église de Rouen, 1746, in-12. C'est une nouvelle édition de l'ouvrage de Saas, auquel Tassin a fait beaucoup d'additions.

comme un des premiers savans de son siècle, et le savoir, dit Grosley, étoit son moindre mérite. On a de lui quelques ouvrages. Les principaux sont, I. Un Poëme héroï-comique, sur la guerre entre les Modénois et les Bolonais, au sujet d'un seau qui avoit été pris, et qu'il intitula La Secchia rapità. L'édition la plus recherchée est celle de Ronciglione, 1464; et la plus récente est celle de Paris, 1768, 2 volumes in-12. Ce poëme a été traduit en français par Pierre Perrault, 1678, 2 volumes in-12; et par M. de Cedors, 1759, 3 vol.

* TASSINARI (Jacques) de in-12. L'une et l'autre veis on Ravenne, né le 22 janvier 1665, cultiva avec succes les mathéma-lien. Ce poëme est un assez agréasont accompagnées du texte itatiques et la physique, et mourut le 25 février 1729. Nous avons de lui un Discours sur la différence des eaux de la Bédèse, et de celles de la Montone, Ravenne, 1719,

et une Relation sur la ville de Bologne.

* TASSON (Jean-Dominique), avocat italien, puis juge en 1619, a mis au jour, I. Consilia, sive responsum. II.Adversùs consilia, 2 volumes in-4°. III. Observatioues jurisdictionales politico et practice, Naples, 1652, in-folio.

TASSONI (Alexandre), né à Modène en 1565, membre de l'académie des humoristes, suivit en Espagne en 1600 le cardinal Ascagne Colonne, en qualité de premier secrétaire, mais ses traits satiriques contre les Espagnols, lui firent perdre sa place. Il se retira à Rome, où il partagea son temps entre la culture de son jardin et celle de la poésie. François Ier, duc de Modène, l'appela à son service, et l'honora des titres de gentilhomme ordinaire et de conseiller d'état. Il mourut

le mélange de comique, d'hédécence n'y est pas toujours obroïque et de satirique; mais la servée. Voltaire l'a jugé avec trop de rigueur, lorsqu'il a dit dans une de ses lettres, « que la Secchia rapita étoit un très-plat ouvrage, sans invention, sans imagination, sans variété, sans esprit et sans graces ; et qu'il n'a eu cours en Italie que parce que l'auteur y nomme un grand nombre de familles auxquelles on s'intéressoit.» Voltaire, plein de l'Arioste, trouvoit que tous les poètes italiens, ses imitateurs, lui étoient très-intérieurs; mais il y a plusieurs places sur le Parnasse, et Tassoni ne devoit pas être relégué à la dernière. II. Des Observations sur Pétrarque, dont quelques-unes sont curieuses. III. Une Histoire ecclésiastique, dans laquelle il contredit souvent Baronius. IV. Son Testament. C'est une pièce pleine de sel et d'enjouement; en voici un échantil lon. « Je soussigné, dit-il, sain de corps et d'esprit, si l'on excepte la fièvre commune de l'ambition

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diacre se préparoient à faire flétrir son ennemi, lorsqu'il fut élevé à l'évêché de Bethleem en 1738. On le nomma, environ dix ans après, visiteur général des carmélites. Sa conduite, tour à tour artificieuse et violente envers les divers monastères de cet ordre, souleva, dit-on, plusieurs personnes contre lui. Il mourut à Saint-Denis en 1754 à 69 ans. Ses ouvrages sont, I. Lettres théologiques contre les convulsions et les miracles attribués à Pâris, in-4°., 2 vol. Cet ouvrage contient 21 Lettres; on y trouve des faits curieux, mais peu de critique et point de saine théologie sur l'article des miracies. Dom La Taste y soutient que les diables peuvent faire des miracles bienfaisans et des guérisons miraculeuses, pour introduire ou autoriser l'erreur ou le vice: sentiment contraire à la religion. L'abbé de Prades l'ayant adopté dans sa fameuse thése, qui fut censurée par la Sorbonne. La 19 Lettre de La Taste contre le livre de Montgeron fut supprimée par arrêt du parlement. Les 18 premières furent attaquées par les jansenistes, qui dans leurs ecrits appellent l'auteur: « Bête de l'Apoca

humaine qui porte ses vues au-delà du trépas, voulant déclarer ma dernière volonté, I. Je laisse mon Ame au principe qui l'a créée. Pour mon Corps, il ne seroit bon qu'à être brûlé; mais comme la religion dans laquelle je suis né ne le permet pas, je prie les maîtres de la maison où je mourrai (n'en ayant aucune à moi), ou si je mourois en plein air, je prie les voisins où les passans, de me faire enterrer en lieu saint, déclarant que pour tout appareil d'enterrement, je serai content d'un sac d'un porte - faix, d'un prêtre, d'une croix et d'une chandelle. II. Je laisse à l'église où je serai inhumé, 12 écus d'or, sans exiger ni obligation, ni reconnoissance pour une si petite somme, que Je ne laisserai d'ailleurs, de même que tout mon bien, que parce que je ne pourrai pas l'emporter. III. Je laisse à Marzio, mon fils naturel, né de Lucie Grafaguina, cent écus en carlins, afin qu'il puisse s'en faire | honsieur au cabaret, etc. » Ce fils naturel de Tassoni étoit un libertin, qui lui donna beaucoup de chagrin, et qui le voloit de temps en temps. La Vie de ce poele a été écrite par le savantlypse, Blasphémateur, DiftamaMuratori.

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teur, mauvaise Bête de l'île de Crète; Moine impudent, bouffi d'orgueil; Ecrivain forcené ; Auteur abominable d'impostures atroces et d'ouvrages monstrueux. II. Des Lettres contre les carmélites de Saint-Jacques, à Paris III. Une Réfutation des fameuses Lettres Pacifiques.

TATE (Nabum), poète irlandais, né à Dublin en 1652, et mort en 1715 a publié un grand nombre de poésies, parmi lesquelles on distingue un Poëme sur la mort de la reine Anaе.

+TATIEN, disciple de S. Jus- |
tin, étoit Syrien de naissance. Il
fut d'abord élevé dans les sciences
des Grecs et dans la religion des
païens. Il voyagea beaucoup, et
trouva par-tout la religion païen-
ne absurde, et les plilosophes
de son siècle flottant entre une
infinité d'opinions et de systèmes
contradictoires. Il étoit dans cette
perplexité, lorsque les livres des
chrétiens lui tombèrent entre les
mains ; il fut frappé de leur
beauté. Je fus persuadé, dit-
il, par la lecture de ces livres. >>
Il se fit chrétien; mais il resta
encore au fond de son esprit des
idées platoniciennes. Après avoir
utilement servi l'Eglise, il en-
seigna une doctrine qui n'est pas
la sienne il admet avec Marcion
deux dieux différens, dont le
créateur étoit le second. Il attri-
buoit l'ancien et le nouveau Tes-
tament à ces deux êtres divers,
et rejetoit quelques-unes des Epî-
tres de S. Paul. Il devint le chef
de la secte de encratites ou con-
tinens. Il condamnoit l'usage du
vin, défendoit le mariage, et

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donnoit encore dans d'autres sin-

in-8°. Voyez la Dissertation du
savant abbé de Longuerue sur
cet écrivain.

†TATISTCHEF ( Vassili )
Russe, conseiller privé sous le
règne de l'impératrice de Russie
Aune, au commencement du 18
siècle, a travaillé pendant 30 ans
à l'Histoire de sa nation, qu'il
avoit poussée jusqu'à la fin du
16e siècle; une incendie en a fait
perdre une partie. M. Muller a
publié après la mort de l'auteur
la partie de son ouvrage qui a
échappé aux flammes; elle for-
me trois volumes in-4° dont le
premier contient plusieurs Dis-
sertations sur les antiquités de la
nation esclavonne, et les deux
suivans l'Histoire de l'empire de
Russie depuis son origine jus-
qu'en 1237. Cet ouvrage est moius
collection d'anciennes chroni-
un corps d'histoire suivi qu'une

ques.

I. TATIUS, roi des Sabins,
fit la guerre à Romulus, pour
venger l'enlèvement des Sabines.
Dans un combat où Romulus

ces

étoit près de succomber,
gularités. C'étoit un homme très-combattans, qui étoient leurs pé-
femmes se jetant au milieu des
savant, et qui écrivoit avec faci-
lité. Ses talens, joints à l'austé-
rité de ses maximes, donnèrent
à son école beaucoup de réputa-
tion. De Mésopotamie elle se ré-
pandit à Antioche, dans la Ci-
licie, dans l'Asie - mineure et
même en occident. Tatien étoit

res ou leurs frères et leurs époux,
vinrent à bout de les séparer. La
Jésus-Christ, à condition que
paix fut conclue l'an 750 avant
Tatius partageroit le trône de

ville; mais Romulus, fâché de ce
Rome avec le fondateur de cette
après. Sa fille Tatia fut mariée à
partage, fit tuer Tatius six ans
Numa Pompilius.

de-

auteur d'une Harmonie des quatre
évangélistes, et d'un grand nom-
bre d'autres ouvrages; mais il
ne nous reste que son Discours +II. TATIUS (Achille), d'A-
contre les gentils en faveur des lexandrie, renonça au paganisme,
chrétiens; car la Concorde qui et, après s'être fait chrétien,
porte son nom, n'est point de vint évêque. L'époque précise où
lui, non plus que les autres il a vécu n'est pas bien avérée;
écrits qu'on lui attribue. L'édi- mais ce fut avant le règne de
tion la plus estimée de son Apo- Constance II, puisque Julius-
logie est celle d'Oxford, 1700, | Firmicus, qui écrivoit sous ce

prince, fait mention de lui. Nous |
avons de lui deux ouvrages sur les
Phénomènes d'Aratus, traduits
par le P. Pétau, et imprimés en
grec et en latin dans l'Uranolo-
gium. On attribue encore à Tatius
le roman grec des Amours de
Leucippe et de Clitophon, dont
Saumaise a donné une belle édi-
tion en grec et en latin, avec des
notes, Leyde, 1640, in-12;
Baudoin l'a platement traduit en
français en 1633, in-8, et il l'a
été beaucoup mieux par du Peron
de Castera, 1735, in-12. Cet ou-
vrage est écrit d'un style peu na-
turel, Il y règne une morale li-
cencieuse, et en général c'est une
production médiocre.

TATTEMBACH. Voyez NA-
DASTI, no 1I.

se l'attacher particulièrement.
Comme ils étoient l'un et l'autre
vifs, hardis et entreprenans, ils
se livrèrent à toute l'impétuosité
de leur âge, et firent différentes
folies dans lesquelles ils couroient
ordinairement risque de la vie.
Ils passoient à cheval à travers
des bûchers ardens; ils se pro-
menoient sur les toits des mai-
sons et sautoient quelquefois

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d'un côté de la rue à l'autre. Une
fois, on dit que Tavanes, en pré-
sence de la cour qui étoit alors à
Fontainebleau, sauta à cheval
d'un rocher à un autre, qui en
étoit distant de trente pieds. Tels
étoient les amusemens de Tava-
nes, et en général des jeunes gens
de qualité qui étoient attachés au
duc d'Orléans. La guerre mit fin
à ces extravagances, dignes des
*TATTI (Prime Louis), clerc héros des siècles barbares. Ta-
régulier des Somasques, né à
vanes se signala par des actions
Come le 5 octobre 1616, entre-plus nobles. Il fut envoyé à La
tint un commerce épistolaire avec
Rochelle, qui s'étoit révoltée en
le jésuite Papebroch. On a de lui, | 1542, à l'occasion de la gabelle,
I. Les Annales sacrées de Cóme, et il ramena les rebelles à leur
dont les deux premières décades devoir. En 1544, il eut beaucoup
furent imprimées en 1675 et 1683. de part au gain de la bataille de
II. Le Martyrologe du diocèse de Cérisoles. Le duc d'Orléans étant
Come. III. Le Martyr de saint mort l'année suivante, le roi
donna à Tavanes la moitié de la
Fidèle, etc.
compagnie de ce prince, et le fit
son chambellan. Henri II, héri-
tier des sentimens de François Ier
pour Tavanes, le nomma en 1
1552
maréchal de camp place d'au-
tant plus honorable, qu'alors il
n'y en avoit que deux dans une
armée. Il se montra digne de son
emploi dans les différentes guer-
res qu'eut le roi avec l'empereur
Charles-Quint, sur-tout à la ba-
taille de Renti en 1554. Le comte
de Vulenfurt, qui commandoit le
corps des Reîtres, appelés les
Diables noirs, à cause de leur
intrépidité, s'étoit vanté qu'avec
ce seul corps il déferoit entière-
ment toute la gendarmerie frau-

+I. TAVANES (Gaspard DE
SAULX de), né en mars 1509, fut
appelé Tavanes, du nom de Jean
de Tavanes, son oncle maternel,
qui avoit rendu à l'état des ser-
vices signalés. Il fut élevé à la
cour en qualité de page du roi, et
fait prisonnier avec François Ier,
à la malheureuse journée de Pa-
vie. Devenu guidon de la com-
pagnie du grand-écuyer de Fran-
ce, il servit dans les guerres du
Piémont où il se distingua. Le
duc d'Orléans, second fils de Fran-
çois I", charmé des agrémens de
son caractère, le nomma lieute-
mant de sa compagnie, et voulut

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