Corneille: Kompositionsstudien zum Cid, Horace, Cinna, Polyeucte ; ein Beitrag zur Geschichte des französischen Dramas, Volumi 2-3

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M. Niemeyer, 1905 - 303 pagine
 

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Pagina 277 - L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. O Dieu, l'étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni?
Pagina 283 - O combien d'actions, combien d'exploits célèbres Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres, Où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait, Ne pouvait discerner où le sort inclinait ! J'allais de tous côtés encourager les nôtres, Faire avancer les uns et soutenir les -autres, Ranger ceux qui venaient, les pousser à leur tour, Et ne l'ai pu savoir jusques au point du jour.
Pagina 277 - Père, maîtresse, honneur, amour. Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie. L'un me rend malheureux, l'autre indigne du jour.
Pagina 292 - Nos légions s'armaient contre leur liberté; Où les meilleurs soldats et les chefs les plus braves Mettaient toute leur gloire à devenir esclaves ; Où, pour mieux assurer la honte de leurs fers, Tous...
Pagina 292 - Toutes ces cruautés, La perte de nos biens et de nos libertés, Le ravage des champs, le pillage des villes, Et les proscriptions, et les guerres civiles, Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois.
Pagina 287 - IMPATIENTS désirs d'une illustre vengeance Dont la mort de mon père a formé la naissance, Enfants impétueux de mon ressentiment, Que ma douleur séduite embrasse aveuglément, Vous prenez sur mon âme un trop puissant empire Durant quelques moments souffrez que je respire, Et que je considère, en l'état où je suis, Et ce que je hasarde, et ce que je poursuis.
Pagina 276 - Percé jusques au fond du cœur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue.
Pagina 276 - N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers? Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire...
Pagina 291 - Amis, leur ai-je dit, voici le jour heureux Qui doit conclure enfin nos desseins généreux...
Pagina 287 - Auguste au milieu de sa gloire, Et que vous reprochez à ma triste mémoire Que, par sa propre main mon père massacré, Du trône où je le vois fait le premier degré...

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