Œuvres de P. Corneille: avec le commentaire de Voltaire et les jugments de La Harpe, Volume 3

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Janet et Cotelle, 1821
 

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Pagina 334 - Cette troupe entreprend une action si belle '! Au seul nom de César, d'Auguste, et d'empereur, Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur, Et dans un même instant, par un effet contraire, Leur front pâlir d'horreur, et rougir de colère. « Amis, leur ai-je dit, voici le jour heureux « Qui doit conclure enfin nos desseins généreux
Pagina 148 - Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans, Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée; Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée
Pagina 256 - sur elle un déluge de feux! Puisse-je de mes yeux y voir tomber ce foudre, Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre Voir le dernier Romain à sou dernier soupir, Moi seule en être cause, et mourir de plaisir! HORACE, mettant
Pagina 356 - Cette troupe entreprend une action si belle 1 ! Au seul nom de César, d'Auguste, et d'empereur, Vous eussiez vu leurs yeux s'enflammer de fureur, Et dans un même instant, par un effet contraire, Leur front pâlir d'horreur, et rougir de colère. « Amis, leur ai-je dit, voici le jour heureux « Qui doit conclure enfin nos desseins généreux
Pagina 147 - vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue; J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue; Et mon ambition, pour faire plus de bruit, Ne les va point quêter de réduit en réduit 3
Pagina 443 - I. / AUGUSTE, CINNA. AUGUSTE. Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose ' Observe exactement la loi que je t'impose: Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir
Pagina 376 - Votre gloire redouble à mépriser l'empire; Et vous serez fameux chez la postérité, Moins pour l'avoir conquis que pour l'avoir quitté. Le bonheur peut conduire à la grandeur suprême, Mais pour y renoncer il faut la vertu même; Et peu de généreux vont jusqu'à dédaigner, Après un sceptre acquis, la douceur de régner
Pagina 236 - Qu'ils ont vu Rome libre autant qu'ils ont vécu, Et ne l'auront point vue obéir qu'à son prince', Ni d'un état voisin devenir la province. Pleurez l'autre, pleurez l'irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front; Pleurez le deshonneur de toute notre race, Et l'opprobre éternel qu'il laisse au nom d'Horace. JULIE. Que vouliez-vous qu'il
Pagina 202 - Le frère d'une femme et l'amant d'une sœur ; Et, rompant tous ces nœuds, s'armer pour la patrie Contre un sang qu'on voudroit racheter de sa vie ; Une telle vertu n'appartenoit qu'à nous. L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux, Et peu d'hommes au cœur l'ont assez imprimée Pour oser aspirer à tant de renommée.

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