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grémens de la médiocrité et de la variation qu'amènent dans un acteur, l'âge, les dérangemens de la santé, etc., etc. Cette figure doit être placée en tête de ce volume et des comédies d'Aristophane.

La deuxième figure répond à la page 293 de ce volume. Elle est extraite de la même dissertation de Ficoroni, et fait partie de la scène qui y est représentée. Là, c'est l'esclave qui reçoit des coups de courroie; ici, c'est le maître en colère qui ordonne, malgré l'intercession d'un de ses amis, qu'on fustige son esclave. Cette scène m'a paru pouvoir trèsbien convenir à cet endroit des Chevaliers: O vieillard, me voici tout prêt à vous montrer mon zèle. On reconnaît le maître au bâton recourbé qu'il tient à sa main, et que le principal acteur avait toujours : ce bâton prête souvent à des équivoques indécentes dans Aristophane. Le maître est distingué en outre par son pallium ou manteau à franges.

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L.Leluk Sculp
Bord deline od 1787
Scene de valet fuftige par les ordres

de fon maître.

́D'ARISTOPHANE.

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LES ACHARNIENS.

Comédie jouée la 6° année de la guerre du Péloponnèse, la 3o de la 88 olympiade', aux fêtes Lénéennes, sous l'archonte successeur d'Euclide, soit Euthymènes, suivant la préface grecque, soit Euthydémus selon MM. Samuel Petit et Paulmier, soit Scythodorus selon Diodore. La preuve de cette date est tirée de l'ancien sujet grec, et confirmée par les paroles même d'Aristophane que l'on exposera.

Le sujet de cette pièce regarde directement le bien public et l'Etat entier. Le but du poëte est d'engager Athènes à conclure la paix avec Lacédémone; mais la conduite et le tour qu'il prend pour traiter

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1 426 ans avant J. C. Aristophane fit représenter dans cette méme olympiade quatre de ses pièces, dont voici les titres d'a près M. Brunck, de l'Académie royale des Inscriptions et Belles, Lettres. Je ne pourrai jamais citer avec trop d'éloges son édition grecque d'Aristophane, dans laquelle la profonde connaissance des anciens, la saine critique, le goût et la bonne littérature se

une affaire d'État si délicate, sont fort énigmatiques. Il y a même, généralement parlant, beaucoup de bas comique, sur lequel il faut glisser légèrement ou plutôt qu'il faut supprimer.

Pour l'intelligence du plan et des plus précieux morceaux, il est nécessaire de reprendre les choses dès leur source, c'est-à-dire, de remonter au commencement de la guerre du Péloponnèse. Bien des causes contribuèrent à l'allumer et à l'entretenir. Elles sont déduites dans Thucydide, et en partie dans le Périclès de Plutarque. Périclès en effet, une des meilleures têtes et des plus grands capitaines des Athéniens, joua un grand rôle dans cette guerre si funeste à toute la Grèce. Quelque brouillés que fussent les intérêts, il lui

font également admirer et rechercher. Cette édition connue sous le titre suivant: Aristophanis Comœdiæ ex optimis exemplaribus emendatæ, studio Rich. Franc. Philip. Brunck Argentoratensis. Argentorati, sumptibus Joh. Georgii Treuttel, bibliopolæ, M. DCC. LXXXIII, en 4 vol. in-8°. A la tête du premier volume on lit une préface où se trouvent les pièces d'Aristophane disposées dans l'ordre chronologique. Voici donc le titre de celles qui furent jouées dans la 88e olympiade:

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