Oeuvres de Jean Racine ...H. Bossange, 1829 |
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ACOMA ACOMAT Adieu AGRIPPINE aime ALBINE Allez amant amour Amurat ANTIOCH ANTIOCHUS ARBATE ARCAS ARSACE ATALIDE avoit Bajazet BÉRÉNICE bontés Bosphore Britannicus Burrhus César cher cœur connois cour courroux crime cruel d'Agrippine déja derniere dessein diadême dieux dis-je discours disgrace douleur empereur enfin ennemi esclave étoit fils frere funeste fureur gloire grace haine Hélas heureux hymen ingrat j'ai jaloux jour JUNIE l'aime l'amour l'empire l'ingrat l'univers laisse larmes lieux long-temps m'aime m'en madame main malheur MITHRIDATE moi-même MONIM mort NARCISSE Néron Oh ciel Orcan OSMIN par-tout parler paroître PAULIN pensée pere perfide périls peut-être Pharnace Phénice PHOE DIME plaire pleurs pouvoit premiere prêt prince puis-je qu'à reconnoissance reine rien rival Romains Rome Roxane s'il sais sang SCENE VII secret seigneur sénat Séneque serrail seul soins sort soupçons soupirs sultan tendresse TITUS tragédie trépas triste trône trouble vais vertu veux vœux vois vous-même Xipharès yeux Zaïre ZATIME
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Pagina 104 - N'en doutez point, seigneur : soit raison, soit caprice, Rome ne l'attend point pour son impératrice. On sait qu'elle est charmante, et de si belles mains Semblent vous demander l'empire des humains ; Elle a même, dit-on, le cœur d'une Romaine ; Elle a mille vertus ; mais, seigneur, elle est reine...
Pagina 84 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie; il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Pagina 151 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps : car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler , à mille ans de lui , et ce qui en est à mille lieues.
Pagina 110 - N'at-il que des États qu'il me puisse donner? Depuis quand croyez-vous que ma grandeur me [touche? Un soupir, un regard, un mot de votre bouche, Voilà l'ambition d'un cœur comme le mien. Voyez-moi plus souvent et ne me donnez rien.
Pagina 67 - Néron et la cour que d'un jour: Mais, si je l'ose dire, hélas! dans cette cour Combien tout ce qu'on dit est loin de ce qu'on pense ! Que la bouche et le cœur sont peu d'intelligence! Avec combien de joie on y trahit sa foi!
Pagina 86 - La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. Mais toutes ces règles sont d'un long détail, dont je ne leur conseille pas de s'embarrasser : ils ont des occupations plus importantes. Qu'ils se reposent sur nous de la fatigue d'éclaircir les difficultés de la poétique d'Aristote ; qu'ils se réservent le plaisir de pleurer et d'être attendris...
Pagina 100 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée...
Pagina 257 - Capitole où j'étais attendu : Détruisons ses honneurs , et faisons disparaître La honte de cent rois , et la mienne peut-être ; Et , la flamme à la main , effaçons tous ces noms Que Rome y consacrait à d'éternels affronts.
Pagina 255 - Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l'histoire de ma vie Pour croire que long-temps, soigneux de me cacher, J'attende en ces déserts qu'on me vienne chercher. La...
Pagina 74 - D'un sang toujours nouveau marquera tous tes jours. Mais j'espère qu'enfin le ciel, las de tes crimes, Ajoutera ta perte à tant d'autres victimes; Qu'après t'être couvert de leur sang et du mien, Tu te verras forcé de répandre le tien; Et ton nom paraîtra dans la race future, Aux plus cruels tyrans une cruelle injure.