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1689. On a de lui un Traité historique, politique et moral de la monarchie de la Chine, estimé et rare. Le premier vol. de cet ouvr. en espag., parut à Madrid, 1676, in-fol.; le tome 2e fut supprimé par l'inquisition, et le tome 3e n'a jamais paru.

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Avertissement au sujet des Frères de la Rose-Croix, savoir, s'il y en a quels y sont, Paris, 1623, in-8°; Jugement de tout ce qui a été imprimé contre le card. Mazarin, 1650, in-4°, connu aussi sous le titre de Mascurat de Naudé, etc. Bayle et Lancelot ont recueilli différ. traits de la vie et des pensées de Naudé, sous le titre de Naudoeana, Paris, 1701, et Amst., 1703,

NAVARRETTE ( Antoine), chev. de l'ordre de St.-Jacques, et diacre de Ste.-Croix de Naples, fit imprim. en langue espagn. la Défense de la juri-in-12, avec des additions. diction militaire, et d'autres ouvrages rapportés par Nicolas Antonio-dans sa Bibliothèque espagnole.

NAUCHE (Guyon-Dolois, sieur de la), exerçait, vers la fin du 16 s., la médecine à Úzerche en Limousin. On lui doit: Le miroir de beauté en santé corporelle, Limoges, 1594, 2 volum. in-8°. Cet ouvr. a été commenté par Lazare Meyssonier et a eu plus. édit., la dernière parut à Lyon en 1673; Discours sur deux fontaines medicinales d'Encausse en Gascogne, Limoges, 1595, 1 vol. in-8°.

NAUCHE (Léonard), curé de la Rochechouart, petit-fils du précéd. On a de lui l'Oraison funèbre de Marie de Rochechouart, marquise de Pompadour, Brive, 1666, 1 vol. in-4°.

NAUDÉ (Philippe), né à Metz en 1654, se retira à Berlin après la révoc. de l'édit de Nantes. Il fut reçu de la soc. des sciences en 1701, et attaché en 1704 à l'acad. des princes, comme prof. de mathém. On a de lui une Géométrie, in-40, en allemand, et quelques autres petites picces, dans les Miscellanea do la soc. de Berlin. Il laissa aussi beaucoup d'ouv. de théologie parmi lesquels en distingue Histoire du Kouakérisme avec celle de ses dogmes, Cologne, 1692, in-12; Refutation du Comment. philosophique de Bayle, Berlin, 1778, in-8°, etc. : m. à Berlin en 1729.

instructif et savant, que M. Néergard a mis au jour en 1812. Naudet m. à son retour à Paris, en 1810.

NAUDET (Thomas-Charles), peint. cél. de paysages, né à Paris en 1774, d'un père march. d'estampes. Le jeune Naudet suivit en Italie, en Espag., en' NAUDÉ (Gabriel), habile critique Allem. et en Suisse M. Néergard, naet med. de Louis XIII, né à Paris en tural. et gentilhomme danois. Les plus 1600, fut biblioth. des card. Bagni et beaux sites, les monum. de l'antiquité Ant. Barberin à Rome, puis du card, comme les modernes, furent dessinés par Mazarin, qui lui donna un canonicat lui avec une rapidité et une perfection sinde Verdun et le prieuré de Lartige, en gulières. On peut dire avec raison que Limosin. La reine Christine l'appela enl'ensemble des dessins résultant des difsuite en Suède, et lui donnades marques férens voyages de Naudet, et dont on publiques de son estime. A son retour, fait monter le nombre à trois mille enil m. à Abbeville en 1653. Ses prin- iron, est une des plus riches collections cipaux ouv. sont : Apologie pour les qui soient connues dans ce genre. C'est ce grands personnages faussement soup-grand et bel ouv., accompagné d'un texte çonnés de magie, Paris, 1625, in-12, réimprimée en Hollande en 1712; Avis pour dresser une Bibliothèque, Paris, 1627, in-12, 1644, in-8°; Bibliographia politica, trad. en franc. par Challine; Syntagma de studio liberali, 1632, in-4°; Syntagma de studio militari, Rome, 1637, in-4°; De antiquitate scholæ medica Parisiensis, Paris, 1628, in-8°; Epistolæ, carmina, 1667, in-12; les Considérations politiques sur les coups d'état, Paris, sous le nom de Rome, 1639, in-4°. Louis du May en donna une édit. en 1637, sous le titre de Science des Princes, et y ajouta ses réflexions. Instruction à la France sur la vérité de l'Histoire des Frères de la Rose-Croix, Paris, 1623, in-8°, à Laquelle il faut ajouter le vol. suivant :

re

NAVIER (Pierre-Toussaint), méd. Châlons-sur-Marne, cél. par la découverte de l'éther nitreux, et des combinaisons du mercure avec le fer, gardées avant lui comme impossibles, né à Saint-Dizier, m. à Chalons en 1779. Il a laissé une Dissertation sur plusieurs maladies populaires; des Observations sur l'amollissement des os; des Observations sur la jusquiame; des Réflexions sur les dangers des exhumations précipitées, et sur les abus des inhumations dans les églises, etc.; Contrepoisons de l'arsenic, 1772, 2 vol. in-12; Question sur le vin de Champagne mousseux, contre les fièvres putrides,

1778, in-8°; Précis des moyens de secourir les personnes empoisonnées par les poisons corrosifs, 1778, in-8°; De Thermis Borboniensibus, 1774, in-4°. On lui attribue: Observations sur le cacao et sur le chocolat.

NAULT (Nicolas-Denys), né à Autun vers 1648, d'abord juge à Toulon, ensuite à Lucy en Nivernois, où il m. en 1707. On a de lui: Histoire de l'ancienne Bibracte, Autun, 1688, in-12; La mort d'Ambiorixène, vengée par celle de Jules César, assassiné par Brutus, Lyon, 1688, in-12.

NAUSEA (Frédéric ), surnommé Blancicampiamy, fut d'abord docteur ez lois et ecclésiast. de Mayence. En 1541 l'emper. Charles-Quint l'éleva au siége épiscopal de Vienne en Autriche. Il m. à Trente, où il assistait au conc., en 1552. Il a laissé beaucoup d'ouvrages; plusieurs Traités contre les hérésies du tems; quelques livres de morale, parmi lesquels on distingue son traité de la résurrection, ouv. singulier, curieux et peu commun, qui a pour titre De J. C. et omnium mortuorum resurrec

tione, Vienne, 1551, in-4°; Frederici Nausea Blancicampiamy eximii legum doctoris inclytæ ecclesiæ Moguntinæ à sacris concionibus eminentiss., libri

mirabilium septem, Cologne, 1532; Abrégé de la Vie du pape Pie II, et de celle de l'Empereur Frédéric III; des Poésies, etc.

NAUSICAÉ, fille d'Alcinoüs, roi des Phéaciens dans l'île de Corcyre, accueillit avec beaucoup de bonté Ulysse, qu'un naufrage avait jeté sur la côte de cette ile. Cette princesse tient un rang distingué dans l'Odyssée d'Homère.

NAXERA (Emmanuel de ), savant jés., né à Tolède, m. vers 1680. Il a faissé des Commentaires sur Josué, etc.; des Sermons, in-4°, etc.

NAZARI (Jean-Bapt.), sav. du 16e siècle, né à Brescia, a publ. Brescia antica, 1562; Della tramutazione metallica Sogni III, con una canzone di Rigino Danielli intorno il lapis de' filosofi, Brescia, 1599, in-4°.

NAZARI (l'abbé François), de Bergam, litter. du 17 s., fut le premier qui commença à publier à Rome, en 1668, un Journal littéraire, qu'il continua jusqu'en 1679. Il a trad. du franc. en italien l'Exposition de la doctrine de l'Eglise chrétienne, etc., par Bossuet, Rome, 1678, in-8°; une nouvelle édit. des Lettres familières de Diomo de

Borghese, qui avaient paru à Padoue pour la prem. fois en 1678, in-4o. Il m. à Rome en 1714.

NÉAL (Daniel), théol. non-conformiste, né à Londres en 1678, m. en 1743, pasteur d'une congrég. dissidente en 1706. On a de lui Histoire de la Nouvelle Angleterre, 2 volum. in-8°; Histoire des puritains, 4 volum. in-8°; des Sermons.

NEANDER (Michel), théol. protest., rect. d'Ilfeldt en Allemagne, né à Soraw en Silésie en 1525, et m. en 1595. On a de lui: Erotemata Græcæ linguæ, Basilea, 1553, in-8°, et 1565, même format; Grammaire hébraïque, in-8°; Aristologia Pindarica græco-latina, Basilea, 1556, in-8°, Aristologia græco-latina Euripidis, Basilee, 1559 in-8°; Gnomologia græco-latina, Basileæ, 1557, in-8°; des Editions de plus. aut. grecs, etc.

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NEANDER (Jean), méd., né à Brême, est auteur d'un livre curieux et peu commun, intitulé: Tabacologia, id est, Tabaci seu Nicotianæ descripin-4°, Bremæ, 1627, in-40, Ultrajecti, tio, Lugduni Batavorum, 1622, 1626, 1644, in-12, trad. en fr., Lyon, 1626, in-8°. Syntagma, in quo medicinæ cùm laudes et natalitia, etc., depinguntur, Bremæ, 1623, in-4o.

NÉANDER (Michel), habile méd. et physicien d'Iéna, né en 1529, m. en 1581, a publ.: Synopsis mensurarum et ponderum, Basilea, 1555, in-4°.

NÉARQUE (Nearchus), un des capitaines d'Alexandre-le-Grand, qui l'envoya naviguer sur l'Indus, pour entrer dans l'Océan indien, et parvenir par le golfe persique à l'embouchure de l'Euphrate. On a de lui la Relation trèscurieuse de sa Navigation de l'embouchure de l'Indus a Babylone. Cette relation, mise en anglais par William Vincent, a été trad. en franç., 1806, par M. Billecocq, avocat.

NÉCESSITÉ (mythol.), divinité allégorique, fille de la Fortune, adorée par toute la terre. Sa puissance était telle, que Jupiter lui-même était force de lui obéir. Personne n'avait droit d'entrer dans son temple à Corinthe.

NÉCHAO Ier, roi d'Egypte, commença de régner l'an 619 av. J. C., et fut tué 8 ans après par Sabacon, roi éthiopien. Psammitique son fils lui succéda, et fut père de Néchao II.

NÉCHAO II, roi d'Egypte, appelé Pharaon - Néchão dans l'Ecriture, était

fils de Psammitique, auquel il succéda au trône d'Egypte l'an 616 avant J. C. Ce prince entreprit, mais en vain, de creuser un canal depuis le Nil jusqu'au golfe d'Arabie. Il envoya des Phéniciens faire le tour de l'Afrique par mer, défit Josias et les Babyloniens, et remporta plusieurs victoires; mais il fut vaincu à son tour par Nabuchodonosor, qui le resserra dans ses anciennes limites. Il m. l'an 600 avant J. C.

NECHEPSUS, roi d'Egypte de la 20o dynastie, vers l'an du monde 2550, il s'appliqua beaucoup à l'astrologie. On lui attribue des livres de magie, d'astrologie judiciaire, et de médecine. Ausone le cite comme le maître des musiciens; Pline, comme éclairé dans l'astronomie, et Julius Firmicus dit que ce très-juste empereur d'Egypte avait écrit sur toutes les maladies.

NECKAM ou NEKAM (Alexandre), chan. d'Exeter, où il m. en 1227, était très-instruit dans les sciences. On a de lui, en latin: Des Commentaires sur les Psaumes; les Proverbes, l'Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques et les Evangiles; Un traité De nominibus ustensi lium; Un des Vertus; Un troisième, De naturis rerum.

NECKER (Charles-Frédéric DE CUTTRIN), prof. de droit public d'Allemagne à l'acad. de Genève en 1724, où il m. en 1760, a publié: Quatre lettres sur la discipline ecclésiastique, Utrecht, 1740, in-12; Description du gouvernement présent du corps germanique, Genève, 1742, in-8°, dans la Tempe Helvetica, tom. VI; Responsio ad questionem, Quis sit verus sensus commatis; Salus populi suprema lex esto.

NECKER (Louis), fils aîné du précéd., élève de d'Alembert, prof. de mathém. à Genève en 1757, quitta cette ville pour entrer dans le commerce à Paris sous le nom de Germani, de société avec les banquiers Girardot et Haller; en 1762, il s'établit à Marseille pour faire des spéculations; il est retourné à Genève en 1791. Il a publié : Theses de electricitate, 1747, in-4°. Il est aut. des articles Forces et Frottemens dans l'Encyclopédie; le tom. 4o des Mémoires des savans étrangers, dans le recueil de l'acad. des sciences, offre encore de lui une savante solution d'un problême d'algèbre. Il mourut vers la fin du dernier siècle.

le

III. NECKER (Jacques), né à Genève en 1734, frère du précéd., passa printems de sa vie dans l'eraploi de sim

ple commis chez Thelusson, banquier à Paris. En 1765, il fut syndic de la compagnie des Indes; en 1775, directeur du trésor royal, et fut deux fois premier ministre des finances; mais la révolution, que ses projets précipités de finance et ses réformes favorisèrent beaucoup, l'obligea de se retirer en Suisse, et il m. à Genève en 1804. On a de lui: Réponse au mémoire de M. l'abbé Morellet, sur la compagnie des Indes, 1769, in-40; Eloge de Colbert, couronné par l'acad. franc., 1773, in-8°; De la Législation et du commerce des grains, 1775, in-8°; Compte rendu de son administ., 1781, in-40; De l'Administ. des finances de la Fr., 1784, 3 v. in-8°; Mémoires sur les administrations provínciales, 1781; Réponses de Necker au discours prononcé par Calonne à l'assemblée des notables, 1787; Nouveaux éclaircissemens sur le compte rendu, 1788; De l'importance des opinions religieuses, 1788, 1 vol. in-8° et in-12; Observations sur l'avant-propos du livre rouge, 1790; Sur l'administration de Necker, par luimême, 1791; De la Révolution française, 1797, 3 vol. in-8°; Cours de morale religieuse, 1800, 3 vol. in-8°; des Mémoires, etc., etc.

NECKER (Susanne), femme du précéd., née à Genève, de M. de Naaz, ministre protestant, sans fortune, qui lui donna une éducation brillante. Madame Necker suivit la fortune de son époux dans toutes ses chances. Son occupation favorite fut de contribuer à l'améliora tion du régime intérieur des hôpitaux, et de diriger elle-même un hospice de charité qu'elle établit à ses frais à Paris. Son esprit facile lui fit beaucoup d'amis parmi les geus de lettres; Thomas et Buffon étaient du nombre. Après la retraite de Necker, elle le suivit à Copet en Suisse, où elle m. en 1794. On lui doit les ouvr. suivans: Des Inhumations précipitées, 1790, in-8°; Mémoire sur l'établissement des hospices, in-8°; Réflexions sur le divorce, 1795, in-80; Mélanges extraits des m.ss. de madame Necker, 1798, 3 vol. in-8°.

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des plantes; il m. à Manheim en 1793. Ses onvr. sont: Delicia Gallo-Belgica silvestres, Argentor., 1768, 2 v. in-12; Methodus muscorum, Manheim, 1771, in-8°, fig.; Physiologia muscorum, Manheim, 1774, in-80, fig. Cet ouvr. a été trad. en fr. sous ce titre: Physiologie de corps organisés, etc., Bouillon, 1775, n-8°; Eclaircissemens sur la propagation des filicées en général, Manheim, 1775, in-4°; Traité sur la Mycitologie. ou Discours sur les Champignons en général, etc., Manheim, 1783, in-8°; Elementa botanica cum Corollario, Neowedæ ad Rhenum, 1791, 5 vol. grand in-8°:

NECTAIRE, en latin Nectarius, né à Tarse en Cilicie, d'une maison illustre, fut mis, à la place de saint Grégoire de Nazianze, sur le siége de Constant., par les Pères assemblés dans cette ville en 381. Ilm. en 397. Ona de lui: Confulatio imperii papæ in Ecclesiam latinam, publice par Pierre Allix, Londres, 1702, in-8°.

NEE DE LA ROCHELLE (Jean-B. ), avocat, subdélégué à Clameci sa patrie, m. en 1772 à 80 ans, a donné: Le Maréchal de Boucicault, nouv. histor., Paris, 1714, in-12; Hist. du véritable Demetrius, 1715-1717, in-12; La Duch. de Capoue, Paris, 1732, in-12; Mémoire pour l'histoire du Nivernois, avec des dissertations, 1747, in-12; Un Commentaire sur la Coutume d'Auxerre, Paris, 1748, in-4°.

NEEDHAM (Marchamont), écriv. anglais, né à Burford, dans le comté d'Oxford en 1620, se distingua dans la guerre civile par ses écrits politiques, d'abord contre le parl., ensuite contre le roi; de sorte qu'à la restauration, il oblint son pardon avec difficulté. Ses journaux périodiques portaient les titres suivans Mercurius Britannicus; Mercurius Pragmaticus; et Mercurius Politicus. Il publia, sous le protectorat de Cromwell, un Traité de la souveraineté du peuple et de l'excellence d'un état libre, trad. en français par Théophile Mandard, Paris, 1791, 2 vol. in-8°. Il mourut en 1778.

NEEDHAM (Jean Tuberville), né à Londres en 1713. Elevé dans la religion catholique, il s'établit dans le séminaire des Anglais à Paris, et devint correspon dant de l'acad. des scienc., et ensuite niembre de la société royale de Londres en 1749. Le gouvernement des Pays-Bas Pappela, en 1769, pour concourir à l'établissement d'une société littéraire. I

:

m. en 1781 à Bruxelles, où il était rect. de l'acad. des sciences et b.-lett. On a de lui Diverses Observations insérées dans l'hist. natur. de Buffon; Nouvelles recherches sur les découvertes microscopiques et la génération des corps organisés, trad. de l'it. de Nicolas Spalanzani par l'abbé Régley, avec des notes," des recherches physiques et métaphysiq sur la nature et la religion, et une nouv. théorie de la terre, Paris, 1769, deux parties in-8°; Nouvelles Observations microscopiques, trad. en partie de l'anglais par Louis-Anne Lavirotte, Paris 1750, in-12; Lettre de Pékin sur le génie de la langue des Chinois, Brux., 1773, in-4°; Principes d'électricité contenant plusieurs théorèmes appuyés par des expériences nouvelles, trads de l'angl. de milord Mahon, Bruxelles 1781, in-8°.

NEEL (Louis-Balthasar), m. à Rouen sa patrie, en 1754, est aut. de: Voyage de Paris à Saint-Cloud, par mer et par terre, 1751, in - 12; Histoire du marethal de Saxe, 1752, 3 vol. in-12; Dresde, 1755, 2 vol. in-12; Histoire de Louis, duc d'Orléans, fils du Régent, 1753, in-12, et de plus. pièces de vers sur différens sujets. Son père, qui était av. au conseil d'état et privé du roi, est aut. d'une com. en 3 actes, en vers, intitulée l'Illusion grotesque, on le Feint Nécromancien, Rouen, 1678, in-12.

NÉGRI (François), de Venise, cél. grammair., né vers le milieu du 15 s., embrassa l'ordre ecclésiastique, et enseigna les b.-lett. à Padoue. Le card. Hippolyte d'Est lui donna la place de protonotaire apostolique, et le fit son majordome. On présame qu'il m. vers 1520. On a de lui un Traité De conscribendis epistolis; un Abrégé de grammaire; un Abrégé de Plutarque; des Discours et des Poésics latines. Il a laissé plus. ouvrages m.ss. que l'on conserve dans la biblioth. du Vatican.

NÉGRI (François), bénédict., né à Bassano en 1500, dans les états de Venise. En 1525, après avoir apostasie et quitté son ordre, il se rendit dans l'Allemagne, qui avait alors adopté les opinions de Luther, et se lia avec Zuingle; en 1529 il l'accompagna aux conférences de Marpurg; il alla ensuite à la fameuse diète d'Ausbourg, convoquée en 1530 par Charles V, dans laquelle Négri se distingua par son éloquence et ses talens. La guerre s'étant rallumée en Allemagne, il retourna en Italie. Après un séjour d'un au dans sa patrie, il vint à

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a lui dedicata e funzioni cospicue fatte in essa, con il catalogo, ed armi di tutti li canonici, Venise, 1680.

NÉGRI (François), sav. ecclés. de Ravenne, dans le 17 s. Etant à Rome il parvint à fonder l'hospice des cathécumènes; mais ce qui lui acquit de la réputation, fut son voyage dans la Scandinavie, dont on n'avait eu jusqu'alors que des relations infidèles; son voyage' Parut à Padoue en 1701, in-4°, sous le titre de Viaggo settentrionale diviso in otto lettere, et autres écrits.

Chiavenna, où il se fit maître d'école ; il continua de prêcher la nouvelle réforme. Quelque tems après il abjura la doctrine de Zuingle, et embrassa le sociDianisme. On présume qu'il termina ses jours à Chiavenna, vers l'an 1559. Ses princip. ouvr. sont: De Fannii Faventini et Dominici Bassanensis morte, qui nuper ob Christum in Italia Romani pontificis jussu impiè occisi sunt, brevis historia, Tiguri, 1550, in-80 Turcicarum rerum commentarius Pauli Jovii episcopi Nucerini ad Carolum V, imperatorem augustum, ex italico laLinus factus Francisco Nigro Bassiano NÉGRI (Pierre), peintre vénitien, interprete, Wittemberga, 1537; Rhetia, florissait vers l'année 1673, et s'est ilsive de situ et moribus Rhetorum, Balustré principalement par le beau tasileæ, 1547. Ce poëme, en vers hexa- bleau qu'il fit pour l'école de St.-Roch metres, est rare; Del libero arbitrio, à Venise. On y voit la république actragedia, Genève, 1546, in-4°, et 1550, compagnée des vertus, implorer, dans avec des augment. Cette trag. est recher- un tems de peste, l'assistance de la chée des curienx; Ovidii Metamorpho-Vierge, etc. On voit plus. de ses ouvr.

seon à Francisco Nigro Bassiano in epitomen phaleucis versibus redacta, Tiguri, 1542; Basileæ, 1544.

NÉGRI (Jules), sav. jés., né à Fer rare en 1648, et m. en 1720. On a de lui une Histoire des écrivains de Florence, Ferrare, 1722, in-fol.

NEGRI, peintre, poète, archit. et antiq.; il réussit principalement dans le portrait. Il fonda dans sa maison une aead. de dessin, sous le nom, Degli indistinti; et comme il avait beaucoup de goût pour la poésie, il en établit une autre sous le nom, Degli indomiti. Il m. dans sa patrie en 1659. Il a fait impr. en idiome bolonais sa traduction de la Jérusalem délivrée du Tasse, Bologne, 1629. On a encore de lui une Epitre dédicatoire qui contient l'Histoire généalogique de la famille de Sassatelli d'Imola, etc.

il

à Rome et dans d'autres ville de l'Italie
y a aussi un très-beau tableau de lui
dans la galerie de Dresde, représentant
l'impératr. Agrippine mourante.

NÉHEMIE, sav. juif, s'acquit la faveur d'Artaxercès Longue- main, roi de Perse, dont il était échanson, et obtint de ce prince la permission de rebâtir Jérusalem. Il'exécuta ce grand dessein 454 ans av. J. C., malgré les oppositions des ennemis de sa nation, et il en fit la Dédicace. Après avoir gouverné le peuple juif pendant environ trente ans, avec sagesse, il m. vers l'an 430 av. J. C. Il passe pour être aut. du second livre d'Esdras.

NELÉE (mythol.), fils de Neptune et de Tyro, chassé de la Thessalie par son frère Pélias, se réfugia à Lacédémone, où il épousa Chloris, dont il eut 12 enfans. Hercule le massacra avec eux " excepté Nestor, pour lui avoir refusé le passage en allant en Espagne.

NÉGRI (Alexandre), sav. ecclés.”, fils du préced., fut protonotaire apostolique à Rome, ensuite chan. de St.-Pétrone dans sa patrie, et enfin curé de NELLER (George-Christophe), ehau. l'église de St.-Laurent, m. en 1661, a de St.-Siméon à Trèves, conseill. intime écrit: Maniliani Bononiensis monumenti historico-mystica lectio; Epis- bial, dans la Franconie, en 1709, et du prince-électeur, né à Auba-Ganertola de vetustissima lapideæ cujusdam m. à Trèves en 1783. Il a écrit: Disinscriptionis erasione, etc.; Ad præsi-sertatio de decretis Basileensibus; De diarium aquæductum Lucii Publicii Asclepii Vilici investigatio; Elia Lælia Crispis. Le comte César Malvisia juséra ces quatre Dissertations dans son ouvr. intit. Marmora Felsinea, Bologne, 1690, in-4o.

NEGRI (Bianco), frère du précéd., excellait dans le portrait. Il a écrit Basilica Petroniana, ovvero Vita di S. Petronio, con la descrizione della chiesa

Primatu sanctæ Ecclesiæ Trevirensis; Hermenia inauguralis in magni Balduini Trevirensis documentum anecdotum; De genuiná ideá et signis parochialitatis primitivæ ejusque principio, incorporatione ex chartis Trevirensibus confectá, 1752; De Juribus parochi primilivi, 1752; De sacro electionis processu; 1756; De solido ficto, 1759; De solido speciei argentea, 1759; De

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