Immagini della pagina
PDF
ePub
[ocr errors]

avec lui, ayant prêché par son ordre qu'on ne devait point appeler la Vierge la mère de Dieu, Nestorius monta bientôt en chaire pour soutenir cette doctrine. Il fallait, selon lui, reconnaître en J. C. deux personnes aussi bien que deux natures, le Dieu et l'homme ; de façon qu'on ne devait pas appeler Marie mère de Dieu, mais inère du Christ. S. Cyrille d'Alexandrie combattit et réfata ces erreurs ; et le pape S. Célestin les condamna dans un concile tenu à Rome en 430. On assembla ensuite contre Nestorius le concile général d'Ephèse en 431, où n'ayant pas voulu comparaître, il fut condamné et déposé, puis renvoyé dans son monastère. L'empereur Theodose-le-jeune l'exila ensuite l'an 432, dans la Thébaïde où il m. dans la misère. Nestorius avait composé des Sermons et d'autres ouvrages, dont il nous reste des fragmens. On a de lui : Evangelium infantiæ, vel liber apocryphus de infantiá Servatoris, arabicè, edente cum latind versione et notis Henrico Sike, Utrecht, 1697, in-4°.

NETHENUS (Mathias), théologien protest., né en 1518 dans le pays de Juliers, fut quelque tems ministre à Clèves, puis prof. de théol. à Utrecht en 1646, ensuite pasteur et professeur de theol. & Herborn, où il m. en 1686. On a de lai: De interpretatione Scripturæ, Herborn, 1675, in-4°; De Transsubs

tantione.

NETSCHER (Gaspard), cél. peint., né à Prague en 1656, m. à la Haye en 1684, s'établit en Hollande, et s'y acquit une grande réputation par ses portraits. Il a travaillé en petit dans le genre de Koster son maitre, et de Miéris. Le Musée impérial possède plus. de ses tableaux. NETSCHER (Théodore ), fils du précéd., né à Bordeaux en 1661, Hulst en 1732, cél. dans le genre du portrait. Ses ouvrages sont encore recherchés.

m.

[ocr errors]
[blocks in formation]

Henri III. Il obtint le gouvernement de Champagne, et fut le premier chevalier de l'ordre du St.-Esprit. Il m. en 1595. Turpin a publ. son Histoire, Paris, 1790, in-12, et Gomberville, ses Mémoires, 1665, a vol. in-fol.

NEVERS (Philippe-Julien MazarinMancini, duc de), chevalier des ordres du roi, naquit à Rome, et reçut de la nature beaucoup de goût et de talens pour les b.-lett. Il préférait Pradon à Racine, et l'engagea à composer une trag. de Phèdre pour faire tomber celle de Racine quand elle paraîtrait. Pradon osa en effet entrer en lice, et fit représenter sa Phèdre deux jours après celle de Racine. Il en coûta à ce duc, qui était le chef de la cabale, 15,000 liv., pour faire valoir la pièce de Pradon. Madame Déshoulières, qui était du complot, fit un sonnet satirique contre celle de Racine, qu'on attribua au duc de Nevers, et que les amis de Racine parodièrent. Le duc de Nevers, outré de cette parodie l'on attribuait à Racine et à que Boileau, annonça une vengeance éclatante. Le prince de Condé prit Racine et Boileau sous sa protection. Cette querelle fut éteinte, lorsqu'on sut que le chevalier de Nantouillet, le comte de Fiesque, Manicamp, et quelques autres seigneurs avaient fait, dans un repas, la parodie du sonnet. Le duc de Nevers m. en 1707. On a de lui : Défense du poëme héroïque, avec quelques Remarques sur les Euvres satiriques du sieur D*** (Despréaux), Paris, 1674, in-12; le Parfait cocher, publié par la Chesdes Bois, Paris, 1744, in-8°.

naye

NEUFCHATEL (Charles de), fils de Jean de Neufchâtel, lieuten.-gén. an duché et comté de Bourgogne, né en 1442, archev. de Besançon. En 1480, Louis XI lui donna l'administration de l'évêché de Bayeux. Il fut le premier prélat qui fit impr. des Missels et des Bréviaires. En 1487, il avait fait impr. ses Statuts synodaux, en latin, in-8°, caractères gothiques. Il mourut à Bayeux en 1498.

NEUFGERMAIN (Louis de), poète français, sous le règne de Louis XIII, s'avisa de faire des vers dont les rimes étaient formées des syllabes qui composaient le nom de ceux qu'il prétendait loner. Voiture tourna en ridicule cette manie pédantesque. Neufgermain se qualifiait de poète hétéroclite de Monsieur, frère unique du roi. Ses poésies ont été impr. en 1630 et 1637, 2 vol. in-40.

NEUFVILLE (Nicolas de), seigneur

de Villeroi, etc., conseiller et secrét. d'état, grand-trésorier des ordres du roi, et l'un des plus habiles ministres de son siècle, fut employé par Cath, de Medicis dans les affaires les plus importantes. Il exerca la charge de secretaire d'état sous Charles IX, Henri II, Henri IV et Louis XIII, auxquels il rendit les services les plus distingues. Il m. à Ronen en 1617, à 74 ans. On a des Mémoires impr. sous son nom, en 4 vol. in-8°, Paris, 1634 et 1636, réimpr. à Trévoux

en vol. in-12.

NEUHOFF (Théodore de), commu

|

NEUKIRCH, conseiller d'état du margrave d'Anspach, poète agréable. Ayant été nomnie gouv. du fils da margrave, il trad. le Telemaque en vers pour son elève. Il est m. au milieu du 18a s.

NEUMANN (Gaspard), sav. théol. allemand, m. en 1715, à Breslaw, où il était pasteur, et inspecteur des églises et des écoles, a donné une grammaire hebraique, sous le titre de Clavis domus rariis; Genesis linguæ sanctæ, et d'auHeber; De punctis Hebræorum Litte

tres ouvrages.

NEUMANN (Jean-George), né en

bliothecaire de l'univ. de Wirtemberg, où il m. en 1709. On a de lui des Dissertations sur des matières de controverse et de théologie.

NEUMANN (Gaspard), né à Zullichau, dans le duché de Crossen, en 1683, m. conseiller aulique du roi de Prusse, à Berlin, en 1737, prof. de chimie pratique, membre du college et de la société royale de Londres, doct. en la faculté de méd. à Hali, membre de l'acad. des curieux de la nature et de l'institut de Bologne, a laissé, dans les Actes des curieux de la nature, Tractatus de oleo destillato formicarum æthereó ; Tractatus de albumine ovi succino simili. Dans les Melanges de la société royale de Berlin, Disquisitio de camphora; De experimento probandi spiritum vini gallici; De salibus alcalino-fixis. On a en outre de lui : Lectiones chymica de salibus alcalino-fixis et de camphorá, Berolini, 1727, in-4o; De succino, opio, caryophillis aromaticis et castoreo, ibid, 1730; Disquisitio de ambrá griseá, Dresdæ, 1736.

nément appelé Roi de Corse, gentilh.1661, prof. de poesie et de theol., et biallemand, du comté de La Marck, porta d'abord les armes en France, et ensuite en Espagne : le card. Alberoni lui donna le grade de colonel. Il épousa mademoiselle de Kilmancek, favorite et demoiselle d'honneur de la reine. S'étant saisi des bijoux et de la garde-robe de son | épouse, il vint à Paris, se lia avec le fameux Law. De là il passa en Angleterre, puis en Hollande. Enfin il se trouva á Livourne en 1736. Les Corses étaient à cette époque en état d'insurrection. Il | eut des correspondances avec les mécontens de Corse, et leur offrit ses services. Il s'embarqua pour Tunis, y négocia de leur part, en rapporta des armes, des munitions et de l'argent, entra dans la Corse avec ce secours, et enfin s'y fit proclamer roi. Il fut ceint d'une couronne de lauriers, et reconnu dans l'île, où il maintint la guerre. Le sénat de Gênes mit sa tête à prix; mais n'ayant pu le faire assassiner, ni soumettre les rebelles, on eut recours à la France, qui envoya successivement des généraux et des troupes. Theodore fut chassé. Il se retira dans Amsterdam, où ses créanciers le firent mettre en prison. Du fond de cette prison, il trouva le secret de tromper des juifs et des marchands étrangers établis à Amst., comme il avait trompé Tunis et la Corse. Ayant obtenu sa liberté, il repartit pour la Corse; il ne put aborder; il se sauva à Livourne. Bientôt il se refugia en Angleterre ; il fut mis en prison pour dettes à Londres, et m. malheureux en 1756.

NÉVISAN (Jean), cel. jurise., né a Asti, m. en 1540, enseigna à Turin. Son princip. ouv, est intit. Sylvæ nup tialis libri sex, etc., Paris, 1521, in-8o, Lyon 1572, livre cutieux, qui souleva contre lui les personne du sexe. On a encore de lui Judex scriptorum in utroque jure. Lyon, 1522; Quæstio de librorum multitudine resecandă, Cologne, 1607, in-8°.

[ocr errors]

NEUMAYR (Francois), jés., né à Munich en 1607, predicat. de la cathedrale d'Augsbourg. Parmi ses ouv., écrits tantôt en allemand, tantôt en latin, on distingue: Gratia vocationis sacerdotis; Theatrum asceticum; Theatrum politicum; Correctio fraterna; Exterminium acediæ; Remedium melancoliæ; Virtutes theologica; des Sermons de controverse, 3 vol. in-4°. Il m. à Augsbourg en 1765.

NEURE (Mathurin de), habile mathématicien du 17o s., né à Chinon, a laissé deux Lettres en faveur de Gassendi, contre Morin, Paris, 1650, in-4o; une autre en latin, au même philosophe, qu'on trouve dans la dernière édit, de ses Envres; et un Ecrit sur quelques Coutumes ridicules et superstitieuses des Provençaux.

NEUVILLE (Pierre - Charles - Frey de), jés., né à Granville en 1692, fut deux fois nommé provincial. Ses Sermons ont été publiés par les abbés Querbeuf et May, ex-jésuites, et imprimés à Rouen, 1778, 2 vol. in-12. Après la destruction de sa société, Neuville se retira à Rennes, où il est m. en 1773.

NEUVILLE (Anne-Joseph-Claude Frey de), jés., frère du précéd., né à Vitré en 1693, cél. prédic. Son Oraison funèbre du card. de Fleury est un chefd'œuvre, ainsi que celle du maréchal de Belle-Isle. Après la destruction de sa société en France, le P. Neuville se retira à Compiègne. Il m. à Saint-Germain-en-Laye en 1774. Ses Sermons ont été publiés à Paris, 1776, en 8 vol. in 12. On a encore de lui, quelq. vol. de Lettres édifiantes et curieuses; Vie de St. JeanFrancois Regis, Paris, 1737, in-12; Morale du nouveau Testament, etc., Paris, 1758, 4 vol. in-12.

NEUVILLE (Didier-Pierre CHICANAU de), né à Nancy en 1720, fut successivement garde du roi de Pologne Stanislas, avocat, inspect. de la librairie à Nimes, ecclésiast., et enfin prof. d'hist. au coll. royal de Toulouse, m. dans cette ville en 1781. On a de lui : L'abeille du Parnasse, Londres, 1757, 2 vol. in-12; les Aventures de Chansi et de Ranné, Amst, 1750, 2 vol. in-12; Considérations sur les ouvrages d'esprit, Amst., Paris, 1748, in-12; Dic. tionnaire philosophique, ou Introduction à la connaissance de l'homme, Londres (Paris), 1751, 1756, 1762, in-8°; Esprit de l'abbé de Saint-Réal, Paris, 1768, in-12.

NEUVILLE (Joseph de), capitaine des invalides à Lorient, né à Sangaste près de Calais, en 1707, et m. sur la fin du 18 s., a comp. et publ. des Comédies, des Romans, et d'autres ouv. de littérature légère.

NEWCOMB (Thomas), né dans le comté de Hereford, chap. du second duc de Richemond, et curé de Stopham. Il a publ. une Traduction de Velleius Paterculus; un poëme sous le titre de Bibliothèque, imp. dans le 3 vol. de la Collection choisie de Nicholl, et un poëme en douze livres intitulé: Le dernier jugement des hommes et des anges, à l'imitation de Milton, 1723, in-fol. ;; | Traduction de la Mort d'Abel, 1763, in-12, et d'autres pièces fugitives rec. en 1764, en 2 vol. in-12.

NEWISKI (Alexandre), grand-duc de Moscovie, succéda à son père JaTom. III.

roflas dans le gouvernem. de ses états. Newiski remporta une victoire complète sur les Suédois, près des bords de la Sewa. Son frère aîné étant m. subitement la première nuit de ses noces, il parvint à l'empire en 1244, et gouverna la Russie avec autant de sagesse que de gloire. Au retour d'une expedition qu'il avait faite en Crimée, il fut attaqué d'une maladie dangereuse; ce qui le détermina à abdiquer le pouvoir souverain pour se retirer dans un monastère, où il prit le nom d'Alexis, et où il m, en 1263. Les Russes l'honorent comme un saint. L'emper. Pierre [er a érigé une église et un couvent en son honneur ; et Catherine Ire, pour conserver le souvenir de ses vertus, a fondé en 1725, un ordre de chevalerie qui s'appelle l'ordre de St.-Alexis.

NEWMAN (Samuel), premier ministre de Rehoboth, Massachussetts, né en 1600, à Banbury en Anglet., passa en Amérique en 1636, m. à Rehoboth en 1663. Cet ecclés. a compilé une Concordance des Ecritures, publ. à Lond., 1613, gr. in-fol., connue sous le nom de Concordance de Cambridge.

NEWTON (Isaac), très-cél. philos. et mathém. angl., et l'un des plus grands génies que l'Angleterre ait produits. A 24 ans il avait fait ses gr. découv. en geométrie, et posé les fondemens de ses deux cel. ouv., Les Principes et l'Optique, né à Wolstrop, dans la prov. de Lincoln, en 1642. Descartes et Kepler furent les auteurs où il en puisa la première connaissance. Il publia le premier en latin, en 1687, sous le titre de Principia mathematica philosophiæ naturalis, in-4°, trad. en france. par madame du Châtelet, et réimpr. à Genève en 160, 4 part. en 3 vol. in-40, 1726 En même tems qu'il travaillait à ce livre. il en composait un autre aussi original et aussi neuf; c'est son Optique, on Traité de la lumière et des couleurs, qui parut en 1704, trad. en latin par Clarke, à Londres, 1719, in-4o, et en francais par Coste, Paris, 1722, in-4°, Lausanne, 1740, in-40, puis par Maret, Paris, 1787, 2 vol. in-8°, publiés par de Beauzée. En 1696, le roi Guillaume le créa garde des monnaies; on lui donna, en 103, la place de présid. de la soc. royale. La reine Anne le fit chev. en 1705. La princesse de Galles, depuis reine d'Angleterre, digne admiratrice de ce grand homme, s'entretenait souvent avec lui de sujets philosophiques. Voltaire a dit de Newton, dans un mouve

་་

3

[ocr errors]
[ocr errors]

:

ment d'enthousiasme « C'est le plus grand génie qui ait existé. Quand tous les génies de l'univers seraient arrangés, il conduirait la bande, » Newton posséda, jusqu'à l'âge de 80 ans, une santé toujours égale. Il m. en 1727. On a de lui, outre ses Principes et son Optique, la Chronologie des anciens royaumes, Londres, 1728, in-4°, trad. en franc. par l'abbé Granet, Paris, 1728, in-4o; Arithmetica universalis, Lugd.-Batav., 1732, in-40; Eadem cum commentariis Joh. Castillionei, Amstelodami, 1760, 2 vol. in-4°. Cet ouv. a été trad. en franc. par N. Beaudeux, Paris,, 1802, a vol. in-4°; Analysis per quantitatum series, fluxiones et differentias, Londini, 1716, in-4°, trad. en franç. par de Buffon, Paris, 1740, vol. in-4; plus. Lettres dans le Commercium episcolicum. On a recueilli les ouv. de cet immortel savant sous ce titre: Isaaci Newtoni opera quæ extant omnia, sum commentariis Sam. Horsley, Londini, 1779, 5 vol. gr. in-4°, belle édit., peu commune.

[ocr errors]

NEWTON (Jean), mathém. angl., né en 1622, dans le comté de Northampton a laissé Astronomia Britannica, 1656, in-4°, 5 part.; Trigonometria Britannica, 1658, 2 vol. in-fol.; Chiliades centum logarithmorum, à la suite de sa Trigonométrie géométrique, 1659; Elémens de mathématiques en 3 parties, 1660, in-4°; L'art de la jauge pratique, 1669; Arithmétique naturelle en nombres entiers, fractions ordinaires et décimales, 1671, in-8°; une Cosmographie; Introduction à l'astronomie; Introduction à la géographie, 1678, in-8°. Il m. en 1678.

NEWTON (Thomas), sav. prélat angl., né en 1704 à Lichfield, au comté de Stafford, m. en 1782, fut successivement recteur de Ste-Marie-le-Bow à Londres, lecteur de St-George, chap. ordin. du roi, chan. de l'égl. de SaintPierre à Westminster, év. de Bristol, et enfin doyen de St.-Paul de Londres. En 1749 il donna une édit. du Paradis perdu avec des notes: la plupart sont de différens auteurs, et quelques-unes de lui; il ajouta aussi à cette édit, une Vie de l'aut. fort curieuse et bien écrite. Il a laissé entr'autres ouv., une Dissertation sur les prophéties, 2 vol. in-8°, et après sa m. on a publ. ses Mémoires écrits par lui-même, et ses OEuvres mêlées,

quelle maison fut, en 1740, et à ses frais, convertie en un college, sous le nom du college d'Hertford. Newton obtint aussi un canonicat dans l'égl. de Christ, et m. en 1953, à Lavendon. Il a publié une Traduction lat. des Caracteres de Théophraste avec des Notes anglaises, qui parut à Oxford en 1754, in-8°, après sa m.

NEWTON ( Guillaume), sav. architecte, auteur d'une bonne Traduction angl. de Vitruve, fut aussi le premier continuateur, c.-à-d., l'éditeur du second vol. des Antiquités d'Athènes de Stuart; il m, en 1791.

[ocr errors]

NEWTON (Heuri), dont le nom a été latinisé en celui de Nova - Villa, l'acad. des arcades, de celles de Florence memb. de la soc. royale de Londres, de et de la Crusca, fut, au commencement du 18 s., envoyé extraord. de S. M. britannique auprès du gr. duc de Toscane et de la répub. de Gènes. On a de lui: Epistolæ, Orationes et Carmina, Lucques, 1710. Une partie du vol. consiste en Carmina adoptiva.

NEYRA (Alvares MENDANA de), cel. navigateur espagnol, et après Magellan celui auquel on doit le plus de découvertes dans la mer du Sud, ou l'océan Pacifique. Il fit le premier de ses voyages en 1567, et le dernier en 1595. Neyra fut tué dans une des îles Salomon.

NICAISE (Claude), cél. antiquaire du 17 s., embrassa l'état ecclésiast., et se livra tout entier à l'étude et à la recherche des monumens antiques. Il cultiva les lettres jusqu'à sa m., arrivée au village de Velley en 1701, âgé de 78 ans. Il a laissé entr'autres ouvrages : Explication d'un ancien monument trouvé en Guienne, Paris, 1689, in-4°; un Discours sur les syrènes, Paris, 1691, in-4°; De Numo Pantheo Hadriani imp. ad illustrem Spanhemium dissertatio, Lugduni, 1690, in-4°.

NICANDRE (Nicander), gramm., poète et méd, grec, dans l'lonie, demeura longtems en Etolie, et s'acquit une grande réputation par ses ouvrages, dont il ne nous reste que deux Poëmes estimés: Theriaca et Alexipharmaca, grec et latin, dans le Corpus poëtarum Græcorum, Genève, 1606 et 1614, 2 vol. in-fol; et séparément par Goris, d'abord à Venise, 1522 et 1523, in-4°; Paris, 1557, in-40; Hall, 1792, in-8°, avec les notes de J. Gottlieb Schneider, NEWTON (Richard), docteur en Florence, 1764, in-8°; trad, en franc., theol., né dans le comté de Bucking-par Grevin, Anvers, 1567, in-4. Niha, fut principal de Hart-Hall, candre vivait l'an 140 av. J. C.

la

NICANOR, général des armées du -roi de Syrie, et grand ennemi des Juifs. Lysias, régent du royaume pendant l'absence d'Antiochus, l'envoya en Judée contre les Juifs; mais il fut vaincu par Judas Machabée en deux batailles, 165 Set 16, avant J. C. Il perdit la vie dans la dernière.

NICANOR, fils d'Hermias, gramm. d'Alexandrie, du tems de l'empereur Adrien. Auteur d'un long traité sur la matière de la ponctuation, il fut surn. Στιγμάτιας. Son ouvrage περὶ σιγμῆς τῆς abox. (de la ponctuation en général), était en six livres. Il en avait fait lui-même un abrégé en un seul. Il avait composé encore d'autres opuscules sur la ponctuation d'Homère, de Callimaque, etc. D'Ansse de Villoison a donné des extraits de ce Nicanor dans ses Anecdota Græca, tom. II, pag. 138 et suiv. (Venise, 1781, in-4•. )

NICAUSIS, c'est le nom qu'on donne à la reine de Saba, qui vint rendre hommage à la sagesse de Salomon. Il y a lieu de penser que Salomon attira cette princesse au culte du vrai Dieu.

NICCOLAI (Jean-Bapt.), Vénitien, mathémat., prof. à Padoue, archiprêtre de Padernello dans le Trevisan, né en 1726, et m. à Schio dans le Vicentin, en 1793, agé de 67 ans. Ses princip. ouvr. sont: Memorie sopra una nuova Genesi delle Curve, publié dans les 1er et 2o vol. des actes de l'acad. de Padoue; Nova analyseos elementa, Patavii, 1791, 2 v. in-4; Memorie sul caso irreducibile, etc. Niccolai a laissé beaucoup d'autres ouvrages miss.

NICCOLICCHIA (Marc-Ant.), de Messine, né en 1679, était très-versé dans la jurisprud., la médecine, et dans beaucoup d'autres sciences. On a de lui un grand nombre d'ouvr, dont les princip. sont : Des Poésies, des Drames, des Elégies, des Inscriptions, des Epigrammes, des Anagrammes, etc.; Un Traité sur l'usage et l'abus du tabac; Des Préceptes sur la poésie tosc., etc. NICCOLO-NICCOLI, citoyen de Florence, avait rassemblé 800 m.ss. que Côme de Médicis acheta de ses héritiers, et fit déposer dans le monastère des bénéd. de St.-Marc de Florence, pour Pusage public. Telle est l'origine de la Bibliotheca Marciana.

NICÉPHORE (St.), patriarche de Constant., success. de Taraise, en 806, défendit le culte des images, contre l'emper. Léon l'Arménien, qui l'exila en 815 dans un monastère, où il m. en 828

70 ans. On-a de lui: Chronologia tripartita, trad. en latin par Anastase le bibliothéc.; Historia Breviarium, publ. par le P. Petau en 1616, in-8°, et trad. par le présid. Cousin, et plusieurs autres ouvrages en grec.

NICEPHORE, fils d'Artabasde et d'Anne, sœur de Constantin-Copronyme, le peuple de Constant. l'eurent donné à recut le titre d'emper. lorque le sénat et son père en 472. Constantin-Coprony me vint les attaquer, les vainquit, et leur fit de mérite, et s'était signalé par son coucrever les yeux. Nicéphore avait beauc. Nicéphore, second fils de Constantinrage. Il ne faut pas le confondre aves par son père en 769. Constantin VI, Copronyme, honoré du titre de César son neveu, jaloux du credit dont il jouissait, lui fit crever les yeux en 792, et l'impérat. Irène le fit m. 5 ans après, à Athènes, où il avait été exilé.

NICEPHORE Jer, emper. d'Orient, surnommé Logothète, c. à-d. intendant des finances et chanc, de l'empire, s'empara du trône en 803, sur l'impératrics Le commencement de son règne fut heuIrène, qu'il relégua dans l'île de Mételin. renx, mais il commit par la suite tant de cruautés, que ses sujets se révoltèrent et proclamèrent empereur Bardane, surdéfait, envoyé dans un monastère, et nommé le Turc. Bardane cependant fut on lui creva les yeux. Les, Bulgares ayant Nicéphore marcha contre eux; mais il envahi l'empire, et ravagé la Thrace

fut vaincu et tué en 811.

NICEPHORE II (Phocas), gentilh. de Constant., dont le caractère était si populaire, qu'il fût élevé au trône impérial en. 963. Il épousa l'impér. Théophanon, veuve de Romain-le-Jeune, et il chassa les Sarrasins d'une grande partie de l'Asie. Il fut assassiné par Jean Zimiscès, et d'autres conspir, en 969.

NICEPHORE III (Botoniate), fnt investi de la pourpre par l'armée qu'il commandait en 1077. Il fut privé de cette dignité en 1081 par son général AlexisComnène, qui le relégua dans un couvent, où il m. peu de tems après.

NICEPHORE CARtophilaX, c.-à-d. garde des archives, aut. grec, florissait au commenc. du 9 s. Il nous reste de lui quelques ouvrages, dans la Bibliothèque des Pères et dans le Recueil du droit grec romain,

NICEPHORE BLEMMIDAS, sav. abbé grec du mont Athos, refusa le patriarcat de Constant. en 1255, et fut favorable

« IndietroContinua »