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çaise; Vocabulaire usuel des racines grecques, 1 vol. in-8°.

NUIT (mythol.), déesse des ténèbres, fille du Chaos, et femme de l'Erèbe. Elle enfanta plusieurs monstres qui assiégeaient l'entrée des enfers. Les peintres et les poètes représentent la Nuit avec des habits noirs parsemés d'étoiles, tenant à sa main un sceptre de plomb, et traînée dans un char d'ébène, par deux chevaux dont les ailes ressemblent à celles des chauve-souris.

NUMA-POMPILIUS, fut élu par le sénat romain pour succéder à Romulus, l'an 714 av. J. C. Il fallut, pour lui faire accepter le sceptre, que ses proches et ses compatriotes joignissent leurs instances à celles des ambassadeurs. Les Romains étaient naturellement féroces et indociles; il leur fallait un frein; Numa, le leur donna, en leur inspirant l'amour des lois et le respect des dieux. Il s'était répandu une opinion qu'il avait des entretiens secrets avec la nymphe Egérie : il en profita, pour faire croire au peuple qu'il ne faisait rien que par les conseils de cette nymphe. Le plus beau trait de la politique de Numa est la distribution qu'il fit des citoyens romains par arts et par métiers. Il institua des cérémonies religieuses, bâtit un temple à Vesta, choisit des vierges pour avoir soin de conserver le feu sacré, établit 8 colléges de prêtres, et ordonna le culte de Janus. Il divisa l'année en douze mois, et publia des lois très-sages et d'un grand usage. Il m. l'an 672 av. J. C., après un règne de 42 ans.

NUMENIUS philosophe grec du 2o siècle, natif d'Apamée, ville de Syrie, suivait les opinions de Pythagore et de Platon, qu'il tâchait de concilier ensemble. Il prétendait que Platon avait tiré de Moyse ce qu'il dit de Dieu et de la création du monde. « Qu'est-ce que Platon, disait-il, sinon Moyse parlant athé nien?» Il ne nous reste de Numénius des fragmens, qui se trouvent dans Origène, Eusèbe

que

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etc.

NUMÉRIEN ( Marcus Aurelius Numerianus) empereur romain, fils de Carus, suivit son père en Orient, étant déjà César, et il lui succéda avec son frère Carin, au mois de janvier 284. Il fut tué par la perfidie d'Arrius Aper, son beau-père, au mois de sept. 285. Les affaires de l'état avaient été son unique occupation, et les sciences son seul amusement. Aper poignarda Numérien dans sa litière, qu'il fit refermer après. Il l'accompagnait comme si le prince eût été

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vivant, dans l'espérance de trouver une occasion favorable de se faire déclarer empereur; mais l'infection du cadavre trabit son crime, et il en subit sur-lechamp la peine.

NUNDINA (mythol.), déesse que les Romains invoquaient quand ils donnaient un nom à lears enfans: ce qu'il faisaient le ge jour après leur naissance.

NUNNEZ ou NONNIUS (Ferdinand), critique espagnol, connu aussi sous le Pincia, près de Valladolid, introduisit nom de Pincianus, parce qu'il était de le premier en Espagne le goût de l'étude de la langue grecque. Ce savant professa les belles lettres à Alcala et à Salamanque. Il m. en 1552, dans un âge fort avancé. On estime sur-tout ses Comment. sur Pline, sur Pomponius Méla, et sur Sénèque.

NUNNEZ (Ambroise), profess. de médecine en l'univ. de Salamanque, chevalier de l'ordre du Christ, né à Lispatrie, le roi de Portugal le nomma son bonne vers l'an 1526, de retour dans sa Premier médecin. Il a publié : Enarrationes in priores tres libros Aphorismorum Hippocratis, Conimbriæ, 1600, infol.; De peste liber, ibidem', 1601, in-40; Madrid, 1648, en langue castillane, sous le titre de Tratado universal de la peste. Antoine Nunnez, né à Zamora, a publié à Salamanque un Commentaire in-4° sur le 1er et le 3e chapitre de l'ouvrage de Galien, De differentiis febrium.

Jérôme Nunnez a laissé des remarques, in Galenum de venæsectione, Lisbonne, in-4°, et ensuite à Anvers sous le même format. C'est peut-être le même que Jérôme Nunnez-Ramirez, auquel on doit, De curandi ratione per sanguinis missionem, et un Traité des poids et mesures des Romains, des Grecs et des anciens Espagnols.-On a d'Alphonse Nuncognitione, causis et prognosticis, Sanez, De pulsuum essentiá, differentiis lamanticæ, 1606.-Christophe Nunnez, prof. de médec. en l'aniv. d'Alcala-deHenarez, a donné à Madrid, en 1613, in -4°, De coctione et putredine. Emmanuel Nunnez est aut. de Libellus de tactus organo, in multa adverquo sus philosophos et medicos disseruntur, Olyssipona, 1557, 1558, in-8°.-François Nunnez, doct. - méd. à Alcala, publié, Del parto humano, Saragosse 1638, et Alcala, 1680, in-8°. - François Nunnez, de Oria, doct. en médecine, et célèbre dans la poésie latine, a donné Regimiento y avisos de sanidad, Madrid, 1559, 157, in-8°.

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NURNBERGER (Jean-Charles-Bap-sous ce titre : De la lycantropie, transtiste), né en 1762 à Goldkronach, prof. formation et extase des sorciers, où les au gymnase de Dortmund, où il {m. en astuces du diable sont mises en évi1807, est connu par quelques produc- dence, Paris, 1615, in-8°. tions insérées dans l'Allemagne littéraire de Mensel, et dans d'autres ouvr.

NUVOLETTI (Jean Pellegrin), né dans le territoire de Modène, pratiqua la chirurgie à Imola et ensuite à Fano. Il a laissé Saggi scelti di chirurgia, publ. à Padone en 1713, et ane Lettre écrite Rodolphe, comte de Monte-Vecchio relativement à la naissance d'un monstre dont une femme avait accouché.

NUVOSTELLA (Jean-George), m. à Rome en 1624, à 30 ans, fils d'un Allemand de Magonza, excellent grav. en bois, dont on voit des portraits et des gravures en bois dans la Jérusalem délivrée du Tasse de Bernard Castelli, in-4, de la première édition de Gênes; il a gravé en bois, les Figures de l'Enéide de Virgile, et les Vies des SS. PP., dessinées par Antonio Tempesta, pour l'imprimerie de Médicis.

NYCTIMUS (mythol. ), fils de Lycaon. Jupiter l'épargna quand il fondroya ses frères avec son père. Ce fut de son tems qu'arriva le déluge de Deucalion. NYE (Nathanaël), cél. mathématic. da tems de Charles II. On conserve dans le college de Sion un ouvrage de lui, intitulé Art du canonnier. Ön lui donne le titre de maître canonnier de la ville de Worcester, dans une édition qui en a été faite en 1670, à laquelle on a joint an Traité des feux d'artifice.

NYMANN (Jérôme), né à Torgau, reçu en 1593 doct. en médecine à Wittemberg, où il professa cette science avec distinction, a donné Oratio de imaginatione Witteberga, 1613, in-8°, avec les Dissertations phisicomédicinales de Tobie Tandler.

NYMANN (Grégoire), méd., fils du précéd., né à Wittemberg en 1594, où il m. en 1638, a laissé De apoplexid tractatus, Wittebergæ, 1629, 1670, in-40; Dissertatio de vitá fætus in utero, quá luculenter demonstratur infantem in utero non animd matris, etc., Wittebergæ, 1628, in -4°; Lugduni Batavorum, 1644, in-12, ibidem, 1664, in-12, avec l'ouvrage de Plazzoni, intit. De partibus generationis.

NYMPHES (mythol.), déesses, filles de l'Océan et de Tethys, ou de Nérée ét de Doris.

NYNAULD (Jean de), auteur peu connu, dont nous avons un livre curieux,

NZAMY, cél. poète persan, se plut à imiter Saadi. Il vivait à la fin du 16 siècle.

0.

O(Franç. d'), seign. de Frênes, fut un des favoris de Henri III, qui l'éleva à l'emploi de surintendant des finances. Son luxe dévora longtems la susbtance du peuple. Après la mort de Henri III, en 1589, il s'attacha à Henri-le-Grand, qui lui donna le gouv. de Paris; il y mourut en 1594.

a

OAKES (Urian), présid. du coll. de Harvard, ne en Angleterre en 1631, publié un grand nombre de sermons, et une Elégie sur la mort du rév. Shepard de Charlestown, en 1678, m. en 1681.

OANNÈS, OANÈS OU OEN (mythol.), un des dieux des Syriens. On croyait qu'il avait enseigné aux hommes les arts, l'agriculture, les lois, etc.

OATÈS (Titus), anglais, né vers 1619 d'abord ministre de l'égl. anglicane, pais jés., ensuite apostat, accusa juridiquement, en 1678, les cathol. angl. d'avoir conspiré contre la vie du roi et des protestans angl., de concert avec le Pape, les Jésuites, les Français et les Espagnols, pour établir, par cet attentat, la seule l'absurdité de l'accusation, milord Strafreligion cathol. en Angleterre. Malgré ford, d'autres personnes de mérite et quelques jés., furent mis à mort, comme convaincus du crime de haute trahison. Titus Oates, malgré cette calomnie atroce, obtint une pension sous le règne de Jacques II. Oatès fut condamné, comme parjure, à une prison perpétuelle, et à être fustigé par la main du bourreau. En 1689, le prince d'Orange le fit sortir de prison, et lui rendit sa pension. Ce malheureux mourut à Londres en 1765. On a de lui quelques ouvrages.

OBED, fils de Booz et de Ruth, père d'Isaïe, et aïeul de David, naquit vers l'an 1275 av. J. C.

OBERHAUSER ( Benoît), né en 1719 à Waizenkirche en Autriche, bénéd. en 1740, publia en 1762, à Lauterbach, en 3 vol. in-4°, ses Prælectiones catholica, qui lui firent perdre sa chaire de théologie à Fulde; Manuale selectorum conciliorum, etc., 1776, 1 vol. in-4°; Specimen cultioris jurisprudentiæ, etc.,

de Chiron le Centauré et de Charicle voulut se mêler de prédire l'avenir; les dieux irrités la changèrent en jument. ODASSI (Tifi degli ) noble Pa'douan, florissait vers la fin du 15e s. Odassi fut (dit-on) l'inventeur du style macaronique, dont on attribue l'invention à Théophile Folengo. Ce poète a donné dans ce nouveau genre, Typhis

Odaxii Patavii Carmen macharonicum de Patavinis quibusdam arte magica delusis, imprimé sans date d'année, sur la fin du 15 s.

ODAZZI (Jean), peintre et grav., né à Rome en 1663, où il m. en 1731. La plupart de ses ouvrages se voient à Rome. La coupole du dôme de Velletri, peinte de sa main, est un morceau admirable.

ODDI (Maur), archit., peint. et grav., né à Parme en 1639, peignit le palais ducal à Colorno, fit à Plaisance, à Modène, plusieurs ouvrages qui le firent nommer archit. et peint. de la cour. Il dessina deux mille médailles, composa 2 livres sur l'archit., et m. à 61 ans.

ODDI (Sforza degli),, de Pérouse, né en 1540, m. à Padoue en 1610. Il a laissé trois comédies : L'Erofilomachia, ovvero il duello d'amore e d'amicizia, Venise, 1572 et 1586. La prigione d'amore, Florence, 1590 et 1592. I morti vivi, Perouse, 1576, Venise, 1597, et Florence, 1608.

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ODDI (le card. Jacob d'), né à Pérouse, successivement légat de Ravenne et évêque de Viterbe, où il m. en 1770, à 80 ans. On a de lui: Constitutiones editæ in diæcesaná synodo habitá in cathedrali ecclesiá Sancti Laurentii Viterbi, anno 1762; Viterbi, 1763, in-4°. Viterbiensis synodi vindicatio, ibid, 1764, in-4°.

ODDU (Illuminato), Sicilien, et capucin, mort en 1683, a écrit une Logique péripatéticienne, et une Physique péripatéticienne.

ODEBERT (Pierre), reçu présid, aux requêtes du palais de Dijon le 23 mars 1604, exerça cette charge pendant 42

ans. Il consacra 110,000 1. à plus. établissemens utiles. On a de lui : L'académie des afflictions, où se trouvent les biens solides.

ODENAT, roi des Palmyréniens, Palmyre, révolté d'an affront qu'il avait reçu de Sapor, roi de Perse, vers l'an 260, prit le parti des Romains, et fit la guerre à ce roi avec tant de succès qu'il lui enleva sa femme et ses trésors. If ruina ensuite le parti de Quiétus, fils de Macrien. L'emp. Gallien l'associa à l'empire en 264. Odenat fit mourir Baliste qui s'était révolté, prit la ville de Ctésiphon, et se préparait à marcher contre les Goths, lorsqu'une conspiration mit fin à ses jours et à ses projets, l'an de J. C. 267.

ODERIĆ, frère mineur, né vers 1286 à Pordenone dans le Frioul, se consacra aux_missions pendant 14 ans. De retour en Italie en 1330, il m. en 1331. La relation de ses voyages fut publ. en italien en 1588, dans la collec. de Ramusius.

ODÉRICO (Gaspard - Louis), jés., né à Genes en 1725, où il m. en 1803, dirigea particulièrement ses études vers la numismatique, et publia successivement: Dissertazione sopra un' antica iscrizione novellamente scoperta, Romæ, 4756; Dissertationes et adnotationes in aliquot ineditas veterum inscriptiones et numismata, etc., Rome 1765; Dissertation sur une monnaie d'argent d'Orcitirix, prince helvétien, dont César parle dans ses Commentaires, et une Apologie de l'architecture égyptienne

et toscane.

ODÉRIGI DA GUBBIO, cél. peint. en miniature, Benoît XI l'employa à Rome, dans la biblioth. pontificale, à décorer et embellir des ouvrages précieux.

ODESPUN DE LA MESCHINIERE (Louis), prêtre de Chinon en Touraine, il recueillit les Mémoires du clergé de France, 1646, 2 vol. in-fol., et une Collection des conciles de France, depuis celui de Trente, in-fol.

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ODET (Philippe ), méd., né à Nanci vers le milieu du 16e s a laissé : De tuendâ valetudine libri sex, etc.; Nanceii, 1604, in-12.

ODIERNA (Jean-Bap.), de Syracuse, astron., aut. des Ephémérides des satellites de Jupiter, Palerme, 1656.

ODIEUVRE (Michel), né en Normandie, m. à Rouen en 1756, marchand de tableaux et d'estampes à Paris, a fait graver à ses frais une suite de 600 portraits de personnes illustres qui forment

les 6 vol. in-4° de l'Europe illustre de Dreux du Radier.

ODILON, cinquième abbé de Cluni, né en Auvergne l'an 962, m. à Sauvigny en Bourbonnais, en 1048, après avoir répandu son ordre en Ital., en Espag. et en Angl. Son nom est cél. dans l'Eglise par l'institut. de la Commémoration générale des trépassés. On a de lui dans La Bibliotheca Cluniacensis, 1614, infol., la Vie de saint Mayeul; celle de sainte Adélaïde, impératrice; Des Sermons, des Lettres et des Poésies.

ODIN, à la fois prêtre, conq, monarque, orat. et poète, parut dans le nord environ 70 ans av. J. C. Le théâtre de ses exploits fut princip. le Danemarck. Il avait la réputation de prédire l'avenir et de ressusciter les morts. Les rois qui aspiraient au respect des peuples dans une partie du Nord, se disaient tous fils d'Odin. C'est à lui qu'on attribue la poésie erse, et les caract. runiques. On le croit aut. d'un poëme int. Hawtnaal, c.-à-d., Discours sublime , composé d'environ 120 strophes.

ODOACRE, élevé en Ital., fut garde de l'emp. Après diverses aventures, il devint chef ou roi des Hérules et autres peuples barbares qui composaient alors la milice romaine, et qui se soulevèrent en sa faveur; alla à Rome, où il se fit proclamer roi d'Italie, fit périr Oreste, et exila son fils Augustule. Maître de l'Ital., il eut Theodoric à combattre, qui le battit trois fois, l'assiégea dans Ravenne en 496, et le tua en 493.

ODON, second abbé de Cluni en 927, naquit dans le Maine en 879, et m. en. 942. On a de lui: Un Abrégé des morales de saint Grégoire sur Job; Des Hymnes en l'honneur de saint Martin; Trois livres du Sacerdoce; La Vie de saint Gerard, comte d'Aurillac, trad. en fr., Aurillac, 1715, in-8°; Divers Sermons, etc. Sa Vie a été écrite par un de ses disciples appelé Jean.

ODON, fils d'Herluin de Conteville, év. de Bayeux en 1049, accompagna en 1066 Guillaume dans sa conquête du royaume d'Angl., et fit équiper à ses frais cent navires. Le conq. l'ayant fait son lieut. pour gouverner ce royaume en son absence, Odon se livra à une prodigalité et des dépenses inouies, accabla le peuple d'impots excessifs, et commis les plus grandes concussions. Arrêté par ordre du roi, an moment où il se

disposait à passer à Rome avec toutes ses richesses, destinées à acheter des suffrages pour se faire élire pape, il fut

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ODON ou OnOARD, év. de Cambrai, né à Orléans, mort en 1113, a donné une Explication du canon de la messe, Paris, 1640, in-4o, et d'autres Traités.

ODON de DEUIL, Succ. de l'abbé Suger, dans l'abbaye de St.-Denis, m. en 1168, a composé une Relation du voyage de Louis VII, roi de France, en Orient, publ. par le P. Chifflet, dans son Traité de la noblesse de St.-Bernard, Paris, 1660.

ODON, né en Angleterre, de parens calvinistes, Danois d'origine, embrassa le christianisme et fut nommé évêque de Cantorbéry en 942, m. en 951. On a de lui des Constitutions ecclésiastiques dans la collection des conciles.

ODON-CANTIANUS, né dans le comté de Kent, bénéd., fleurit dans le 12 s., et a composé des Commentaires sur le Pentateuque; des Reflexions norales sur les Psaumes, l'ancien Testament et les Evangiles; un traité De onere Philistini; De moribus ecclesiasticis ; De vitiis et virtutibus animæ.

ODONUS (César), méd du 16 s. direct. du jardin des plantes à Bologne est auteur de Theophrasti Sparse de plantis sententiæ, etc., Bononiæ, 1561, in-4°, et d'un Traité de Urinis.

ODORAN, moine de l'abbaye de St.Pierre-le-Vif de Sens, composa, vers l'an 1045, Chronica rerum in orbe gestarum, qui cominence à l'an 875, et qui finit à l'an 1032.

OEBOAS, héros grec, remporta le prix de la course aux jeux olympiques dans la 7 olympiade. Les Acheens lui. érigèrent une statue.

OECOLAMPADE (Jean), né au vil- : lage de Reinsperg, dans la Franconie, en 1482, fut fait curé de Bâle, La ré. forme commençait à éclater; OEcolam-: pade en adopta les principes, préféra le Sentiment de Zuingle à celui de Luther sur l'eucharistie, et publia plus. ouvra ges pour soutenir son opinion. A l'exemple de Luther, OEcolampade se maria', quoique prêtre, et eut beaucoup de part à la réforme de Suisse; il m. à Bâle en 1551. On a encore de lui des Commentaires sur plus. livres de la Bible, in-f. et d'autres ouvrages.

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son, il alla se réfugier dans le pays de Galles. On mit sa tête à prix; il fut conduit à Londres et traîné au lieu de son supplice, où il fut brûlé. Cobham a laissé Douze conclusions présentées au parlement d'Angleterre, à la suite desquelles se trouvent quelq. poésies lat.

OLDECORN, plus connu en Angleterre sous le nom de Hall, né en 1561, entra dans la société de Jésus. Ses supérieurs l'envoyèrent, en 1588, en Angleterre, en qualité de missionnaire. Il en remplissait les fonctions depuis 17 ans, lorsque la conjuration des poudres éclata. Accusé d'avoir été l'approbateur de cet affreux complot, il fut pendu à Worcester le 17 avril 1606.

OLDENBURG (Henri), gentilh. allemand, secrétaire de la société royale de Londres, mort à Charlton, dans la province de Kent en 1678, a publié les Transactions philosophiques des 4 premières années, en 4 tomes.

OLDENBURGER ou OLDENBURGERUS (Philippe-André), professeur de droit et d'histoire à Genève, où il m. en 1678, a publié: Thesaurus rerum publicarum totius orbis, 4 vol. in-8°; Limnæus enucleatus, in-fol., etc.

OLDENDORP ou OLDENDORPIUS (Jean), natif de Hambourg, prof. de droit à Marpurg, où il m. l'an 1561, a donné divers écrits de jurisprudence, entr'autres un Traité De Præscriptionibus, Cologne, 1568, in 8° et des Traductions en anglais, dont la Vie de la duchesse Mazarin, in-8°.

OLDÉRIC ORDÉRIC OU ORDRIC VITAL, né en Angl. en 1075, fut amené en Norm., se fit relig. à l'abb. d'Ouche, connue depuis sous le nom de SaintEvroul, m. en 1141. Il a donné une Histoire ecclésiastique, en 13 livres, depuis le commencement de l'ère vulgaire jusqu'en 1141.

OLDERMAN (Jean), écriv. Saxon et astron., né en 1686, m. en 1723. On a de lui: De Phraate fluvio; De mari Algoro; De Ophir ; De festivitate Encœniorum; De specularibus veterum; De origine natalitiorum Jesu Christi.

OLDHAM (Jean), né à Shipton près de Thedbury en 1653, d'un ministre non-conformiste, cultiva la poésie et les b.-lett. Il m. à Londres en 1683. Il a laissé Des Poésies et des Satires, Londres, 1722, 2 vol. in-12; Des Traductions des divers aut. Sa vie a été publ. en 3 vol. in-12, par le capit. Thomson.

QLDISWORTH (Villiam), écriv.

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angl., m. en 1734, fut l'aut. du papier périodique The examiner; d'un vol. de Mélanges de poésies; De la Vie d'Edmond Smith; De Timothée et Philatheus, 3 vol. in-8°.

OLDMIXON (Jean), écriv. partial, né dans le comté de Somerset, mort en 1742, s'attacha à peindre la famille des Stuart sous les couleurs les plus odieuses. Indépendamment de son Histoire des Stuart, in-fol., et de la part qu'il a eue dans l'Hist. critique d'Angl., il publia: Des Réflexions sur la langue anglaise, 1712, in-8°; Un vol. de Poésies, en 1714; La Vie d'Arthur Mayn-' waring, dont il a publié les ouvrages posthumes en 1715; La Vie de la reine Anne, etc., etc.

OLDOINI (Augustin), jés. génois au Ie s., continua l'Histoire des papes et des cardinaux, écrite dans le 15 s. par Ciaconio, et a publ. la Bibliothèque des écrivains génois et l'Athénée auguste.

OLDYS (William), héraut-d'armes d'Angl., né en 1687, et m. en 1761, eut, avec Dryden, part à la Traduction anglaise des Vies de Plutarque, 1683, 5 vol. in-8°. Il a fourni à Langbaine beaucoup de remarques et de renseignemens, et un grand nombre d'articles à la Biographie britannique.

OLÉARIUS (Adam), né en 1603, à Steenwick dans les Pays-Bas, fut secrét. de l'ambassade que Frédéric, duc d'Holstein, envoyait au czar et au roi de Perse. De retour à Gottorp, il fut fait en 1640, bibliothéc., antiq. et math. du duc, et m. en 1671. On lui doit : Une Relation de voyages en Moscovie, Tartarie et en Perse, trad. en franc., Amsterd., 1727, 2 tom. en 1 vol. in-fol.; Une Chronique abrégée du Holstein," in-4°; La Vallée des roses de Perse.

en

ab

OLÉARIUS (Godefroi (, théol. et surintendant de Hall, m. en 1687, à 81 ans, est aut. d'un Corps de Théologie à l'usage des Luthériens.-Jean OLÉARIUS son fils, prof. de théologie, à Leipsick, fut, avec son père, l'un des premiers auteurs des journaux de cette ville, connus sous le titre d'Acta eruditorum, anno 1682 ad annum 1776, publicata, etc., Leipsick, 1682-1777, en 95 vol. in-4°. Il était né à Hall en Saxe en 1639, et m. à Leipsick en 1743. On a de lui: Une Introduction à la théologie, Une Theologie positive, polémique, exégétique et morale, etc., etc.

OLÉARIUS (Godefroi), né à Léipsick en 1672, où il m. en 1715, prof.

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