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la Transfiguration d'après Raphaël, et le Recueil des statues et ouvr. de sculpt. qui décorent les jardins et le château de Versailles, in-8°.

THOMASSIN (Jacques - Philippe), né à Padoue en 1597, et m. à Cittadova en Istrie, dont il était évêque en 1654. On a de lui: Petrarcha redivivus, Laurá comité, Padoue, 1650, 1 vol. in-4°; Elogia illustrium virorum iconibus or nata, 1638, 2 vol. in-40, 1644, 2 vol.; Agri Patavini inscriptiones, 1696, in-, Historia Gymnasii Patavini, 1654, in-4°; Tractatus de tesseris hospitalitatis, Udine, 1647; De Donariis et tabellis votivis, ibid., 1639, fig.

THOMASSIN DE MONTBEL, m. à Arc en Barrois en 1810, est auteur d'une trag. intit. le Siège d'Alise, ou Vercingetorix, impr. et non représentée; et de quelques Poésies fugitives.

THOMÉ (N...), négociant de Lyon, membre de l'acad. de sa patrie, m. vers 1780, introduisit le mûrier blanc dans le Lyonnais et les environs. Il a publié : Mémoire sur la pratique du semoir, 1760, in-12; Mémoire sur la culture du mûrier blanc, 1763, in-12; Autre sur la manière d'élever les vers à soie, 1767, in-12, réimpr. en 1771, in-8°.

THOMIN (Marc), hab. opticien de Paris, m. en 1752, à 45 ans, a donné un Traité sur les lunettes à différentes vues, 1749, in-12; un Traité d'optique, 1749, in-8°.

I.THOMPSON (Jacq.), cél. poëte angl., naquit à Ednen en Ecosse, en 1700, d'un père ministre, m. à Londres en 1748. La meilleure édit. de ses ouvr. est celle de Londres en 1762, 2 vol. in-4° : on y trouve : Les Quatre saisons, poëme trad. en franç. en 1739, in-8°, par madame Bontems avec de belles estampes; le Château de l'indolence; le Poëme de la Liberté; des Tragédies représ., avec beaucoup de succès en Angleterre.

THOMPSON (Edouard), capit. dans la marine anglaise, et poète, né à Hull au comté d'Yorck, m. sur les côtes d'Afrique en 1786. Il a pub. la Mérétriciade, poëme licencieux; le Soldat, poëme, 1764, in-40; la Courtisane, poëme, 1765; Lettre d'un marin, 1767, 2 vol. in-12: le Jubilé à Stratford sur Avon, poëme plaisant, 1769; la cour de Cupidon, poème; la belle Quaker, com. jouée en 1773, etc.

THOMPSON (George), méd. angl., florissait vers le milieu du 17e s. On a de Jui : Epilogismi chymici observationes, necnon remedia hermetica, etc, Lugd.

Batavorum, 1673, in-12; Experimenta admiranda cum observationibus medicochymicis, etc., Londini, 1680, in-8°; Chymiatrorum acus magnetica, etc., Francofurti, 1686, in-12.

THORENTIER (Jacques), doct. de Sorbonne, puis prêtre de l'Oratoire, m. en 1713, a écrit: les Consolations contre les frayeurs de la mort, in-12; une Dissertation sur la pauvreté religieuse, 1726, in-8°; l'Usure expliquée, etc., Paris, 1673, in-12, sous le nom de du Tertre, huit Sermons sur l'Eucharistie, Paris, 1682, in-8°.

THORESBY (Raoul), topographe angl., né à Leeds dans le comté d'Yorck en 1658, m. en 1725, membre de la société royale, a publié une topographie de Leeds et de la contrée, etc.

THORIUS (Raphaël ), méd. et poète lat., m. en 1629, floris. en Anglet, sous le roi Jacques Ier. Il a fait un Poëme estimé sur le tabac, et deux Lettres, De causá morbi et mortis Isaaci Casauboni.

THORNDIKE (Herbert), sav. theol. angl., m. en 1672, fut élu, en 1643, maître du college de Sidney, place qu'il perdit pour son attachement au parti du roi. A la restauration, il obtint un canonicat de l'abb. de Westminster. On a de lui lequel il défend avec adresse l'église d'Anun vol. in-fol., intit.: Epilogue, dans gleterre; Traité des poids et mesures; un autre des Censures de l'Eglise; il a eu part à la Bible Poligotte de Walton.

THORNILL (Jacques), cél. peintre, né en 1676 dans la province de Dorset, m. en 1734, premier peintre de la reine Anne. Il devint très-riche, et fut clu membre du parlement. On admire plus. de ses tableaux à l'hôpital de Greenwich. Le dôme de Saint-Paul de Londres est peint tout entier de sa main.

THORNTON (Bonnel), poète et littérateur angl., né à Londres en 1724, m. en 1768, s'associa, en 1754, avec Colman pour la rédaction du journal intitulé le Connaisseur; et fournit beauc. d'articl. au The Public advertiser. Ses ouvrages consistent en quelques pièces de Poesie, un poëme burlesque sous le titre de la Bataille des Perruques, et une traduct. de Plaute, 2 vol. in-8°.

THOU (Nic. de), de l'illustre maison de Thou, originaire de Champagne, fut conseiller clerc au parlement, archid. de l'égl. de Paris, abbé de St.-Symphorien de Beauvais, puis évêque de Chartres. II sacrą le roi Henri IV en 1594, et m. en

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THOU (Christophe de ), frère aînč du précédent, premier présid, au parlem, de Paris, chancelier des ducs d'Anjou et d'Alençon, suivit Henri II, Charles IX et Henri III avec un zèle actif, dans le cours des troubles de la France, m. en 1582, à 74 ans.

III. THOU (Jacques-Auguste de), 3e fils du précédent, et l'un des plus gr. hommes de son siècle, né à Paris en 1553, voyagea en Ital., en Flandre et en Allem., fut conseiller au parlem. de Paris, puis maître des requêtes et ensuite président à mortier. Il fut employé par Henri III et Henri IV, dans les affaires et les négociations les plus importantes. Il succèda à Jacques Amiot, dans la place de gr.maître de la bibliothèque du roi, et m. à Paris en 1617. Il est aut. d'une Histoire de son tems, en 138 livres (depuis 1545 jusqu'en 1607) en latin, et des Commen taires ou Mémoires sur sa vie : la meill. édition est celle de Londres en 1733, 7 vol. in-fol., trad. en franç., Paris, 1749, 16 vol. in-4o; Hollande, 11 vol. in-4o. On a de lui des Vers lat,, un Poëme sur la fauconnerie, intitule: De re accipitrarid, 1584, in-4°; des Poésies diverses sur le Chou, la Violette, le Lys, 1611, in-4°; des Poésies chrétiennes, Paris, 1599. in-8°, etc. Durand a écrit sa in-8°.

Vie,

THOU ( François-Aug. de), fils aîné du précéd., gr.-maître de la biblioth. du roi; il eut la tête tranchée à Lyon, le 12 septembre 1642, à 35 ans, pour n'avoir pas révélé le secret d'une conspiration contre le card. de Richelieu, que lui avait confié Cinq-Mars, son ami.Son frère, Jacques-Auguste DE THOU, présid. aux enquêtes et ambass. à La Haye, laissa un fils, m. abbé de Souillac en 1746, à 89 ans, et dern. rejeton de cette famille illustre.

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velle division territoriale de la France et d'un nouveau système administratif. Thouret fut chargé spécialement de l'organisation du nouvel ordre judiciaire. C'est à lui que la France doit l'établissement des juges-de-paix, et celui du jury en matière criminelle. L'assemblée lui déféra, pour la 4e fois, le titre de présid.; c'est en cette qualité qu'il fit la clôture de ses séances, après avoir reçu du roi le serment d'être fidèle à la constitution. Il fut nommé présid. du tribunal de cassat. ; arrêté et conduit comme suspect dans les prisons du Luxembourg, il y rédigea, pour l'instruction de son fils, un extrait des ouv. de l'abbé Dubos et de l'abbé de Mably sur l'histoire de France, qui depuis a été imprimé ; il fut décapité à Paris en 1793.

I. THOURET (Jacq.-Guill.), cél. jurisc., né à Pont-l'Evêque, en 1746, alla s'établir en 1770 à Rouen, où il se distingua par son éloquence. On conserve dans cette ville le souvenir du plaidoyer qu'il prononca en 1774, à la rentrée du parlement. En 1789, la ville de Rouen fe choisit pour son prem. député aux états-gén. en 1789. La discussion sur le velo lui fournit une occasion de déve.. lopper ses principes et son éloquence. Nommé membre du comité de constitution, il présenta le plan d'que nouTom. III,

THOURET (Michel-Auguste), frère du précéd., méd. à Paris, directeur de l'Ecole de méd. de Paris, conseill. ord. de l'univ., memb. d'un grand nombre de sociétés sav. et étrang.; il a été, avec M. de La Rochefoucauld-Liandour, un des fondat, de la société et du comitécentral 'de vaccine. Il a donné: Réflexions sur le but de la nature dans la conformation des os du crâne, etc.; Observations et Recherches sur l'usage de l'aimant en médecine, 1780; Rapport sur les aimans, Paris, 1793; Considérations physiologiques et médicales sur l'opé ration de la symphise et autres mémoires curieux. Il mourut à Paris, en 1810, à 62 ans.

THOYNARD ou TOINARD (Nic.), né à Orléans en 1629, m. à Paris en 1706. Son princip. ouv. est une Concorde des quatre évangélistes, 1707, in-fol. en grec et en lat., avec des Notes sur la chronol. et sur l'histoire,

THRASEAS (Poetus), philosophe stoïcien, fut condamné par Néron à se donner lui-même la mort. Il se fit ouvrir les veines et expira.

THRASIMOND ou TRASAMOND, roi des Vandales en Afrique, monté sur le trône en 496, et m, en 523. Ce roi était arien, et fut un des plus ardens persćcuteurs des catholiques.

THRASIUS (Mythol.), cél. augure, qui étant allé à la cour de Busiris, tyran d'Egypte, dans le tems d'une extrême sécheresse, lui dit qu'on aurait de la pluie s'il faisait immoler les étrangers à Jupiter. Busiris crut le prophète et commença par lui.

THRASYLE, cél. astrol., se trouvant un jour sur le port de Rhodes avec Ti33

bère qui avait été exilé dans cette ile, il osa lui prédire qu'un vaisseau qui arrivait lui apportait d'heureuses nouvelles. Il reçut effectivement des lettres d'Auguste et de Livie qui le rappelaient à Rome. Thrasile fit quelques autres prédictions que le hasard fit trouver vraies. Il vivait encore l'an 37 de J.-C.

THUILLIER (Dom Vincent) memb. de la congregat. de St-Maur, né à Coucy en 1685, m. à l'abbaye de St.-Germain-des-Prés, à Paris en 1739. Ses princip. ouv. sont : L'Histoire de Polybe, trad. du grec en fr., avec un Commentaire sur l'art militaire, par le chev. de Folard, 6 vol. in-4°; Histoire de la nouv. édit. de St. Augustin, 1736, in-4°, etc.

THUILLIER (Réné), minime franç., est aut. du Diarium patrum, fratrum et sororum ordinis Minimorum provin ciæ franciæ. Paris, 1709, 2 vol. in-4°.

Givry en 1768, a pub.: Concorde de la géographie des différens áges, ouv. posthume de Pluche, avec un Eloge de l'auteur, par Robert Estienne, libraire, Paris, 1765, in-12.

THUCYDIDE, cél. hist. grec, né à Kalimonte, bourg de l'Attique, l'an 471 av. J. C., comptait parmi ses ancétres l'illustre Miltiade. Il fut général d'armée dans la Thrace; mais dans la suite, la faction de Cléon le fit bannir injustement, sous prétexte qu'il n'avait THUILLIER (Pierre), curé de Givrypoint secouru Amphypolis. C'est pen-sur-Aisne, né à Reims en 1683, m.à dant son exil, qui dura 20 ans, qu'il composa son Histoire de la guerre du Peloponèse entre les républ. d'Athènes et de Sparte. Il ne put la conduire que jusqu'à la 21 année inclusivement, étant mort dans cette même année (l'an 411 av. J.-C.). Les six qui restaient à traiter furent supplées par Théopompe et Xénophon. De toutes les édit. de l'Hist. de Thucydide les meilleures sont celle d'Amst., 1731, in-fol., en grec et en Lat.; celles d'Oxford, 1696, in-fol., et de Glasgow, 1759, 8 vol. in-8°, de Leipsick, par Beck, 2 vol. in-4°, 1804. D'Ablancourt en a donné une traduct. franç., Paris, 3 vol. in-12. Pierre-Charles Lévesque en a donné également une, Paris, 1796. En 1807 il a paru une Histoire grecque de Thucydide, servant de complément aux Helléniques de Xénophon, accompagnée de la version latine, des variantes des 13 m.ss. de la biblioth. royale, du specimen de ces m.ss., de cartes géograph. et d'estampes, précédée d'un mémoire histor., litttér. et crit., par J. B. Gail.

THUILERIES ( Claude DE MOULINET, abbé des), né à Séès, m. à Paris en 1728. Outre plus. Mémoires sur différens sujets, et une Histoire du diocèse de Séez en m.ss., il a laissé : Dissertation sur la mouvance de Bre

tagne par rapport à la Normandie, etc., Paris, 1711, in-12; Examen de la charge de connétable de Normandie; des Dissertations dans le Mercure de France et dans le Journal de Trévoux.

THUILLERIE ( Jean JUVENON de la), comédien comme son père au 17e s., mort en 1688 à 35 ans, a donné quatre pièces dramat. Crispin précepteur et Crispin bel esprit, coméd. La dern. est de l'abbé Abeille; et peut-être 2 trag., Sliman et Hercule, attribuées à l'abbé Abeille, et réunies en 1 vol. in-12,

THUILLIUS (Jean), sav. litter., né vers 1591 à Marcipere, près de Bolgiano, fut correcteur à Venise en 1617, profess, de b. lett. à Padoue, où il établit une imprimerie. Il pub. et enrichit de notes div. our. d'excellens aut. Il m. en 1631. On a de lui: Oratio in funere Fabricii, Padoue, 1619; In funere Adriani Spigelli medici, Padoue, 1625; In laudem Julii Contareni, Padoue, 1623; Compendium facis historiæ ex Justi Lipsii operibus, concinnatum, etc. 1628, in-12.

avec

THUNBERG (Ch.-P.), cél. botaniste suédois, fut élève de Linnée et marcha sur les traces de ce maître habile. Après avoir séjourné quelque tems en France, il alla au Japon, où il recueillit un grand nombre de plantes rares. Il se rendit à Ceylan, où il herborisa encore fruit. A son retour en Europe il eut la place de profess. de botanique à l'univ. d'Upsal, et m. à la fin du 18e s. Les Mémoires de l'acad. d'Upsal en renferment plus. de lui très curieux. Thunberg est principal. connu par la Flora Japonica, Leipsick, 1784, in-8°.

THURANT (Jean-Baptiste), méd., m. en 1771, a écrit plus. Mémoires sur l'inoculation, et quelq. dissertations lat. sur des objets relatifs à son art.

THURLOE (Jean), secrét, d'état sous les deux protectorats d'Olivier et de Richard Cromwel, naq. en 1616 à Abbots Roding, dans le comté d'Essex. Il fut mis en prison à la restauration, et fut bientôt relâché; ilm. en 1668. Il a donne la Collection précieuse des papiers d'état, en 7 vol, in-fol.

THURNEISSER ( Léonard ), célèb. alchimiste de Bâle, m. à Cologne en 1596, fut méd. de l'élect. de Brandebourg. Ses ouvr. lat. sont : Onomasticon polyglosson, multa pro chymicis et medicis continens, Berolini, 1574. in-8°; Historia plantarum omnium, domesticarum et exoticarum, etc., ibid., 1578, in-fol., Coloniæ, 1587, in-fol.

THURNEYSEN (Jean-Jacq.), cél. grav., né à Bâle en 1636, où il m. en 1718. On admire, parmi ses productions, un Laocoon; un Antinoüs; et une Vénus couchée.

THUROT (N...), fameux armateur franç,, fils d'un maître de poste de Nuits en Bourgogne. Dans la guerre de 1756, il se signala par plusieurs expéditions. On lui confia, en 1760, 5 frégates pour aller faire une descente en Irlande. Le capitaine Elliot l'ayant atteint avec une flotte anglaise, le combat fut engagé, et Thurot y fut tué. Il n'avait que 35 ans. On a la Relation d'une de ses campagnes, un vol. in-12.

THYESTE (mythol. ), fils de Pélops et d'Hippodamie, et frère d'Atrée, portait une baine si violente à celui-ci, q que, ne pouvant lui nuire autrement, il commit un inceste avec sa femme. Atrée, pour s'en venger, mit en pièces l'enfant qui était né de ce crime, et en servit le sang à boire à Thyeste.

à Louvain, à Leyde et à Francker. Il a laissé: De nobilitate et discipliná militari veter. Frisiorum ; des Traductions en latin de plusieurs morceaux de littér. grecque, etc.

TIBALDEI (Ant.), natif de Ferrare, poète italien et latin, m. en 1537, à 80 ans. On a de lui des Poésies latines, Modène, 1500, in-4°; des Poésies italiennes, Modène, 1498, in-4°.

I. TIBÈRE (Claudius Tiberius Nero), emper. romain, descendait en ligne dí recte d'Appius Claudius, censeur à Rome. Sa mère était la fameuse Livie qu'Auguste épousa lorsqu'elle était enceinte de Drusus. Tibère était déjà né l'an 42 av. J. C. Il fut élevé dans l'étude des

langues grecque et latine qu'il cultiva toute sa vie avec soin. Il fut adopté par Auguste, d'après les intrigues de Livie, et succéda à ce prince le 19 août de l'an 14 de J. C. Le commenc. de son règne fut assez doux, mais il devint, pea de tems après, une suite continuelle de cruautés inouies; Tibère fit m. Julie sa femme, Germanicus, Agrippine, Drusus, Néron, Séjan, etc. Il mena une vie infâme et monstrueuse dans l'île de Caprée, et choisit, pour son successeur, Caligula, fils de Germanicus. Il m. le 16 mars de l'an 37 de J. C.

TIBERE CONSTANTIN, né en Thrace, se distingua, par son esprit et par sa valeur, et s'éleva par son mérite aux prem. charges de l'empire. Justin le jeune le choisit pour son collègue, et le créa César en 574. Il devint seul maître de l'empire à la mort de Justin en 578; il défit les Perses, et m. près de Constantinople le 14 août 542, après un règne glorieux de 4 ans. L'empereur Maurice, son gendre, lui succéda.

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THYSIUS (Ant.), né vers 1603 à Haderwick, Meursius le dit natif d'Anvers, fut prof. en poésie et en éloquence à Leyde, et biblothéc. de l'univ. de cette ville, où il m. en 1670. Il a laissé de bonnes édit. dites des Variorum, de Velleius-Paterculus,Leyde, 1668, in-80; de Salluste, Leyde, 1665, in-8°; de Valère-Maxime, Leyde, in-8°; Senecæ tragedia, 1651; Lucii Coelii LacTIBÈRE, fameux imposteur, prit ce tantii opera, 1652; Historia navalis, nom en 726, et voulut faire croire qu'il 1657, in-4; Compendium historiæ Baétait de la famille des empereurs, afin de tavica, 1645; Exercitationes Miscelmonter sur le trône. Quelques peuples de laneæ, 1639, in-12; Guillelmi Postelli la Toscane l'avaient proclamé Auguste, de republica, seu de magistratibus Atheniensium, Leyde, 1645, in-12; Une lorsque l'exarque, secouru des Romains, Edition de l'Histoire d'Anglet. de Poly-l'assiégea dans un château où il s'était dore Virgile, d'Aulu-Gelle, Leyde, 1661, 2 vol. in-8°. Le Salluste de Thysius fut réimpr. à Leyde en 1677: et cette édit., quoique conforme en tout à cellede 1665, est préférée à cause de la beauté de l'impression.

TIARA (Pétrée), né à Workum en Frise en 1514, m. à Franeker en 1578, cultiva avec succès la méd., la philos., et les langues lat. et grecq. Il professa successivement cette dernière à Douai,

retiré, et lui fit trancher la tête.

TIBÈRE (Antiochus), grand cultivateur des sciences occultes, a pull. un ouvrage curieux sur la chiromancie, pyromancie, la physiognomie, etc.

la

TIBERGE (Louis), abbé d'Andres, direct. du séminaire des missions étrangères à Paris, où il m. en 1730, a beaucoup travaillé avec Brisacier, super. du même seminaire, sur l'a faire de la Chine entre les jésuites et les autres missonn.

Ses ouvr, sont : Une Retraite spirituelle, 2 vol. in-12; Une Retraite pour les ecclésiastiques, 2 v. in-12; Retraite et mé ditations à l'usage des relig. et des personnes qui vivent en communauté,in-12.

TIBULLE (Aulus Albius Tibullus), chevalier romain, et cél. poète lat., né à Rome l'an 43 av. J. C., suivit Messala Corvinus dans la guerre de l'île de Corcyre; mais les fatigues de la guerre n'étant point compatibles avec la faiblesse de son tempérament, il quitta le métier des armes et retourna à Rome, où il m. av. l'an 17 de J. C. Il fut ami d'Horace, d'Ovide, de Macer, et des autres grands hommes du tems d'Auguste. Tibulle a composé 4 livres d'Elégies, remarquables l'élégance et la pureté du style. L'abbé de Marolles a traduit Tibulle; mais sa version est très faible. L'abbé de Longchamps en a donné une traduct. 1777, in-8°. Il en parut une autre, par le marquis de Pezai, 2 vol. in-8°, avec Catulle et Gallus; et une 3e à Paris, 1784, in-8°; Mirabeau en a donné une trad. en 2 vol. in-12 et in-8°. L'édition de ce poète, donnée par Broukusius, Amst., 1708, in-4°, est estimée. On trouve ordinairement les poésies de Tibulle à la suite de celles de Catulle.

par

TIBURTUS (mythol.), l'aîné des fils d'Amphiaras, vint avec ses frères en Italie, où ils bâtirent une ville qui fut appelée Tibur. On lui érigea un autel dans fe temple d'Hercule en cette ville, un des plus célèbres d'Italie.

TICHO-BRAHÉ ou TYCO-BRAHÉ, cél. astronome, fils d'Othon-Brahé, seigneur de Knud-Strup en Danemarck, originaire de Suède, naq. en 1546. Après divers v voyages en Italie et en Allem., où l'emper, et plusieurs autres princes voulurent l'arrêter par des emplois considérables, il obtint de Frédéric II, roi de Danemarck, l'ile de Ween, avec une grosse pension. Il y bâtit à grands frais le château d'Uranienbourg,

C.- -à-d.. Ville du Ciel, et la tour merveilleuse de de Stellebourg pour ses observations astronomiques et ses divers instrumens et machines, et y employa plus de 100,000 écus à la perfection de l'astronomie. Christiern, roi de Danemarck, et Jacques VI, roi d'Ecosse, l'honorèrent de leurs visites. C'est dans cette retraite qu'il inventa le système du monde qui porte son nom, et qui a été adopté jusqu'ici par la plus grande partie des théologiens. Il fut aussi un habile chimiste; il fit de si rares découvertes en chimie, qu'il guérit a grand nombre de maladies qui pas

saient pour incurables. Il cultiva encore les b.-lett., sur-tout la poésie. Ses envieux l'ayant desservi auprès de Christiern, roi de Danemarck, il fut privé de ses pensions. Il quitta son pays pour aller en Hollande; mais sur les vives instances de l'emper. Rodolphe II, il se retira à Prague, où il m. en 1601. Ses princip. ouvr. sont: Progymnasmata astrono miæ instauratæ, 1598, in-folio; De Mundi ætherei recentioribus phænomenis, 1589, in-4°; Epistolarum astronomicarum liber, 1596, in-4°. Jessenius a donné sa Vie, Hambourg. 1601, in-8°, Sophie BRAHÉ, sa soeur, cultivait la et Gassendi, la Haye, 1655, in-4°. poésie; et l'on a d'elle une Héroïde en vers latins, impr. dans les Inscriptiones Haffnienses de Pierre Resenius, 1668, in-4°, pag. 410-429.

TICHONIUS, écriv. donatiste sous l'emp. de Théodose-le-Grand. Il a laissé le Traité des sept règles pour expliquer l'Ecriture-sainte, qui se trouve dans la Biblioth. des Pères, et dont St.-Augustia a fait l'abrégé dans son livre 3e de la doctrine chrétienne.

TICKELL (Thomas), poète anglais, né à Bridekirk en Cumberland en 1686, m. à Bath en 1740. Son ami Addison le chargea, par son testament, de la pnblication de ses OEuvres. Tickell publ. sa Traduction du 1er livre de l'Iliade en vers anglais à l'époque où venait de paraître celle de Pope. Cependant de forts soupçons se sont élevés depuis qu'Addison avait déguisé son propre travail sous le nom de son ami.

TICKELL (Richard), poète anglais, m. en 1793, a donné quelques pièces au théâtre de son pays. Les deux plus remarquables sont : L'Aimable Berger et le Carnaval de Venise. Il est encore aut de 2 ouvr. intit. : Le Projet et l'Anticipation. Il perit en tombant de la fenêtre de son appartem. à Hamptoncourt.

TIDEMAN (Philippe), peintre, né à Hambourg en 1657, m. en 1705. Les sujets de ses tableaux sont presque toos allégoriques ou tirés de la mythologie.

TIDICAEUS (Franc.), méd. et phys. ordin. de Thorn, né à Dantzick en 1583, et m. en 1617. On lui attribue : In Jatromastigas de recto et salutari usu, etc., Turoni Borussorum, 1592, in-8°; Microcosmus, hoc est, Descriptio hominis et mundi, Lipsiæ, 1615, in-4°.

TIEDEMANN, prof. de philosophie à l'univ. de Marbourg, où il m. en 1803, à 56 ans. On distingue, parmi ses outi,,

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