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Lettre circulaire sur la mort de Mme d'Harcourt, abbesse de Montmartre. Paris, 1699, in-12.

- Projet d'une Histoire de la ville de Paris. 1713, in-4.

Vie d'Anne-Louise de Brigueul, fille du maréchal d'Humières, abbesse de Mouchy. Paris, 1711, in-8.

Outre les ouvrages ci-dessus, ce laborieux savant a publié, en Italie, plusieurs ouvrages en latin et en italien; il a rédigé, de 1758 à 1766, un journal dans cette dernière langue, intitulé « l'Estratto della litteratura Europea»; plus tard il publia le Tableau raisonné de l'histoire littéraire du XVIIIe siècle, autre ouvrage périodique, qui parut à Verdun, pendant les années 1779, 1782-83, in-8. On lui doit des Remarques à la suite du livre intitulé: Des lois civiles relativement à la propriété des biens, trad. de l'ital, par M. S. D. C. Voy. ce titre. Il a laissé quelques manuscrits intéressants, dans le nombre desquels on distingue des Leçons de métaphysique. Biogr. univ.

FÉLICE (Fortuné-Barthélemy de), philosophe et mathématicien; né à Rome, le 24 août 1723, mort le 7 février 1789.

Code de l'humanité, ou Législation universelle, naturelle, civile et politique, par une Société de géns de lettres, mis en ordre alphabétique par de Félice. Yverdun, 1778, 13 vol. in-4, 100 à 120 fr.

Ouvrage moins recherché en France qu'à l'étranger. Il forme une partie de l'Encyclopédie publiée par Félice, mais augmentée de beaucoup.

Développement de la raison. (Ouvrage posthume). Yverdun, 1789, 3 vol. in-8.

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Félice a donné une édition des Principes du droit de la nature et des gens, de Burlamaqui, avec une suite du Droit de la nature, du même, qui n'avait point encore paru, et des augmentations et des notes de l'éditeur (1767-69). Voy. BURLAMAQUI. Il a été l'un des éditeurs de l'Encyclopédie d'Yverdun (1770-80).

FÉLICE (G. de), théologien protestant. Calvin et l'Église, trad. de l'allemand. (1822). Voy. BRETSCHNEIDER.

Dithyrambe sur les Grecs. Strasbourg, Heitz, et Alexandre, 1822, in-8 de 12 pag. -Essai sur l'esprit et le but de l'institution biblique. Ouvrage couronné par le comité de la Société biblique protestante de Paris. Paris et Londres, Treuttel et Würtz, 1824, in-8, 6 fr.; pap. vél. superf. satiné, 12 fr.

Cet ouvrage n'est pas un simple mémoire académique; c'est un travail complet et très-remarquable sur la grande et importante question des Sociétés Bibliques. Après avoir, dans un style simple, sé. saintes Ecritures sur la foi, sur l'intelligence, sur les vère et élégant, exposé l'influence salutaire des mœurs, sur l'ordre sociale, sur la paix et le bonheur domestiques, l'auteur considère les Sociétés Bibliques

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qui tendent à propager la connaissance des livres saints comme l'institution philanthropique la plus essentielle aux sociétés, dont elle cimente la base ébranlée par l'incrédulité et l'indifférence. Il termine son ouvrage par l'énumération des immenses services que l'Institution Biblique a déja rendus à la religion, à la morale et aux lumières.

FÉLINSKI (Aloïse), un des poètes les plus distingués de la Pologne, du XVII siècle.

Les Chefs-d'œuvre des Théâtres étrangers renfer ment la traduction, en prose, d'une tragédie de lai, tirée de l'histoire de Pologne, qui est un chefd'œuvre de ce genre; elle est intitulée : Barbe

Radziwil.

FÉLIX *Point (le) d'honneur, nouvelle

Autre ouvrage extrait de l'Encyclopédie publiée anglaise. Paris, 1770, 3 vol. in-12. par l'auteur, mais augmenté.

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FÉLIX. Quelques observations sur le projet de loi de haute police. Paris, Lelong, 1815, in-8 de 8 pag., 50 c.

FÉLIX, nom sous lequel plusieurs auteurs dramat. ont publié de leurs pièces. Voy. BLANCHARD, CROISY et SCRIBE.

FELLENBERG (Philippe-Emmanuel de), célèbre agronome et instituteur suisse, du XVIIIe siècle.

-Vues relatives à l'agriculture de la Suisse, et aux moyens de la perfectionner; trad. de

l'allem. par Ch. PICTET. Genève, 1808, in-8, 1 fr. 80 c.

FELLENS (J.-B.). Éléments (nouv.) de grammaire française. Paris, Th. Leclerc; Maire-Nyon, 1824, in-12, 1 fr. 50 c.; oa Paris, Roret; Thomines, 1828, in-12, 1 fr. 25 c.

- Manuel de météorologie, ou Explication théorique et démonstrative des phénomènes connus sous le nom de météores. Paris, l'Auteur, 1828, in-18, avec des planches, 3 fr. 50 c.

FELLER (Franc.-Xavier de), jésuite; né à Bruxelles, le 18 août 1735, mort à Ratisbonne, le 23 mai 1802. -Catéchisme philosophique, ou Recueil d'observations propres à défendre la religion chrétienne contre ses ennemis. Liége, 1773, ou Paris, Berton, 1777, in-8, et Liége, 1777, 3 vol. in-12.

Publ. sous le pseudon. de Fléxier de Reval. Les trois éditions que nous venons de citer ont été publiées du vivant de l'auteur. Ce Catéchisme a été Souvent réimprimé depuis sa mort, et l'est encore chaque jour.

Nous citerons entre autres réimpressions celles de Clermont, Landriot, 1805 , ou 1825, 3 vol. in-12, 9 fr.; de Lyon, Guyot frères, 1819, 2 vol. in-8 10 fr.; celle publiée sous le titre de Catéchisme critique et moral, édition avec préface, des notes par madame de GENLIS, et un discours préliminaire par M. GREGOIRE, Paris, Demonville, 1820, 2 vol. in-12, 7 fr.; celle, considérablement augmentée d'après les manuscrits de l'auteur, Lille, Lefort, 1825, 3 vol. in-12; enfin, celle corrigée et augmentée sur les manuscrits de l'auteur, par l'abbé Paul DUMONT, et précédée d'une Notice sur l'auteur. Paris, au bur. de la Bibl. catholique, 1825, 3 vol.in-12.

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-*Coup d'œil sur le congrès d'Ems. 1788, in-12.

-Cours de morale chrétienne et de littérature religieuse. Paris, A. Coste, 1824, 5 vol. in-8, 30 fr.; pap. vél. 60 fr.

-Défense des Réflexions sur les 73 articles da P. M. Ratisbonne, 1789, in-8. Dictionnaire historique, ou Histoire abrégée des hommes qui se sont faits un

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par

les erreurs,

le génie, les talents, les vertus, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours. Nouv. (4) édit. Paris, Méquignon fils aîné, 1818, 8 vol. -Supplément ( par MM. Bocous, et les abbes L'ÉCUY et GANILH). Paris, le méme, 1819, 4 vol.; en tout 12 vol. in-8.

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s'empara de son livre, dit A. A. Barbier, pour le défigurer par gr. nombre d'articles qui respirent la haine aveugle que cet auteur semblait avoir conçue pour les principes du xvIIIe siècle, et même pour professer. S'il a amélioré quelques articles de théoceux que l'Église gallicane s'est toujours honorée de logiens et de littérateurs, il a substitué presque partout les préjugés aux principes, le mensonge la vérité; d'ailleurs il a fréquemment reproduit les méprises de son modèle. Un tel ouvrage ne devait pas avoir de partisans en France; il en a trouvé dans une portion du clergé, que la révolution française a rendu l'ennemi ouvert ou déguisé de la puissance civile (laquelle portion loin de décroître fait chaque jour de nouveaux prosélytes). Les imprudents éloges prodigués à cette compilation passionnée ont occasionné l'édition qui a été imprimée à Paris en 1818. Il est du devoir d'un bon Français de signaler aujourd'hui les avantages et les défauts de cet ouvrage.

Depuis la publication du Supplément à l'édition de 1818, de nouvelles additions à ce Dictionnaire ont été faites: elles sont tellement nombreuses d'hui 17. Il est alors improprement nommé Dicqu'au lieu de 8 volumes, l'ouvrage en forine aujour tionnaire de Feller. Voy. notre Table des Anonymes, pour les éditions de ce livre postérieures à 1818.

- Dictionnaire géographique. Liége, 1788, 1792, 2 vol. in-8.

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Discours sur divers sujets de religion et de morale. Luxembourg, 1777; Paris, Berton, 1778, 2 vol. in-12.

Publ. sous le pseudon, de Flexier de Reval. Dissertatio de Deo unico, s. an Dei unitas rite demonstrari possit. Luxemburgo, 1780, in-8.

Entretien entre Voltaire et un docteur de Sorbonne sur la nécessité de la foi catholique au salut. Liége, 1771, in-8.

Examen impartial des Époques de la nature, de M. le comte de Buffon; par l'abbé F. X. D. F. Luxembourg, Chevalier, 1780, in-12.

Réimprimé plusieurs fois. La seconde édition fut donnée par l'abbé Rossignol, ami de l'auteur, qui corrigea des erreurs de Feller en matière de physique et d'astronomie. Barb.

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Itinéraire, ou Voyages de M. l'abbé Feller en diverses parties de l'Europe, en Hongrie, en Transylvanie, en Esclavonie, en Bohême, en Pologne, en Italie, en Suisse, en Allemagne, en France, en Hollande, aux Pays-Bas, an pays de Liége, étc.: ouvrage posthume, daus lequel se trouvent beaucoup d'observations et de réflexions intéressantes. Liége, Lemarié, 1820,

1823, 2 vol. in-8, 8 fr.

* Journal historique et littéraire. Luxembourg, 1774-88, puis à Liége (Maëstricht), 1789-94, 60 vol. in-8.

Collection qui eut beaucoup de vogue dans son temps, et qui est devenue assez rare.

*

Jugement d'un écrivain protestant touchant le livre de Fébronius (intitulé: « De statu Ecclesiæ et de legitima potestate

romani Pontificis)». Leipzig (Luxembourg), 1770, on Liége, 1771, in-12.

L'auteur du livre critiqué, qui s'est caché sous le nom de Just. Febronius, est J. Nic. de Hontheim, évêque de Myriophite et suffragaut de Trèves.

Lettre critique sur l'Histoire naturelle de Buffon. Luxembourg, 1773, in-8.

Lettre de M. l'abbé F. X. D. F., touchant la soumission exigée des ministres du culte, adressée à un religieux du diocèse de Liége. 15 juin 1797, in-8 de 12 p.

Mélanges de politique, de morale et de littérature, extraits de journaux rédigés par l'abbé de Feller. Louvain, Vanlinthout et Vandenzande, 1822-23, 4 vol. in-8, 20 fr.

Musæ leodienses. Lovani, 1761-62, 2 vol. in-8.

Ce recueil contient les ouvrages des élèves de l'abbé Feller.

* Observations philosophiques sur le système de Newton, de Copernic, etc, le mouvement de la terre,la pluralité des mondes, avec une Dissertation sur les tremblements de terre, les épidémies, les orages, les inondations. Liége,Bassompière, 1771. Sec. édit., augm. Liége, 1778, in-12. La prem. edit. est anonyme, et la seconde porte le nom de Flexier de Reval.

* Observations sur la juridiction attribuée aux hérétiques, la communion in sanctis, et autres articles de ce genre. Dusseldorf (Liége), 1794, in-12.

Observations sur les rapports physiques de l'huile avec les flots de la mer, etc. Paris, 1778, in-8.

Opuscules théologico-philosophiques. Malines, Hanicq, 1824, in-12, 2 fr.

* Recueil des représentations, protestations et réclamations faites à S. M. I. par les représentants et états des dix-sept provinces des Pays-Bas autrichiens. De l'impr. des Nations, 1787-1790, 16 vol. in-8.

*Réflexions sur les 73 articles du premier mémoire présenté à la diète de l'Empire, touchant les nonciatures de la part de l'archevêque-électeur de Cologne. Ratisbonne, 1788, in-8.

*Réflexions sur l'instruction de Mgr l'évêque de Boulogne (Asseline), touchant la déclaration exigée des ministres du culte catholique. Par Fr. Xav. de F. Liége, 1800, in-8.

Ce petit écrit est en faveur de la Déclaration.

Sermons, Panégyriques et Discours de religion et de morale. Nouv. édit., revue et corrigée. Lyon, Guyot frères, 1819, 2 vol. in-8, 10 fr.

*Véritable état du différend élevé entre le nonce apostolique de Cologne et les trois électeurs ecclésiastiques. Dusseldorf, 1787, in-12.

L'auteur donna un Supplément la même année.

Le P. Feller a été l'éditeur du «Traité sur la mendicité» (1775). Voy. ce titre des Observations de lui, sur l'Examen de l'évidence intrinsèque du Christianisme, de S. Jenyns, ont été ajoutées à la seconde édition de la traduction de cet ouvrage (1779). Voy. JENYNS. Il a fait des additions à l'Abrégé d'un ouvrage, etc., de H. SPELMAN (1787), voy. ce nom, et enfin, a donné une édition, souvent réimprimée, de la Vie de saint François-Xavier, du P. Bouhours, augm. de quelques opuscules de piété et de littérature (1788). Voy. BOUHOURS.

FELLON (Thom.-Bern.), jésuite; né à Avignon, le 12 juillet 1672, mort le 25 mars 1759.

Heures chrétiennes. Lyon, 1740, in-12. - Oraison funèbre de Louis XIV. 1716. Cette Oraison a été réimpr. la même année dans le recueil des Oraisons de ce roi, 2 vol. in-12.

Oraison funèbre du duc de Bourgogne.

1712.

- Paraphrase des Psaumes de David et des Cantiques de l'Église. 1731, in-12.

- Traité de l'Amour de Dieu, selon la doctrine de saint François de Sales. Lyon, Jacquenod, 1738, 3 vol. in-12, ou Paris, Guérin, 1747, 4 vol. in-12.

On a encore deux petits poëmes latins du P. Fellon; l'un intitulé: Faba Arabica (1696), et l'autre Magnes (1696): ils ont été réimpr. avec les « Poemata Didascalica >>. France litter. de 1769.

FELTZ (Jo.-Henr.). Dissertatio excerpta controversiorum illustrium de lege Rhodia de jactu. Argentorati, 1715, in-4. -Excerpta controversiorum illustrium de cambio. Argentorati, 1707, in-4.

Excerpta controversiorum illustrium de prælectionis creditorum jure. Argentorati, 1719, in-4.

-Fonore (de) nautico. Argentorati, 1701, in-4.

FENEL (Jean-Basile-Pascal), chanoine de Sens, membre de l'Académie des in

scriptions; né à Paris, le 8 juillet 1695, mort le 19 décembre 1753.

Dissertation sur la conquête de la Bourgogne par les fils de Clovis Ier, couronnée par l'Académie de Soissons en 1743. Paris, 1744, in-12.

Fenel a lu, en 1744, à l'Académie des Inscrip. tions, un Mémoire sur l'état des sciences en France, depuis la mort de Philippe-le-Bel jusqu'à celle de Charles, qui, quoique couronné, est resté inédit.

Le tom. V des « Prix de l'Académie des sciences », renferme un Mémoire de l'abbé Fenel, intitule : Recueil de différentes expériences, essais et raisonne ments sur la meilleure construction du cabestan, par rapport aux usages auxquels on l'applique dans un vaisseau: pièce qui a concouru par l'Académie roy. des

sciences, mémoire de 64 pag., avec 13 planch. Le recueil de l'Académie des Inscriptions renferme aussi de l'abbe Fenel un premier Mémoire sur ce que les Anciens ont pensé de la résurrection ( tom. XIX, 1753), et des Remarques sur la signification du mot Dunuin (Tom. XX, 1753).

FÉNÉLON (Franç. de Salignac de Lamotte), archevêque de Cambrai, membre de l'Acad. franç., l'un des plus beaux génies de la France; ué en Périgord, au château de Fénelon, le 6 août 1651, mort le 7 janvier 1715.

ABRÉGÉ DES VIES DES ANC. PHILOSOPHES.

-Abrégé des vies des anc. philosophes. Par M. D. F. Paris, Estienne, 1726, in-12. Cet ouvrage est contesté à Fénélon. Il en aurait tout au plus laissé le cannevas. L'opinion de plu sieurs personnes est que le P. Cerceau rédigea l'ouvrage, et y ajouta les vies de Socrate et de Platon.

Il a été souvent reinpr. depuis 1726; daus ce siècle-ci entre autre à Paris, en 1802; à Lyon, chez la veuve Buynand, en 1812 et 1816; à Paris, chez Payen, en 1823, in 18 avec 26 fig., et chez Éberhart, en 1824, avec 27 fig.; à Lyon, chez les frères Périsse, 1826. Les autres réimpressions étant trop communes, nous nous dispensons de les citer. -Le même. Nouv. édit., rev. avec soin, augmentée d'une Lettre adressée par l'auteur à un membre de l'Académie, en 1714, sur les anciens et les modernes; ornée d'un portrait de Fénélon et de 26 portraits des philosophes. Paris, A. Delalain, 1822, in-12.

-Le même, auquel on a ajouté un Abrégé de la vie des femmes philosophes de l'antiquité, orné de 28 portraits, d'après les pierres gravées antiques. Par F. A. DAVID.Nouv. édit. Paris, David, grav., 1823, in-8.

Tité à 600 exemplaires, plus 25 sur pap. vélin. Le même en espagnol Compendio de las vidas de los filosofos antiguos escrito en francès, y traducida al castellano, por J.-J. de MORA. Lyon, Cormon e Blanc, 1825, in-12.

AVENTURES DE TÉLÉMAQUE.

En langue originale (1700-1828). -Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse. Nouv. édit., augm. et corr. d'uue infinité de fautes qui s'étaient glissées dans les autres. Bruxelles, Fr. Foppens (en France), 1700, 2 vol. in-12 de 278 et 290 pag.

Cette édition est divisée en seize livres, avec un sommaire à chacun. Le papier est bon, et l'impres sion soignée et correcte; ce qui peut faire penser qu'elle ne vient pas de Rouen, comme on l'a avancé. Le titre est en rouge et noir.

Il existe une autre édition sous la même rubrique, et portant la même date, en 2 vol. aussi, qui est également divisée en seize livres. Il n'y a point de lettres rouges au frontispice comme à l'autre. -Les mêmes. Nouv. édit., augmentée de

TOM. III.

l'histoire d'Aristonous et de Sophroniue. Bruxelles, le même, 1700, 2 vol. in-12.

L'ouvrage est divisé en dix livres. Dans l'Avis au lecteur, on parle d'une impression en seize livres, quoiqu'il n'y ait pas un seul mot d'augmentation.

Les Aventures d'Aristonous se trouvent à la fin du second tome, et les chiffres recommencent. Le caractère est plus gros que celui qui a été employé dans l'édition suivante, et le titre est en rouge. Foppens avait déja imprimé, à ce qu'il paraît, l'année auparavant une édition ainsi divisée.

Les mêmes. Nouv. édition, la première correcte (publiée par l'abbé DE SAINTREMY, auteur de la préface). La Haye, Adrian Moetjens, 1701, in-12 de 448 pag.

Cette édition est encore divisée en dix livres ; le

privilége des États est du 3 décembre 1699. Le libraire annonce que cette édition a été faite d'après la révision de l'auteur, et il assure que pour cet ef fet, il était allé lui-même à Cambrai 1 sans doute pour en conférer avec Fénélon, ce qui paraît dénué de toute vraisemblance. On trouve au frontispice le nom et les titres de l'archevêque de Cambrai. La Préface est de l'abbé de la Landelle DE SAINT-REMY qui se trouvait alors en Hollande, et qui parait avoir eu la plus grande part à cette édition. Dans sa préface, l'abbé de Saint-Remy, à l'occasion du Rapport fait par Bossuet l'année précédente, à l'Assem. blée du clergé de France, sur l'affaire de quiétisme, rappelle hors de propos les controverses des deux prélats. En témoignant son admiration pour la soumission sans réserve de Fépélon au jugement du Saint-Siege, qui avait condamné son livre, il s'élève contre Bossuet. L'abbé de Saint-Remy emploie le reste de sa Préface à répondre aux critiques qui avaient paru contre le Télémaque; il la termine par deux fables, le Serpent et la Liine, de La Fontaine ; l'autre assez mal écrite, intitulée: le Cigne et les Oisons, et deux épigrammes.

Moetjens réimprima le Télémaque, absolument conforme à cette édition, en 1703, et plusieurs fois depuis, toujours avec la même Préface. Les autres éditions, publ. depuis cette époque jusqu'en 1717, sout copiées sur quelques-unes des précédentes, et divisées les unes en dix, les autres en seize livres : ce sont celles 1o de La Haye, Moetjens, 1705, 2 vol. in-12 avec fig., divisée en 16 livres, et suivie, outre les Aventures d'Aristonous, de trois Dialogues des morts. «J'ai vu deux éditions de cette même année, dit M. Adry, toutes deux avec le nom de Moetjens. Une des deux n'a point de figures, et on lit au frontispice Adrien an lien d'Adrian, et le premier vol. est de 272 pag., tandis que dans l'autre édition, il y a 271 pages. Cette édition, dont le prem. vol. a 272 pag., me paraît une contrefaçon faite à Rouen.»> 2° Celles de La Haye, le même, 1706, 1708, 1719, un vol.; 1712, 1715, 2 vol.; 1716, un vol.

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- Les mêmes. Bruxelles, Fr. Foppens (ou plutôt Rouen), 1706, 3 vol. pet. in-12.

Le troisième volume, de 262 pages, est fort mal imprimé. Voici le titre : Suite et fin des aventures de Télémaque, etc. La dédicace au duc de Nivernois est siguée NAULT ( auteur de Bibracté et d'Ambiorixène, et juge de Lucy en Nivernois). Il parle de son ouvrage comme d'une traduction, et il prie son protecteur de présenter son Télémaque à Louis XIV. Cette suite du Télémaque, assez mal écrite, est divisée en trois livres, intitulés Livres onzième douzième et treizième. Il y a un sommaire aux deux derniers.

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tienne; ou Florentin Delaune, 1717, 2 v. in-12 avec fig.

De toutes les anciennes éditions du Télémaque, imprimées à Paris, celle-ci, impr. en caractère SaintAugustin, est la plus belle, et celle qui mérite le plus de fixer l'attention des curieux.

L'Épitre adressée au roi (Louis XV), est signée Fénélou (le marquis de FÉNÉLON, petit-neveu de M. de Cambrai), qui en est l'éditeur. Le Discours sur la poésie épique, impr. en tête, est de M. de RAMSAY. L'approbation est datée du premier juin 1716, et signée de Sacy. Le privilége est accordé an marquis de Fénélon, et on y lit: « Voulant favora blement traiter ledit sieur marquis de Fénélon, et lui donner des marques de notre reconnaissance de son zèle à procurer au public des éditions exactes des ouvr. dudit sieur archevêque de Cambrai, etc. » Et on lit plus haut : « Mais comme le nom de l'auteur et ses ouvrages ont acquis une grande reputation dans le public, etc. »; privilége qui rappelle celui que Louis XIV donna en 1677, pour les Fables de La Fontaine, « dont la jeunesse, dit ce prince, a reçu beaucoup de fruit en son instruction, etc.». Et il ajoute « Voulant faire connaître audit sieur de La Fontaine l'estime que nous faisons de sa personne et de son mérite, etc. >>

Dans un Avertissement, l'éditeur annonce que cette edition a été faite sur un manuscrit original qui s'est trouvé dans les papiers de M. de Cambrai, après sa mort, et qui est partagé en vingt-quatre livres, etc., que toutes les editions qu'on a vues jusqu'à présent ont été très défectueuses et faites sans l'aveu de l'auteur, etc.; qu'on a cru ne devoir pas laisser plus long-temps à la tête de cet ouvrage une preface (de Saint-Remy), qui a paru, et que, l'auteur du Télémaque n'a jamais approuvée. Ce manuscrit original, dont parle l'éditeur, n'est point le premier manuscrit de Fénelon, mais une (se conde) copie sur laquelle il avait fait des corrections et un grand nombre d'additions, qui forment à peu près un quart de l'ouvrage. Cette édition a servi de base à toutes les éditions suivantes. Les sommaires sont imprimés de suite, et non à la tête de chaque livre, comme dans les éditions données depuis.

Les libraires publièrent en même temps le Télémaque en un seul volume, caractère Petit-Romain, sans gravures. Le texte n'est pas imprimé si correctement que dans l'édition en deux volumes.

Le respect que le marquis de Fénelon avait pour la mémoire de son grand-oncle, lui a fait conserver une ode assez faible que celui-ci avait composé dans sa première jeunesse. On la trouve à la fin, mais on l'a supprimée dans la plupart des éditions suivantes. Il n'y mit point les Aventures d'Aristonous, cette fable, ainsi qu'il le dit lui-même, n'ayant aucun rapport au poëme épique de Télémaque.

Le manuscrit original dont l'Avertissement fait mention, est une seconde copie, faite à la bâte,' et dans laquelle deux copistes qui en furent charges ont tantôt omis des mots, et même des lignes entières, tantôt renversé l'ordre des périodes, et quelquefois substitué des termes à peu près équivalents. Il est aisé, disent MM. Gosselin et Caron, de se convaincre, par la confrontation, qu'on n'a guère eu recours qu'à celle-là. Encore, ajoutent-ils, si on l'eût suivie exactement, on aurait évité un grand nombre de fautes qui déparent cette édition. En effet, il est presque impossible d'expliquer comment certaines fautes, qui ne sont pas dans les manuscrits, se sont introduites dans l'édition de 1717, d'où elles ont passé dans les suivantes; à moins qu'on ne veuille convenir qu'on s'est servi pour l'impression, en 1717, d'une des édit. antérieures, d'où ces leçons sont tirées, et qu'alors, au lieu de faire copier entièrement le manuscrit, on s'est borné à en extraire, pour joindre à l'imprimé qui servait

de copie, les additions que l'auteur avait faites à son livre depuis les premières éditions.

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Les mêmes. Nouv. édit., augm. et corr. sur le manuscrit original de l'auteur, avec des remarques (satiriques) pour l'intelligence de ce poëme allégorique (par HenriPhil. DE LIMIERS). Amsterdam, Wetstein, ou Rotterdam, Hofhout,1719, 1725, in-12 de 525 pag., avec 24 fig. de D. Coster.

Après le privilége des États, on trouve une Épître dédicatoire au prince d'Orange, signée Jean Hofhout. Suit un Avertissement des libraires sur cette nouv. édition. Ils prétendent que l'édition donnée par la famille de Fénélon n'est pas exempte de fautes, ni d'omissions considérables. Ils suppriment la préface de l'abbé de Saint-Remy; et à l'occasion de ce que dit M. de Rainsay (dans son Discours qui se trouve aussi dans cette édition), que les ennemis de M. de Cambrai ont voulu trouver dans son Télémaque certaines allégories odieuses, et changer ses desseins les plus modérés en des satires outrageantes, ils cherchent à justifier les Hemarques qui accompagnent leur édition.

Ces deux éditions qui ont quelque réputation parmi les amateurs, sont d'une exécution assez médiocre tant pour l'impression que pour les figures, et quoique l'éditeur les donne pour plus correctes que celle de Paris (1717), on y a remarqué un trèsgrand nombre de fautes; ce ne serait donc que les notes contenant, dit-on, la clef des personnages de la cour de Louis XIV, que l'auteur avait en vue dans les différentes allégories de son ouvrage, qui pourraient les faire rechercher des curieux, si ces notes n'avaient pas été réimprimées plusieurs fois depuis dans d'autres éditions. Celle de 1719 est préferable à la seconde pour les épreuves des gravures, et cette dernière est un peu moins incorrecte que la première, 8 à 12 fr.

Cette édition a servi de modèle à plusieurs réimpressions, à celles, entre autres, de Londres (Liége, Bassompière), 1757, 2 vol. pet. in-8, fig. avec la la carte de Rousset; à celle de Leyde, 1773, in-12, fig., ou 1778, 2 vol. in-12, fig.

Les mêmes, avec des remarques pour l'intelligence de ce poëme allégor. (celles de Henri LIMIERS), et de plus, une Dédicace à Frédéric, petit-fils de George Ier, alors régnant (par J.-Arm. Du Bourdieu). Londres, 1719; ou avec un nouveau Frontispice, Londres, 1732, in-12 avec fig.

Edition excessivement rare. Un exemplaire de cette dern. édition a été trouvé à Cantorbéry, en 1821, par M. Charles Nodier, qui en a fait faire l'acquisition à M. de Cailleux, son compagnon de voyage, aujourd'hui secrétaire-général du Musée.

« Les Notes de Limiers ont été reimprimées fort souvent; cependant Fénélon n'a jamais voulu faire de portraits satiriques dans Télémaque. Voy. l'Histoire de Fénélon, par M. de Bausset, t. II, pag. 183

et 184. »

Les mêmes, avec des notes. Paris, Jacq. Estienne, ou Ve Delaulne, 1730, iu-4, fig. de Lebas, 6 à 9 fr. Vendu en gr. pap., m. r. 48 fr.

Antérieurement à cette édition, Estienne en avait déja publié une en 1720, et l'autre en 1727; l'une et l'autre conformes à l'édition du marq. de Fénélon, de 1717: depuis 1730, il en a publié trois autres, savoir en 1734, 1740, 1755. Ces cinq éditions sont en 2 vol. in-12.

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