Les bofquets de Délos ont perdu leur parure. les champs des François ii refte fans verdure DANS la lice éclatante où le jeune Poëte, Hélas! votre Arbriffeau n'est plus! Las palmes de l'honneur, fymboles de la gloire; D'un louable défir n'enflamment plus nos cœurs; Apollon a brifé fes pipeaux enchanteurs, Et Mars même aux combats dédaigne une victoire Théatre des Vertus, école des Beaux-Arts, O France, quelle nait aujourd'hui t'environne! Ton Idole n'et plus. & fous les érand MAIS quel beau jour renaît !... Quelle Déité fage Chantez, Héros ; chantez, Phébus; (Par un Abonné. ) Explication de la Charade, de l'Enigme & du Logogriphe du Mercure précédent. E mot de la Charade eft Cordon; celui de l'Enigme eft Fleur de Lis; celui du La'gogriphe eft Forêt, où l'on trouve Fer, Or, Et, For, Fret, Rot, Ré, Fort. CHARADE. Louis, pour les Sujets, veut toujours mon premier, Qui n'eft cher à fon cœur que joint à mon dernier, Pour répandre fur eux fans ceffe mon entier, Par M, le Mqs. de la arterie.) M E. portance > Voyant que la Providence l'appeloit au Miniftère Evangélique, il fe livra à l'étude la plus férieufe & la plus approfondie de l'Ecriture Sainte, de l'Histoire Eccléfiaftique, & des Pères. C'étoit dans ces fources pures & fécondes, peut-être trop négligées de nos jours, qu'il puifoit les fubli mes vérités dont fes Difcours étincellent. L'Ecriture Sainte lui étoit fi familière, que les penfées qu'elle renferme fe préfentcient en foule à fon efprit dans la compofition; aufii peut-on regarder fes Sermons comme une expofition de la Doctrine Chrétienne, revêtue des preuves les plus folides & les plus convaincantes. Avant de compofer un Sermon, M. de Géry méditoit long temps ha mière qu'il devoit traiter. Intrépide Défenfeur de la vérité, il préféra toujours la force du raifonnement, la folidité des preuves, aux dehors brillans & affectés de l'éloquence, qui, felon lui, n'étoient propres qu'à dégrader la majefté & affoiblir la force de la parole divine. Le plan de fes Difcours eft admirable par l'ordre, la clarté & la netteté qui y règnent; fes divifion: découlent naturellement de fon texte; une diction pure & une noble fimplicité toujours foutenue, caractérisent fon ftyle. Les fujets que traitoit l'Orateur exigeoient-ils plus d'élévation ? alors les mouvemens d'une éloquence vive & animée fembloient fe préfenter d'euxmêmes fous fa plume. Les bornes que nous nous femmes pref erites, ne nous permettant pas un grand nom bre de citations, nous nous bornens au morceau fuivant. Dans le Panégyrique de SaintLouis, voyez avec quelle rapidité le pinceau de l'Orateur trace les troubles qui agiteren la minorité de ce Prince. " رو " " Louis étoit à peine monté fur le trône » de fes pères, lorfqu'un orage furieux vint fondre fur lui. Les grands vaffaux de la » Couronne..... A ces mots vous vous rappelez, Meffieurs, l'état où la France étoit alors; vous vous fouvenez que ce → Royaume dont toutes les parties font au»jourd'hui fi unies fous l'autorité d'un » feul Monarque, & qui trouve dans cette » Conftitution le principe de fa tranquillité au dedans, & de fa puiffance au dehors, étoit alors divifé en autant d'Etats différens, qu'il avoit de Provinces; que les Comtes & les Ducs, autrefois Mi» niftres du Souverain, en étoient devenus » les dangereux rivaux; qu'ils ne reconnaiffoient plus fon autorité fuprême que par la vaine cérémonie de l'hommage » & par des fermens autant de fois violés que l'intérêt ceffoit de les déterminer à les obferver, ou la force de les y contraindre. Ces vallaux donc trop puif» fans pour être long temps fidèles, portoient impatiemment ce qui leur reftoit » de joug & de dépendance. Quelle occafion de le fecouer entièrement, que رو |