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GUI-PAPE, né au château de la Pape, près Lyon, en 1404, m. en 1487, présid. du parl. du Dauphiné. Il a donné: Decisiones Gratianopolitana. La meilleure édit. est de Genève, 1643, in-fol. Chorier en a donné un abrégé en fr., sous le titre de Jurisprudence de Gui-Pape, Lyon, 1692, in-4°.

GUIARD (Antoine), bénédictin, né à Saulieu en 1692, m. en 1760, a écrit: Entretiens d'une dame avec son directeur, sur les modes du siècle, in-12; Reflexions politiques sur la régie des bénefices.

GUIBAULT (N.), oratorien, né à Hières en 1715, où il est m. en 1794, est un des aut. du Dictionn. historique, littéraire et critique, publ. par l'abbé Barral, Soissons et Troyes, 1758, 6 vol. in-8°. Il a écrit: La Morale en action, Lyon, 1797, in-12; Explication du nouveau Testament, Paris, 1785, 8 vol. in-8°; Les gémissemens d'une ame pénitente, etc.

: GUIBERT, antipape, natif de Parme, chancel. de l'emper. Henri IV, qui le fit élire archev. de Ravenne, puis pape en 1080, prit le nom de Clément III, et se rendit maître de Rome par les armes. Après une vie scandaleuse, il m. misérablement en 1100. Ses cendres furent déterrées à la fin du schisme, et je

tées dans la rivière.

GUIBERT, abbé de Nogent-sousCoucy, né à Clermont en Beauvoisis, embrassa la vie monastique à St.-Germer, et m. dans son abb. en 1124. Dom Luc d'Achery a publiés ses ouv. en 1651, infol. Les princip sont: Histoire des premières croisades, connue sous le titre de Gesta Dei per Francos; Traité des reliques des saints, etc

de tactique, Liége, 1773, 1 vol. in-40 ou 2 vol. in 8°; De l'Ordre mince et de l'Ordre profond; Traité de la force publique, París, 1790, in-8°; Voyages de Guibert dans diverses parties de la France et de la Suisse, faits en 1775, 1778, 1784 et 1785, ouv. posth. publ. par sa veuve, 1 vol. in-8°, an 1800. M. Toulongeon a fait son éloge, impr. à la tête du Voyage de Guibert en Allemagne, Paris, 1790, 2 vol. in-8o.

GUICHARD (Claude de ), seigneur d'Arandas et de Tenay, né à St. Rambert, fonda le coll. du St.-Esprit. Le duc de Savoie le nomma son historiogr., secrét. d'état et gr. référendaire. Il m. en 1607, après avoir publ. une Traduction de Tite-Live; Funérailles, et diverses manières d'ensevelir des Romains, des Grecs et des autres nations, Lyon, 1581, in-4°.

GUICHARD (Eléonore), fille d'un receveur des tailles de Normandie, m. à Paris en 1747, à 28 ans, est aut. de plus. Chansons et des Mémoires de Cécile 1751 2 v. in-12, roman intéressant, dont La Place n'a été que l'éditeur.

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GUICHARD, avoc., né à Marseille sav. jurisc. de Paris, avoc. du roi au bureau des finances et chambre du domaine, et avoc.-gén. du cons. de Monsieur, frère de Louis XVI. Depuis la révol., lors de l'organisation, d'après la Foi sur les hypoth. de Paris, il en fut le premier conservateur: après avoir porté P'ordre et la lumière dans cette institution, il m. en 1804.

GUICHARD (N.), cél. compositeur de musiq., m. à Paris en 1807. On a de lui des Messes, des Motels, etc.; le fameux Bouquet de romarin, qui avait été d'abord créé sur les paroles Kyrië et Christe eleïson, etc.

GUICHARD (Jean-François), poète, né à Paris en 1734, où il m. en 1811. Ses poésies ont été recueillies en 1803, 2 vol. in-12: ces sont des Contes, des Fables, des Epigrammes, ete. Il est aut. du Bûcheron, comédie en un acte, en prose, musique de Philidor, représentée en 1763.

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GUIBERT (François-Apolline, comte de), né à Montauban en 1743, m. en 190, servit avec distinction dans la guerre de 1766, et en Corse au combat de Ponte-Nuovo, qui assura la conquête de cette île à la France. Devenu colonel du régim. de Neustrie, et inspect. gen. d'infanterie il cherchaà réunir les lauriers des Muses à ceux de Mars. Ses ouv. sont le Connétable de Bourbon, GUICHARDIN ou GUICCIARDINI trag jouée à Versailles, Paris, 1785; (François), né à Florence en 1482, prof. Eloge de Catinat, Edimbourg (Paris), le droit, et parut au barreau avec an 1775, in-8°; Eloge de Frédéric, roi de tel éclat qu'on l'envoya en ambass. à la Prusse, Londres (Paris), 1787, Eloge cour de Ferdinand, roi d'Aragon. Trois de l'Hôpital, chancelier de France ans après, en 1515, Léon X lui donna 1777, in-8°, Eloge de Thomas, de le gouv. de Modène et de Reggio. Après L'académie française; Eloge de made-la m. de Léon X, et celle d'Adrien VI, moiselle de l'Espinasse, réunis en un vol. in-8°, Paris, 1806; Essai général

son success., Guichardin devint gouv. de Bologne sous Clément VII. Le pape

Paul III l'ayant privé de son gouv., il se retira à Florence, où il fut cons. d'état, et où il rendit de gr. services à la maison de Médicis, jusqu'à sa m. arrivée en 1540. Vers 1537, il se retira à la campagne pour travailler à son Histoire en italien des principaux événemens arrivés depuis 1494 jusqu'en 1532, Florence, 1561, in- fol. ou 2 vol. in-8°: celle de Venise, 1574, est augmentée de quatre livres, mais il y a des passages tronqués. Les édit. les plus belles faites de l'Histoire de Guichardin, sont celles de Venise, 1738, en 2 vol. gr. in-fol.; de Londres, 2 vol. in-4°, et de Fribourg, 1775-76, 4 vol. in-4°. On en publia la même année une trad. à Paris en 1738, sous le titre de Londres, en 3 vol. in-4°, par Favre, retouchée, revue avec soin par Georgeon. Guichardin est encore aut. des Avis et Conseils en matière d'état, 1525, Anyers, in-4°, trad. en franç., Paris, 1577, in-8°.

Pavie en 1650, m. à Frescati en 1712, regardé en Italie comme le restaurateur de la poésie lyrique, a laissé : Les Homélies de Clément XI, 1712; plusieurs Poesies lyriques, Rome, 1704, in-40'; la Pastorale d'Endymion, avec sa Vie, par Crescimbeni, 1726, in-12.

GUIDI (Louis), sav. oratorien, m. en 1780. Ses princip. ouv. sont : Entretiens philosophiques sur la religion, 3 vol.; l'Ame des bétes, 1983, in-123 Dialogue entre un curé et un évéque sur le mariage des Protestans, Paris 1775, in-12; Lettres à un ami sur le livre de d'Alembert, sur la destruct. des jésuites en France, Paris, 1765, in-12.

-

Guidi, censeur royal, neveu du précédent, est aut. de: Lettres contenant le journal d'un voyage fait à Rome en 1773, Genève et Paris, 1783, 2 vol. in-12; La véritable dévotion, trad. dě l'ital. de Muratori, Paris, 1778, in-12.

GUIDICCIONE (Jean), né à Lucques, fut gouv. de Rome, nonce auprès de Charles V, et gouv. de la Romagne et de la Marche d'Ancône, m. en 15419 dans sa 51 année, est aut. d'Orazione alla republica di Lucca, Firenze, 1568, in-8°; Kime, Bergame, 1753, in-8°.

GUICHARDIN (Louis), neveu du précéd., né à Florence vers 1523, m. à Anvers, en 1589. On a de lui une Description curieuse des Pays-Bas, en ital., 1587, in-fol., trad. en frane. par Belleforêt, avec un gr. nomb. de fig., Amst., 1626, in-fol.; Raccolta di detti e fatti notabili, 1581, in-8°; Hore di recreazione, Anvers, 1568, in-16, trad. en fr. par Belleforêt, 1578, in-12, sous le titre d'Heures de récréation, et Après-goût de l'anatomie. Il allait la nuit exhu

Dinées de L. Guichardin; des Mémoires sur ce qui s'est passé en Europe, depuis 1530 jusqu'en 1560, Anvers, 1565, in-49.

GUICHENON (Samuel), avocat à Bourg-en-Bresse, né à Mâcon, m. ed 1664, à 57 ans, historiogr. duhdud de Savoie, a écrit: Histoire généalogique de la maison de Savoie, Lyon, 1660, 2 vol. in-fol., Turin, 1778, 2 vol. in-fol.; Histoire de Bresse et de Bugey, Geret Valromey, Lyon, 1650, in-fol., Bibliotheca Sebusiana, 1660, in-4°.

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GUIDALOTI (Diomède), savant de Bologne au 16 s., a publié d'assez bons Commentaires sur plus. poetes latins, ct entr'autres sur les Eglogues de Némé sien, Bologne, 1554, in-fol. Ha été réimpr, dans la coll, des Poeta latini rei venaticæ scriptores.

GUIDOTTI (Paul), peintre, sculpt., né à Lucques en 156), m. en 1629. Ex trême en tout, il portait à l'excès le

mer des cadavres pour étudier la struc-· faire des ailes et de voler, ces ailes étaient ture du corps humain. Il imagina de se fabriquées de baleine, recouvertes de plumes, et adaptées au corps par des sous les bras. Après quelq. expériences secrètes, il voulut en faire l'essai public à Lucques: il prit son vol d'un lieu élevé de la ville, et se soutint assez bien jusqu'à la distance d'un quart de mille, au bout de laquelle ses ailes le laissèrent tomber sur un toit qu'il enfonça, il eut une cuisse cassée, 19

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GUIELME on GUILLELME (Jeafi), avocat, né à Lubeck, mort en 1584 à Bourges, où il était allé pour entendre Cujas, a donné Questiones Plautina et d'autres ouv., dont Juste-Lipsej del Thou et autres font de gr. éloges.

tres,

GUIGNARD (Jean), jés., né à CharGUIDE (le), on GUIDO, RENI, était bibliothéc. du coll. de Cler peintre Bolonais, né en 1575 d'un éxeel-mont, lorsque Jean Châtel, élève des fent music., fut élève de Denys Calvart

et des Carraches: il amassa une fortune considérable, qu'il dépensa au jeu, et mourut pauvre à Bologne en 1641. On a beaucoup gravé d'après lui...

GUIDI (Charles-Alexandre); né

jésuites, porta ses mains parricides sur Henri IV. Cet assassin ayant avoué qu'il avait souvent entendu dire chez ces religieux qu'il était permís de tuer un prince hérétique, le parl. envoya des commis | saires pour faire la visite de leurs papiers.

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GUILLAUME Ier de Conquérant, fils naturel de Robert Ler, duc de Normandie et d'Arlette, fille d'un pelleGUIJON (Jacques), avocat au parl. tier de Falaise, né dans cette ville en de Dijon, né à Autun en 1542, où il 1024, régnait paisiblem. en Normandie, m, en 1625, cultiva la poésie latine. Ses après avoir dispute son héritage avec ses OEuvres ont été recueillies avec celles parens lorsque Edouard-le-Confesseur, de ses trois frères, André, Hugues et roia d'Angl., l'appela au trône par son Jean par de La Mare, conseill. au parl. testament. Il passa dans cette fle én 1066, de Dijon, 1658, in-4°. Son frère André avec une flotte nombreuse, pour prenétait mort en 1631, Hugués en 1622, et dre possession de son royaume. Lorsque Jean en 1605. bom sen toutes les troupes furent débarquées, il GUILBERT (Pierre)nsuré, fit brûler ses vaisseaux, et dit à son arprecept. des pages du mée en lui montrant l'Angleterre: « Voilà 6 ans, publia les Mémoires histori- votre patrie. En même tenis il fit chan ques et chronologiques de Port-Royal,ter les exploits de Renaud de Montauban,

et de Roland, son cousin, afin d'animer ses soldats. Les Anglais avaient déféré la couronne à Harold, le plus grand sei

du même nom,

Marie-Anne Guillaume,

a publié à Paris, en 1668, un Discours sur la prééminence des femmes sur les hommes.

GUILLAUME DE LA POUILLE a laissé un Poëme latin, en cinq livres, sur les guerres des Normands dans la Sicile, la Pomille et la Calabre, jusqu'à la mort de Robert Guixard, leur prince, au fils duquel il a adressé son ouvrage. Ille composa, à la sollicitat. du pape Urbain II, entre les années 1080 et 1099s, Rome, 1582, in-40, rimp, dans les Scriptores

rerum Italicarum de Muratori.

à Rouen, en 1649, in - fol., sont : fa Chirurgie d'Ambroise Paré, trad. dú fr. en latin; Tables anatomiques, fig. ; Traité des opérations. Il m. à Paris en 1612, dans un âge avancé.

GUILLEMEAU (Charles), fils da préced., né à Paris, devint méd, du roi m. en 1656, âgé de 68 ans, a écrit divers ouvr. contre plus. memb. de la faculté ; nous ne citerons que Ostomyologie, ou Discours des os et des muscles, Paris, 1615, in-8°; Aphorismes de chirurgie, Paris, 1622,

in-12.

GUILLEMETTE, de Bohême, fanatique du 13e s., se fit des sectateurs par son hypocrisie. Elle sut si bien se contrefaire, qu'elle m. en odeur de sains teté, l'an 1281. Ses fourberies ayant éte corps et on le brûla, dévoilées après sa mort, on déterra son

GUILLERAGUES (N. de), premier présid. de la cour des aides de Bordeaux, et du cabinet du roi (Louis XIV), eut sa patrie, ensuite secrét. de la chambre pendant quelque tems la direction de la Gazette de France, Le roi le nomma ambassadeur à Constantinople en 1679. ¡II

GUILLAUME DE HAUTEVILLE, Sur nommé Fier-à-bras, fils aîné de Tancrède d'Hauteville et de Moriella, était un de ces seigneurs normands quí, áttirés de la province de France, à laquelle ils donnèrent leur nom, en Italie et dans le pays de la Pouille, par un nommé Meno, furent, après une expédition sans succès, dispersés et enfin reunis ch 1039 par le duc de Naples dans la ville d'Awerse, qu'il venait de construire; il fonda une république, Guillaume m. vers l'an 1046., et Drogon, son frère puiné, lui sacerda dans la présidence de la nouvellem. quelques années après. On a de lui républiques; il fut assassiné dans une église en 1051 et Hunifield our Hom-gieuse portugaise, in-12 (Mariane Alphrey, 3 fils de Tancrède, lui succeda ; il fut à son tour remplacé, len 1054, par un autre frère d'un second mariage,qui se rendit célèbre sous le nom de Robert Guischard.

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une traduction des Lettres d'une reli

cafaroda), adressées au comte de Chawilly, officier français.

GUILLERI, nom de trois frères d'une maison noble de Bretagne, qui, après s'être signalés dans les guerres de la Ligue, se firent voleurs de grands chemins lorsla eté rendue à la France. Ils que

GUILLAUME ou WILLIAM, archit. allemand, båtit en 1774, conjointement firent bain une forteresse sur le chemin avec Bonanno.et Thomonasó, sculpteurs de Bretagne en Poitou pour leur servir pisans, le fameux olocher de Pise, derde retraite. On envoya cinq mille hom. rière la cathédrale de cette ville. pour assicger la forteresse de ces brigands. 'On la foultrova à coups de canon, et les scelerats qui l'habitaient furent rompus en 1608.

GUILLEMAIN (C.-J.) " počte Urámat., ne à Paris en 1750, m. en 1880, a donné 368 pièces au théâtre, c'était Te Cervantes des Francais et le Videos derne; il savait onze langues la maris gation l'astronomie, la géographie et 'histoire lui étaient familières et cel pendant il n'a jamais joui d'une grande célébrité Voici le titre de quelques-unes

GUILLET DE ST. GEORGE (George), premier historiog. de Pacad. de peint. et de sculpt. à Paris, où il fut reçu en 1682, né a Thiers vers 1625, m. à Paris en 1705, a donne, sous le nom de son frère Guillet de

de ces pièces Enrólement supposé; Guilletière Hist, de Muhoniet IF,

le Nouveau parvenu, Boniface pointu et sa famille; le Mariage de Jeannot et son prologue; Churchill amoureux ou la jeunesse de Marlborough le Vannier et son seigneur; la Rose et l'Epine; l'Amour et Bacchus au village; les Cent écus, etc. gi

GUILLEMEAU (Jacques) mà Orléans, ching ordin. des rois Charles IX etient Inn des plus celeb. disciples d'Ambroise Paré. Ses princip ouvr, rec.

2

la Vie de Castracini, in-12, curieuse, Les arts de l'homme d'épée, 2 vol. in-12 Lacédémone ancienne et moderne in-12; Athènes ahèienne et nouvelle in-tb.'

GUILLEVILLE (Guillaume de}, bernardin de l'abbaye de Châlis, vivair encore en 1358; il est auteur d'un roman en vers, intit. Les trois pélerinages, celui de la Vie humaine, celui de l'Ame séparée du corps et celui de JésusChrist Paris, in-49, sans date. mer

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