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thaire, duc de Bourgogne et d'Aquitaine, et m. en 956.

HUGUES DES PAIENS (De Paganis), de la maison des comtes de Champagne, forma avec Geofroi de Saint-Omer et sept autres gentilshommes, l'ordre des Templiers, et en fut le prem. gr.-maître. Le premier devoir qui leur fut imposé par les évêq. était de garder les chemins contre les voleurs, pour la sûreté des pelerins. Baudouin II, roi de Jérusalem, leur accorda un appartement dans le palais qu'il avait auprès du Temple; de là leur vint le nom de Templiers, On leur donna une règle en 1128, dans le concile de Troyes; mais étant accusés de renier J. C., ils furent abolis en 1312. Hugues m. en 1136.

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HUGUES, ne en 1965, abbé de Flavigni au commenc. du 12e S. est auteur d'une Chronique en 2 parties, connue sous le nom de Chronique de Verdun. On la trouve dans la Bibliotheca manuscriptorum du P. Labbe.

HULME (Nathaniel), sav. méd. angl., membre du coll. roy. de méd., de la société roy. et de celle des antiq. de Lond., où il m. en 1807 à 75 ans, a publié en 1768, un Ouvrage latin sur la nature; les causes et le traitement du scorbut; Traité de la Fièvre puerpérale, etc.

HULOT, tourneur en bois, perfectionna l'art du tour, et exécuta plusieurs machines ingenieuses, utiles à divers arts et principalement à l'horlogerie. On lui doit l'Art du tourneur. Il m. à Paris en 1781 âgé de 65 ans.

HULSEMANN (Jean), theol. luth., né à Esens ( Frise) en 1602, profess. de theol., puis surintend. à Leipsick, m. en 1661, a laissé une Relation en allem. du Colloque de Thorn.

HULSIUS (Levinas), né à Gand, viv. au commenc. du 17 s. On a de lui; XII Cæsarum ac LXIV ipsorum uxorum ac parentum effigies ex antiquis numismatibus, Francfort, 1596, in-4°; Series Numismatum imperatorum Romanorum à Julio Cæsare ad Rudolphum II, Francfort, 1603, etc. Ces rc

HUGUES DE FLEURY, moine de cette abbaye, vers la fin du 11 s., a laissée 2 livres de la puissance royale,cueils sont rares. et de la dignité sacerdotale. On les trouve dans le tome 4 des Miscellanea de Baluze; une petite Chronique, depuis 996 jusqu'en 1100, publ. par Duchesne, Munster, 1638, "in-4°.

HUGUES D'AMIENS, archevêq. de Rouen, mort en 1164, a donné trois Livres pour prémunir son clergé contre les erreurs de son tems, et quelq, autres ouvrages.

HUGUES, chan. rég. de Paris, m. en 1142, à 44 ans, professa la théol, et fut appelé un second Augustin. Ses Ouvrages ont été rec. à Rouen, 1648, 3 vol. in-fol."

HUGUES DE PRATO, d'une ville de ce nom en Toscane, dominic. en 1276, m. à Prato en 1322, a laissé des Sermons, Louvain, 1484; Heidelberg, 1485; Anvers, 1614.

HUMBERT II, dauphin de Viennois, né en 1312, successeur én 1333 de Guigne VIII, son frère, épousa, en 1332, Marie de Baux, alliée à la maison de Fr., dont il n'ent qu'un fils unique. Ayant essuyé des affronts de la part de la maison de Savoie, il résolut de donner ses états à celle de Fr. Cette donation, faite en 1343 au roi Philippe de Valois, fut confirmée en 1349, à condition que les fils aînés des rois de Fr. porteraient le titre de dauphin. Philippe, en reconnaissance, donna 40 mille écus d'or, et une pension de 10 mille liv. à Humbert. Ce prince entra ensuite dans l'ordre des dominic. ; il reçut tous les ordres sacrés des mains du pape Clément VI. Ce pontife le créa patriarc. d'Alexandrie, et lui donna l'administrat. de l'archev. de Reims. Il m. à Clermont en Auvergne en 1355.

HUITFELD (Harrald), seign. d'O- HUMBERT (Abrah.), né à Berlin en disberg en Danemarck, né en 1549, fut | 1689, de parens réfugies et origin. de Lorrer secret.duroy, en 1575; sénat. en 1586; raine, servit en Holl., en Saxe, en Prusse 9 ans après chanc.; en 1597, chef d'une et en Fr., comme ingén.; il fut conseill. ambass, extraord. en Anglet., m. à Her-privé du cons, franc. et de l'acad. royale lousholm en 1608. Il a publ., en danois, les 1ers vol. de l'hist. de Danemark qui commence à Dan Iva, jusqu'au règne de Frédéric II, dont il voulait publ. les exploits, quand la m. le surprit; l'impress. en fut achevée en 1640, in-fol., par les soins de Resen. L'Hist. de Danemarck publ. en lat. par Pontanus, n'est presque que la trad. de celle de Huitfeld.

des scienc. Il a laissé plus. ouvr. sur le nivellement, sur l'origine et les progrès des tranchées, et l'art du génie, et trad. en allem. Vauban, sur l'attaque et la défense des places, 2 vol. in-4°. Il m. en 1761.

HUME (David), minist. protestant d'une famille d'Ecosse. Charles Ier, roi d'Anglet., le chargea de réunir les théol

protest. de l'Europe sous une confession
de foi unique, il a écrit Davidis Humii
apologia basilica, seu Machiaveli inge-
nium examinatum, 1626, in-4°; et quel-
ques
Poésies latines insérées dans les De-
licia poëtarum Scotorum d'Artus Sous-
ton, Amst., 1637, 2 vol. in-12.

HUME (David), né en 1711 à Edim-
bourg en Ecosse, d'une fam. peu riche,
fut d'abord destiné au barreau. Il quitta
la jurispr. pour cultiver la littér, et la
philos. Il ne négligea point la politique;
et ses connaissances en ce genre lui valu-
rent, en 1746, la place de secrét. d'am
bass. du gén. St.-Clair, qu'il accompagna
à Vienne et à Turin. Il fut attaché au
lord Herford pendant son ambass. à la
cour de Fr. en 1765; et sous le minist.
du gén. Conwai, il obtint, en 1767, l'em-
ploi de sous-secrét. Enfin, il renonça
entièrement aux affaires publiques, et m.
en 1776. On a de lui: Essais philosophi-
ques sur l'entendement humain, trad.
en franç. par de Mérian, avec préface et
notes par Formey, Amsterd., 1758, 2
vol. in-12; Hist. natur. de la Religion,
avec un Examen critique et philosophi
que, trad. en franç. par de Mérian, ibid.,
1759, in-12. Essais de morale, ou Re-
cherches sur les principes de la morale,
trad. en franç. par Robinet, ibid., 1760,
in-12; Essais politiques et moraux,
trad.
en franç. par de Mérian, ibid., 1759,
in-12; Discours politiques, trad. en fr.
par l'abbé Le Blanc, ibid. (Paris). 1754,
(Paris). 1754,
2 vol. in-12. Ces différens ouvr, ont été
réimpr. à Paris en 1788, sous le titre de
Londres; une Histoire d'Angleterre, di-
visée en trois périodes : des maisons de
Plantagenet, de Tudor et de Stuart. Ma-
dame Belot a trad. en franç, les 2 prem
périodes, Amsterd. (Paris) 1763 et 1765,
4 vol. in-4°; et l'abbé Prevost la 3e,
Lond. (Paris), 160, 2 vol. in-4o, réimp.
en 18 vol. in-12. Hume a laissé quelques
ouvr. posth. tels sont des Dialogues sur
la nature des Dieux; et sa Vie, com-
posée par lui-même. M. Suard en a
donné une trad. fr., Londres (Paris),
1777, in-12.

HUMEAU (Francois), méd,, né à Poitiers vers 1530, où il est m. en 1594, doyen de sa fac. Ses ouv. se réduisent à un Traité sur le pourpre, en franç., 1575, et à un autre sur la rate, en lat., Paris, 1578, in-8°. Humeau (François), son né à Poitiers en 1628, fut aussi méd., dans cette ville, où il m. en 1683, a laissé circulationem sanguinis Harveianam exercitatio anatomica, Pictavii, 1669, in-49%

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HUNAUD ou HUNALDE, duc d'Aquitaine, fils d'Eudes, se révolta contre Pepin en 743, s'avança jusqu'à Chartres, qu'il prit et brûla. Contraint de mettre bas les armes, il donna des otages de sa fidelité. Après avoir fait crever les yeux à son frère, il se fit moine dans le monastère de l'île de Rhé. Il m. sous une grêle de pierre.

HUNAULD (Franc.-Joseph), méd., né à Château-Briant en 1701, m. à Paris en 1742, prof. d'anat. au Jardin du roi memb. de l'acad., a publié en 1730: Recherches anatomiques sur les os du crane de l'homme. Il lut dans la société royale, dont il fut membre en 1735, des Réflexions sur l'opération de la fistule lacrymale.

HUND (Magnus), méd. du 15 s. né à Magdebourg, prof. à Léipsick, où il m. en 1519. Il est un des prem. qui aient donné des planches d'anatomie.

HUNDERTMARK (Charles - Frédéric), méd., prof. à Leipsick, a laissé De diis artis medica tutelaribus, Lip siæ, 1735, in-40; Liber singularis de incrementis artis medica per expositionem ægrotorum, apud veteres, in vias publicas et templa, ibid., 1739, 1749, in-4°.

HUNERWOLF (Jacques-Auguste), méd. et physic. d'Arnstad, ville d'Allemagne, de l'acad. des curieux, a donné: Anatomia Poloniæ, 1680, in-8°.

HUNGARIA (Bernardin d'), ainsi nommé parce qu'il était de Hongrie, se fit capucin, et passa miss. en Afrique. Il baptisa le roi et la reine de Loango: il y m. en 1664, On a de lui l'Histoire de son Voyage et de sa mission, avec une relation des moeurs des habitans du Loango. L'abbé Proyart à donné une Hist. de ce pays, Paris, 1776, in-12.

HUNIADE (Jean Corvin ou Lorrin), vaivode de Transylvanie, gén. des armées de Ladislas, roi de Hongrie, et gouv. du royaume, un des plus gr. capitaine de son siècle, défit les Turcs en 1442 et 1443, gagna la bat. de Varnes, où Ladislas fut tué. Il fut néanmoins vaincu les Turcs en 1448, et m. en 1456 à Zeinplein,

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HUNNAEUS ( Augustin ), né à Malines en 1522, fut prof. de théol. et chanoine de St.-Pierre, doct, et rect, de l'u

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HUNNERIC roi des Vandales en Afrique, succéda à son père Genseric en 477. Persécuté par les chrét., il en fit mourir jusqu'à 40,000. Theodoric son frère, ses enfans et tous ceux contre lesquels il avait conçu quelq. soupçons, furent victimes de sa cruauté. Il employait indifféremment le fer et le feu pour la satisfaire. Ce furieux m. après un règne de 8 ans.

Hunter s'était déjà fait un nom par son Anatomie de l'utérus dans l'état de grossesse, en 34 planches, ouvr. entrepris en 1751, et qu'il n'a publié qu'en 175, dans la seule vue de le perfectionner. Ensuite il fit construire à ses dépens un édifice spacieux, où furent placés un amphithéâtre avec une vaste et magnifique salle disposée à recevoir son mu→ seum; il y avait joint un cabinet de fossiles, une bibliothèque d'auteurs grecs et lat. et de livres de littér. et de sciences, un cabinet de médailles antiq., une collection de coquilles et de coraux, pour lesquels il avait dépensé plus de 20,000 liv. sterl. (environ 450,000 fr.). Il m. en 1783. Il légua la jouissance et l'usage de son muséum à son neveu Matthieu Bail

HUNNIUS (Gilles), minist. de Wittemberg, et théol. luthér., m: en 1603, à 53 ans. On cite son Calvinus judaï-lie, pendant l'espace de 30 années, et en sans, Wittemberg, 1595, in-8°; et d'autres ouvrages de controverse, 5 vol. in-folio.

HUNNOLD (François), jés., né au pays de Nassau, se distíngua par ses Sermons, recueillis en 6 vol. in-fol., impr. à Cologne et à Augsbourg. Il m. à Trèves en 1746.

HUNT (Jérémie), sav. theol. dissid., né à Londres en 1678, prédicat. d'une congrégat. angl. à Amst., et d'une autre à Tunstead au comté de Norfolk, puis à Londres, et doct. à Edimbourg, a laissé: Essai sur les explications données en différens tems de l'histoire et des révélations de l'Ecriture sainte, avec une Dissertation sur la chute du premier homme, in-8°, 1738; Différens Sermons, etc. 11 m. en 1744.

HUNTER (Rob.), aut. de la fameuse Lettre sur l'enthousiasme, attribuée à Swift, et plus généralem. au comte de Shaftsbury. On lui donne aussi une farce intit. Androboros. Il fut successivem. lieut--gouverneur de Virginie en 1708, gouvern. de New-York en 1710, et de la Jamaïque en 1728, où il m. en 1734.

assigna la propriété définitive après ce tems à l'université de Glascow, en y joignant un fonds de 8,000 liv. sterl. (environ 176,000 fr.) pour l'entretien et l'augmentation de cette collection.

HUNTER (Jean), méd. angl., frère du précédent, né en 1728. Il a enrichi cette science de plusieurs connaissances nouvelles, telles que les ramifications des nerfs olfactoires sur les membranes du nez, la distribution de quelques-unes des branches des nerfs de la cinquième paire, la route des artères de l'utérus l'opération de l'hydrocèle. La soc. roy. aboutissant au placenta. Il perfectionna de Lond., celle de Gothembourg, la soc. roy. de méd., l'acad. de chirurgie de Paris, la soc. philosophique d'Amérique, et le college de chirurgie d'Irlande, le comptèrent au nombre de leurs membres. Il fut en même tems chirurg. du roi, de l'hôpital de Saint-George, chirurgien général de l'armée, et inspect. général des hôpitaux. Il m. subitement en 1793. Il a laissé Natural history of the human teeth, 1771, in-4°, dont la seconde partie parut en 1778, et trad. en lat, jeun Traité des maladies vénériennes, 1786, HUNTER (Guill.), méd. angl., né à in-4°; des Observations sur certaines Kilbride en Ecosse en 1718. Il se distin- parties de l'économie animale, 1786, gua par son habileté dans la dissection.in-40; un Traité sur les plaies d'armes. En 1743, il présenta à la société royale un Essai sur la structure et les maladies des cartilages qui servent aux articulations. En 1750, l'univ. de Glascow lui conféra le degré de doct.; en 1 1764, il fut med. extraord. de la reinc, La société royale de Londres, et l'acad. royale des arts se l'associèrent. En 1781, il fut appelé à la présidence de la société des méd. de Londres, et élu associé étranger par la société de méd. de Paris en 1780, et de l'acad. royale des sciences en 1782.

à feu, 1794.

HUNTER (Henri), doct. écossais desserv. de l'église presbyt. de LondonWall, né à Culross, comté de Perth en 1741(l'un des prédicat. les plus célèb., de l'Anglet. Il traduisit les Fragmens physionomiques de Lavater. On a de lui d'excellentes Traductions d'Euler et de Bernardin de Saint-Pierre; un Voyage en France, en Allemagne, en Hongrie et en Turquie. Il m. à Bristol-Wells vers la fin de 1802.''

HUNTINGDON (Robert), savant | theol. angl., né en 1636, à Deerhurst, comté de Glocester, chapelain de la factorerie angl. à Alep. Il rassembla nombre de curiosités et quantité de m.ss. Il m. évêque de Raphoe, en 1701, âgé de 66 ans. On a de lui un Mémoire sur les

colonnes de porphyre d'Egypte, dans les Transact. philosophiques.

HUNTINGDON (Seline, comtesse de), seconde fille de Washington Shirley, comte de Ferrers, née en 1707, m. en 1791, fut une très-rigide calviniste; elle employa sa fortune à entretenir des prédic. ambulans, et à fonder des chap. dans les différentes provinces.

HUNTINGDON (Joseph), ministre de Coventry-Connecticut, m. en 1795, a publié le Calvinisme amélioré, etc., Sermon sur la vanité et le crime de la présomption; Plaidoyer devant la cour ecclésiastique à Stockbridge, dans la cause de madame Fisk, excommuniée pour avoir épousé un homme impie et immoral, 1779

HURAULT (Philippe), comte de Chiverny, cons. au parlem. de Paris, maître des requêtes de l'hôtel, chanc. du duc d'Anjou, garde des sceaux en 1578; disgracié dix ans après, puis rappelé par Henri IV: m. en 1599, à 72 ans. Il a laissé des Mémoires d'etat de Chiverny. La meilleure édit. est de 1636, in-4°.

HURAULT (Philippe), parent du précéd., devenu évêque de Chartres, acheta des héritiers de Brèves, ambass. à Constantinople, une riche biblioth. qu'il laissa à celle du roi, sous Louis XIII. Elle renfermait 418 vol., et 110 m.ss. syriaques, arabes, turcs et persans, avec les matrices des caractères de ces diverses langues.

HURE (Charles), d'abord profes. d'hum. dans l'univ. de Paris, ensuite principal du college de Boncourt, né à Champigny-sur-Yonne en 1639, et m. à Paris en 1717, a laissé un Dictionnaire de la Bible, 1715, 2 vol. in fol.; une édit. lat. du Nouveau Testament, avec des notes, 2 vol. in-12; la trad. franc. du Nouveau Testament, et de ses notes lat. augm., 1702, 4 vol. in-12; Grammaire sacrée, 1707, in-12.

"HURET (Grégoire ), dessinat. et grav., né à Lyon en 1610, m. à Paris en 1670; il publia quelques Ecrits polém. contre Sallo, auteur du Journ, des. Sav. On estime son Theatre de la Passion, en 32 tableaux. Paris, 1664, in-fol.

HUS (Jean), né à Hus, petit bourg de Bohême, devint rect, de l'univ. de

Prague, et confes. de Sophie de Bavière, épouse de Venceslas, roi de Bohème, sur laquelle il eut beaucoup d'ascendant. Wiclef avait depuis peu débité ses opinions; Jean Hus adopta une partie de celles qui étaient défavorables à l'église romaine, et voulut être réformateur: c'est ce qu'il proposa dans son Traité de l'Eglise. On dénonça ces opinions au pape Jean XXIII, et on cita l'auteur à comparaître vers l'an 1411. Il ne comparut point. On assembla le concile de Constance. L'emper. Sigismond, frère de Venceslas, roi de Bohême, l'engagea à aller se défendre dans ce concile. Hus y vint en 1414 avec toute la confiance d'un homme qui croyait n'avoir rien à se reprocher, et comme il ne voulut pas se rétracter, il fut condamné dans la 15e session à étre dégradé et ses livres à être brûlés. Après la cérémonie de la degras dation, on mit sur sa tête une mître de papier, haute d'une coudée, en forme pyramidale, sur laquelle on avait peint trois diables, avec cette inscription: L'HÉRÉSIARQUE. Dès ce moment, l'Egl, se dessaisit de lui et le livra au bras séculier. Le magistrat de Constance le condamna au feu en 1415. Les vaiets de ville se saisirent aussitôt de lui; et, après l'avoir fait passer devant le palais épisconduisirent au lieu du supplice. Ses copal pour voir brûler ses livres, ils le cendres furent ramassées, et on les jeta dans le Rhin, de peur que ses sectateurs ne les recueillissent pour en faire des reliques. Jean Hus laissa des Commen taires sur divers morceaux de l'Ecrit. S., et plus. Traités dogmatiques et moraux dont quelques-uns furent écrits pendant sa détention. Ses Ouvrages ont été imp. à Nuremberg en 2 vol. in-f., 1715, avec sa Vie et celle de Jérôme de Prague.

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HUSSEIN, berger, qui, en faisant paître son troupeau près de la prison d'Ibrahim, Payant diverti par ses chansons rustiques, et par les airs qu'il jouait sur son flageolet, était devenu le favori du monarque lorsqu'il fut monté sur le trône. Ce favori ayant abusé des faveurs de son prince, le peuple le mit en pièces l'an 1648.

HUSTACHE, poète français, né à Amiens en 1293; la licence et l'enjoûment caractérisent ses poésies. On estime son Fabliau du boucher d'Abbeville.

HUSZTI (André), prof. de b.-lettr. à Coloswar ou Clausenbourg en Transyl vanie; cité par le synode de la confession helvétique, à cause de sa mauvaise conduite, et n'ayant point comparu, fut excommunié en 1742: il se fit cathol, et

qua avec beauc. d'aigreur la Théorie de la terre, de Woodward, et l'auteur luimême. On lui attribue l'invention d'une horloge marine pour découvrir la longitude en mer, qui eut l'approbation de Newton.

eut un emploi honorable à Alba-Julia, aujourd'hui Carlsbourg. Il continua à vivre dans la crapule: on le chassa, et il erra jusqu'à sa mort, arrivée en 1755. Il a laissé Jurisprudentia Hungarico-Transilvanica, Hermanstadt, 1742, in-4°, très-estimé; Dacia vetus et nova, etc. HUTCHINSON (Jean Hely), jurisc. HUTCHESON (François), né en Ir-né en 1715, m. en 1794. Il fut premier

lande en 1694, prof. en 1729 à Glascow la philos., et y m. en 1747. On a de lui: un Système de philosophie morale, publié après sa m. à Glascow, 1755, in-40, et trad. en fr. par Eidous, Lyon, 1770, 2 vol. in-12; Recherches sur les idees de la Beauté et de la Vertu, Amsterd., 1749, 2 vol. in-12, trad. en franç. par le même, etc.

HUTCHINS (Jean), ecclésiast. angl., né en 1693, au comté de Dorset, m. en 1773, a pub, the History and Antiquities of the county of Dorset, compiled from the best and most ancient historians, Londres, 1774, 2 vol. in-fol.

HUTCHINS (Thomas), géographe des Etats-Unis, né au comté de Monmouth au Nouveau-Jersey, se distingua au fort Pitt, dont il leva le plan sous les ordres du gén. Bouquet, et à un grand nombre de bat. contre les Indiens. Soupconné en 1779 d'entretenir des intelligences avec Franklin, il fut incarcéré, mis en liberté après 6 semaines de détention; et nommé géogr. des EtatsUnis. I m. à Pittsburg en 1789. Il a publ.: Précis histor. de l'expedition de Bouquet contre les Indiens, Ohio, 1764, avec des mémoires militaires, une carte et des planches, 1765; Description topographique de la Virginie, de la Pensylvanie, du Maryland et de la Caroline, avec cartes, Lond., 1778; Narration historique et description topographique de la Louisiane, de la Floride occidentale et de Philadelphie, 1 vol., 184.

avoc. du roi, secrét. d'état, et prévôt du coll. de la Trinité à Dublin. Son an.bition était si démesurée, que le lord North disait de lui: « On donnerait à Hutchinson l'Anglet. et l'Irlande, qu'il demanderait encore l'ile de Man pour se faire un jardin potager. »

HUTCHINSON (Thomas), gouv. de Massachussetts, né à Boston, parvint aux plus hauts emplois. Il perdit de sa popularité en défendant les prérogatives du trône aux dépens des droits du peuple. Soupçonné d'avoir provoqué l'acte du timbre, en 1 1765, sa maison fut pillée. En 1768 il introduisit des troupes régulières à Boston, pour faire exécuter les lois tyranniques du parlem., et 'devint si odieux qu'en 1774 on le remplaça par le gouv. Gages. Ses partisans furent nommes Hutchinsonistes. Il m. à Brampton en 1780, à 69 ans. Il a laissé: Exposé succint des droits de la Colonie", 1764; Histoire de la colonie de assa chussetts depuis son établissement en 1628 jusqu'en 1750, 2 vol. in-8°, le

jer

en 1760, le 2e en 1767; Collection depapiers originaux relatifs à l'histoi e de la colonie des Massachussetts, 1769, in-8°.

HUTCHINSON, (Anne), femme à la tête d'une secte dans la NouvelleAngleterre en 1636, qui occasionną un synode en 1637 le premier qu'il y ait en en Amérique. Elle fut bannie de la colonie et excommuniée par l'église de Boston. Elle se retira à New-Haven, où elle fut massacrée par les Indiens avec sa fa

AUTINOT (Louis), sculpt de Paris, m. en 1619, âgé de 50 ans. On voit de lui dans les jardins de Versailles une fgure de Cérès.

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HUTCHINSON (Jean), né à Spen-mille, composée de 16 personnes. nythorn, comté d'York, en 1674, m. en 1737, est considéré comme le fondat. d'une secte. Il rassembla dans ses voyages des minéraux et des fossiles, qu'il confia au doct. Woodward pour les décrire, et publier en même tems les observations qu'il y avait jointes. Woodward fut apparemment dépositaire infidèle, car Hutchinson l'accuse de lui avoir dérobé jusqu'au mérite d'avoir recueilli la collect. ; et cet incident les brouilla pour toujours. En 1724, il publia la re partie de son ouvrage intit. les Principes de Moyse, dont la collect. a été donnée, en 1748, en 12 vol. in-8°. Dans son début il atta

HUTTEN (Ulric de), poëte lat. né en 1488, dans le château de Steckelberg, m. en 1525, servit sous l'emper. Maximilien, qui lui conféra la couronne poétique. L'impétuosité de son caractère lui fit beaucoup d'ennemis. Il publ., le premier, en 1518, 2 livres de Tite-Live, Il a travaillé aux Epistolæ obscurorum virorum, et a laissé: De Guaiaci mediciná, Mayence, 1519, in-4o; Poésies, Francfort, 1538, in-12; des

des

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