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Hippocratis interpretatio, Francofurti et Lipsia, 1711, in-40; Universa medicina juxta mentem veterum et recentiorum formata, et aucta, Norimbergæ, 1724, 3 vol. in-4°; Theatrum medico-juricum; Norimbergæ, 1725, in-4°.

LOWELL (Jean), juge ambulant des Etats-Unis, m. en 1802, à Rosbury, à 59 ans. Sa mort fut regardée comme un malheur l'Amér. Il a prononcé, en 1791, à l'acad. des arts et scienc. d'Amér., un Eloge élégamment écrit de Jacques

Bowdoin.

pour

LOWEN (Jean-Fréd.), poète all., né en 1729 à Klansthal, m. à Rostock en 1773, a donné un Recueil de Poésies, Hambourg, 1765, 4 parties; des Romances, Leipsick, 1774.

LOWER (doct. Richard ), cél. méd. angl., né vers 1631, dans le comté de Cornouailles, pratiqua son art à Londres avec succès, et y m. en 1691. Ce méd., partisan de la transfusion du sang d'un animal dans un autre, voulut passer pour l'inventeur de cette opération; il est certain cependant que Libavius est le premier qui en ait donné l'idée. Ses princip, ouv. sont: Traité du cœur, du mouvement et de la couleur du sang, et du passage du chyle dans le sang, Londres, 1669, Leyde, 1722, in-8°, et 1749; trad. en fr., 1679, in-8°, etc, Son père, le chev. William Lower, m. en 1662, a donné six pièces de théâtre, dont l'énumération se trouve dans la Biographie dramatique anglaise.

LOWITZ, astron. russe, memb. de l'acad. de Pétersbourg, fut envoyé à Demitreffsk pour y prendre des niveaux nécessaires à l'ouverture d'un canal projeté entre le Don et le Volga. Il y travaillait lorsque la ville fut livrée par trahison au rebelle Pugatscheff. Celui-ci le fit massacrer en 1774.

apo

LOWTH (William), fils d'un thicaire de Londres, où il naquit en 1661, fut chapelain de l'év. de Winchester, qui lui donna une prébende dans sa cathed. Ce sav. ecclésiast, a fait des Notes sur St. Clément d'Alexandrie, sur Josephe, etc. Il m. en 1732, laissant : Défense de l'autorité et de l'inspiration de "l'ancien et du nouveau Testament 1692, in-12; avec des augmentations, 1699; Avis pour lire avee fruit les saintes Ecritures, 1708, in-12; Sermons préches aux assises de 1714; Commentaires

né en 1710, s'appliqua à la litt. sacrée; nommé. eu 1741, profess. d'hébreu dans l'univ. d'Oxford, ensuite év. de Lond. m. en 1787, publia : De sacrá Hebræorum poësi, souvent réimprimé; Vie de William de Wyckeham, 1758; Traduction d'Isaie; Grammaire anglaise, trad. en fr., Paris, 1783, in-12, et plus. autres onvrages.

LOYER (Pierre le), Loerius, conseiller au présidial d'Angers, sav. dans les lang, orient., naquit dans l'Anjou en 1550, et m. à Angers en 1634. On a de lui: Discours et Histoire des spectres ete., Paris, 1605, in-4°; Edom, ou les Colonies Iduméennes en Europe et en Asie; des OEuvres et Mélanges poétiques, Paris, 1579, in-12. Il est aussi aut. de deux comedies, savoir: Néphelococugie ou la Nuée des Cocus, et du Muet insensé, qui semblent faites en dépit du bon sens.

LOYSEAU (Charles), avoc. au parl. de Paris, et habile jurisc., fut lieut. part. à Sens sa patrie, puis bailli de Châteaudun. Il m. à Paris en 1627, à 63 ans. On a de lui plus, ouvrages estimés, Lyon, 1701, in fol. Son Traité du Déguerpissement passe pour son chef-d'oeuvre.

LOYSEAU DE MAULÉON (Alex.-Jér.), de la chambre des comptes de Lorraine, anc. avoc. au parl. de Paris, m. en 1771, marqua sa carrière au barreau par des succès et des écarts. On a de lui un grand nombre de Mémoires, parmi lesquels on distingue celui pour les Calas.

LUBBERT (Sibrand), doct. protest. dans l'univ. d'Heidelberg, né à Langoword dans la Frise en 1556, profess. à Franeker, où il m en 1625. Il a écrit un grand nomb, d'ouvrages de controverse. Son Traité de Papá Romano, 1594, in-8°, est recherché des protestans.

LUBERT (mlle de), fille d'un présid. au parl., morte en 1780, plus que sexagénaire, publia divers ouvrages de féerie, et rajeunit d'anciens romans.

LUBIENIETZKI on LUBIENIETZ. (Stanislas), Lubienietius, gentilh. polonais, né à Cracovie en 1623, fut un des plus grands partisans du socianisme. Il m. empoisonné en 1675, a écrit: Thea trum cometicum, Amst., 1666-1668, 2 vol. in-fol.; Historia reformationis Polonica, Freistadt, 1685, in-8°.

LUBIENIETZKI (Théod.), peintre, né à Cracovie, d'une anc. famille de Posur les prophètes Isaïe, Jérémie, Ezé-logne en 1653, se fixa à Amsterd.; il a chiel, Daniel et les petits prophètes, 1726, réimp, depuis en uu vol, in-fol. LOWTH (Robert), fils du précéd.,

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réussi dans l'Histoire et le Portrait. Lubienietzki (Christophe), peint., son frère, né à Stettin en 1659, m. en Pologne

en 1706, occupa plusieurs emplois honobles. Ses ouvr., très-répandus, sont peu connus en Hollande.

LUBIÈRES (Hugues de), gentilh, né à Tarascon, excella dans la poésie Provençale, et fut un des plus illustres jongleurs, mais il prostitua ses talens à la calomnie. Devenu baron à force de richesses, il fut le tyran de ses vassaux. Une mort prompte lui sauva l'infamie qu'on était à la veille de prononcer contre lui.

LUBIN (Eilhard ), né à Wersterstède, dans le comité d'Oldenbourg en 1565, habile dans les langues grecq. et lat., devint prof. de poésie et ensuite de theol. à Rostock, où il m. en 1621. On a de lui: Des Notes sur Anacreon, Juvénal, Perse, Horace; Antiquarius, in-12 et in-8°, Phosphorus de causa primá et naturá mali, Rostock, in-8° et in-12, 1596; Des Vers latins, dans le tome 3e du recueil Delicia Poëtarum Germanorum...

LUBIN (Aug.), augustin, né à Paris en 1624, geogr. du roi, provincial de la prov. de Fr., m. à Paris en 1695, a publié; Mercure géographe, ou le Guide des curieux, Paris, 168, in-123 Des Notes sur les lieux dont il est parlé dans le Martyrologe romain, Paris, 1661, in-4°; Le Pouillé des abbayes de France, in-12; La Notice des abbayes d'Italie, in-40, en latin; Orbis Augustinianus, Paris, 1672, in-12; Tabule sacræ geographica, Paris, 1670, in-8°; Une traduction de l'Histoire de la Laponie, par Schoeffer, Paris, 1678, in-4o; Index geographicus, sive in annales Usserianos tabulæ et observationes geographice, publiées à la tête de l'édit. d'Ussérius, Paris, 1673, in-fol.

LUC (St.), évangéliste, était d'Antioche, avait été méd. Il fut compagnon des voyages et de la prédication de St. Paul, et commença de le suivre l'an 51, quand cet apôtre passa de Troade en Macédoine. On croit qu'il prêcha l'Evangile dans la Dalmatie, les Gaules, l'Italie et la Macéd., et qu'il m. en Achaïe. Outre son Evangile, il a donné des Actes des Apôtres, L'Eglise célèbre la fête de cet évangéliste le 18 octobre.

LUC (Geoffroi du), gentilh. provencal, m. l'an 1340, établit une espèce d'acad., où les beaux-esprits de la pro

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I

LUC DE VANANT, sav. écriv. et édit, de livres arméniens, s'établit imprimeur à Amsterd. vers 1693 on 1694, et publia: Une Histoire abrégée de la Blible, 1 v. in-8°; Concordance des calendriers romain, arménien, turc et juif, 168, I vol. in-16; Un Traité philosophique, 1 vol. in-12; Arithmétique à l'usage des négocians, etc., vol. in-12; Une Mappemonde et une carte d'Arménie ; l'Histoire de Moyse de Korine; la Bible arméniene, etc.

LUC DE GHECHY, doct. armén., qui flor. dans le milieu du 16e s., m. vers l'an 1571. On connaît de lui: Un livre de calendrier perpétuel à l'usage de l'Eglise arménienne; Une Description sur les astres; Un Recueil de poésies et de chansons.

LUCA (J.-Bapt.), sav. card., natif de Venozza dans la Basilicate, m. en' 1683 à 66 ans. On a de lui: Des Notes sur le concile de Trente; Une Relation curieuse de la cour de Rome, 1680, in-4°; Une compilation sur le droit ecclésias justitiæ et veritatis. tiq., 12 vol. in-fol., intit.: Theatrum

LUCAIN (Marcus Annæus Lucanus), cel. poète latin, né à Cordoue en Esp.. vers l'an 39 de J. C., d'Annæus Mela, frère de Séneque le philosophe, vint à Rome de bonne heure, et s'y fit connaître par ses déclamations en grec et en latin, Néron, charmé de son génie, le fit élèver avant l'âge aux charges d'augure et de questeur; mais dans la suite, Lucain ayant été maltraité par ce prince, qui juration de Pison, et fut condamné à était jaloux de ses vers, entra dans la conmort. Toute la grace que lui fit le tyran fut de lui donner le choix du supplice. Il se fit ouvrir les veines dans un bain chaud, et expira l'an 65 de J. C., avec la fermeté d'un philosophe. De tous ses ouvrages, il ne nous reste que sa Pharsale, ou la Guerre de César et de Pom

vince s'entrenaient sur les b.-lett. Cepée. A défaut d'invention, il y a suppléé poète laissa quelques ouvrages en vers Provençaux.

LUC (Franc. de), né à Genève en 1698, m. en 1720, a publié : Observa

par l'enflure, le faux sublime et le gigantesque; il y a néanmoins des traits qu'on chercherait vainement dans l'Iliade et dans l'Eneide. La première édition est de

:

Rome, 1469, in-fol.; l'édit. cum notis variorum est de Leyde, 1669, in-80 celle de 1728, un tome en 2 vol. in-40, est plus estimée que celle de 1740; mais toutes le cèdent à l'édit. de Strawberry, Hill, 1760, in-4°, grand papier. Il y en a une jolie édit. de Paris, Barbou, 1767, in-12. Brébeuf a traduit la Pharsale en vers franç., Leyde, 1658, la Haye, 1683, in-12. Marmontel et Masson en ont donné deux versions en prose, l'une en 1766, 2 vol. in-8°; et l'autre en 1765, 2 vol. iu-12. La traduction de Marmontel est trop élégante pour être servile et scrupuleusement littérale. Le cheval. de Laurès a publié une imitation de Lucain en vers fr., in-8°- La Harpe a aussi mis en vers les meilleurs morceaux de son poëme.

LUCAS de Leyde, peintre et grav., né en 1494, m. en 1533. Parmi ses ouvrages, on distingue un Ecce Homo avec un grand nombre de figures, le Jugement dernier, que l'on conservait à l'hôtel-de-ville de Leyde. On voyait à Paris deux Descente de croix, l'une était au Val-de-Grâce, celle expos e à la galerie du Musée du Louvre, ainsi qu'un tableau représentant Hérodiade portant la téte de saint Jean-Baptiste.

LUCAS-TUDENSIS ou Luc de Tuy, écriv. du 13o s., ainsi nommé parce qu'il était diacre, puis év. de Tuy en Galice, fit divers voyages en Orient et ailleurs, et composa à son retour un Ouvrage contre les Albigeois, Ingolstadt 1612; une Hist. d'Espagne, depuis Adam jusqu'en 1236; La Vie de S. Isidore de Séville, inséréé dans Mabillon, sæc. 2 Bened.

LUCAS-BRUGENSIS (Franç.), ou Luc de Bruges, doct. de Louvain, et doyen de l'église de Saint-Omer, m. en 1619, à 67 ans, a publié : L'Itinéraire de Jésus Christ; Commentaire sur les Evangiles, etc., etc. Tous ses ouvrages ont été recueillis à Leyde, 1712, 5 vol. in-folio.

LUCAS (Paul), né à Rouen en 1664, parcourut plusieurs fois le Levant, l'Egypte, la Turquie, et différens autres pays dont il rapporta un grand nombre de médailles et d'autres curiosités pour le cabinet du roi, qui le nomma son antiquaire en 1714. Louis XV le fit partir de nouveau pour le Levant en 1723; Lucas en revint avec quarante manuscrits et deux médailles d'or très-curieuses. Il partit en 1736 pour l'Espagne, et m. à Madriden 1737. Les relations de ce voyageur sont en vol. Ses Voyages, ont été mis en ordre par Baudelot de Dairval, par Fourmont l'aîné, et par l'abbé Ba

nier. L'auteur ne dit pas toujours la v rité; mais il donne sur la haute Egypte des notions curieuses.

LUCAS (Richard), théol. angl., et doct. d'Oxford, né au comté de Radnor en 1648,, m. en 1715, a donné: Des Sermons et une Morale sur l'Evangile, trad. en français; Des Pensées chrétiennes ; Le Guide des cieux, et d'autres ouvrages en anglais.

LUCAS (Jean), jés., prof. de théologie au collége de Louis-le-Grand, né à Paris vers le milieu du 17e s., a donné : Un poëme latin en 2 livres sur l'Action de l'orateur, Paris, 1675, in-12; Un Discours latin De Monumentis publicis latinè scribendis, Paris, 1677; Palinodie contenant l'éloge de la langue française, poëme latin, traduct. en vers fr. dans le Mercure d'août 1689.

LUCAS (Marguerite), duchesse de Newcastle, née à Saint-John près Colchester, sur la fin du règne de Jacques Ier, et m. à Lond. en 1673, composa une foule d'ouvrages pouvant former 13 vol. in-folio, dont 11 ont été imprimés. Une imagination délirante en fait presque tous les frais. La Vie de son mari est ce qu'elle a écrit de mieux.

LUCAS (Charles), patriote irland., né en 1713, m. en 1771, méd. memb. de la chambre des communes d'Angl., se distingua dans l'opposition par un zèle ardent; il a laissé quelques ouvrages de

médecine.

LUCATELLI (André), excellent paysagiste, m. à Rome en 1741, dans un âge avancé. Il ne faisait pas moins bien les figures. On a de lui une suite de vingt-deux morceaux représentant l'histoire de Diane, dans laquelle il s'est surpassé.

LUCCA (Tolommeo ou Bartolomeo da), né à Lucques en 1236, de l'ordre des prédicateurs. En 1318, fut fait év. de Torello, et m. en 1327; il est auteur d'une Histoire ecclésiastique depuis la naissance du Christ jusqu'en 1313, et une Chronique abrégée depuis 1061 jusqu'en 1303, qui a eu plusieurs éditions.

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LUCCHÈSE (P. D. Jos.-Emman.),. théatin, cél. prédic., né à Palerme en 1720, m. en 1761, a laissé un Carême et des Panegyriques, ouvrage posthume. Venise, 1767, in-4°.

LUCCHESINI (Jean-Vincent), sav. prélat, né à Lucques en 1660, fut fait, par Clément XII, secrét. des brefs, m. en 1744. On a de lui: Demosthenis Ora

tiones XII de republicâ ad populum habitæ, Latio donatæ cum notis criticis et historicis et cum græco textu, Romæ, 1712, in-40; Historiarum sui temporis a Noviomagensi pace, Roma, 1738, 3 vol. in-4°, etc.

LUCCHESINI (Laure-Guidiccioni), née à Sienne, chercha à imiter dans ses chansons et ses sonnets Pétrarque,m. vers 1595. Elle composa trois pastorales, mises en musique, intitulées : la Satire; le Désespoir de Philène; le Jeu de l'aveugle.

LUCCHI (Michel-Ange), sav. card., né à Brescia en 1744, m. dans son abbaye de Sublac en 1802. Les principales édít. qu'il a données avec des appendix et des notes, sont : Venantii 'Honorii Clementiani fortunati opera omnia recens ad mss. codices Vaticanos, nec non ad veteres editiones collata. Romæ, 1786 et 1787, Appiani Alexandrini et Herodiani selecta, græcè et latinè, Roma, 1783; Plus. Dialogues grecs, impr. à Florence. Il a laissé un grand nombre d'ouvrages m.ss.

LUCE DE LANCIVAL, né à SaintGobbin en 1764, vint à Paris où il finit ses études au coll. de Louis-le-Grand, et fut nommé prof. de rhét, à l'âge de 22 ans. Il m. en 1810. On de lui le poëme d'Achille à Scyros, imité de Stace, et la trag. d'Hector, représentée en 1809. Cette pièce, où l'on trouve les traces d'un heureux génie, est plutôt une suite de scènes tirées d'Homère qu'une véritable tragédie. On lui doit encore: De pace carmen, 1784, in-40; Mutius Scévola, tragédie; Périandre, tragédie; Epitre à Clarisse sur les dangers de la coquetterie, et un Poëme m.ss. en 4 chants contre l'abbé Geoffroi, intit.: Feuillotanus.

LUCENA (Jean de), né dans le Portugal, jés. en 1565, m. en 1600, cél. par ses Sermons, a laissé l'Histoire des Missions de ceux de sa société dans les Indes, avec la Vie de Saint François-Xavier, ouvr. trad. du portugais en latin et en espagnol.

LUCENA (Louis de), né à Guadalaxara dans la nouvelle Castille, méd. à Toulouse, m. à Rome en 1552, flor. dans le 16 s.; il a publ. son traité, De tuendá, præsertim a peste, integrá valetudine, deque hujus morbi remediis, -Tolosa, 1523, in-4°.

LUCET (Claude-Jean), avoc. du clergé, né à Pont-de-Veyle en 1755, m. à Vanvres, près Paris, en 1806, a public Pensées de Rollin, Paris,

1780, in-8°; Eloge de Catilina, Paris, 1780, in-80; Principes du droit canonique universel, 1789, in-8°; De la nécessité et des moyens de défendre les hommes de mérite contre les calomnies et les préjugés injustes, Paris, 1803, in-8°; l'Enseignement de l'Eglise catholique, recueilli des ouvr. de Bossuet, 1804, 6 vol. in-8°; Bibliothèque pour le catholique et l'homme de gout, Paris, 1805 et 1806, in-8°, journal.

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LUCHET (J. P. L., marquis de ), né à Saintes en 1740, m. vers 1792, écriv. laborieux dont les princip. ouv. sont les Nymphes de la Seine, 1763, 1 vol. in 12; Analyse raisonnée de la Sagesse de Charron, Amst., 1763, in-12; Considérations politiques et historiques sur l'établissement de la religion prétendue réformée en Angleterre, 1765, 1 vol. in-12; Essais historiques sur les principaux événemens de l'Europe, Londres et Paris, 1766; Nouvelles de la république des lettres, Lausanne, 1775, 8 vol. in-8°; Rec. de Poésies, Lond., in-12, 1777; Essai sur la minéralogie et la métallurgie, Maëstricht, 1779, in-8°; Histoire littéraire de Voltaire, 1781, 6 vol. in-8°; les Folies philosophiques, etc., 1784, 2 vol. in-8°; le Vicomte de Barjac, etc., Dublin et Paris, 1784, 2 vol. in-16; Mémoires de madame la duchesse de Morsheim, etc., 1786, in-16; Une seule faute, etc., 1788, 2 vol. in-12; Essai sur la secte des illuminés, 1789, in-8°, 3e édit., revue et augmentée par Mirabeau, 1792, in-8°; Bianca Capello, traduit de l'allem. de Meissner, 1790, 3 vol. in-12.

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LUCIDUS (Jean), surn. Samotheus ou Samosathenus, cél. math. du 15 s., a donné en latin: De emendatione temporum; Epitome emendationis calendarii Romani, etc.

LUCIEN, né à Samosate, sous l'empire de Trajan, se livra entièrement aux b.-lett., et se consacra à la philos. et à l'éloq. Il les professa à Antioche et dans l'Ionie, dans la Grèce, dans les Gaules et l'Italie. Marc-Aurèle le nomma greffier du préfet d'Egypte. On croit qu'il m. sous l'emp. Commode, dans un âge fort avancé. Perrault d'Ablancourt a trad. tous les cuvrages de

Lucien, Amst., 1709, 2 vol. in-8°. L'abbé Massien en a donné une nouvelle, Paris, 1781, 6 vol. in-12; une 3e, plus exacte encore, Paris, 1793, 6 vol. in-8° ou in-4°, par Blin de Ballu. Les meilleures édit. des ouvr. de Lucien sont celles de Paris, 1615, in-fol., en grec et en latin, par Bourdelor; Amst., 1687, 2 vol. in-8°; cum tis variorum, de la même ville, 1743, 3 vol. in-4°, auxquels il faut joindre o Index, par Reitzius, Utrecht, 1746, in-4; réimpr. à Milan, 1776-1780 & vol. in-8, et à Deux-Ponts, 1789 —1791, 10 vol. in-8°; et enfin celle de Halle, 1800, 2 vol. in-8°.

LUCIFER (mythol. ), c'est-à-dire Porte-Lumière, était fils de Jupiter et de l'Aurore, selon la fable; suivant les astronomes, c'est la planète de Vénus. Lorsqu'elle paraît le matin, elle se nomme Lucifer; mais on l'appelle Hespérus, c'est-à-dire l'étoile du soir, Lorsqu'on la voit après le coucher du soleil.

LUCIFER, fam. év. de Cagliari, soutint la cause de St. Athanase avec tant de véhémence et d'intrépidité, au concile de Milan, en 354, que l'emp. Constance l'envoya en exil. Lucifer, rappelé sous Julien en 361, alla à Antioche, y trouva l'Église divisée, et ne fit qu'augrmenter le schisme en ordonnant Paulin; il se retira en Sardaigne, où il m. en 370. Il nous reste de lui cinq livres trèsvéhémens contre l'emp. Constance, et d'aut. ouv., Paris, 1568. On a une édit. complète des Œuvres de Lucifer, 1778, in-fol. Ses disciples furent appelés lucifériens, et continuèrent le schisme.

LUCILIUS (Caïus), chevalier rom., grand oncle maternel du grand Pompée, rre à Suessa l'an 147 av. J. C., m. à Naples vers l'an 103 av. J. C., porta d'abord les armes sous Scipion l'Africain, à la guerre de Numance. On le regarde comme l'inventeur de la satire parmi les Latins, parce qu'il lui donna sa dernière forme, tel qu'Horace, Perse et Juvénal, l'imi tèrent depuis. De trente Satires qu'il avait composées, il ne nous reste que quelques fragmens impr. dans le corps des poetes latins de Maittaire. François Douza les a publ. séparément; la meilleure édit. est celle d'Amst., 1597 ou 1661, in-4°; Padoue, 1735, in-8°.

LUCILLE, fille de Marc-Aurèle et de Faustine, fut élevée avec le plus gr. soin. Ce prince la fit partir à l'âge de 17

ans

, pour aller dans la Syrie épouser Verus, qui faisait la guerre aux Armé

niens et aux Parthes. Leurs noces furent célébrées avec magnificence. Ayant trouvé ce prince plongé dans les débauches les plus infâmes, elle s'en dégoûta. Le dépit qu'elle conçut de se voir méprisée l'ayant rendue infidèle à son tour, elle se déshonora par ses prostitutions, et de concert avec Faustine sa mère, elle empoisonna Vérus, suivant l'opinion commune, Marc-Aurèle remaria Lucille, au bout d'un an, à Claude Pompéien, d'un âge fort avancé. Comme elle l'avait épousé pour obeir à son père, elle se livra à une foule d'amans, et s'abandonna à la passion que Commode son frère prit pour elle; mais le goût de ce prince ne fut que passager. Lucille, pour s'en venger, forma, l'an 183, une conspiration contre Commode, dans laquelle elle fit entrer son amant Quadratus et d'autres sénateurs. Ce complot ayant été découvert, Commode les fit punir de mort, et exila Lucille dans l'île de Caprée, où il la fit périr à l'âge de 38 ans.

LUCINE (mythol. ). Cette divinité qui présidait aux accouchemens chez les Romains, était la même, selon quelquesuns, que Junon', et selon d'autres, que Diane.

LUCINT (Jean-Bapt.), né d'une fam noble à Ancône en 1663, av. à Rome, où il m. en 1709. On a de lui: Orazione in occasione dell' assunzione al dogado di Venezia di Francesco-Morosini, Rome, 1688; Oratio de Vienna ab aretissima Turcarum obsidione liberatá sub augustissimo Leopoldo Cæsare, Perusiæ, 1684.

LUCIUS Ier ou LUCE (St.), monté sur la chaire de saint Pierre après saint Corneille, en 253, et exilé aussitôt après son élection, reçut le martyre en 254.

nemici), né à Bologne, fat bibliothé LUCIUS II (Gérard de Cacciacaire et chancelier de l'église de Rome puis card., succéda au pape Célestin II le 12 mars 1144, et m. à Rome en 1145. On a de lui dix Epitres, qu'on trouve dans les Annales de Baronius, et dans la bibliothèque de Cluni.

LUCIUS III (Humbaldo Allincigoli), né à Lucques, succéda au pape Alexan dre III le 29 août 11St, m. à Vérone en 1185. On a de lui trois Epitres.

LUCIUS, fameux arien, chassé du siége d'Alexandrie en 362, et m. ensuite misérablement, avait usurpé le siége d'Alexandrie sur St. Athanase.

LUCIUS (Jean), né à Traw en Dalmatie, d'une famille noble et ancienne, écrivit l'histoire de sa patrie, intitulée:

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