Introduction à la philosophie de Hégel

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A. Franck, 1855 - 306 pagine
 

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Pagina 299 - ... constituant la double face de l'Existence, elles trouvent, comme le reste, en effet, leur essence dans l'Esprit. « La Pensée étant donnée, la Mort est donnée par cela même ! » a dit le Titan de l'Esprit humain : et c'est cela seul qui peut prouver l'Immortalité. « Supprimez la Pensée, il restera des substances qui pourront tout au plus être éternelles, mais qui ne seront pas immortelles; car la Mort ne commence que là où s'éteint et disparaît la Pensée. La Mort, créée par l'Esprit...
Pagina 251 - Toute la substance, dit-il, qui ne peut être soumise à aucune autre à cause de sa légèreté, a cependant un corps qui constitue son essence. Si nous appelons Dieu incorporel, ce n'est pas qu'il le soit; mais c'est parce que nous sommes accoutumés d'approprier certains noms à certaines choses, à désigner, le plus respectueusement qu'il nous est possible, les attributs de la Divinité.
Pagina 140 - ... il en est le point de départ , et il en doit toujours rester la mesure. Il inspire une juste défiance du sens individuel et un respect éclairé pour les croyances du genre humain. Or, de toutes les croyances du genre humain, il n'y en a pas une plus assurée et plus constante que la distinction de la nécessité et de la liberté , du bien et du mal , du juste et de l'injuste, de la vertu et du crime, de...
Pagina 257 - La vie est donc un tourbillon plus ou moins rapide, plus ou moins compliqué, dont la direction est constante, et qui entraîne toujours des molécules de mêmes sortes, mais où les molécules individuelles entrent et d'où elles sortent continuellement, de manière que la forme du corps vivant lui est plus essentielle que sa matière.
Pagina 299 - Dieu -ou dans l'âme la pensée et l'on aura des substances mortes, des substances qui pourront tout au plus être éternelles, mais qui ne seront pas immortelles. Car la mort commence là où s'éteint et disparaît la pensée. Et c'est ce que ne voient point ceux qui prétendent fonder l'immortalité de l'âme sur la simplicité. Car la pensée n'est pas seulement simple et une, et cela dans un sens bien plus vrai et bien plus profond que tout autre être, mais elle est la pensée qui, immortelle...
Pagina 69 - ... le produit de la jeunesse que de la maturité de la pensée, d'une vive et riche imagination que de cette intuition profonde et réfléchie , qui est le résultat des procédés sévères de la science.
Pagina 286 - ... faut... pour nous servir de l'expression hégélienne, considérer la mort comme un moment nécessaire de l'Idée. — Ainsi envisagée, la mort apparaît sur la limite extrême de la nature, et elle se trouve placée entre l'être vivant et l'esprit, et elle suppose le premier comme un moment que l'Idée a déjà traversé, et le second comme un moment qui doit sortir de la mort.
Pagina 251 - L'âme est composée de forme et de matière (potentia, materia prima), parce qu'elle va de l'ignorance à la science et du vice à la vertu. (Quest. 70, art. 5). » Et à la question de savoir si l'intelligence (principium intellectivum) , a une forme corporelle, il y répond affirmativement, et rappelle, à ce sujet, l'opinion de Clément V, qui dans le concile de Vienne déclare hérétique celui qui ne croit pas à cette doctrine (Quest. 76, art. 2).
Pagina 25 - Comme l'a dit un de ses interprètes les plus autorisés, « la « philosophie hégélienne a un caractère à la fois dogmatique « et historique. Concilier la science et l'histoire, faire cesser « ou, pour mieux dire, expliquer cette lutte éternelle de la « pensée et de la réalité, les justifier et les contrôler l'une « par l'autre, montrer la raison intime de leur différence et «.de leur rapport, saisir, en un mot, l'unité de la vie du « monde à tous les degrés de son existence,...
Pagina 236 - ... et se pose comme moi absolu , comme moi qui n'est ni l'individuel, ni le général, ni l'unité, ni la multiplicité, ni l'identité, ni la différence, mais toutes ces choses à la fois, et qui, par cela même, les dépasse et les résume dans son essence. Mais le moi , qui a atteint à ce degré de l'existence, n'est plus le moi humain et fini. C'est le moi éternel et infini , centre et principe de tous les moi, c'est, en d'autres termes, l'Esprit, l'Idée, la Pensée infinie, la pensée qui...

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